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lundi, 09 juin 2008

Le roi Nadal règne

100da57d94d2282791d6af40ffdc93a9.jpg6-1, 6-3, 6-0 en 1h48 : Rafael Nadal a véritablement humilié Roger Federer pour empocher son 4e titre d'affilée à Roland Garros. Rafael Nadal est invincible sur terre battue : il a réduit le numéro un mondial Roger Federer à un rôle de comparse pour enlever son quatrième Roland Garros consécutif. La troisième finale d'affilée entre les deux hommes fut sans doute la plus facile pour le monstre de la surface : 6-1, 6-3, 6-0 en seulement 108 minutes. Jamais le Majorquin n'avait paru aussi intouchable dans son tournoi fétiche.

Cette finale marque ainsi sa 28e victoire sur un court central où il est invaincu et où il rejoint Bjorn Borg, seul joueur avant lui à avoir conservé son titre pendant quatre ans à Paris. Et tout cela sans perdre un seul set pendant toute la quinzaine. Une première pour lui à Paris.

Tout numéro un qu'il soit, Federer ne fut jamais en mesure de prendre en défaut l'implacable mécanique de son adversaire, qui signe là sa 10e victoire sur terre battue contre lui, en 11 confrontations.

Les Internationaux de France se refusent toujours au Suisse, qui devra aller chercher à Wimbledon son treizième titre du grand chelem. Car tant que le roi de la terre battue, âgé de 22 ans seulement, sera là, la mission parisienne du Bâlois paraîtra impossible.

« Je suis très content. Je suis désolé pour Roger, qui a toujours eu un comportement exemplaire. Il m'arrive aussi de perdre, mais j'ai joué là un match quasi-parfait », a commenté Rafael Nadal.

« Je félicite Roger pour tout ce qu'il a fait dans sa carrière, mais il y a un temps pour gagner et un temps pour perdre. »

L'entreprise de démolition débutait dès le premier point. Puissant, varié, cadencé, l'Espagnol débordait d'emblée Roger Federer et prenait son service dès le premier jeu. Le Suisse tentait bien de durcir son tennis, de prendre le Majorquin à son jeu, mais sur cette surface, il s'y brûlait les doigts. Un service gagné de répit ne trompait personne. Jouant le revers de son adversaire, multipliant les coups exceptionnels, Nadal creusait l'écart pour mener 4-1, puis 5-1, inexorablement.

Les rares montées au filet du Bâlois étaient, en outre, sanctionnées d'un impitoyable passing. Ou d'un lob.

La première manche était pliée 6-1 en 32 minutes.

Les choses ne s'arrangeaient pas pour Federer dans la manche suivante. Totalement déréglé, il concédait à nouveau son engagement : Nadal menait 2-0 et le public craignait le pire. Mais c'est le moment que le numéro un mondial choisissait pour, enfin, prendre, pour la première fois, le service de son rival et revenir à 2-2.

Nadal accusait une légère baisse de régime alors que le bras de fer tournait à la recherche d'angles impossibles. Mais l'Espagnol était, là encore, le plus à son aise et le quintuple vainqueur de Wimbledon craquait à nouveau pour être lâché 5-3. La manche suivait : 6-3 après 1h22.

Le scénario de la manche ultime était désespérément similaire. Break d'emblée, avance 2-0, re-break, avance 4-0 grâce à un lob pleine ligne inouï, jeu set et match, 6-0. Une roue de bicyclette pour l'un des plus grands joueurs de tous les temps.

Il n'y avait plus de match, mais y en avait-il eu ?

(D'après AP.)

mercredi, 28 mai 2008

Euro 2008: Equipe de France avec Gomis et Mandanda

Auteur d'un doublé mardi contre l'Equateur (2-0), Bafétimbi Gomis a été retenu dans la liste des 23 dévoilée par Raymond Domenech. Steve Mandanda également. Djibril Cissé, Mickaël Landreau, Philippe Mexès, Alou Diarra, Mathieu Flamini, Hatem Ben Arfa et Julien Escudé restent à quai.8cc88d658523d282fd97405e804b6106.jpgLe couperet est tombé. Raymond Domenech a fait son choix. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le sélectionneur national a surpris son monde en appelant à la fois Gomis et Mandanda pour l'Euro. Après une première sélection réussie, la candidature de Bafétimbi Gomis avait pris de la consistance et les observateurs commençaient à imaginer le nom du Stéphanois apparaitre dans la liste des 23 retenus pour le Championnat d'Europe des Nations. Pour autant, peu s'attendaient à le voir accompagné d'un autre "bleu" en la personne de Steve Mandanda. C'est pourtant ce que le patron de l'équipe de France a choisi de faire. Exit Djibril Cissé, dehors Mickaël Landreau, Raymond Domenech a globalement préféré privilégier la jeunesse et la forme actuelle au profit de l'expérience.

Les deux joueurs, qui fêtaient mardi face à l'Equateur leur première cape avec les Bleus, disputeront donc leur première grande compétition internationale en Suisse et en Autriche. Même si les doutes l'ont accompagné "jusqu'au moment d'écrire", les choix ont été mûrement réfléchis par le sélectionneur qui a assuré que match de mardi n'avait rien changé à la donne. Il n'en reste pas moins que les mises à l'écart de Djibril Cissé et de Mickaël Landreau n'étaient pas les plus évidentes. Surtout celle de l'ancien portier nantais. Malgré une saison difficile avec le Paris Saint-Germain, Landreau avait toujours été conforté par le sélectionneur qui semblait encore voir en lui le numéro 2 des Bleus au poste de gardien de but. Aujourd'hui, il n'est plus que le numéro 4.

Disponibles jusqu'au 9 juin...

Moins surprenantes, les décisions d'écarter Alou Diarra, Mathieu Flamini et Hatem Ben Arfa. Les deux premiers ont souffert d'un trop plein de talent au poste de milieu de terrain défensif. Le Lyonnais a lui été évincé au profit de Samir Nasri. Son pied gauche et son talent naturel ont pesé moins lourd que le profil plus académique de Nasri. Il paie certainement une fin de saison difficile lors de laquelle il a été mis au placard par Alain Perrin.

En défense, la paire Jean-Alain Boumsong - Sébastien Squillaci a été privilégiée au Romain Philippe Mexès et au Sévillan Julien Escudé. Raymond Domenech n'a souhaité prendre aucun risque alors que les deux hommes n'étaient pas dans la forme physique de leur vie. Touché au genou samedi en finale de la Coupe d'Italie, Mexès ne s'était pas entraîné une seule fois avec le groupe depuis son arrivée à Tignes. Escudé revenait lui d'une pubalgie. "Ce n'était pas jouable", a confié le sélectionneur, très ému, en conférence de presse. Comme les six autres, le défenseur du FC Séville reste cependant disponible jusqu'au 9 juin. En cas de pépin...

La liste des 23

- Gardiens : Grégory Coupet (Lyon), Sébastien Frey (Fiorentina), Steve Mandanda (Marseille)

- Défenseurs : Eric Abidal (FC Barcelone), Jean-Alain Boumsong (Lyon), François Clerc (Lyon), Patrice Evra (Manchester United), William Gallas (Arsenal), Willy Sagnol (Bayern Munich), Lilian Thuram (FC Barcelone), Sébastien Squillaci (Lyon)

- Milieux : Lassana Diarra (Portsmouth), Claude Makelele (Chelsea), Jérémy Toulalan (Lyon), Patrick Vieira (Inter Milan), Franck Ribéry (Bayern Munich), Samir Nasri (Marseille), Sidney Govou (Lyon), Florent Malouda (Chelsea)

- Attaquants : Nicolas Anelka (Chelsea), Karim Benzema (Lyon), Bafétimbi Gomis (Saint-Etienne), Thierry Henry (FC Barcelone).
Maxime DUPUIS / Eurosport

Doublé de l’attaquant franco-sénégalais

Pour sa première sélection face à l’Equateur en match de préparation à l’Euro 2008, l’attaquant de l’AS Saint Etienne Bafétimbi Gomis a réalisé un grand match et marqué les deux buts de la victoire des bleus. Une prestation qui pourrait lui permettre de s’imposer en équipe de France.
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Pour son arrivée en équipe de France, le franco-sénégalais Bafétimbi Gomis, a réalisé le match parfait. Sur deux buts superbes, le premier sur une frappe des 20 mètre tout en puissance à la 58e minute pour l’ouverture du score, puis une extraordinaire reprise de volée sur un très beau service de Nicolas Anelka pour le doublé à la 86e minute, il a donné la victoire à l’équipe de France.

Des débuts de rêve pour l’attaquant de Saint Etienne (Ligue 1 Française) à quelques heures du choix définitif de Raymond Domenech, le sélectionneur français, qui doit donner mercredi la liste définitive des 23 joueurs qu’il emmènera pour l’Euro. Le franco-sénégalais pourrait bien avoir gagné son billet tant il a survolé le match de son talent.

France ou Sénégal, une polémique qui devrait s’éteindre

La semaine dernière, Lamine Ndiaye avait accusé le sélectionneur français d’avoir convoqué Gomis uniquement pour préserver le futur en l’empêchant de jouer pour le Sénégal, car lorsque qu’un joueur participe à une rencontre avec la sélection A d’un pays il ne peut plus modifier son choix. "Je connais bien Domenech et j’ai bien peur qu’il le fasse jouer cinq minutes avant de le remiser au garage" avait il déclaré. Effectivement, avant le match la plupart des spécialistes pariaient sur un départ de Gomis ce mercredi lorsque Raymond Domenech passera de 30 joueurs à sa liste définitive des 23.

Le doublé de la nouvelle panthère de Saint Etienne qui est en passe de remplacer Salif Keïta dans le cœur des français, va compliquer le choix du sélectionneur français et devrait logiquement lui permettre d’être dans le groupe qui va disputer l’Euro, sans doute à la place de Djibril Cissé. Dans le cas contraire, on pourrait effectivement se poser des questions car un tel talent aurait été bien utile au Sénégal dans le cadre des qualifications pour la CAN 2010 et la Coupe du Monde qui commencent ce week-end.



Auteur: Afrik.com

Convoité par le Sénégal, Gomis opte pour l'équipe de France et marque deux fois pour une seule mi-temps

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dimanche, 25 mai 2008

Hamilton, prince de Monaco

Lewis Hamilton (McLaren) a remporté un GP de Monaco pluvieux et accidentogène, dimanche, devant Robert Kubica (BMW) et Felipe Massa (Ferrari). Mauvaise affaire pour Kimi Raïkkonen (Ferrari), fautif et 9e. Lewis Hamilton (McLaren) lui ravit la tête du championnat.707becb33786507326fc7ab97f1fd800.jpgLe Britannique Lewis Hamilton (McLaren) a remporté le Grand Prix de Monaco, sixième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 1, dimanche dans les rues de la Principauté. Ce deuxième succès de la saison lui a également permis de reprendre la tête du championnat puisque Kimi Räikkönen (Ferrari) a commis plusieurs erreurs et fini hors des points (9e).

A l'issue d'une course des plus mouvementées, largement perturbée par la pluie, Hamilton a devancé le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) et le Brésilien Felipe Massa (Ferrari). Mark Webber (Red Bull), quatrième, a fini pour la cinquième fois consécutive dans les points devant Sebastian Vettel, qui de son côté marque ses premières unités au championnat avec la nouvelle Toro Rosso. Les derniers points sont pour Rubens Barrichello, sixième sur sa Honda, Kazuki Nakajima (Williams), septième, et Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes), huitième.

Hamilton a surmonté un gros handicap puisqu'il avait commis une erreur en début de course et heurté un rail de sécurité. Il s'est arrêté aux stands pour changer un pneu crevé mais n'a pas perdu trop de temps. Il a ensuite comblé son retard grâce à une neutralisation et retardé au maximum son arrêt au stand pour prendre la tête.
AFP

jeudi, 22 mai 2008

Ligue des Champions - Manchester l'a refait

Au terme d'une finale intense et globalement dominée par Chelsea, Manchester United a remporté la troisième Ligue des Champions de son histoire, mercredi à Moscou. Cinquante ans après le crash de Munich, les Red Devils ont battu les Blues aux tirs au but (1-1, 6 tab à 5).

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Buts : Cristiano Ronaldo (27e) pour Manchester - Lampard (45e) pour Chelsea

Le stade Loujniki de Moscou est entré mercredi 21 mai 2008 dans l'histoire de la Ligue des Champions. Pas pour son architecture ou pour sa pelouse, toute neuve et vite glissante pour les vingt-deux acteurs engagés sur le pré. Non, tout simplement parce que l'enceinte russe a assisté à une véritable bataille, digne de celle qu'avait imaginé la presse internationale. Avec du suspense. De la tension. Des pleurs et de la joie. De l'injustice aussi mais au final un seul vainqueur. Quarante ans après son premier sacre et neuf ans après son deuxième titre en C1, Manchester United a remis le couvert. Dans la douleur mais avec hargne et abnégation.

Car c'est bien là le lot des grandes finales, des grands matches, de l'histoire du football en général. Il ne suffit pas de dominer pour être heureux. Le ballon rond ne récompense pas le vainqueur aux points. Pis, les futurs héros d'un soir ne sont pas forcément ceux que l'on pouvait imaginer. En effet, difficile de concevoir une montée des marches vers la Coupe aux grandes oreilles sans voir le maillot des Blues de Chelsea flotter dans le vent russe. Compliqué en effet lorsque l'on se penche sur le film du match, sur ces 120 minutes de combat livrées sur le pré par les protégés d'Avram Grant. Essien, impliqué dans l'égalisation de Lampard (45e), Drogba, initiateur de la mainmise londonienne en seconde période ou encore Terry, sauveur décisif sur une frappe à bout portant de Giggs (101e), avaient tous la possibilité de se hisser au rang de légendes, marquant de leurs crampons souillés et mouillés l'histoire de Chelsea.

Manchester au coeur

Au lieu de cela, ces Blues-là devront se contenter de voir leurs adversaires aller soulever le trophée encore si proches d'eux lorsque Drogba (79e) et Lampard (96e) faisaient vibrer quelques instants plus tôt les montants du but de Van der Sar. En guise d'apothéose, c'est la pluie mêlée aux larmes ininterrompues de Terry qui raccompagnera le capitaine londonien, si grand au moment d'enlever ce but tout fait à Giggs, si petit au moment de glisser sur son tir au but décisif. L'international anglais, tout comme Nicolas Anelka d'ailleurs, devra-t-il pour autant se flageller à vie pour avoir failli ? Non. Vu la mainmise de leurs petits camarades, il serait injuste d'imputer la faute à ces deux joueurs-là. Le coaching peu réactif de Grant, pourtant conscient de la domination insolente des siens en seconde période, sera un des axes d'étude sur lequel les dirigeants londoniens pourront se pencher pour analyser ce cruel coup du sort.

Cruel oui car Chelsea a eu les munitions dans le jeu et dans les situations de vérité (Essien, 57e, Drogba, 111e) pour prendre son destin en main. Et ceci en dépit d'un manque de soutien arbitral sur certaines phases de jeu (Malouda, 77e). Inconcevable, non. Manchester, certes dominé passé les quarante-cinq premières minutes, a eu le mérite de s'accrocher à son rêve, conscient des quelques opportunités que pourrait lui laisser son adversaire au fil des minutes. Même lorsque Cech et Terry, tous deux sur leur ligne de but, y allèrent de leur petit exploit. Rester en vie a donc été salutaire pour les Red Devils, bien mieux lors de la prolongation mais incapable d'exploiter l'expulsion pour geste d'humeur de Drogba (116e). Le mental mancunien a été le plus fort et pourtant, il aurait très bien pu craquer suite au tir au but manqué de Cristiano Ronaldo lors de la loterie finale. Au lieu de cela, on a vu des Diables Rouges toujours concentrés, proches de leur prodige portugais, consolant ce dernier au bord des larmes. Nicolas Anelka aurait probablement aimé avoir un tel soutien après avoir failli dans sa tâche.

C'est isolé, dans son coin sur la pelouse russe que l'international français verra MU filer vers le doublé. Cinquante ans après le crash de Munich. Neuf ans surtout après son deuxième titre en C1, finalement assez similaire sur le plan du jeu. Comme quoi, il y a des lois que même le mérite ou l'argent en football ne peuvent régir. Celle du coeur et de la rage. Deux notions qui ont permis à Manchester de rafler l'essentiel cette saison (Premier League et Ligue des Champions). En attendant le sacre doré et individuel annoncé de sa pépite lusitanienne dans quelques mois...

LA DECLA : Avram Grant (entraîneur de Chelsea)

"C'est vraiment très difficile de perdre aux tirs au but. Je ne sais quoi dire, surtout après avoir dominé le match, sauf dans la première demi-heure. Nous avons frappé sur un poteau, sur la transversale, nous avons plus tiré au but qu'eux. Même aux tirs au but, nous avions la victoire en mains mais elle nous échappe. La différence entre la joie et la tristesse tient parfois à un tir au but. John (Terry) n'a rien dit. Il était très triste, a pleuré, mais il est aussi celui qui nous a conduit ici. Il a toujours été présent en vrai capitaine, et a pris la responsabilité de frapper le tir au but."
Alix DULAC / Eurosport

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mercredi, 21 mai 2008

TRansfert: Samir Nasri à Arsenal

Information L'Equipe : Samir Nasri jouera à Arsenal la saison prochaine. Le jeune meneur formé à l'OM pourrait même signer son contrat en faveur des Gunners avant de retrouver l'équipe de France à Clairefontaine, ce mercredi à 19h30, au moment où débutera le rassemblement des Bleus précédant l'Euro.

Les deux clubs, Marseille et Arsenal, se seraient mis d'accord sur une indemnité de transfert de 15 millions d'euros, révèle L'Equipe . Nasri, dont la saison a été marquée par plusieurs pépins physiques, notamment une méningite virale, avait prolongé son contrat jusqu'en 2012 avec l'idée sous-jacente de permettre à son club formateur d'empocher une belle indemnité de transfert.

Il y aura passé quatre saisons, découvert la Ligue des champions, l'équipe de France, remporté le titre de meilleur espoir de L1 en 2007. A vingt ans, la carrière de celui que le Real Madrid considérait il y a un an comme le nouveau Zidane va s'accélérer.

dimanche, 18 mai 2008

Voilà la liste de l'équipe de France

LES 30 FRANÇAIS :

Gardiens : Coupet, Landreau, Frey, Mandanda

Défenseurs : Clerc, Sagnol, Escudé, Mexès, Thuram, Gallas, Squillaci, Boumsong, Abidal, Evra

Milieux de terrain : Toulalan, Flamini, Vieira, L. Diarra, Makelele, Ben Arfa, Nasri, Ribéry, Malouda, Govou et A.Diarra

Attaquants : Henry, Anelka, Benzema, Cissé, Gomis

Europehorizon

Euro 2008 - Equipe de France on va savoir

Raymond Domenech va dévoiler ce dimanche sa liste élargie de 29 joueurs en vue de l'Euro. Un choix guidé par une nécessité : anticiper un éventuel coup dur de dernière minute. Le sélectionneur livrera son groupe à 11h : un évènement à suivre en direct et en vidéo sur notre site.55372704319ef83c978d406296cf0014.jpgIls seront donc 29. Soit 23 plus 6 : 23 à voir l'Autriche et la Suisse, 6 à faire les frais de la réduction d'effectif d'ici le 28 mai prochain. Car Raymond Domenech a choisi d'établir dans un premier temps une liste élargie qui répond à des craintes bien précises. Le sélectionneur a voulu prendre les devants et anticiper un éventuel coup dur de dernière minute. Il a sans doute encore en tête la fracture de la jambe de Djibril Cissé, sélectionné pour le Mondial 2006 puis remplacé par Sidney Govou après le dernier match de préparation contre la Chine. Après l'annonce de dimanche, une quinzaine de joueurs seront encore mobilisés dans leurs clubs pour les ultimes échéances. Jusqu'au 21 mai, Domenech devra ainsi se passer de quelques éléments concernés par la finale de C1 (Malouda, Anelka et Makelele à Chelsea, Evra voire Saha à Manchester United).

Il devra surtout attendre le 24 mai et les finales de la Coupe de France et d'Italie pour récupérer son capitaine (Vieira), les Lyonnais (huit Bleus potentiels: Benzema, Coupet, Toulalan, Clerc, Govou, Squillaci, Boumsong, Ben Arfa), les Parisiens (Landreau, Rothen) et un Romain (Mexès). L'heure est donc à la mobilisation générale : "La liste définitive, on peut la donner le 28 mai, mais on était obligé de rassembler beaucoup de joueurs un peu avant, car certains auront arrêté de jouer et peuvent partir en vacances. J'avais besoin de mobiliser tout le monde le plus longtemps possible, pour faire une vraie liste, avec des gens qui seraient encore en situation (...) ça me paraît logique ", se justifie Domenech.

Pas de révolution

Une méthode qui rappelle celle employée par Aimé Jacquet lors du Mondial 98. Le futur champion du monde avait retenu une liste de 28 joueurs avant de n'en garder que 22. Tout le monde a encore en mémoire le départ des "exclus de Clairefontaine" (Letizi, Laigle, Djetou, Ba, Lamouchi et Anelka), la nuit, dans des voitures mitraillées par les photographes. Une gestion de groupe qui avait été beaucoup critiquée à l'époque. Mais l'actuel sélectionneur des Bleus défend son choix par l'intérêt supérieur du collectif : "Tous ont envie de venir et de faire l'Euro, ça rend d'autant plus difficile la décision du 28 mai d'écarter des joueurs dans cette liste élargie (...), ce sera difficile pour ceux qui seront écartés, mais l'objectif collectif est plus important que l'individuel."

Conformément à sa philosophie, Raymond Domenech privilégiera sans doute la continuité ce dimanche. Sa liste ne devrait pas comporter de surprise majeure ou tout du moins de joueur qui, comme Chimbonda ou Ribéry en 2006, débarquerait sans avoir jamais été convoqué dans les listes élargies du sélectionneur. Les Mondialistes et les nouveaux Bleus, qui ont participé aux éliminatoires de l'Euro (Toulalan, Lassana Diarra, Nasri, Anelka, Benzema etc.), devraient composer la grande majorité du groupe convoqué. Quid de Trezeguet ? Il aurait sans doute sa place parmi les 29 mais difficile de l'écarter au moment de la liste finale au vu de son statut. Et comme le quatuor d'attaque est quasiment connu (Henry, Anelka, Benzema, Cissé sauf surprise), Domenech ne devrait pas coucher le nom du Turinois dans sa liste élargie.

LES 29 PROBABLES :

Gardiens : Coupet, Landreau, Frey, Mandanda

Défenseurs : Clerc, Sagnol, Escudé, Mexès, Thuram, Gallas, Squillaci, Boumsong, Abidal, Evra

Milieux de terrain : Toulalan, Flamini, Vieira, L. Diarra, Makelele, Ben Arfa, Nasri, Ribéry, Malouda, Govou et A.Diarra ou Rothen

Attaquants : Henry, Anelka, Benzema, Cissé
Martin MOSNIER / Eurosport

Marseille, Marseille l'a fait.

Marseille a arraché son billet pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions en dominant Strasbourg (4-3) au terme d'un match incroyable. Chanceuse contre les Alsaciens, l'OM a également profité de la défaite de Nancy face à Rennes (2-3) pour se hisser à la 3e place du championnat.3fb99a82e4cb46333fdee6d3151770a5.jpg

MARSEILLE-STRABOURG : 4-3

Buts : Niang (5e), Cissé (45e, 77e), Nasri (45e) pour Marseille, Fanchone (10e), Gameiro (19e), Zenke (72e) pour Strasbourg

Cardiaques s'abstenir ! Le pouls des spectateurs marseillais est passé par tous les pics ce soir au Vélodrome. Heureusement, l'épilogue fut à la hauteur des émotions. Au terme d'un match ahurissant, plus par ses multiples rebondissements que par sa qualité technique, l'OM a décroché son billet pour la phase préliminaire de la Ligue des Champions. Il aura fallu compter sur la défaite de Nancy face à Rennes (2-3). Et il aura surtout fallu faire subir à Strasbourg sa onzième défaite de rang.
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Déjà condamné, le RCS donne d'emblée l'impression d'être légèrement démobilisé, à l'image des espaces laissés à Nasri et Niang qui touchent les montants de Cassard aux 3e et 5e minutes. Partie remise pour les deux hommes. Parfaitement servi en profondeur par le premier nommé, Niang croise suffisamment sa frappe pour tromper le portier alsacien (1-0, 6e). Dès lors, sans que l'on ne sache pourquoi, Marseille va complètement déjouer. En panique totale sur chaque incursion adverse dans ses 30 derniers mètres, les Olympiens concèdent une égalisation des plus méritées quand Fanchone s'échappe à la limite du hors-jeu pour battre tranquillement Mandanda (1-1, 10e). Le gardien marseillais est de nouveau trahi par sa défense quand Gameiro pénètre dans la surface comme dans du beurre, puis bénéficie de tout le temps nécessaire pour enchaîner contrôle poitrine-plat du pied (1-2, 19e).

Un k.o à double détente

La bronca s'élève dans le Stade Velodrome. Les hommes de Gerets ne donnent aucun signe de rébellion avant que ne survienne l'un des tournants du match : sur un centre aérien, les têtes de Niang et Cassard se heurtent avec une violence inouïe ! Les deux hommes, sonnés, sortent sur une civière, Stéphane Cassard arborant un incroyable "uf de pigeon" sur la tempe (45e). Il est remplacé par Nicolas Puydebois, qui, sur son premier ballon, fauche Djibril Cissé ! La suite fera le tour des télés pendant longtemps. L'attaquant phocéen, voulant se faire justice lui-même, expédie un missile que Puydebois parvient à repousser... sur la tête de Cissé, qui reprend le ballon dans un réflexe incroyable (2-2, 45+2e). Et ce n'est pas fini. Les Strasbourgeois sont à présent submergés par l'euphorie marseillaise et ne peuvent empêcher grandin, qui a remplacé Niang, de centrer et de trouver Nasri en pleine surface. Celui qui avouera à la mi-temps qu'il disputait peut-être ce soir son dernier match avec l'OM (on sait qu'Arsenal est intéressé), réalise la volée parfaite pour permettre aux siens de rejoindre les vestiaires avec un but d'avance (3-2, 45+4e). Le Vélodrome exulte.

Par un trou de souris

Il respire donc un peu mieux en ce début de seconde période. Puis il ronronne tranquillement en constatant que son équipe semble se contenter de ce court avantage. Il est ensuite inquiet puis carrément en colère quand Strasbourg égalise en toute logique, en profitant de nouveaux errements marseillais. Sur un contre, le jeune Simon Zenke, qui vient de faire sa rentrée, a toute latitude pour tromper en deux temps le pauvre Mandanda, encore une fois livré à lui-même (3-3, 72e). La panique ne dure que quelques minutes. Le temps pour Cheyrou de réaliser une merveille de passe en profondeur pour Cissé, qui flirte avec la limite du hors-jeu. Plein de sang-froid, le buteur phocéen inscrit son doublé et libère 60.000 personnes (4-3, 77e).

Remplacé dans la foulée par Zenden, il ne pourra pas les soulager définitivement quand l'arbitre accorde un penalty pour une faute sur Akalé. M'Bami, promu artificier, n'a pas la même réussite que Cissé dans cet exercice : son tir, trop mou, est repoussé par Puydebois (85e) ! Les cinq dernières minutes sont comme celles de la célèbre série policière : tout se dénoue à ce moment-là. Marseille, au courage, parvient à conserver son avantage et, dans le même temps, Nancy s'effondre à domicile contre Rennes (2-3). Oubliés les crises larvées, les incertitudes, les résultats irréguliers, L'OM tient sa place en phase préliminaire de Ligue des Champions. C'est bien là l'essentiel et peu importe que Marseille soit passé par un trou de souris.
J.L / Eurosport

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jeudi, 15 mai 2008

Justine Henin, la Reîne quitte le Trône

Aucune improvisation n’a filtré de la conférence de presse de Justine Henin, impériale dans la justesse de ses propos comme si elle avait été en finale d’un tournoi. « Je mets un terme définitif à ma carrière. Je conçois qu’il s’agit d’un choc, d’une surprise, mais croyez-moi, ma décision est réfléchie. »
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Votre élimination prématurée à Berlin a-t-elle déclenché votre choix ?

Non, je n’avais plus la tête au tennis depuis la fin de la saison 2007. Un ressort s’était cassé, ne me demandez pas lequel, peut-être celui sur lequel j’avais forcé exagérément. A l’issue du Masters de Madrid où j’ai sans doute disputé la finale la plus intense de ma carrière, peut-être aussi dispensé mon meilleur tennis face à Sharapova, j’ai certainement été au bout de moi-même, définitivement. Mon rêve d’enfant touche à sa fin. J’avais tout espéré, tout vécu, j’ai obtenu bien davantage.

25 ans, pour arrêter, c’est tout de même jeune !

Voilà dix ans que je suis au niveau professionnel, vingt ans que je joue au tennis. A l’âge de cinq ans, j’étais avec une raquette et, ce n’est pas prétentieux, j’étais déjà perfectionniste. Vingt ans ! C’est lourd à travers une vie d’enfant, d’adolescente, avec les drames que vous connaissez. Je n’avais plus la flamme, l’envie, l’obstination, la hargne, ce qui est grave quand on est au sommet. Il ne s’agit pas d’une décision prise sur un coup de tête. Cela résulte en fait d’un long cheminement. Depuis quelques mois, je ne trouve plus de sens à ce que je fais sur le circuit. J’ai vraiment voulu m’accrocher mais à Berlin, c’est vraiment devenu une évidence : je n’avais plus envie d’être là.

Berlin n’était pas une fin en soi, vous avez connu et subi d’autres échecs. Pourquoi celui-ci a-t-il ouvert la brèche à votre décision manifestement sans appel ?

Ma décision est ferme même si certains vont penser le contraire. Je sais que c’est un choc pour beaucoup mais je pars sans regret, avec soulagement. C’était le bon moment et, je m’excuse de le dire, un véritable soulagement. Il m’a fallu du courage car je sais qu’il y a des choses qui me manqueront. La préparation d’un match avec Carlos, les entraînements, la montée sur le court, les encouragements, le contact fabuleux avec le public, des émotions qu’on évoque sur le moment même mais moins quand c’est fini.

Ce n’est pas évident de quitter la scène à 25 ans, on l’a déjà dit, mais par-dessus le marché en qualité de numéro un. Vous n’aviez sans doute pas envie de vous retirer dans une sorte d’anonymat professionnel ?

Je suis une gagneuse. C’est mon caractère. J’aurais très mal vécu le fait de redescendre au classement. Je vais disparaître de la hiérarchie lundi avec une immense fierté. C’est peut-être unique dans l’histoire du tennis. C’est très important pour moi, merveilleux même mais je conçois que cela ne soit pas simple à comprendre pour les gens. A quoi bon poursuivre si j’ai la certitude que mon temps est passé ?

Même à dix jours du tournoi qui vous a fait reine, pour toujours, celui de Roland Garros ?

Je n’aurais pas, sincèrement, changé d’attitude si j’avais par exemple poursuivi mon aventure à Berlin. Car je suis allée très loin dans mes réserves. Je l’ai compris sans doute définitivement à Anvers dans ce tournoi qui me tenait autant à cœur qu’à celui des organisateurs. J’ai souffert, j’ai failli être éliminée devant mon propre public et j’ai compris que la suite allait être compliquée, ce qui s’est confirmé.

Vous partez sans avoir remporté le tournoi de Wimbledon et sans avoir remis votre titre olympique en jeu. Sans regret, vraiment ?

Est-ce que gagner Wimbledon m’aurait rendue plus heureuse ? En revanche, mon titre olympique demeure un souvenir intense, peut-être le plus beau dans sa construction avec cette médaille d’or décrochée pour mon pays. J’en ai retiré beaucoup de fierté – et je n’étais pas la seule.

Une telle décision ne doit pas être simple à prendre car la presse vous mettait dans une situation difficile. Est-il vrai que vous avez eu un contact avec votre idole, Steffi Graf, avant de prendre votre décision ?

Oui, mais j’ai pris ma décision seule. Sans regret. Quand à Steffi, elle m’a téléphoné hier mardi soir. C’était absolument par hasard mais elle a été la première à savoir car elle n’était pas au courant de mon projet. Elle a été surprise mais elle m’a encouragée, elle m’a même félicitée. Ses mots ont été importants.

Vous avez évoqué Athènes 2004, votre finale face à Sharapova à Madrid au Masters. Avez-vous une fierté particulière, au-delà de ces deux performances certes inoubliables ?

Une de mes plus grandes fiertés, c’est d’avoir donné de l’émotion aux gens, et j’imagine déjà leur déception à ne plus me voir, je les imagine allumer leur téléviseur avec moins d’envie. C’est aussi pour eux que je jouais, pour partager des moments joyeux. Et d’autres moins joyeux.

En quelque sorte, vous avez donné le maximum ?

Sincèrement, oui. Mon corps est cassé. J’étais la petite qui suscitait les moqueries et mon envie se décuplait quand j’affrontais les grandes. C’était comme ça quand j’étais petite, c’était comme ça quand j’étais professionnelle. Mais je ne peux plus. Et je n’ai jamais évoqué un break de six mois – car quand j’ai pris une décision…

Quelle est finalement la chose dont vous êtes la plus fière, en dehors d’avoir renoué avec votre famille ?

D’avoir obtenu le meilleur de Carlos Rodriguez ; et qu’il ait, lui, obtenu le meilleur de moi. Une complicité comme celle-là, c’est inviolable, éternel.

Lesoir

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jeudi, 24 avril 2008

BARCELONE - MANCHESTER UNITED : 0-0, une demi-finale pas à la mesure des attentes

Dominateur, Barcelone n'est pas parvenu à trouver la faille face à Manchester en demi-finale aller (0-0). Un résultat qui laisse présager un match retour indécis à Old Trafford. Les Red Devils pourront toutefois regretter un penalty manqué dès la 3e minute par Cristiano Ronaldo.

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Barcelona-Manchester United (Messi et Evra)
Il y a des 0-0 frustrants. Et d'autres en forme de promesses. Celui concédé par le FC Barcelone en demi-finale aller de la Ligue des Champions face à Manchester United (0-0) tient un peu des deux. Forcément même serait-on tenté de dire vu la copie rendue par les hommes de Frank Rijkaard. Autrement dit pleine. Pleine de bonne volonté collective, d'inventivité mais diablement imprécise dans le dernier geste. Alors oui, le Barça vient encore de concéder un nul vierge de buts sur sa pelouse fétiche du Camp Nou, le deuxième lors des quinze derniers jours. Mais l'essentiel, quelque part, est sauf. Dans moins d'une semaine, les Blaugrana auront encore leur destin en main sur le pré d'Old Trafford.

Cela n'aurait d'ailleurs très bien pu ne pas être le cas. Car si Manchester, tout comme au Stadio Olimpico face à la Roma, avait clairement choisi de densifier son milieu de terrain et de se présenter dans une configuration de contre, le groupe dirigé par Alex Ferguson a eu la balle de match de la soirée. D'entrée. En trois minutes, le Camp Nou manque de basculer dans les dérives d'un scénario cauchemar suite à une main de Milito dans la surface. Cristiano Ronaldo s'élance alors pour transformer le penalty. C'est la barre qui renvoie son essai et permet aux Catalans de rester à flot. Le Portugais aura beau se prendre la tête dans les mains, celui qui postule de plus en plus sérieusement pour l'acquisition du prochain Ballon d'Or sait que son équipe et lui viennent de passer à côté du coup parfait. D'autant qu'après, la physionomie de la partie n'est plus du tout la même.

MU a tenu le choc

Cet avertissement sans frais a le don de réveiller le groupe de Frank Rijkaard. Résolument offensif malgré l'absence d'Henry au coup d'envoi (Iniesta a été préféré au Français), le 4-3-3 aligné par le technicien néerlandais prend vite le pas sur l'entrejeu mancunien. Lentement mais sûrement, le Barça imprime son rythme à la partie. Mais, jamais durant les 92 minutes passées sur le pré, les Catalans ne parviendront à faire la différence. La faute, en fait, à plusieurs facteurs, criants une fois le ballon en possession des Espagnols. Taxés d'individualistes parfois, de solistes forcenés souvent, les pensionnaires du Camp Nou pêchent par excès...d'altruisme. Pis, les Blaugrana font même trop vivre le ballon et manquent de spontanéité dans leurs initiatives. Les véritables occasions de but des Fantastiques dans cette partie sont rares, un comble lorsqu'on a le luxe d'assurer une possession de balle tournant autour des 62 %. Hormis une frappe tendue d'Eto'o dans la surface (53e) et une tête hors-cadre de Bojan (75e), il faudra attendre la 83e minute et une prise d'espace d'Henry pour voir van der Sar véritablement en danger.

Le Français tentera bien de forcer le destin sur coup franc (88e) mais c'est encore le géant néerlandais qui aura le dernier mot. Comme tout le reste de sa formation, le tout au terme d'un âpre combat au milieu de terrain, souvent remporté par Barcelone mais jamais bonifié par les Catalans. Peu séduisants, pas toujours dangereux même si les Red Devils auraient pu hériter, par l'intermédiaire de Cristiano Ronaldo, d'un voire de deux penalties (30e, 70e), les hommes de Sir Alex Ferguson n'ont pas craqué au Camp Nou, faisant preuve d'héroïsme (Ferdinand devant Messi, 51e) et d'autorité en défense (le même Ferdinand face à Eto'o, 43e). Une prestation ingrate pour certains (Rooney, Tevez) mais qui aura au moins atteint son but : contenir la furia brouillonne du Barça. Mission accomplie donc pour les Boys de Ferguson. Mais la qualification pour la finale de la compétition est encore loin. Très loin... A Old Trafford, MU, s'il entend se qualifier, devra jouer. Prendre des risques. Et laisser par conséquent plus d'espaces à son adversaire. Barcelone, dans un peu moins d'une semaine, n'attend que ça.

LA DECLA : Alex Ferguson (Manchester United)

"Le FC Barcelone a très souvent la possession du ballon, surtout quand ils jouent à domicile, donc nous repartons satisfaits du résultat. Nous n'avons pas encaissé de but, c'est une belle performance. J'ai en revanche été déçu par la transition entre notre défense et notre milieu de terrain. Nous sommes habituellement meilleurs dans ce domaine. Les supporteurs du Barça ont eu l'air contents de la performance de leur équipe. Ils ont beaucoup encouragé leurs joueurs. J'espère que nous aurons un soutien identique sur notre terrain mardi prochain".
Alix DULAC / Eurosport

mercredi, 23 avril 2008

Plus de 70% des Français mécontents de l'action de Sarkozy un an après son élection

PARIS (AFP) - 72% des Français se disent mécontents du bilan de Nicolas Sarkozy, contre 28% qui s'affirment satisfaits, un an après son élection à la présidence de la République le 6 mai 2007, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match à paraître jeudi.
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Le chef de l'Etat fait beaucoup moins bien que son prédécesseur à l'Elysée Jacques Chirac qui, en avril 2003, un an après sa réélection, recueillait 58% de jugements positifs sur son action.

Les Français ne sont en outre que 35% à considérer que Nicolas Sarkozy a tenu, durant l'année écoulée, les engagements qu'il avait pris durant sa campagne présidentielle, 65% étant d'un avis inverse.

La façon de présider du chef de l'Etat n'est jugée meilleure que celle de ses prédécesseurs que par 17% de Français (et seulement 42% des sympathisants UMP), 35% la trouvant "moins bonne" et 48% "ni meilleure ni moins bonne".

Quant à son projet pour la France, s'il est jugé "ambitieux" par 62%, 50% l'estiment "peu crédible", tandis que 40% pensent qu'il "va dans la bonne direction" et qu'il est "clair".

Ce jugement sévère se double d'un fort pessimisme pour l'avenir, notamment sur le plan économique. 6% seulement pensent que la situation économique s'est plutôt améliorée durant la première année de mandat de Nicolas Sarkozy, contre 48% qui considèrent qu'elle s'est détériorée et 46% qu'elle n'a pas changé.

En outre, la mise en place d'un plan de rigueur est jugée inéluctable par 80% des personnes interrogées, contre 19% d'un avis opposé.

Un an après son élection, 58% des Français disent ne pas faire confiance au président pour "mettre en place les réformes nécessaires" contre 42% qui lui font toujours confiance.

Ligue des Champions - Chelsea revient de loin

Liverpool aura sans doute du mal à digérer le scénario de cette demi-finale aller de Ligue des Champions. Alors qu'ils menaient au score à quelques secondes du terme, les Reds ont finalement été rejoints par Chelsea (1-1). Tout se jouera à Stamford Bridge dans une semaine.
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LIVERPOOL - CHELSEA : 1-1

Buts : Kuyt (43e) pour Liverpool - Riise (90e, c.s.c.) pour Chelsea

Liverpool n'a pas encore hypothéqué ses chances de se rendre à Moscou le 21 mai prochain. Mais il faut bien admettre que le match nul concédé contre Chelsea (1-1) a fortement compromis sa quête d'une troisième finale de C1 en quatre ans. L'adversaire à battre était pourtant le même. Mais, contrairement à 2005 et 2007 (1-0 à deux reprises), les Reds ne sont, cette fois, pas parvenus à faire la différence dans leur antre d'Anfield. La faute à un coup de tête malheureux de l'ancien Monégasque John Arne Riise au bout du temps additionnel (90e+4). La faute à un Petr Cech qui a multiplié les exploits, notamment devant Fernando Torres. Malgré ses 30 buts inscrits toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, l'Espagnol a raté quelques occasions nettes. Un duel un première période (31e). Une balle de match en seconde... seulement quelques instants avant que son équipe ne se fasse rejoindre au score (90e+4). Cruel.

En dehors de cette issue qui laissera un goût amer aux joueurs de Benitez, cette demi-finale aller a tenu toutes ses promesses. On nous avait dit qu'il y aurait de l'intensité. Il y en a bien eu. On nous avait dit que ce serait serré et qu'il n'y aurait pas beaucoup de buts. Ce fut également le cas. Les deux équipes ont d'ailleurs livré deux périodes sensiblement différentes pour un résultat identique.

Liverpool devra marquer

L'une (Liverpool) a été dominée durant le premier quart d'heure, avant de monter progressivement en puissance et d'être récompensé en fin de première période par Kuyt (43e). L'autre (Chelsea) a très mal débuté sa deuxième période, avant de se rattraper au fur et à mesure que le chrono défilait. Elle s'est, certes, procurée peu d'occasions franches mis à part une frappe non cadrée de Malouda (68e), qui a, par ailleurs disputé l'intégralité de la rencontre. Mais le travail de Drogba fut une nouvelle fois précieux. Parfois même héroïque, tant l'Ivoirien a clairement manqué de soutien.

Il a finalement fallu attendre les cinq dernières minutes pour voir Avram Grant changer son traditionnel 4-3-3 en 4-4-2 avec l'entrée en jeu de Nicolas Anelka (86e). Le Français, qui n'a eu le temps de toucher que deux ballons, en est désormais à 26 minutes de jeu grappillées en Ligue des Champions depuis son arrivée en janvier dernier. De quoi se poser tout de même quelques questions. Liverpool, lui, ne s'en est pas soucié, sûr de son fait. Il a même cru doubler la mise grâce à Steven Gerrard, mais le capitaine des Reds buta sur un Cech, exceptionnel (85e). La suite... Le club de la Mersey est désormais confronté à un problème de taille : marquer obligatoirement à Stamford Bridge dans une semaine. Ce qui ne lui est plus arrivé depuis février 2004 et une réalisation de Bruno Cheyrou. Chelsea n'a jamais été aussi près d'exaucer les souhaits de son président. Pas certain que Mourinho ait apprécié le spectacle.

LA DECLA : RAFAEL BENITEZ (Liverpool)

"C'est difficile à comprendre. On jouait la 94e ou la 95e minute. C'est difficile de comprendre pourquoi il y a eu autant de temps additionnel. Mais ce n'est pas la première fois. Contre Marseille, cela a déjà été le cas. C'est un but contre notre camp. Je suis très déçu. Maintenant, il faudra aller gagner là-bas. Je suis très surpris par certaines décisions arbitrales. Mais je préfère ne pas trop en dire. On a eu trois occasions nettes, sur un match comme ça, c'est pas mal. Mais ces occasions, il faut les saisir. Il faudra les saisir à Stamford Bridge. Nous avons foi en nous. Il faudra surmonter notre état d'esprit actuel. Tout le monde était très déçu."

lundi, 21 avril 2008

Standard de Liège Champion de Belgique 2008

Après vingt-cinq d'attente, le Standard décroche enfin le titre tant attendu. L'ancien attaquant des Mauves a inscrit les deux buts du sacre. Tout Sclessin, d'une voix, s'est embrasé lors du coup de sifflet final.
Sclessin, bouillonnant durant 90 minutes, explose de joie. "Son" Standard est champion ! Vingt-cinq ans après le dernier titre rouche , en 1983. Cinquante ans après le premier sacre du club principautaire, en 1958.
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Michel Preud'homme, joueur lors de... l'ex-dernier titre, a réussi l'exploit de ramener le titre à Sclessin. Steven Defour et Cie succèdent à des monuments comme Van Moer, Tahamata, Gerets, etc. et entrent à leur tour dans l'histoire du Standard de Liège.

Pour que les Liégeois soient champions, dès hier, pour la neuvième fois de leur histoire, deux conditions devaient être remplies : que le Club Bruges ne gagne pas à La Gantoise et qu'Anderlecht s'incline à Sclessin lors du choc . Les Buffalos , tombeurs du Standard en Coupe, ont rempli leur rôle d'arbitre en prenant un point face aux Blauw en Zwart (0-0). Le Standard, conscient au coup d'envoi, que le choc était dès lors décisif, n'a pas tremblé et a conclu sur sa première balle de match, contre le rival historique !

Logiquement nerveux en début de partie, le Standard se ménageait la première opportunité de la partie (3e). Sur un coup franc de Defour, la tête de Mbokani filait sur Schollen. Anderlecht, plus calme en possession de balle, répliquait immédiatement : Boussoufa centrait, Frutos passait devant Sarr mais décroisait trop son "heading" (11 e ). La plus belle occasion de la première mi-temps survenait à la 18 e dans le rectangle bruxellois : lancé par Mbokani, Jovanovic se présentait seul face à Schollen. Le dernier rempart visiteur repoussait le ballon dans les pieds de Mbokani qui, gêné par un bon retour de Deschacht, n'appuyait pas assez sa frappe et permettait à Schollen de sortir un deuxième arrêt décisif. En face, Espinoza se montrait moins rassurant mais Frutos n'arrivait pas à profiter d'une sortie approximative du gardien équatorien. L'autre tournant de la première mi-temps survenait à la 23e minute : parti à la limite du hors jeu, "Jova" se dirigeait seul face à Schollen... avant d'être déstabilisé par Van Damme. L'attaquant serbe préférait poursuivre et son envoi n'inquiétait pas le gardien mauve.

Les Rouches , plus dangereux sur l'ensemble de la première mi-temps, étaient récompensés dix minutes après le retour des vestiaires : Goreux rachetait une première mi-temps ratée, adressait un centre parfait qui perforait la défense mauve. Jovanovic était trop court mais Mbokani, l'ex-Anderlechtois!, surgissait au deuxième piquet pour redresser la course du ballon et prendre Schollen à contre-pied d'une superbe tête plongeante (1-0).

Sclessin explosait... une première fois. Les Standardmen avaient l'audace de ne pas se contenter de cet avantage et, après un tir lointain de Witsel et un penalty refusé à Jovanovic suite à une faute de Van Damme, ils doublaient le score via un lob de Mbokani. Standard champion !

mercredi, 16 avril 2008

Relais de la flamme: mise en garde des autorités australiennes contre tout débordement des "hommes en bleu"

CANBERRA - Les gardes chinois habillés de bleu ciel qui assure la protection de la flamme olympique risquent d'être arrêtés s'ils posaient la main sur un manifestant lors du relais de cette flamme dans la capitale australienne, le 24 avril prochain, a mis en garde un responsable, mercredi.
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Ted Quinlan, le chef de la sécurité du relais à Canberra, a réaffirmé que les "hommes en bleus" n'auront aucune responsabilité dans cette sécurité. "La réponse est non. Ils n'auront aucune responsabilité et, en fait, ils pourraient faire l'objet d'une arrestation si jamais ils portaient la main sur quelqu'un", a souligné Quinlan à la radio Australian Broadcasting Corp (ABC).

De son côté, le ministre australien de la Justice Robert McClelland a rappelé que la sécurité à Canberra sera sous la responsabiltié de la police fédérale.

Membres des forces paramilitaires, ces hommes habillés de jogging bleu et blanc ont été envoyés par Pékin pour protéger la flamme lors de son parcours autour du monde, prise pour cible notamment à Londres et à Paris par des manifestants dénonçant la politique chinoise en matière de droits de l'homme et au Tibet. Leur comportement nerveux et brutal a soulevé l'inquiétude des responsables de l'organisation des JO de Londres 2012, qui les ont qualifiés de "voyous".

La flamme olympique est arrivée tôt mercredi au Pakistan, où le gouvernement, proche de Pékin, espère que le relais de la torche ne sera pas marqué par les troubles qu'il a connu dans d'autres pays. Le Pakistan a pris plusieurs mesures pour s'assurer que l'événement se déroule dans le calme. Un important dispositif de sécurité a été mobilisé, et le parcours à Islamabad a été raccourci. AP

Sarkozy: "Une année de déception", pour Georges Tron (UMP)

PARIS - Georges Tron, député UMP de l'Essonne, estime que la première année de Nicolas Sarkozy à la présidence "est une année de surprises et finalement de déception" et "crain(t) à court terme des déconvenues", dit-il dans un entretien publié dans l'édition de mercredi de "France-Soir".
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"Je crains à court terme des déconvenues et je pense qu'il serait utile de rechercher des économies en revoyant par exemple les aides apportées aux grandes entreprises ou celles dispensées aux collectivités territoriales", déclare le député villepiniste.

"Je ne vois pas réellement des réformes d'ampleur nécessaires pour faire face à cette crise. Je reconnais bien volontiers à Nicolas Sarkozy sa volonté de réforme. Mais celles-ci généreront dans un premier temps plus de dépenses que d'économies", prédit-il.

Georges Tron critique également la façon dont sont traités les députés de la majorité. "Nous avons l'impression que nous ne sommes plus écoutés comme nous le devrions, et que l'Assemblée est transformée en chambre d'enregistrement", lance-t-il.

"Aujourd'hui, une grande partie de la majorité s'interroge et fait part de ses inquiétudes (mais) la moindre critique est le plus souvent interprétée comme une attaque personnelle, ou un manquement à une solidarité obligée", juge-t-il, alors que selon lui "la profusion des idées serait profitable à la majorité si aujourd'hui l'UMP cherchait réellement à l'organiser". AP

lundi, 14 avril 2008

Ligue 1: Alain Cayzac veut relever la tête avec le PSG

PARIS (Reuters) - Alain Cayzac s'est montré combatif après la défaite 3-2 du Paris Saint-Germain face à Nice, dimanche au Parc des Princes, qui laisse le club de la capitale en position de relégable à cinq journées de la fin.
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"J'ai demandé aux joueurs de relever la tête", a déclaré le président du PSG, qui a vu ses joueurs être menés 1-0 puis mener 2-1 avant de se faire coiffer sur le fil dans un match endiablé.

Paris, Alain Cayzac le sait, est en mauvaise posture. Mais, a-t-il dit, "si moi je n'y crois pas (au maintien), alors plus personne n'y croira".

"Les joueurs ont déjà pris un coup sur la tête contre Nancy (défaite 1-0) et je crains que cette défaite ne fasse mal plus encore. On va montrer qu'on est des costauds et l'exercice va être de montrer qu'on en a".

La qualité du match de dimanche ne console pas du tout les Parisiens.

"On s'en fout que ce soit un bon match", résume Alain Cayzac. "C'est une épreuve pour moi, pour le club et pour les salariés. J'ai besoin de gens qui m'envoient des ondes positives."

Le président du PSG, dont l'équipe affrontera mercredi les amateurs de Carquefou en quarts de finale de la Coupe de France, ne promet rien de spectaculaire.

"Il n'y pas de recette miracle si ce n'est de prendre sur soi", a-t-il conclu.

Christophe Michel

dimanche, 13 avril 2008

Arrivée de la flamme olympique en Tanzanie

DAR ES-SALAAM, Tanzanie - La flamme olympique est arrivée samedi en Tanzanie, où les autorités sportives assurent ne s'attendre à aucun incident lors de son passage à Dar es-Salaam, unique étape de la torche sur le continent africain.
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Le Prix Nobel de la Paix Wangari Maathai, qui devait porter la torche, a néanmoins annoncé qu'elle se retirait du relais en signe de protestation contre la violation des droits de l'Homme en Chine.

"Je pensais que la flamme serait un symbole d'unité, de paix et d'harmonie, mais à mesure qu'elle se déplaçait dans le monde, elle est devenu un symbole de désunion. J'ai donc décidé de me retirer complètement", a-t-elle expliqué à l'Associated Press.

Responsables sportifs et journalistes étaient présents au moment où un représentant chinois est descendu de l'avion parti d'Argentine et a remis la flamme au maire de Dar es Salaam, Adam Kimbisa. "C'est un grand honneur" et un "privilège pour la Tanzanie" que d'accueillir cette flamme, a souligné M. Kimbisa. "Ne vous inquiétez pas", tout est "prêt".

Des débordements ont marqué le passage de la flamme à Londres, Paris et San Francisco, où des milliers de personnes ont manifesté contre le bilan des droits de l'Homme de la Chine et la répression de Pékin au Tibet. A Buenos Aires, où le dernier relais a eu lieu vendredi, aucun incident majeur n'a été signalé.

Le secrétaire général du Comité olympique tanzanien Filbert Bayi a déclaré que tous les préparatifs étaient bouclés pour le passage de la flamme dimanche dans les rues de Dar es-Salaam, et qu'aucune manifestation ou tentative de se saisir de la torche n'était attendue. AP