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vendredi, 07 mars 2008

COUPE DE L’UEFA :Anderlecht peut faire en Allemagne ce que le Bayern a fait en Belgique

LA SOIRÉE de gala a tourné au cauchemar pour un Anderlecht balayé 0-5 par un Bayern sans états d’âme et souverain, ce jeudi soir, en 8e de finale aller de la Coupe de l’UEFA.
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Anderlecht 0

Bayern Munich 5

Les dirigeants anderlechtois ne croyaient pas en la qualification avant le match aller contre le Bayern Munich, mais ils espéraient secrètement que le retour aurait encore un intérêt, histoire de clôturer leur campagne européenne en beauté dans la capitale bavaroise. Pas de chance, la rencontre de la semaine prochaine, dans le nouveau stade munichois, ne constituera qu’une anecdote au terme d’un voyage touristique dans l’une des plus belles villes d’Allemagne.

Car leur équipe n’a pas fait le poids, jeudi soir, dans un parc Astrid qui rêvait d’une soirée de gala, « comme au bon vieux temps » et qui n’a pu que constater avec amertume le chemin qui existe entre l’Anderlecht actuel et une formation du top européen. Un chemin qui ressemble plus à une autoroute à quatre bandes qu’à une ruelle étroite…

Physiquement, mentalement, techniquement, Anderlecht était cinq classes en dessous de son invité prestigieux, c’est tout simple. Un invité pourtant privé de Kahn, Lucio, Zé Roberto, restés au chaud à Munich, ainsi que de Klose et Ribéry, sur le banc durant une mi-temps. Soit une demi-équipe de titulaires incontestables et incontestés.

N’empêche, la machine allemande a fait tourner le ballon à sa guise dès le début de la rencontre, aidée par un but d’ouverture tombé très tôt, un but typique de la Bundesliga : un tir de mule d’Altintop, des 30 mètres, qui a laissé Zitka sans mains. La suite ne fut qu’un long calvaire. Avec une série d’événements plus malheureux les uns que les autres pour le Sporting : un envoi de Chatelle sur le poteau, deux cartons jaunes (donc un rouge) en une minute pour l’incorrigible Wasilewski et un but de Lucas Toni, aussi provocateur qu’efficace, juste avant le repos.

Ajoutez, après la pause, une bourde de Biglia pour un troisième but de Podolski, un solo de Ribéry pour une quatrième rose de Klose et un coup franc magique de… Ribéry, encore lui. Le tout face à un Sporting réduit à dix et qui voyait des étoiles, au propre et au figuré.

Au final, donc, la soirée de gala a tourné au cauchemar le plus complet. On évoquait, jeudi matin, dans ces colonnes, un parfum de Ligue des champions en présentant le match. Ce Bayern-là, c’est incontestable, émarge à la C1 – au gratin de la C1, même – tandis qu’Anderlecht est à sa place en UEFA. Le constat n’est pas neuf, mais il est apparu une nouvelle fois bien cruellement, l’espace de 90 minutes.

Reste à savoir, désormais, quelles seront les conséquences de cette « kolossale » gifle en pleine figure pour la suite de la saison mauve. À commencer par dimanche, à Charleroi, où les Bruxellois fatigués d’avoir couru en pure perte derrière un ballon insaisissable, retrouveront Théréau et des Zèbres qui ne leur font jamais de cadeaux. Eux non plus.

Pour le reste, on accordera quand même un satisfecit à deux joueurs, Chatelle et Van Damme, les deux seuls qui étaient à la hauteur de leurs adversaires, jeudi soir. Deux sur onze, c’est peu, forcément, pour bousculer le FC Hollywood.

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