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mercredi, 02 décembre 2020

Ligue des champions : Les 3 d'Alassane Pléa ramenés 2 alors l'Inter gagne par 3 buts à 2

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Les résultats des matchs de la soirée:

  • Groupe A. Lokomotiv Moscou - RB Salzbourg 1-3
  • Groupe A. Atlético Madrid - Bayern Munich 1-1
  • Groupe B. Chakhtior Donetsk - Real Madrid 2-0
  • Groupe B. Borussia Mönchenglabach - Inter Milan 2-3
  • Groupe C. FC Porto - Manchester City 0-0
  • Groupe C. Marseille - Olympiakos 2-1
  • Groupe D. Liverpool - Ajax Amsterdam 1-0
  • Groupe D. Atalanta Bergame - FC Midtjylland 1-1

jeudi, 18 mars 2010

Ligue des Champions - Barcelone remercie Messi

Barcelone s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en battant Stuttgart (4-0) en 8e de finale retour (aller : 1-1). Le tenant du titre a une nouvelle fois profité du talent incommensurable de Lionel Messi, auteur d'un doublé face aux Allemands.messi.jpg

BARCELONE - STUTTGART : 4-0 (aller : 1-1)

 

Buts : Messi (13e, 60e), Pedro (22e) et Bojan (89e)

Une semaine après l'élimination surprise du Real par l'Olympique Lyonnais, le FC Barcelone accueillait Stuttgart avec une double ambition : confirmer son renouveau offensif entrevu le week-end dernier face à Valence (3-0) et surtout asseoir son statut de champion en titre après les éliminations prématurées des autres formations ibériques. L'occasion également pour Thierry Henry, titularisé à la pointe de l'attaque Blaugrana à la place de Zlatan Ibrahimovic, d'essayer de faire taire les critiques dont il est l'objet en Catalogne. Et le Barça n'a pas eu à forcer son talent pour balayer Stuttgart (4-0) et arracher son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.

Dès l'entame, le Barça prenait logiquement le contrôle des opérations et balayait le terrain de son traditionnel jeu de passes. Et si Henry allumait la première banderille (2e), c'est bien Messi qui animait les débats et multipliait les accélérations, mais Pedro (4e), comme l'Argentin (8e), ne trouvaient pas l'ouverture. Mais le Ballon d'Or ne s'arrêtait pas en si bon chemin et après un nouveau festival plein axe, enroulait parfaitement son ballon pour trouver la lucarne gauche de Lehmann (13e, 1-0) et libérer le Camp Nou. Le Barça ne relâchait pas la pression et sur un nouveau caviar de Messi, Yaya Touré prenait la profondeur côté gauche pour servir plein axe Pedro qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (22e, 2-0). Un score qui reflétait à merveille la domination technique et la mainmise catalane sur le premier acte.

Messi-dépendance ?

Serein comme rarement face à des Allemands impuissants et rapidement démobilisés, le Barça gérait son match au retour des vestiaires, alternant la passe à dix et de timides accélérations rythmées comme toujours par le diable de Lionel Messi. Intenable sur le terrain, le petit Argentin se trouvait une nouvelle fois à la conclusion d'un superbe mouvement collectif où Pedro, puis une talonnade de Alves, le mettait en position idéale pour tromper Lehmann d'une frappe placée (60e, 3-0). Auteur d'une prestation intéressante mais rarement servi dans de bonnes conditions, Thierry Henry quittait, lui, ses partenaires sous les applaudissements mérités du Camp Nou (78e).

Branché sur alternatif, le récital catalan était conclu par le jeune Bojan, qui profitait dès son entrée en jeu d'une offrande d'Ibrahimovic pour humilier Lehmann (89e, 4-0) et entériner définitivement la qualification des Blaugrana. Sans trembler, le Barça accède donc au grand huit européen avec en ligne de mire un doublé historique. Reste que si la puissance de feu du Barça a de quoi impressionner, le jeu catalan reste centralisé autour des inspirations géniales de Messi, auteur ce soir de son 26e but de la saison toutes compétitions confondues. Mais le Ballon d'Or ne peut pas tout faire et le Barça doit trouver d'autres solutions... La chance de Thierry Henry ? L'avenir nous le dira...

LA DECLA : Christian Gross (entraîneur du VfB Stuttgart)

"Le Barça mérite sa qualification, il n'y a pas de discussion possible. Nous n'avons pas pu arrêter Messi dans les moments décisifs du match. Le Barça a vite mené 2-0 et était euphorique. C'est devenu très difficile pour nous. Nous n'avons pas pu attaquer sur les côtés comme nous le souhaitions. Je pense que Messi est avec raison le meilleur joueur du monde. On peut logiquement le comparer à Maradona. C'est incroyable quand on sait l'âge qu'il a".

Vincent GUIONET / Eurosport

mercredi, 05 novembre 2008

Marseille passe la troisième

Les Marseillais ont enfin ouvert leur compteur dans cette Ligue des Champions 2008/2009. Les joueurs de Gerets ont même mis les formes pour s'imposer largement à domicile face au PSV Eindhoven (3-0). Cette revanche sur le match aller leur permet même de passer devant leurs adversaires du jour au classement du groupe D et ainsi prendre l'avantage en vue de la qualification pour la Coupe de l'UEFA. Dans l'autre rencontre du groupe, Liverpool, sur sa pelouse, a arraché le nul dans les dernières secondes face à l'Atletico Madrid (1-1).

Se devant de réagir face à leur public après trois défaites en autant de matches de C1, les Marseillais choisissent pourtant de se positionner assez bas dans leur camp pour bloquer plus facilement leurs adversaires. Sérieux derrière, ils font également preuve d'application en construisant patiemment leurs offensives. Tout ceci manque quelque peu de vitesse pour déstabiliser la formation néerlandaise mais les passes marseillaises sont précises. Très complices, Bonnart et Ziani multiplient les bons mouvements sur la droite et à la suite de l'un d'eux, Ben Arfa déclenche les hostilités d'une belle reprise (13e). Car les deux formations misent chacune sur leurs qualités. Puissants et rapides, les visiteurs jouent les coups à fond et, dans la foulée, Koevermans manque l'ouverture du score en se jetant aux six mètres sur un centre de la gauche signé Afellay (14e). Puis Niang répond d'une lourde frappe croisée qui passe de peu à côté (17e).

Ben Arfa voit juste
Net vainqueur du PSV Eindhoven (3-0), Marseille s'est emparé de la troisième place du groupe D de la Ligue des Champions. Les Olympiens sont désormais en position de force dans l'optique d'une qualification pour la Coupe de l'UEFA et reviennent à cinq points de Liverpool et de l'Atletico Madrid
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Après ces chaudes alertes, les Marseillais, inférieurs sur le plan physique, préfèrent casser le rythme en fermant le jeu. Et la tactique paie. Après un ballon récupéré par la défense, Ben Arfa lance Koné du rond central et celui-ci s'en va plein axe pour passer Isaksson et ouvrir le score (1-0, 30e). Menés, les Néerlandais haussent alors le ton et profitent de la faiblesse du pressing marseillais pour s'approcher de la surface de Mandanda. Taiwo doit se démener sur son côté mais laisse Mendez centrer vers la tête de Bakkal qui s'écrase sur le poteau gauche du gardien olympien (39e). Fatigués par leur replacement incessant, les Marseillais ne parviennent plus à tenir le ballon mais s'en tirent bien. Il faut également un peu de réussite au vigilant Mandanda pour s'imposer du bout des gants face à Koevermans sur un centre à ras de terre d'Afellay (51e). Mais, mis à part leur véloce ailier gauche, les Néerlandais manquent globalement d'inspiration offensive.

Tout le contraire de Marseillais largement supérieurs techniquement et dangereux sur chaque accélération, à l'image de Taiwo qui passe deux adversaires d'un grand pont puis d'un crochet sur la gauche de la surface avant de servir Ben Arfa pour une reprise malheureusement déviée (60e). Les attaquants phocéens ne sont pas en reste. Après un nouveau ballon récupéré au milieu, Koné accélère sur la droite, ajuste son centre vers Niang qui se démarque au point de penalty et reprend de volée de l'intérieur du gauche pour trouver la lucarne d'Isaksson (2-0, 64e). La défense du PSV prend l'eau et après un sauvetage sur sa ligne de Simons face à Koné (69e) et une reprise de Taiwo sur le corner suivant, Niang s'offre un doublé en profitant d'une nouvelle ouverture lumineuse de Ben Arfa dans l'axe (3-0, 72e). L'OM tient le score jusqu'au bout et prend ainsi l'avantage sur le PSV dans les confrontations directes. Le club phocéen devra conserver sa concentration sur les deux dernières rencontres pour garder la troisième place et se qualifier en Coupe UEFA. Pour les huitièmes de la Ligue des Champions, cela semble trop tard. Dommage.

LA DECLA : Eric Gerets (entraîneur de Marseille)

"Nous avons longtemps souffert en première mi-temps, mais nous avons tout doucement pris le dessus en seconde. Il fallait avoir de la force, car le PSV a bien joué tactiquement. La situation a changé dans cette compétition: non seulement nous avons gagné, mais par 3-0, ce qui est assez étonnant. Après le match aller, nous avons reçu des critiques méritées dans la presse. Nous avons été punis. Mais je ne veux pas vivre avec le passé. Et nous avons tiré les leçons du passé. Ce qui m'a plu ce soir, c'est le fait que, pour la 2e fois en quelques jours, on a vu une équipe en harmonie."

Damien DORSO / Eurosport
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