Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 04 mars 2015

Dakar:L’ARTP demande à la SONATEL de remédier au dysfonctionnement des applications Viber et Whattsapp

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) affirme avoir demandé à la SONATEL ‘’de remédier sans délai’’ au dysfonctionnement noté dans applications Viber et Whattsapp.

 »Devant cette situation difficile pour les usagers’’, l’ARTP assure, dans un communiqué reçu à l’APS, mardi, qu’elle a  »saisi SONATEL le lundi par correspondance en lui demandant de fournir dans les 48 heures les raisons de ce dysfonctionnement et demandé de remédier sans délai à cette situation’’.

Dans le texte, l’autorité note que  »depuis plusieurs jours, les abonnés de l’opérateur de télécommunications SONATEL se plaignent de ne pouvoir accéder aux applications Viber et Whattsapp ».

samedi, 28 février 2015

En voulant heurter Macky Sall par une sortie diabolique, Abdoulaye Wade a heurté le peuple sénégalais de plein fouet, j'espère qu'il aura le pardon de la Nation.

lune.jpg

jeudi, 26 février 2015

Baga entre les mains de l'armée nigériane ou de Boko Haram

Ouaga s’interroge pour sa part sur la reprise de la ville de Baga au Nigeria, annoncée par l’armée nigériane mais démentie par Boko Haram. Est-ce « le tournant de l’espoir ? Les jours de Bobo Haram sont-ils comptés ? Mais cette ville de Baga a-t-elle vraiment été reprise à Boko Haram par l’armée nigériane ?, s’interroge encore Le PaysLes fous d’Allah répondent par la négative. Alors, de Boko Haram qui est une secte sans scrupules et de l’armée nigériane dont la première vertu n’est pas la transparence, qui faut-il croire ? »
Le Pays, toujours, se prend malgré tout à espérer. « A l’allure où vont les choses, Boko Haram finira tôt ou tard par plier l’échine, estime en effet le quotidien burkinabè. Car, il faut le dire, il lui sera difficile de résister pendant longtemps à une coalition qui, de surcroît, est catapultée par les grandes puissances mondiales, entendez la France et les Etats-Unis. Toutefois, tempère le journal, pour l’heure, il faut se garder de tout triomphalisme, car, sentant la cause perdue, Abubakar Shekau et ses ouailles sont capables du pire. Ils peuvent, comme ils sont coutumiers du fait, multiplier les actes de lâcheté, en ravageant et en rasant des villages entiers dans leur cavale. C’est pourquoi les forces de la coalition, tout en combattant l’ennemi, doivent songer à la sécurité des populations civiles qui sont des proies faciles pour Boko Haram. On l’a vu récemment à Fotokol, au Cameroun où des centaines de civils ont été canardés par les islamistes qui fuyaient les combats. En tout cas, conclut Le Pays, le tout n’est pas de retirer des villes à Boko Haram ; il faut surtout travailler à enrayer la vermine. Car, pris entre plusieurs feux, les fous d’Allah développeront des actes kamikazes. »

Le général Fabius sur le champ de bataille

C’est ainsi que L’ObservateurPaalga qualifie le ministre français des Affaires étrangères de retour de sa tournée express sur le continent dans trois pays confrontés à Boko Haram : le Tchad, le Cameroun et le Niger. « Le général Fabius sur le champ de bataille », titre le quotidien burkinabè.

 Fabius qui « n’y est pas allé les bras ballants », note le journal. « Primo, des avions militaires français de la base de Kossaï à NDjamena vont survoler notamment les frontières du Nigeria, apportant aux troupes africaines au sol de précieuses informations sur l’ennemi. Secundo, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, La France pourrait faire voter une résolution créant un fonds spécial pour financer la lutte contre Boko Haram. On le sait, rappelle L’Observateur Paalga, les 8 700 hommes déployés par le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Bénin et le Tchad seront financés par les 75 millions d’euros promis par les chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis le 16 février à Yaoundé ; or cette somme ne suffira pas, selon les analystes. Avec cette tournée, conclut L’Observateur, Laurent Fabius a dû faire les derniers réglages avant que l’Hexagone plaide auprès de la Maison de verre en faveur d’un effort financier exceptionnel contre Boko Haram. »

Pour le quotidienAujourd’hui, toujours au Burkina, « cette coopération de la France a drôlement mis du temps avant de se proposer, mais mieux vaut tard que jamais. » Car, note le journal, « l’appui du pays de François Hollande à la future force multinationale aura son pesant d’apport, car cette armée "africaine" en aura besoin. D’abord, pour trouver de l’argent indispensable à la lutte contre Boko Haram, mais aussi, pour avoir l’aval de l’ONU.

 Une résolution du Conseil de sécurité est en effet attendue, pointe également Aujourd’huiaux fins de créer un fonds spécial pour nourrir les ailes de la force anti-Boko Haram. Cette résolution demeure donc le principal défi que les pays alliés du continent, et leur nouvel allié, la France, devront lever dans les plus brefs délais. L’ONU gagnerait à ne pas trop tergiverser sur ce point précis, afin d’éviter de donner du temps à Boko Haram de se préparer en conséquence. »

 

lundi, 09 février 2015

Mali: Les casques bleus pris entre deux feux

À Tabankort, où ils s'interposaient entre groupes loyalistes et rebelles, les soldats de l'ONU ont fini par tirer sur ces derniers. Puis, à Gao, sur des manifestants qui s'en prenaient à leur camp. Sont-ils dépassés ?

Ce ne devait être qu'une bataille pour le contrôle d'une localité, Tabankort, perdue au milieu des dunes. Un accrochage de plus entre deux milices, venant s'ajouter à la litanie des entorses au cessez-le-feu en vigueur dans le Septentrion. Mais le Mali est un pays à bout de nerfs : c'est devenu "l'affaire" de ce début d'année. Elle a eu des répercussions jusqu'au siège des Nations unies à New York et elle a obligé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à annuler sa PARTICIPATION au sommet de l'Union africaine. Pour la première fois depuis son élection il y a dix-huit mois, le président malien a franchi le 16e parallèle, au-delà duquel se trouvent les villes qui furent occupées par les jihadistes en 2012.

Tout a débuté le 15 janvier. Ce jour-là, les responsables de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) reçoivent des rapports alarmants : les pick-up se massent autour de Tabankort, les combats sont imminents. Cette ville a été conquise en juillet 2014 par les groupes armés favorables à Bamako, réunis au sein de la Plateforme des mouvements patriotiques, parmi lesquels le Gatia (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés), une milice touarègue dont les liens avec l'armée sont un secret de Polichinelle, et la branche loyaliste du MAA (Mouvement arabe de l'Azawad).

Passage obligé

Depuis, les groupes rebelles réunis au sein de la Coordination des mouvements de l'Azawad rêvent de "récupérer" cette localité. Pour eux, Tabankort revêt un intérêt majeur. C'est une place militaire stratégique qu'il est bon de tenir alors que les pourparlers de paix doivent bientôt reprendre à Alger. C'est aussi un passage obligé pour tous les trafiquants de la région. Comme le rappelle un diplomate européen, "les frontières entre certains groupes armés du Nord et les trafiquants de drogue sont extrêmement poreuses".

Mi-janvier donc, les éléments de la Coordination se font menaçants. La Minusma, qui dispose d'une cinquantaine d'éléments sur place, les prévient - "nous nous interposerons" - et renforce son dispositif. Le 21 janvier, les rebelles s'apprêtent à lancer l'assaut quand un hélicoptère des forces spéciales de la mission de l'ONU fait feu sur leurs positions. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) parle de sept morts - un chiffre invérifiable - et dénonce "l'absence de neutralité" de la force onusienne.

Les Casques bleus tirent à balles réelles

Très vite, la Minusma tente d'obtenir un accord avec les deux parties (la Plateforme et la Coordination) pour faire de Tabankort une "zone temporaire de sécurité", dans laquelle seuls les Casques bleus pourraient circuler en armes. Mais cela ne plaît ni aux groupes loyalistes qui contrôlent cette localité, ni aux rebelles qui la convoitent, ni aux trafiquants qui en ont un besoin vital.

Le 27 janvier à Gao, des centaines de manifestants proches des milices loyalistes, à qui l'on a fait croire que la Minusma a passé un accord secret avec les rebelles ("une manipulation", dénonce-t-on à New York), se dirigent vers le camp onusien. Les Casques bleus tirent à balles réelles. Le bilan est lourd : quatre morts et une quinzaine de blessés. "Ce crime ne sera pas impuni", a promis IBK le 29 janvier, dans une ville où on ne l'attendait plus. Le chef de l'État a également rappelé une évidence qui n'en est plus une pour un nombre croissant de Maliens : "La Minusma n'est pas notre ennemie, c'est notre amie."

Dès le 28 janvier, l'ONU (qui a d'abord nié les tirs à balles réelles) a annoncé l'ouverture d'une ENQUÊTE et le retrait de son "projet de sécurisation" de Tabankort. Quelques heures plus tôt, dans la nuit, les milices loyalistes avaient lancé une violente attaque contre les positions des rebelles près de cette localité. Le MNLA déplore six morts dans ses rangs (contre sept dans le camp adverse), et parle d'"une attaque kamikaze de grande envergure" à laquelle auraient pris part des "étrangers" à la solde de "narcoterroristes". Le Gatia revendique l'offensive mais nie les attaques-suicides, un procédé propre aux jihadistes. La bataille de Tabankort est aussi une guerre de communication.

mardi, 03 février 2015

CAN 2015:«La facette la plus lâche, la plus idiote et la plus ignoble de notre société tunisienne se manifeste».

Les Noirs malmenés en Tunisie, après la défaite des Tunisiens face à la Guinée Equatoriale

Le racisme anti-noir s’est une nouvelle fois manifesté sous sa forme la plus abjecte après le match Tunisie-Guinée Equatoriale. Dans la nuit du samedi au dimanche 1 er février, les agressions qui visent la communauté sub-saharienne se sont multipliées dans l’impunité.

L’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (Aesat) a passé le mot : «En raison de cas de bagarres et d’agressions recensés suite au Match qui opposa la Tunisie et la Guinée Équatoriale et dans un souci de sécurité, nous demandons à tous les communautaires de rester chez eux dans la nuit du Samedi au Dimanche 1er Février».

Un appel à la prudence lancé suite à la vague d’agression qu’ont vécue les membres de la communauté sub-saharienne en Tunisie suite à un malheureux match de foot aux conséquences dramatiques.

Le journaliste Thameur Mekki a pour sa part dénoncé des «agressions des noirs après le match à Borj Louzir, où réside une importante communauté estudiantine subsaharienne (Gabonais, Congolais, Sénégalais…). Dès la sortie du café à Cité Santé, un groupe de plus de 10 tunisiens a gravement tabassé un jeune noir.

Un autre a été cambriolé après avoir été agressé par un autre groupe. Ses agresseurs se sont bagarrés ensuite entre eux après un conflit sur le partage du butin (qui prendra son ordi ?). Les quelques Tunisiens qui se sont interposés ont eux aussi été agressés». M. Mekki conclut ainsi son témoignage : «La facette la plus lâche, la plus idiote et la plus ignoble de notre société se manifeste».

Les langues se délient sur les réseaux sociaux. Amel Smaoui Zampol dénonce un autre cas d’agression, et décrit le tabassage d’un jeune noir DEVANT un café dans le quartier de l’Aouina. Dans la même nuit du samedi, un jeune informaticien Congolais affirme n’avoir trouvé son salut qu’en prenant la fuite face à ses assaillants. On relèvera que pour les agresseurs, peu importe la nationalité de leurs victimes.

La couleur de peau suffit pour les désigner comme cible. Car quel point commun peuvent avoir un équato-guinéen avec un congolais au-delà de leur peau noire ? Alassanne, un jeune Ivoirien ne décolère pas : «J’ai soutenu l’équipe tunisienne. Et à la sortie de ce café, on a voulu me dépouiller. Et je ne suis pas équato-guinéen ! Est-ce qu’on attaquerait des Italiens pour un problème avec les finlandais ?!!».

Entretemps, de nombreux propos ouvertement racistes, haineux, et assumés comme tels, se multiplient et sont publiés à visage découvert, dans la plus totale des impunités sur les réseaux sociaux. Et si l’occasion de ce match sous haute tension a fait éclater les manifestations du racisme le plus abject, on ne COMPTEplus les cas d’agressions et de discriminations qui visent explicitement les membres des communautés originaires de pays subsahariens.

Alassane martèle : «Noirs, arabes, et basanés, nous sommes parqués comme des bêtes dans les camps de la forteresse européenne, à Lampedusa. Nous nous écrasons sur les mêmes barbelés dressés par l’Espagne à Melilla, dans une Afrique encore en partie occupée. Les ratonnades françaises ont frappé indifféremment Noirs et Arabes dans les BANLIEUES parisiennes.

Et voici que des Africains du Nord s’en prennent à nous, juste parce que nous sommes nés au sud du Sahara. Je pensais qu’en Tunisie, nos serions à l’abri de telles vexations. Et voici que nous sommes aujourd’hui confrontés à la haine et à l’incompréhension, ici-même, sur cette terre africaine».

13:30 Publié dans Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : can2015 |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 28 janvier 2015

CAN 2015/ Elimination du Sénégal

Elimination du Sénégal au premier tour : Quel gâchis !», s’exclame Sud Quotidien à sa Une, parlant ainsi de «coaching perdant de Giresse».

«Le grand gâchis !», renchérit EnQuête, selon lequel journal, le Sénégal a été éliminé prématurément à la Can 2015. «Giresse, parfait bouc émissaire ; les Lions se fondent en excuses ; questions autour d’une reconstruction», explique le même journal.

Selon Stades, au cours de ce match Sénégal-Algérie (0-2), il y a eu «un désastre signé Giresse» et de «déception des Lions».

Pour L’Observateur, «les Lions victimes d’un attentat algérien», soulignant du coup que «Sadio Mané pleure, Giresse muet, et Papis console».

«Ilaa Dakar», titre Le Témoin qui explique que le parcours des Lions à la Can 2015 s’est arrêté hier à Mongomo par une cuisante défaite contre l’Algérie.

«Une élimination qui sonne comme une forte désillusion. Un rêve brisé por tout un peuple au vu de la qualité et du parcours de l’équipe nationale lors des éliminatoires. Comme en 2013, la Guinée Equatoriale a été un vrai cauchemar pour les Lions», commente Le Témoin.

Pour Le Soleil, il y a eu «encore des illusions perdues». «La grosse désillusion», titre L’As.

De son côté, Le Populaire fait état de «fiasco de Giresse» et raille que «partis effacer la débâcle de Bata, les Lions humiliés à Malabo».

«Giresse m’a tué», écrit Walfadjri à sa Une, à côté de Libération qui s’exclame : «catastrophe !». «Le coach Giresse fait ses adieux», informe Libération.

«La grande humiliation», renchérit La Tribune à sa Une, au moment où Le Quotidien note : «Ci-Gît…Resse». Dans ce journal, le coach affirme : «Mon contrat est arrivé à terme». Ce qui ne calme pas Direct-Info qui parle de «la rançon du tâtonnement».



C’est la ‘’Catastrophe !’’, s’exclame Libération, tandis que le quotidien Enquête parle de ‘’grand gâchis’’.

''Un vrai coup de massue que l’élimination prématurée des Lions de la CAN. Les amateurs de ballon rond sont tout surpris de voir un groupe, pourtant prometteur, se faire aussi facilement sortir de la compétition alors que l’équipe semblait cette fois-ci bien partie pour con jurer le syndrome de la CAN 2012’’, écrit Enquête. 

L’As parle de ‘’grosse désillusion’’, tandis que pour La Tribune c’est ‘’la grande humiliation’’. C’est le ‘’chaos’’, estime Grand-Place. ‘’Quel gâchis’’, selon Sud Quotidien.

Le Soleil titre . Les Sénégalais, qui voulaient un match plutôt offensif de la part des Lions ont eu droit à un système plutôt défensif. La sentence a été sans appel, avec un cinglant 2-0 en faveur de l’Algérie et une élimination encore prématurée du Sénégal (…)’’, note le quotidien.

Pour Direct Info, cette élimination est la ‘’la rançon du tâtonnement’’. Et le journal de relever : ‘’Sommes-nous maudits ? C’est la question que se posent bon nombre de Sénégalais. Ces derniers n’arrivent pas à comprendre les échecs récurrents des Lions aux compétitions continentales (...)’’.

Pour le quotidien Stades, ‘’ce désastre est signé Alain Giresse''. ''Un Giresse qui a souvent donné l'impression d'un rameur solitaire qui s'est souvent perdu au milieu du gué. Il est allé jusqu'au bout de ses idées avec sa défense à trois qui a pourtant pris 15 buts en 17 rencontres. Un Giresse à l'égo épidermique, réfractaire à la critique. Même contre ses propres joueurs'', écrit Stades.

Le Populaire parle du ‘’fiasco de Giresse'', alors que Walfadjri titre simplement : ‘’‘’Giresse m’a tué’’.

Le journal Le Quotidien y va avec son jeu de mot en affichant : ‘’Ci…Gît…resse’’. 

La publication souligne que le sélectionneur des Lions a annoncé la fin de son contrat avec l’équipe nationale. Le journal parle de la Guinée Equatoriale comme une ‘’terre maudite pour les Lions’’. 

''C’’est une nouvelle désillusion pour les Lions, sortis au même stade de la compétition lors de leur dernière participation en 2012……en Guinée Equatoriale’’, rappelle Le Quotidien.

dimanche, 25 janvier 2015

Maroc-Afrique : On a trahi le Roi!

[Africa Diligence] Vous croyez tout savoir sur les relations entre le royaume chérifien et le sud du Sahara ? « Maroc-Afrique : ils ont trahi le roi » va vous surprendre. Précis, incisif et documenté, cet ouvrage qui dévoile les ressorts insoupçonnés de la diplomatie marocaine fait déjà réfléchir à Rabat… Qu’en dis la presse ? Comment acquérir l’ouvrage ?

PETITE REVUE DE PRESSE

360.ma # On a trahi le roi.

« Qui aurait cru que le Maroc allait se désister de l’organisation de la CAN-2015 à cause d’Ebola? Un argument que d’aucuns n’ont pas jugé convaincant. Il est du droit de tout un chacun de s’interroger sur les raisons ayant conduit les dirigeants marocains à demander le report de la CAN.

« Force est de reconnaître que des contradictions patentes ont été observées dans la position du Maroc. Elles dénotent au mieux un manque de visibilité chez les responsables marocains qui ont tout simplement failli dans la gestion de ce dossier qui aurait conforté amplement la place de choix du Maroc sur la scène africaine.

« Cependant, le gotha intellectuel et sportif africain a également son mot à dire sur cette «débâcle» marocaine qui risque de nuire à la crédibilité du royaume quant au respect de ses engagements pris et de lui porter préjudice dans son positionnement sur l’échiquier africain.

« L’expert camerounais Guy Gweth est allé plus loin. Dans son ouvrage ‘Maroc-Afrique: ils ont trahi le Roi’, à paraitre le jour même du début de la 30ème édition de la CAN-2015 en Guinée Equatoriale (samedi 17 janvier), il a qualifié ce fiasco de « trahison » du roi Mohammed VI qui, en tant que « chantre de la coopération Sud-Sud, a réconcilié une partie des Marocains avec l’Afrique subsaharienne et aidé à imposer de grands groupes marocains dans une quinzaine de pays francophones d’Afrique subsaharienne.»

« En 29 visites d’Etat en Afrique et à travers 500 accords commerciaux signés, le Souverain ne ‘boude ni sa popularité ni son succès’, affirme Gweth, un fin expert en intelligence économique et stratégique. »

Lire la suite sur 360.ma

Afrique Inside # Maroc-Can : histoire d’une trahison royale

« La grande fête du football a débuté ce week-end en Guinée Equatoriale, un rendez-vous manqué pour le Maroc dont le renoncement à la CAN 2015 a provoqué une déception énorme sur tout le continent. Le royaume chérifien nourrit-il certains regrets ? Difficile de penser le contraire compte tenu de l’impact diplomatique, économique et sportif de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Le refus du Maroc d’accueillir la CAN 2015 en raison des risques relatifs à l’épidémie Ebola est vécu par les alliés du Maroc au sud du Sahara comme une trahison. Une trahison du roi Mohammed VI dont l’engagement en faveur de l’intégration subsaharienne ne souffrait d’aucun doute avant la polémique provoquée par l’annulation de la CAN 2015 en terre chérifienne? C’est la question que pose ouvertement Guy Gweth dans cet ouvrage « Maroc-Afrique- Ils ont trahi le roi » paru ce week-end au format numérique (ebook) et disponible en édition papier à la demande aux éditions BOD. Guy Gweth est le fondateur de l’agence Knowdys (groupe de conseil en intelligence économique), spécialiste des marchés subsahariens, responsable du programme « Doing Business in Africa » à l’Ecole Centrale de Paris. Cet essai que nous présente Guy Gweth dans l’entretien ci-dessous décrypte les conséquences diplomatiques économiques sportives et symboliques de la décision royale de n’accueillir la CAN 2015.

Afrique Inside : Pourquoi ce titre « Maroc-Afrique- ils ont trahi le roi » ?

« Avant de parvenir à la conclusion qu’ils ont trahi le roi, l’ouvrage passe en revue les liens historiques, politiques, commerciaux et religieux qui unissent le Maroc aux pays subsahariens, au-delà de la simple appartenance géographique au même continent. Il décrypte notamment 15 ans de diplomatie économique chérifienne en Afrique depuis l’avènement de Mohammed VI. Les résultats de ces investigations ne laissaient absolument pas présager la décision du Maroc de surseoir à organiser la CAN-2015 aux dates initialement indiquées. Il a donc fallu recourir au processus décisionnel royal pour se rendre compte que le souverain alaouite a été induit en erreur de manière délibérée. Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, l’organisation du Mundialito-2015, à quelques jours seulement du début de la CAN-2015… est venue découvrir les faits de ceux qui, à la tête du ministère marocain de la Jeunesse et du Sport, s’étaient abrités derrière Ebola pour masquer leurs insuffisances. Je pense notamment aux inondations du stade Mourad Abdellah de Rabat du 14 décembre 2014. Cette fois, la décision du roi a été sans appel.

Afrique Inside : Qui sont ces « ils »? Qui a trahi le roi?

« Ils sont une coalition formée de trois types d’acteurs. Primo, les membres du gouvernement Benkirane en charge du dossier CAN-2015 qui se sont rendu compte que la préparation de l’événement n’était pas au point. Pour eux, l’alerte de l’OMS sur Ebola est arrivée comme une planche de salut. Deuxio, les ennemis de la percée spectaculaire du Maroc au sud du Sahara. On a tendance à oublier qu’il y a des non-Africains qui perdent les parts de marché que gagnent les entreprises marocaines. Ces acteurs grincent les dents à chaque victoire d’une entreprise marocaine au sud du Sahara et cherchent à exploiter la moindre faille dans le dispositif marocain pour pouvoir dire aux Africains: « Regardez, ces gens ne sont Africains que par opportunisme. Ce n’est pas vous qu’ils aiment, c’est vos marchés, la preuve par Ebola… » Cette deuxième catégorie a fait se lever un troisième type d’acteurs (à découvrir dans l’ouvrage). Ils sont allés jusqu’à fabriquer des sondages pour entamer la détermination du roi à accueillir la plus grande compétition sportive d’Afrique. Cet événement aurait pourtant permis de confirmer le leadership naissant du royaume sur le continent (en augmentant l’affectio societatis à l’égard du Maroc), mais aussi de rencontrer la kyrielle d’opérateurs économiques d’Afrique (anglophone notamment) où le Maroc n’est pas encore présent, faute de connaissance, de liens culturels et historiques suffisants). »

Lire la suite sur Afrique Inside

Financial Afrik # Maroc-Afrique: 15 ans de diplomatie trempés dans une coupe d’Afrique (Livre)

« Guy Gweth, auteur de “Maroc-Afrique : ils ont trahi le Roi”, paru le 17 janvier 2015, en même temps que l’ouverture de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football en Guinée Équatoriale, nous brosse l’ambiance générale de son livre. Exclusif.

« Ironie de l’histoire, la première rencontre de Mohammed VI avec les peuples d’Afrique eut lieu lors d’une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La Zambie s’étant désistée à la dernière minute, le Maroc décida au pied levé d’abriter, du 13 au 27 mars 1988, la 16ème édition de la CAN de football, la compétition sportive la plus populaire du continent.
« Sa Majesté le Roi Hassan II profita de ce grand rendez-vous africain pour mettre son successeur en avant. Le 12 mars 1988, au stade Mohamed V de Casablanca, c’est Son Altesse Royale le prince héritier Sidi Mohammed qui remit de trophée de la CAN au Cameroun, vainqueur du Nigeria (1-0) devant 50 000 spectateurs et plusieurs millions de téléspectateurs.

« Lorsque le 23 juillet 1999, le prince héritier Sidi Mohammed (fils aîné et deuxième enfant du monarque disparu deux jours plus tôt), devient Mohammed VI, de nombreux Africains, et j’en suis, se souviennent du « prince de la CAN » vu à la télé… Consciemment ou non, une partie de l’opinion africaine se prend d’affection pour ce jeune Roi rattaché aux valeurs sportives, à la faveur d’un souvenir sportif…

« Autre ironie de l’histoire, c’est sous le règne de Mohammed VI que le Maroc évoque le virus Ébola pour demander le report de la CAN, la compétition sportive la plus suivie d’Afrique, la compétition qui l’a fait Roi d’Afrique auprès des masses populaires…

« Avec du recul, on pourrait croire, ultime ironie de l’histoire, que le Maroc divorce de l’Afrique tous les 30 ans. Le 12 novembre 1984, le Royaume chérifien quittait l’OUA. Le 11 novembre 2014, la CAF lui retirait l’organisation de la CAN-2015 doublée d’une suspension des compétitions africaines. »

 

Lire la suite sur Financial Afrik

vendredi, 23 janvier 2015

Revue de Presse sénégalaise de ce 23/01/2015

Les problèmes internes de l'AFP font le menu des quotidiens

 

Le Soleil "Au cours d'une rencontre houleuse des cadres de l'Alliance des forces de progrès (AFP), avance par exemple le quotidien national Le Soleil, le secrétaire général Moustapha Niasse a annoncé qu'il ne soutiendra aucun candidat du parti lors de l'élection présidentielle de 2017".

Enquête
.Moustapha Niasse "a profité hier (jeudi) de la cérémonie de présentation des vœux organisée par la structure regroupant les cadres de l'AFP pour solder ses comptes avec les jeunes de son parti qui veulent une candidature de ladite formation politique à la présidentielle de 2017", écrit Enquête.

Direct Info.Les jeunes de l'AFP "ont tout simplement désavoué de manière bruyante leur mentor. Le président de l'Assemblée nationale s'est rendu compte hier qu'en politique, il faut s'arrêter. Sinon, bonjour l'humiliation !", souligne Direct Info.

La Tribune Ces contestations ont amené le président de l’Assemblée nationale à piquer "une colère noire, allant jusqu'à traiter certains de ses militants d'imbécile et de salopard", informe le quotidien La Tribune qui reproduit à sa Une ses propos du leader de l'AFP.

L'As "Aucun djinn, aucun imbécile, aucun salopard ne peut nuire à notre compagnonnage avec Macky Sall", renchérit le quotidien L'As, rapportant les propos de Moustapha Niasse. "Les insultes de Niasse", affiche ce journal à sa Une.

La Tribune, Le Témoin quotidien et la quasi-totalité des autres titres reprennent les mêmes déclarations quelquefois suivant les mêmes termes. 

Le Populaire, le président de l'Assemblée nationale, "a surpris plus d'un, lors de la cérémonie de présentation de vœux de l’Alliance nationale des cadres du progrès (ANCP). Hués par sa jeunesse, rapporte ce journal, Moustapha Niasse a littéralement pété les plombs".

Le Témoin, «hué par les jeunes, Niasse disjoncte : Aucune imbécile ne peut détruire l’AFP».

Walfadjri
.La conséquence c'est que l'AFP qui passe pour "un parti pondéré (...) a été pathétique hier", rapporte le quotidien Walfadjri. Il note que la cérémonie de présentation de vœux de la formation progressiste "a été une foire aux insultes et aux coups de poings", se terminant "en queue de poisson". 

Le Quotidien «Rififi à l’AFP», note Le Quotidien à sa Une, soulignant que cette tension est due à la non candidature déclarée de Niasse à la présidentielle de 2017.

«Aucun imbécile ne peut détruire mon compagnonnage avec Macky Sall», dit le SG de l’AFP dans Le Quotidien, qui donne la parole à Gakou, soutenant que «l’AFP n’est pas à vendre»



Le président de l'Assemblée nationale "été malmené du début à la fin" et "n'a dû son salut qu'à l'intervention des gendarmes du GIGN", le Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, ajoute Walfadjri. 

La Tribune "Ce qui s'est passé, n'est ni à l'honneur du président Niasse, ni à celui de notre parti", réagit El Hadj Malick Gackou, présenté comme le numéro deux de l'Alliance des forces de progrès (AFP). "Moustapha Niasse m'a déçu", ajoute M. Gackou à la Une de La Tribune.

"L'AFP n'est pas un parti à vendre", poursuit-il, cité par le quotidien Le Populaire, qui titre : "Malick Gackou sort du bois". "Le moment venu, assure-t-il, les militants vont choisir un candidat à travers un congrès".

L'Observateur "A 76 ans, Moustapha Niasse, président de l'Assemblée nationale, est l'un des vieux briscards de la scène politique sénégalaise. Mais si l'homme connaît bien les rouages de l'Etat que de la politique, constate L'Observateur, ses décisions ne font plus l'unanimité".

"Dans le management de son parti comme dans la gestion des affaires de l'Etat, la méthode Niasse est décriée", ajoute le même journal, estimant, via sa manchette, que le président de l'Assemblée nationale est "rattrapé par sa cynique méthode".

Enquête
 "Toute la question est maintenant de savoir ce qu'il va advenir de l'AFP dans les jours ou semaines à venir. Quel est l'état réel des rapports de forces ? Niasse tient-il vraiment le parti ? La réponse sera bien sûr administrée sur le terrain", analyse Enquête.

Pour le reste, les quotidiens s'intéressent à la rencontre devant opposer le Sénégal à l'Afrique du Sud, vendredi soir en Guinée équatoriale, pour le compte de la deuxième journée de la poule C de la 30e Coupe d'Afrique des nations (CAN).

"Vaincre pour se mettre à l'abri", titre Walfadjri sous la forme d'un mot d'ordre aux Lions du football, déjà vainqueurs du Ghana (2-1), lors de la précédente journée. "Un élan à garder", estime Enquête. "Vaincre pour se mettre à l'abri", souligne Sud Quotidien.

"Match crucial pour les Lions", si l’on en croit le quotidien L'As, puisqu'il s'agit de gagner pour "s'ouvrir les portes des quarts de finale", selon les mots de Direct Info. "La gagne, rien que la gagne", insiste le Témoin quotidien.

"Les Lions aux portes des quarts de finale", affiche Le Populaire, un brin optimiste. "Les Lions si près du quart", relève de son côté L'Observateur. "Les Lions veulent s'imposer, quelle que soit la manière", rapporte Le Soleil.

Le quotidien national revient par ailleurs sur l'audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux, présidée la veille par le président de la République, Macky Sall. "Les réformes judiciaires seront soutenues", a promis le chef de l'Etat lors de cette cérémonie annuelle.

jeudi, 22 janvier 2015

Plus de 40 ans de diplomtie, de Ngalick à Paris

 «De Ngalick à Paris», tel est le titre de l’ouvrage que  l’ambassadeur Massamba Sarré vient de publier aux Editions «Feu de Brousse». Le plus ancien diplomate sénégalais actuel, sollicité par ses collègues avec lesquels il partage l’Amicale des anciens ambassadeurs de la carrière diplomatique, s’est prêté à l’exercice, non pas dans le but de rendre compte du déroulé d’une carrière de haute prestige, mais simplement livrer au public quelques étapes de sa vie qui méritaient d’être connues pour en partager les enseignements utiles.

 

De ses origines à  Ngalick (par Pékesse),  à la fin de sa carrière, en passant par sa formation qui le plaçait parmi les tous premiers hauts cadres du Sénégal post-indépendance, Massamba Sarré expose, explique ou analyse des actes diplomatiques, exactement comme le titre en dispose en parts égales.

 

«L’élément du Quai d’Orsay», comme l’appelait Léopold Sédar Senghor

 

Le niveau de langue soutenu de l’ouvrage  ne procède pas d’un choix, mais relève plutôt, en rapport avec la stature de l’homme, d’une conformité naturelle où le place son éducation, sa formation et sa profession. Ce niveau de langue ne dépare en rien la clarté et la concision du verbe, suivant en cela l’un de ses modèles du genre, en l’occurrence Léopold Sédar Senghor qui n’hésitait pas souvent à l’appeler «l’élément du Quai d’Orsay» et pour qui, il aura rédigé quelques discours.

 

Une enfance aisée, mais encadrée rigoureusement comme il se devait, prépara le jeune Sarré aux apprentissages essentiels qui allaient de l’école coranique à Ndande,  au collège Blanchot, au lycée Faidherbe de Saint-Louis en passant par les écoles élémentaires de Tivaouane et Dakar. Une véritable quête de la connaissance du jeune potache qui naturellement le conduisit à Grenoble après deux ans de formation dans ce qui n’était pas encore l’Université Cheikh Anta Diop.

 

Son diplôme de juriste, d’économiste et de financier en poche, il est rentré au pays pour servir.  Et n’eût été le conseil avisé du Président Mamadou Dia, Massamba Sarré aurait été le premier patron africain de l’agence pour le Sénégal de ce qui deviendra la Bceao. Mais il tomba en diplomatie  par «défaut» pour avoir été appelé par Me Doudou Thiam qui, du Ministère de l’Intérieur, passa à celui des Affaires Etrangères. Voilà comment naît une profession qui très rapidement devint un sacerdoce. Il le conduisit, en quarante ans de carrière, aux quatre coins du monde. Il en fit l’un des rédacteurs des statuts de l’actuelle Ena (école nationale d’administration), un des artisans de la première Conférence de l’Oci (Organisation de la conférence islamique) à Rabat, le Secrétaire général du Colloque sur la Palestine à Dakar, acteur influent de la Conférence sur la Palestine à Genève, de la dernière réunion des deux groupes de Casablanca et de Monrovia à Dakar qui mit sur les fonts baptismaux l’Oua (l’Organisation de l’Union africaine).

 

Spécialiste de la Palestine

 

Sur la question de la Palestine et des droits inaliénables du peuple palestinien à disposer d’un territoire, Massamba Sarré aura fait preuve d’une constance jamais démentie dans sa pertinence  à défendre un dossier que son pays, avec courage et lucidité, aura pris le premier à bras le corps. Pourquoi ? Les éclairages qu’il donne du chapitre consacré à la Palestine dans le présent ouvrage, renseignent sur les tenants et les aboutissants d’un conflit dont la complexité ne finit pas d’inquiéter ! Cet ambassadeur émérite, aura été le premier africain accrédité en Iran auprès du Shah Mohamed Reza Pahlavi. Les nombreux exemples disent la richesse d’un parcours que les 132 pages de l’ouvrage n’ont pas la prétention de rendre.

 

Quarante ans de diplomatie, c’est un sacré bail au cours duquel Massamba Sarré n’a jamais pu relever ou révéler les insuffisances des uns et des autres qu’il avait sous sa responsabilité. En réalité, il est décrit par ceux qui l’ont côtoyé comme un homme humble, courtois et discret ! Un homme qui a su, depuis toujours, comme l’a enseigné Gandhi que «cultiver l’humilité revient à cultiver l’hypocrisie. L’humble n’a pas conscience de son humilité».

 

Quel meilleur gage de tout cela que la préface du Président Abdou Diouf, de l’introduction du Premier Ministre Mahammed Dionne et du témoignage éloquent de l’ambassadeur Ibrahima Caba confirmant ses qualités.

 

Un ouvrage disponible dans les rayons des «4 vents», «Athéna», « Didactika», et tout prochainement à «Clairafrique», à lire absolument !

mercredi, 21 janvier 2015

Top 50 : les femmes les plus puissantes d'Afrique

femmes.jpgLes femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection - forcément subjective - des 50 Africaines les plus influentes au monde.

Trouver 50 Africaines influentes n'est pas une gageure. S'arrêter à 50 l'est davantage. Bien qu'il faille pour beaucoup d'entre elles jouer des coudes pour s'imposer dans nos sociétés patriarcales - même à compétences égales -, leur situation ne cesse de progresser.

Les pays du continent sont même parfois plus modernes que nombre d'États occidentaux donneurs de leçons : les présidentes s'y succèdent (Joyce Banda, Ellen Johnson-Sirleaf, Catherine Samba-Panza), de grandes institutions sont dirigées par des femmes (Fatou Bensouda à la Cour pénale internationale, Nkosazana Dlamini-Zuma à l'Union africaine), le Printemps arabe a vu éclore de nombreuses jeunes intellectuelles et les businesswomen sont légion.

Mais dans le même temps, les femmes demeurent les premières victimes des crises et de la pauvreté et ont un accès plus réduit à l'éducation... Notre sélection - forcément subjective - prouve, s'il en était encore besoin, qu'aucune femme n'est moins méritante qu'un homme. Bien au contraire, à l'image des centaines d'infirmières qui se battent chaque jour contre le virus Ebola.

Espérons que cette évidence ne sera plus jamais remise en question par une quelconque idéologie rétrograde - et forcément malhonnête. Car nos dirigeant(e)s ne doivent avoir qu'un but : bâtir une société inconditionnellement égalitaire.

Charlie Bathily

lansana.jpgC'est l'histoire de deux hommes, maliens d'origine, au coeur du drame qui a saisi la France le 7 janvier. Le tueur de Juifs et le sauveur de Juifs, l'assassin et le juste, le Bambara et le Soninké, le Français qui haïssait la France et l'immigré dont le rêve était de devenir français, l'enfant des ghettos, des écoles et des prisons de la République et l'ancien sans-papiers devenu héros national, le mauvais musulman et le bon musulman.

Amédy Coulibaly et Lassana Bathily n'ont croisé que leurs regards dans les rayons d'un supermarché casher, mais leurs destins contraires tissent l'étoffe d'un storytelling en noir et blanc qui fait le miel des médias. Pour autant, dans ce pays multiculturel sans multiculturalisme où certains responsables politiques croient encore en la fiction coloniale de l'assimilation (dixit, il y a quelques semaines, François Fillon), rien n'a changé. Interrogés récemment par un institut de sondage sur leur propre estimation du pourcentage de musulmans vivant en France, les Français sollicités ont, en moyenne, fixé la barre à 31 % alors que leur proportion réelle ne dépasse pas... 8 % à 9 %.

À combien se chiffre cette évaluation fantasmée et potentiellement explosive depuis le 7 janvier ? Autant par conviction que par respect pour ses lecteurs, Jeune Afrique, comme d'autres, a décidé de ne pas reproduire la une du Charlie ressuscité. Pour les ayatollahs de la laïcité, qui nous présentent la publication des caricatures du Prophète comme un acte de résistance et de liberté en oubliant qu'il s'agissait aussi, à l'origine, d'une opération de marketing fondée sur la provocation et l'obsession islamophobes d'un journal danois, nous serions donc des lâches. Peut-être même, pour avoir osé critiquer à l'époque l'irresponsabilité revendiquée de l'hebdomadaire satirique, des complices intellectuels des frères Kouachi - si, si, Jeannette Bougrab est allée jusqu'à dire cela... Quant aux pays qui, à l'instar du Maroc, du Sénégal, du Mali, du Niger, de la Tunisie ou de l'Algérie, ont interdit la diffusion de ce numéro "historique" de Charlie au nom d'un islam modéré mille fois plus efficace pour combattre la barbarie jihadiste à laquelle ils sont, plus que les Français, directement confrontés, ils auraient ipso facto rejoint la catégorie des obscurantistes.

CAN 2015 : Les binationaux au coeur de la stratégie sportive de l'Algérie

L'équipe algérienne compte 16 joueurs binationaux, qui possèdent à la fois les nationalités française et algérienne. Un phénomène qui n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de la stratégie sportive menée depuis des années par la Fédération algérienne de football

Les mots du milieu algérien Sofiane Feghouli, prononcés au cours d'une interview accordée par le joueur des Fennecs au journal français L'Equipe, lundi 19 janvier, ont fait grand bruit. "Mes parents sont algériens. Je suis né en banlieue parisienne mais j'ai grandi avec une culture algérienne à la maison [...] Je ne me sens pas pleinement intégré au sein de la société française, et le choix de l'Algérie, c'est celui du coeur", a t-il déclaré. En ajoutant, "Nos grands-parents ont combattu pour la France, mais je ne ressens aucune reconnaissance."

>> À lire : CAN 2015 : L'Algérie brise la malédiction

Le "choix du coeur", ils sont nombreux à l'avoir fait parmi les Fennecs : 16 des 23 joueurs de la sélection algérienne pour la CAN 2015 sont en effet des binationaux, avec à la fois les passeports français et algériens. Et ils sont 18 à être nés en France. Un véritable phénomène de masse au sein de l'équipe nationale. Mais s'ils sont plusieurs à avoir privilégié le maillot vert par fierté pour leurs origines, nombreux sont également les internationaux à avoir choisi l'Algérie par choix sportif. La concurrence est en effet bien plus vive en France pour intégrer l'équipe nationale, et en rejoignant les Fennecs, certains Franco-Algériens s'ouvrent les portes d'une carrière internationale avec la possibilité de disputer la CAN, et bien sûr la Coupe du monde. Une chance unique dans une vie de footballeur. 

16:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : can2015 |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 08 janvier 2015

Paris:Fusillade à Charlie Hebdo : 12 morts

Une sanglante fusillade a eu lieu ce mercredi matin dans les locaux du journal satirique, situé dans le XIe arrondissement de Paris. Il y a douze morts. François Hollande évoque un "attentat terroriste".

 

pariss.jpgDes hommes cagoulés, armés d'armes automatiques et d'un lance-roquettes, se sont introduits dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, ce mercredi vers 11h30. La fusillade a causé 12 morts, selon un dernier bilan établi par le parquet de Paris. Parmi ces 12 victimes, il y aurait 2 policiers. Les dessinateurs Cabu, Charb, Wolinski et Tignous figurent eux aussi parmi les morts.Tout comme Bernard Maris, économiste et actionnaire du journal satirique.

Laurent Richard, rédacteur en chef de la boîte de production Premières lignes, affirme qu"'il y avait des victimes dans chaque pièce". Un salarié du journal Charlie Hebdo, contacté par 20 Minutes, évoquait un "véritable massacre". Un autre journaliste, présent sur place, parlait de "vrai carnage"

Le plan Vigipirate élevé à son niveau le plus haut en Ile-de-France

Le plan Vigipirate a été élevé à son niveau le plus haut, "alerte attentats", dans toute l'Ile-de-France. Les transports, les lieux de culte, les grands magasins, les organes de presse ont été placés sous protection renforcée. Les assaillants, qui ont abandonné leur voiture Porte de Pantin (XIXe), seraient toujours en cavale, avec leurs armes. Durant leur fuite, ils auraient braqué un automobiliste qui conduisait une Clio et percuté un piéton.

Selon le Figaro, le Raid, l'unité d'élite de la police, aurait été déployé en Seine-Saint-Denis (93) en début d'après-midi. C'est dans ce département, dans la banlieue nord de Paris, que les autorités rechercheraient les terroristes. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, parle de trois terroristes, alors que les témoins en évoquaient deux.

Le ministre de l'Intérieur a ouvert un numéro vert pour recueillir des témoignages permettant de localiser les fugitifs : 0805 02 17 17.

mercredi, 17 décembre 2014

Yakham Mbaye humilié par son incompétence. La Présidence le Limoge

yakh.jpgLe spécialiste en Communication, Mamadou Thiam, membre de la fondation «Servir le Sénégal», remplace Yakham Mbaye dans la gestion de la communication présidentielle. 
 
Selon «La Tribune», qui tient l’information «des membres de la délégation qui accompagne Macky Sall en Espagne», le chef de l’Etat a décidé de démettre Yakham Mbaye qui gérait jusqu’ici la communication de l’exécutif. Fonction qu’il cumulait avec son poste de Secrétaire d’Etat à la communication. 
 
Yakham Mbaye avait ainsi remplacé Souleymane Jules Diop, lui aussi nommé Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur.
 
Mamadou Thiam, très critique envers le gouvernement, aux premières heures de l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême avant de rejoindre la fondation «Servir le Sénégal», sera ainsi le 4e chargé de la communication du président Macky Sall après El Hadji Hamidou Kassé, Souleymane Jules Diop et Yakham Mbaye.

samedi, 08 novembre 2014

But de Bayal Sall : Saint-Étienne 1-1 Inter Milan en Europa League

bayal.PNGButeur ce jeudi lors de la 4ème journée des matchs de poule de l'Europa League, le défenseur sénégalais Bayal Sall a permis à Saint-Etienne d'avoir un match nul sur sa pelouse face à l'Inter de Milan qui avait ouvert le score dès la 33e minute.

Bart De Wever réagit à la manifestation: «Il n’y a pas d’alternative à notre politique»

Le président de la N-VA est revenu sur la manifestation nationale de jeudi. Tour d’horizon des réactions des politiques.

bart.PNGles syndicats n’ont aucune alternative : ils veulent que nous copiions la France, mais ce pays est dans une situation infiniment pire  » que la nôtre, a déclaré jeudi soir, à la télévision publique néerlandaise, le président de la N-VA Bart De Wever en réaction à la manifestation nationale.

«  Notre pays a une importante organisation syndicale qui est forte pour mobiliser  », reconnaît le bourgmestre d’Anvers. «  Mais il n’y a pas d’alternative à notre politique. Nous devons maintenant persévérer et créer des perspectives pour les gens. D’autres pays qui nous ont précédés sont aussi passés par ces moments difficiles.  »

Manifestation nationale à Bruxelles

Capture.PNG

vendredi, 07 novembre 2014

Mali : Des femmes se mettent en danger pour avoir des fesses charnues

mali.jpgles femmes sont prêtes à tout pour avoir des fesses rebondies, y compris à avaler des pilules qui favorisent une forte de prise de poids et qui peuvent avoir des complications graves.

« tassaba, do  ! »: Fatim, 36 ans, a souvent entendu ce refrain censé louer le balancement de ses fesses généreuses, un atout de séduction que des Maliennes convoitent au point de risquer leur santé en consommant des produits inadaptés ou dangereux. « Certains regardent, te suivent du regard… Mais d’autres te disent les choses carrément: « Regarde ces fesses! » ou bien « T’en as, hein! ». Ca me vexe (…) Je préfèrerais qu’on me dise que j’ai une jolie silhouette », se plaint Fatim.

Le goût de certains hommes pour les fesses charnues est né d' »une question culturelle liée à l’esthétique féminine. On aime deviner à travers le pagne des fesses suffisamment bombées », explique l’historien congolais Isidore Ndaywel. Aujourd’hui encore, des femmes « mal loties » complexent, notamment celles qui apprécient les pantalons, robes ou jupes près du corps. Alors, pour faire illusion, elles trouvent des subterfuges. Oumou raconte: « Quand j’avais 18 ans, j’étais mince et mes amies me disaient que je devais grossir, et que pour ça je devais prendre du C-4 ou du tres-orix « , un médicament qui stimule l’appétit, en vente libre pour une somme modique. La jeune femme assure qu’elle n’a jamais tenté l’expérience.

En revanche, Sitan, 20 ans, tout juste bachelière, s’est laissée tentée après une maladie, qui lui a fait perdre « beaucoup trop de poids ». Elle achète du C-4 « en sirop et en comprimés. Je mets 60 comprimés dans le produit en sirop, je mélange, puis j’en prends avant de dormir. Parfois je ne mélange pas le sirop et les comprimés. Je le prends une fois par semaine, parfois tous les cinq jours ». Avant de s’endormir, « certaines en avalent 10 comprimés avec une grosse marmite de bouillie de maïs et deux pains, puis s’endorment. Elles peuvent faire ça pendant une semaine, mais elles ne sont jamais sûre que la partie ciblée est celle qui prendra du poids! », ajoute Sitan.

Certaines femmes ingurgitent même des compléments alimentaires pour animaux ou utilisent comme suppositoire un célèbre bouillon culinaire solide à base d’épices. Awa préfère le concentré de bouillon au C-4: « J’ai vu que je ne pourrai pas supporter les effets du C-4. La somnolence causée par ces « vitamines » ne m’arrange pas ». Cette coiffeuse de 32 ans utilise le « cube » une fois par semaine, et assure qu’il grossit « seulement les fesses ».

Pour Baudouin Buassa, professeur de biochimie et physiopathologie, le « cube » n’a aucun effet sur la corpulence du postérieur et il met en garde contre les autres méthodes qui favorisent une forte prise de poids, voire une obésité. Parmi les complications possibles: « Un infarctus, une artérite des membres inférieurs ou un AVC (accident vasculaire cérébral) », rappelle le Pr Buassa, qui souligne que l’emploi du « cube » par voie anale peut provoquer des « fissures » sujettes à des « risques d’infection ».

Awa ne se rend sans doute pas compte des risques. Ce qu’elle voit, et apprécie, ce sont les hommes qui font les « éloges » de ses formes. « La femme, la vraie femme, c’est les rondeurs ».

 

 

10:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fesse, mali |  del.icio.us |  Facebook | | |