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dimanche, 19 janvier 2014

Intempéries: un mort et une personne portée disparue dans le Var

MARSEILLE (Reuters) - Une personne est décédée et une autre était portée disparue dimanche dans le Var à la suite des fortes intempéries qui s'abattent sur le département, a indiqué la préfecture.

Le département a été placé en vigilance orange pluies et inondations par Météo France. L'alerte a en revanche été levée dans le département voisin des Bouches-du-Rhône.

"On déplore une victime, un homme de 73 ans, décédée dans sa cave à la Londe et un disparu sur son bateau, à la Londe également", indique la préfecture du Var dans un communiqué.

De nouvelles intempéries sont attendues dans la nuit de dimanche à lundi.

Une dizaine d'hélicoptères, 500 sapeurs-pompiers, 200 gendarmes et 75 militaires de la Sécurité civile sont mobilisés sur le terrain.

Cent cinquante-cinq personnes ont été secourues par hélicoptère sur le secteur La Londe/Bormes/Le Lavandou, Ce secteur, situé à une quarantaine de kilomètres de Toulon, est le secteur le plus touché par les intempéries.

Quelque 4.400 personnes restent privées d'électricité, principalement sur la commune de La Londe.

Les pensionnaires de deux maisons de retraite du Lavandou et de Bormes-les-Mimosas ont été mis en sécurité dans les étages. Les évacuations se poursuivaient dans le quartier de l'oratoire à Hyères, dont le maire Jacques Politi a demandé le classement en catastrophe naturelle de la ville.

Cinq trains se sont par ailleurs retrouvés bloqués en gare en raison d'un passage à niveau submergé par les flots et il a été procédé à l'évacuation des eaux de pluie au barrage de Carcès, qui dessert Toulon en eau, en raison de la crue de la rivière Argens.

Au total, une vingtaine de routes du réseau secondaire ont été coupées à la circulation.

Jean-François Rosnoblet, édité par Marine Pennetier

vendredi, 17 janvier 2014

Les Populations de Kayar vers leur Président

19:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kayar |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 11 janvier 2014

Navire russe aux larges du Sénégal:Le propriétaire du bateau prêt à négocier », selon Mankeur Ndiaye

Le ministre des Affaires étrangères a soutenu, hier, que le propriétaire du navire russe « Oleg Naydenov » est prêt à négocier l’amende que lui a infligée le Sénégal suite à l’arraisonnement  de son bateau. Mankeur Ndiaye a toutefois soutenu que cette affaire ne peut nullement entacher les excellentes relations qu’entretiennent le Sénégal et la Russie.

En marge de son entretien avec son homologue chinois, Mankeur Ndiaye a fait une mise au point sur l’affaire du bateau de pêche russe, l’« Oleg Naydenov ». Il a révélé que le propriétaire du navire pirate est prêt à négocier l’amende que lui ont infligée les autorités sénégalaises. Cela fait suite, selon lui, à son entretien avec l’ambassadeur russe, mercredi dernier. « Avec le ministre Aly Haïdar, nous avons fourni à l’ambassadeur tous les éléments d’informations sur la base de prises de vues et de cartes. Nous lui avons donné toute la documentation qui était à notre disposition et montré le bien fondé de l’action menée en mer qui vise à protéger nos ressources halieutiques », a-t-il soutenu.  

Le ministre a ajouté que le chargé d’affaires du Sénégal en Russie, en l’absence de l’ambassadeur, a aussi été convoqué par les autorités, et il leur a donné toutes les informations ayant conduit à l’arraisonnement du navire. Mankeur Ndiaye a également avancé que « le Sénégal n’acceptera pas que nos maigres ressources halieutiques soient pillées par des bateaux pirates ».
De même, il a affirmé que cette affaire ne peut nullement entacher les excellentes relations entre le Sénégal et la Russie. « C’est juste que nous avons une réglementation qu’il nous faut appliquer, et nous l’appliquerons quand des bateaux sont arraisonnés », a tempéré Mankeur Ndiaye.

D. SARR

 

vendredi, 10 janvier 2014

Dieudonné : après Nantes et Tours, Orléans choisit l'interdiction

Les décisions s'enchaînent. Depuis la publication de la circulaire du ministère de l'Intérieur, plusieurs villes ont annoncé leur intention d'interdire le spectacle de Dieudonné. Dernière en date : Orléans, dont le député-maire UMP Serge Grouard a fait savoir mardi 7 janvier qu'il prendrait "demain [mercredi] ou jeudi matin" un arrêté en vue d'interdire une date que l'humoriste, accusé d'antisémitisme, devait donner samedi dans sa ville. 

Plus tôt, on apprenait qu'une interdiction similaire avait été adoptée dans la ville du Premier ministre Jean-Marc AyraultLe préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a en effet déclaré avoir signé l'arrêté d'interdiction du spectacle de Dieudonné prévu jeudi soir au Zénith de Nantes.

L'analyse menée par la préfecture de Loire-Atlantique a en effet confirmé "la nécessité d'une interdiction, seule mesure de nature à prévenir le trouble à l'ordre public constitué par les atteintes au respect de la dignité de la personne humaine contenue dans le spectacle", indique un communiqué. Le préfet a mis en demeure le maire de Saint-Herblain (où est situé le Zénith de Nantes) qui s'est désisté, et a pris un arrêté préfectoral d'interdiction. 

Il en faudra peut-être plus pour décourager Dieudonné. Sanjay Mirabeau, l'un de ses avocats a en effet affirmé au micro de RTL que son client sera bel et bien sur les planches du Zenith pour lancer sa tournée. Pour lui, la publication d'arrêtés est "habituelle". "Mon confrère Jacques Verdier attaque ces arrêtés et obtient toujours gain de cause", prévient-il.

Interdictions à Nantes, Tours et Bordeaux 

Et ce n'est pas terminé. Le sénateur-maire de Tours, Jean Germain (PS), a pris une décision similaire, mardi matin, après le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, lundi soir. Les maires de plusieurs autres communes où doit se produire Dieudonné ont déjà déclaré leur opposition à sa venue

Nantes était la première ville de la tournée nationale de Dieudonné, qui devait le mener ensuite à Tours vendredi, puis à Orléans samedi.

Contre-attaque

L'avocat de l'humoriste a déjà assuré que son client "agirait immédiatement" contre toute interdiction. "Bien sûr, il y aura référé", a prévenu plus tôt Me Jacques Verdier, en rappelant avoir déjà gagné sur ce terrain par le passé. Les tribunaux administratifs et le Conseil d'Etat ont annulé une quinzaine d'arrêtés d'interdiction visant Dieudonné ces dernières années, au nom du respect de la liberté d'expression.

Le Tribunal administratif de Pau examinera ainsi mercredi la demande en référé-liberté déposée par les avocats de Dieudonné après l'annulation d'un spectacle de l'humoriste controversé par la mairie de Biarritz en raison de "travaux urgents", a-t-on appris auprès de l'instance judiciaire.

5.200 billets vendus à Nantes

Les places pour "Le Mur", déjà rôdé à Paris, se vendent 43 euros. Plus de 5.200 billets ont été vendus pour la représentation nantaise, contre laquelle la famille Klarsfeld, au nom des Fils et filles des déportés juifs de France, a appelé à manifester mercredi.

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) leur a emboîté le pas, en appelant à la "mobilisation" dans la vingtaine de villes où Dieudonné doit se produire d'ici juin.

 

dimanche, 15 décembre 2013

Thione Seck dégouté par les mauvaises langues

mercredi, 13 novembre 2013

Les dessins de singe pour Yade, les courriers de merde pour Yamgnane: Les élus issus de l’immigration racontent le racisme

POLEMIQUE – «20 Minutes» a interrogé cinq hommes politiques issus de l’immigration après la polémique sur la une du journal «Minute»…

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Le racisme quotidien, ils connaissent. De Kofi Yamgnane, premier ministre français de couleur sous Mitterrand à Ali Soumaré, conseiller régional d’Ile de France en passant par Rama Yade, cinq hommes politiques issus de l’immigration ont accepté de donner leur point de vue sur le racisme ambiant. Témoignages…

Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères de 2007 à 2009:

«Je me souviens des courriers avec des dessins de singe que je recevais au ministère… Je n’ai pas eu le droit à la une de journaux. Mais le pire, ce sont les commentaires sur internet toujours très durs et anonymes. Je n’avais pas le temps et surtout pas l’envie de répondre.»

«Cette fois-ci, la polémique est différente. Minute est un journal raciste. On ne peut pas discuter avec eux car la morale, les principes et la République sont des concepts qui leur glissent sur la peau. Ils sont trop éloignés de leur sphère de réflexion. Ils ne comprennent pas. Il faut donc saisir la justice pour dire stop. Et comme pour les voyous, il faut taper au portefeuille pour qu’ils souffrent !»

Razzy Hamadi, député (PS) de Seine-Saint-Denis:

«C’est bien que Jean-Marc Ayrault ait réagi aussi vite. Pour la ministre concernée, ce n’est pas évident de prendre position. Cette couverture de journal est honteuse. Mais finalement pas surprenante. Minute est le journal de l’extrême-droite. Mais attention, l’extrême droite n’a pas le monopole du racisme. Au niveau local, j’en suis moi-même victime au quotidien. Par des opposants mais aussi par des gens de gauche qui instrumentalisent mes origines pour me nuire… Maintenant ça suffit !»

Malek Boutih, député (PS) de l’Essonne et ancien président de SOS Racisme:

«En tant qu’enfant d’immigré, j’ai été insulté pour toutes les couvertures et les articles de Minute depuis qu’il existe. Mais je ne suis pas pour l’exploitation politique du racisme. Il faut avoir la même attitude que pour le Front national. Il faut rassembler et combattre. Ensuite, soit le journal est autorisé, soit il est interdit. Aujourd’hui, il est autorisé. Saisir la justice ne sert donc à rien pour moi…»

Kofi Yamgnane, secrétaire d’Etat chargé de l’Intégration de 1991 à 1993:

«Les gens de l’extrême droite sont sur un autre schéma de pensée que le nôtre. Mais à un moment donné, il faut leur faire comprendre que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Donc attaquer en justice est une bonne idée. Augmenter le montant des amendes en cas de condamnation serait bien aussi. Cette fois, la chose est tellement grave que le chef de l’Etat devrait prendre la parole

«Christiane Taubira n’est pas la première. Je me souviens des courriers anonymes que je recevais quand j’étais ministre. J’en avais rempli trois cartons. Celui qui m’a le plus marqué contenait une feuille de papier vierge avec laquelle quelqu’un s’était torché le derrière… Lors d’un déplacement, je me souviens aussi de syndicats qui m’ont conseillé de retourner dans les arbres. Tout ça n’est pas acceptable à notre époque…»

Ali Soumaré, Conseiller régional (PS) en Ile de France:

«Il y a six mois, j’aurai sans doute préconisé d’ignorer la une de Minute. Mais aujourd’hui, il faut agir en justice pour dire stop. La parole raciste se libère. Et ce n’est pas l’apanage de l’extrême-droite. Dans la classe politique, dans mon propre camp, les insinuations sont de plus en plus fortes. Alors, en effet, on ne m’apporte pas de bananes mais je sens le racisme.»

«Bizarrement dans ce pays, dès que l’on se porte candidat, on se souvient de vos origines. Quand je faisais campagne, mes détracteurs annonçaient qu’il y aurait plus de mosquées, que j’avais des liens avec telle ou telle organisation litigieuse. On encaisse les coups jusqu’à ce que cela ne soit plus supportable. Ce matin, un de mes amis m’a dit que la France ‘’devenait impossible’’. Pour la première fois, je n’ai pas su quoi lui répondre…»

lundi, 11 novembre 2013

Dakar - Concours d'écriture : La Direction du livre et de la lecture lance le Prix Aminata Sow Fall

aminata-sow-fall_thumb307_.jpgLa Direction du livre et de la lecture (Dll) veut susciter le goût de la créativité et faire la promotion et l’accompagnement des jeunes créateurs dans le domaine de la littérature. A cet effet, elle lance le concours national d’écriture en langue française avec le Prix Aminata Sow Fall pour la créativité doté d’1 million de FCfa. Le manuscrit primé sera édité par la Dll et fera l’objet d’une promotion. Selon un document qui donne l’information, l’initiative entre dans le cadre de la 14e Foire internationale du livre et du matériel didactique (Fildak, du 16 au 21 décembre 2103) et découle d’un partenariat entre la Direction du livre et de la lecture et l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Le règlement stipule que le concours s’adresse aux jeunes écrivains sénégalais ou aux étrangers résidents au Sénégal et âgés au maximum de 30 ans. « Chaque candidat proposera un seul manuscrit pour participer au concours et qui sera déposé à la Direction du livre et de la lecture au plus tard le 29 novembre 2013 », prévoit l’Article 2 du concours. Aussi, poursuit le document, le manuscrit doit être obligatoirement saisi sur papier A4 Police de 12 et les genres concernés sont : la nouvelle, le roman et la poésie. Toujours selon le règlement, les manuscrits seront évalués en fonction de la qualité de la langue et de la créativité de l’auteur.

A l’arrivée, un jury national composé de professeurs de français, d’écrivains, de la Dll, sélectionnera la meilleure production et la cérémonie de remise du prix se déroulera lors de la Fildak en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine, du Dll, des représentants de l’Oif et des partenaires comme l’Association sénégalaise des professeurs de français, l’Association des écrivains du Sénégal.                      

E. M. FAYE

Le premier ministre dans les niayes et à Louga : Le modèle de Léona sera expérimenté dans 2.000 villages

niayes01.jpgLe Premier ministre, Mme Aminata Touré, s’est rendue, hier, dans la zone des Niayes et au village de Léona, région de Louga où elle a visité des périmètres. A cet effet, le chef du gouvernement a indiqué que le modèle de village de Léona sera expérimenté dans 2.000 autres localités du pays.   

C’est au pas de charge que le Premier ministre, Mme Aminata Touré, accompagné du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a visité, hier, la zone des Niayes et le village de Léona, dans la région de Louga. Une initiative qu’elle inscrit dans le seul but de « constater, de visu, les réalités sur le terrain » et de recueillir les préoccupations des producteurs afin de leur trouver des solutions.

Mme Aminata Touré a relevé des «perspectives positives », notamment au Centre de compostage de Sangalkam, mais également au Village du millénaire de Léona. La belle expérience de Léona qui, de l’avis du Premier ministre, constitue un exemple parfait, sera expérimenté dans les 2.000 villages pauvres du Sénégal. Dans ce genre de développement intégré, toutes les activités sont regroupées autour d’une seule plateforme qui réunit la production agricole, l’éducation et la santé. « C’est le type de développement intégré qu’il nous faudra démultiplier partout, avec la participation des populations », a dit Mme Aminata Touré.

Cette ambition sera accompagnée d’une politique de construction de pistes rurales. D’ici à 2017, a affirmé le Premier ministre, 4.000 km de pistes rurales seront construites pour assurer l’évacuation des produits. « Nous sommes un pays en voie de développement, les besoins sont nombreux, il faut y aller par pallier avec la mobilisation de tout le monde », a indiqué Mme Aminata Touré. Le Premier ministre qui a visité des périmètres maraîchers et apprécié les efforts qui sont déployés dans cette zone horticole par excellence, s’est dit convaincu de l’importance de l’agriculture qui, selon Mme Touré, est un secteur porteur et créateur de richesses.

Compte tenu de la diversité des activités qui tournent autour de l’agriculture, le chef du gouvernement a jugé nécessaire de consacrer, cette fois-ci, sa visite à la zone des Niayes où le secteur horticole occupe une place importante.

De Sangalkam, dans le département de Rufisque, à Léona, dans la zone de Louga, en passant par la communauté rurale de Diender, le Premier ministre a eu droit à des accueils chaleureux de la part de producteurs, très enthousiastes. Partout, le Premier ministre qui a noté « l’engagement des producteurs à accompagner la politique de développement de l’Etat », a particulièrement souligné l’importance que revêt, à ses yeux, cette descente sur le terrain pour voir la réalité des choses, être au contact des acteurs, les entendre et les encourager. Plusieurs doléances ont été ainsi posées au Premier ministre, notamment la problématique de la salinisation des sols, l’accès à l’eau, l’électrification, etc.

« On nous a parlé de forages qui sont tombés en panne depuis très longtemps et qu’on avait, sans doute même oublié sur les papiers, et c’est l’occasion de remettre tout cela à flot », a souligné le Premier ministre.

La production d’engrais bio fait bonne école dans les Niayes

Pour lutter contre l’appauvrissement des sols, la Fédération des producteurs maraîchers de la zone des Niayes (Fpmn) porte un intérêt dans la production d’engrais biologique que les acteurs jugent très fertilisant. La production de ce compost est faite à partir de la valorisation des déchets d’abattoirs comme les contenus de panse. Aujourd’hui, affirme Sidy Guèye, président de la fédération, près de deux tonnes de déchets viennent tous les jours de Dakar, alors que la plateforme peut annuellement produire jusqu’à 4,5 tonnes. La quantité produite actuellement couvre 20 % seulement des besoins. Ce que les acteurs jugent très faible, par conséquent, la fédération qui a reçu hier la visite du Premier ministre Aminata Touré, a souhaité avoir plus de moyens et d’équipements afin d’augmenter les capacités de production du Centre de compostage de manière à satisfaire les besoins des producteurs. Dans cette expertise, la matière organique est utilisée comme composante principale pour relever la fertilité des sols, améliorer la productivité.  

L’initiative est heureuse dans le cadre de la relance de la filière pomme de terre dont la production locale est estimée à 60.000 tonnes, alors que les besoins sont de 100.000 tonnes. La fédération qui a réaffirmé au Premier ministre son engagement aux côtés de l’Etat et du ministère de l’Agriculture à travailler pour le développement du secteur, a apprécié positivement les efforts des autorités publiques, qui ont mis en place un fonds permettant de subventionner les semences de pomme de terre.    

Adama MBODJ

 

dimanche, 03 novembre 2013

Alioune DIOP, consul général du Sénégal à LYON : Des industriels américains et indiens intéressés par des projets de développement

20131001_133740.jpgLe nouveau Consul général du Sénégal à Lyon, Alioune Diop, est à Dakar pour renforcer la coopération entre l’Etat du Sénégal et des investisseurs étrangers. Les domaines de l’habitat social, des infrastructures, de la récupération des eaux de pluie sont les questions que le Consul de Lyon compte aborder, au Sénégal, avec des partenaires extérieurs. Des groupes américains et indiens sont intéressés par des projets relatifs à ces questions, au Sénégal.

Une visite très prometteuse dans la mesure où des infrastructures de grande qualité seront mises sur pied, a révélé Alioune Diop. La création d’une unité de transformation de l’eau de pluie en eau potable, la construction d’une usine de montage de tracteurs, de tricycles ou encore de fabrication d’engrais sont, entre autres, les points développés par le Consul du Sénégal à Lyon. Face à des groupes d’investisseurs venus de l’Inde et des Etats Unis, le Consul général du Sénégal à Lyon présente ces projets qui seront bénéfiques aux populations. En effet, s’agissant des inondations qui constituent un vrai cauchemar pour les habitants des zones dépourvus de canalisations, il a informé que le groupe américain Global Team Solution, dont le directeur général, est présentement à Dakar, projette la création d’une usine de pompage d’eaux de pluie qui seront transformées en eau potable, propre à la consommation des ménages.

Il a annoncé la construction d’une usine de montage de tracteurs, de tricycles mais aussi de. Le représentant du Groupe Indien Mahindra, participant à cette mission, espère implanter, dans la région de Kaolack, une usine de fabrication d’engrais. Le choix de cette localité frontalière à la Gambie s’avère pertinent du fait qu’elle abrite le bassin arachidier, a-t-il expliqué. Dans le domaine de l’habitat social, le Groupe Global Team Solution, en partenariat avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), prévoit de construire des maisons préfabriquées à l’image celles des Etats unis et du Pays Bas, et à moindre coût. Un dispositif qui se fera en 4 jours, et ce, pour seulement 6 millions de F.Cfa. Ces unités pourraient profiter aux victimes des inondations.

Fatou Oulèye SAMBOU (stagiaire)

samedi, 02 novembre 2013

Mélenchon: "à Quimper, les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres"

9483f2a6a5673b18529a0e4c01ac0aa7599b6ed9.jpgJean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a déclaré samedi "qu'à Quimper, les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres", appelant pour sa part les salariés bretons à "manifester à Carhaix avec leurs syndicats".

Deux manifestations pour l'emploi sont prévues samedi en Bretagne : une à Quimper à l'appel de plusieurs organisations professionnelles et patronales, de FO et du maire divers gauche de Carhaix, Christian Troadec, et une à Carhaix à l'appel de la CGT, Solidaires et FSU.

"Encouragé par la timidité et la pleutrerie du gouvernement qui leur cède tout, le patronat et les cléricaux des départements bretons vont faire manifester les nigauds pour défendre leur droit de transporter à bas coût des cochons d?un bout à l?autre de l?Europe dans des conditions honteuses", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué.

"A Quimper manifestent ceux qui veulent que continue la souillure de notre belle Bretagne par les nitrates de l?agriculture productiviste. A Quimper manifestent ceux qui veulent les salaires de misère pour les agriculteurs et le règne de la grande distribution. A Quimper les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres", juge le député européen.

"Les salariés des départements bretons ne doivent pas se tromper de colère ! Ils ne doivent pas aller baiser la main qui les frappe. Ils doivent manifester à Carhaix avec leurs syndicats de salariés et leur classe, leur camp, leur famille. S?ils aiment les symboles historiques, les Bretons qui réfléchissent préfèreront se souvenir de leurs ancêtres qui déclenchèrent la grande révolution de 1789 contre les privilèges des riches et créèrent le club des jacobins plutôt que de marcher derrière les saigneurs de leur époque!", conclut-il.

Incendie à Marseille

MARSEILLE (Reuters) - Un important incendie a sérieusement endommagé samedi l'incinérateur de Fos-sur-Mer qui traite la plus grande partie des déchets ménagers de la communauté urbaine de Marseille, rapporte le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) des Bouches-du-Rhône.

Près de 150 pompiers et une quarantaine de véhicules sont engagés sur le sinistre, toujours en cours, qui s'est déclaré vers 03h00 dans le secteur de la méthanisation et s'est étendu en direction du cœur de l'installation.

Mis en service en 2010 dans la zone industrielle de Fos-sur-Mer, l'incinérateur a été conçu pour traiter les deux tiers des 610.000 tonnes de déchets ménagers générés chaque année par les 18 communes de la communauté urbaine de Marseille.

Il est exploité par la société Evere, filiale du groupe espagnol Urbaser.

Jean-François Rosnoblet, édité par Jean-Stéphane Brosse

La hausse des impôts ressentie par plus de six Français sur dix

PARIS (Reuters) - Plus de six Français sur dix ont constaté une hausse de leur niveau de prélèvements depuis un an, que ce soit pour les impôts locaux (68%) ou pour l'impôt sur le revenu (61%), selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche publié samedi.

Dix-sept pour cent des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête réalisée pour mesure l'ampleur du "ras-le-bol fiscal" prêté aux Français qualifient de "très importante" la hausse de leurs impôts locaux et 24% celle de leur impôt sur le revenu.

Dans le même temps, environ un quart des interviewés font part d'une stabilité de ces deux types de prélèvements : 25% concernant leurs impôts locaux et 24% pour leur impôt sur le revenu.

La hausse de l'impôt sur le revenu est plus particulièrement ressentie par les seniors (75% chez les plus de 65 ans) et par les sympathisants UMP (71%) que par ceux de gauche (56%).

Le sondage a été effectué auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 personnes âgées de 18 ans par questionnaire auto-administré en ligne.

Yann Le Guernigou, édité par Jean-Philippe Lefief

lundi, 21 octobre 2013

Belgique:Sabine Laruelle arrête la politique

Sabine Laruelle, ministre MR des Classes moyennes, des PME, des indépendants et de l’agriculture, jette le gant. Elle a annoncé sa décision de quitter la politique à son président de parti, Charles Michel, ce lundi matin. Ce dernier a pris acte.

A 48 ans, Sabine Laruelle ne veut pas faire «  la législature de trop » a-t-elle confié à nos confrères de Vers L’Avenir . Elle restera en poste jusqu’à la fin de la législature en cours, selon le voeu de son président, mais ne se représentera pas. Sabine Laruelle explique cette décision par un désir de «  changer de vie  » «  avant d’être aigrie  », a-t-elle encore affirmé à nos confrères.

Dans un communiqué transmis par le MR en début d’après-midi, elle justifie aussi : «   Je suis fière de mon bilan, du travail réalisé et de la confiance qui m’a été donnée en matière de statut social des indépendants, d’abaissement des charges ou d’accès au financement des PME. Je pense l’avoir honorée avec conviction et engagement et je remercie d’ailleurs Charles Michel, Didier Reynders et Louis Michel qui m’ont confié ces importantes responsabilités. J’ai cependant toujours dit que la politique n’était pas pour moi un objectif en soi, une passion mais bien un moyen d’améliorer les choses. Je m’investis énormément dans ma fonction de Ministre mais il sera temps pour moi, à la fin de la législature, de passer le flambeau et de me lancer de nouveaux défis. Je serai bien évidemment disponible pour soutenir les candidats MR lors de l’important scrutin à venir  » Elle n’aurait à ce stade pas de projet précis pour la suite.

Charles Michel a tenu à souligner sa solidarité par rapport à la décision de la ministre. Elle «  acontribué par sa force de travail et de conviction à placer l’indépendant et les PME au centre des préoccupations politiques  » a-t-il rappelé. Ingénieure agronome de formation, ex-secrétaire-générale de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA), elle est ministre au gouvernement fédéral depuis 2003.

Rien n’est encore décidé au conseil communal de Gembloux

Alain Goda, premier échevin MR de Gembloux, a été averti lundi par Sabine Laruelle, ministre fédérale de l’Agriculture et cheffe de groupe MR au sein du conseil communal gembloutois, de son souhait de quitter la politique à la fin de la législature. «Elle n’a rien dit à l’heure actuelle sur le fait qu’elle quitterait son poste de cheffe de groupe, ni de conseillère communale», a précis le premier échevin libéral. «Nous avons convenu ensemble de discuter plus tard de ce que la fin de son mandat ministériel impliquera», a précisé Alain Goda.

Depuis 2006, Sabine Laruelle siège au conseil communal de Gembloux. Lors des élections de 2012, elle avait engrangé 2263 votes nominatifs.  

Moustapha DIAKHATE, président du groupe parlementaire BENNO BOK YAAKAAR : «Je n’ai jamais été désavoué par Macky Sall»

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Diakhaté, a réagi après la parution d’articles de presse du week-end affirmant qu’il a été désavoué par le leader de l’Apr, le président Macky Sall.

«Moustapha Diakhaté n’a jamais été désavoué par Macky Sall ». C’est en substance ce qu’il a précisé dans une mise au point. Il a, dans le document, apporté des précisions sur la rencontre du 18 octobre dernier entre le leader de l’Apr et quelques députés de la majorité. Selon M. Diakhaté, à l’occasion de la rencontre qui s’est tenue le vendredi 18 octobre 2013 entre le président de l’Alliance pour la République et les députés issus de la Coalition Macky 2012, Macky Sall, a, à la fois, «dénoncé et condamné fermement l’indiscipline militante de Cheikh Diop Dionne et de Mame Khary Mbacké ». Cheikh Diop Dionne, poursuit-il, présent sur les lieux a, quant à lui, «reconnu sa faute et présenté ses excuses au président de l’Apr qui a bien voulu les accepter ». Selon le président du groupe parlementaire, tout au long de cette rencontre qui a duré 6 heures d’horloge, à aucun moment, les mesures prises à l’encontre de Cheikh Diop Dionne et de Mame Khary Mbacké n’ont été évoquées. «Par conséquent, affirmer que Moustapha Diakhaté a été désavoué par le camarade Macky Sall et que les fautifs ont été réhabilités relèvent de la mauvaise foi et de la désinformation de manœuvriers peu scrupuleux », soutient M. Diakhaté. Le 14 octobre dernier, Moustapha Diakhaté avait annoncé la suspension de Cheikh Diop Dionne du groupe parlementaire Bby pour une durée de 36 mois dont 12 avec sursis. Le même jour, il avait dit que conformément aux dispositions pertinentes de l’Article 60 de la Constitution et de l’alinéa 2 de l’Article 7 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, avoir demandé à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, de convoquer le bureau aux fins de constater la déchéance automatique du mandat de Mame Khary Mbacké et de procéder à l’installation de sa suppléante sur la liste de la Coalition Bby du département de Mbacké, Khady Gaye. M. Dionne avait présenté sa candidature au poste de président de l’Assemblée nationale contre Moustapha Niasse. Président sortant, M. Niasse a été réélu avec 120 voix contre 17 pour son challenger. Quant à la députée de Mbacké, elle avait annoncé sa démission du groupe parlementaire de la majorité au lendemain du renouvellement du bureau de l’institution le 11 octobre dernier.

Aliou KANDE

 

Dakar - Panne à l'usine de traitement des eaux : La pièce de rechange réceptionnée et acheminée à Keur Momar Sarr

La pièce de rechange de l’usine de traitement des eaux de Keur Momar Sarr est arrivée à Dakar par vol spécial, dans la soirée du samedi. Elle a été acheminée, hier, sur le site où les travaux vont démarrer vendredi.mat.jpg

Il est 18 heures 43 minutes sur la base aérienne des Eléments français à Dakar, à Ouakam. Un avion de type Illouitchine 76, de couleur blanche et d’origine russe, s’engage sur la piste avant de s’immobiliser sur le tarmac. A bord de cet appareil affrété par le gouvernement français, un «passager» peu ordinaire : la pièce de rechange de la partie défectueuse de la conduite de l’usine d’eau de Keur Momar Sarr.

Fabriquée en France grâce à l’appui financier de l’Agence française de développement (Afd), elle aurait coûté 130 millions de FCfa. Pour découvrir cette pièce, la directrice de la Sones, Anta Seck, le conseiller technique n°1 du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Marone, leurs collaborateurs et les journalistes présents sur les lieux doivent encore prendre leur mal en patience. « Le déchargement peut prendre du temps, parce que c’est du matériel lourd », avait déjà averti le capitaine Hervé Gode, officier chargé de la communication des Eléments français au Sénégalais.

 Un matériel de 15 tonnes

La pièce centrale en forme de Y pèse à elle seule 5 tonnes, les autres, tuyauterie, boulonnerie, etc., en font 10. Soit un total de 15 tonnes, selon Gabriel Bruma, responsable logistique de Degremont, l’entreprise française qui a confectionné cette pièce.

Il a fallu une bonne heure pour décharger le matériel. La nuit a déjà fini de jeter un voile sombre sur la base aérienne. Un camion militaire, toute phare allumée, quitte le tarmac avec, à son bord, la pièce tant attendue. Elle est imposante. La pièce en acier carbone d’une épaisseur de 15 mm est enduite d’un revêtement blanc spécial qui résiste à la forte teneur en chlore. Ses caractéristiques sont les suivantes : 5 m de long, 3 m de large, 1,20 m de diamètre. Avec minutie, une grue transfère la pièce dans un camion du Consortium des entreprises (Cde) qui va assurer son acheminement vers Keur Momar Sarr.

 Manque d’eau pour quelques jours

Sur place, l’entreprise Degremont et son sous-traitant, le Cde, vont se charger de l’installation de la nouvelle pièce. Cette opération, selon Gabriel Bruma, peut prendre 72 heures, sans compter le temps de la remise en marche des pompes. Mais tout est fait pour que l’intervention prenne le moins de temps possible. Ainsi, du matériel spécial est ramené de la France. La directrice générale de la Sones, Anta Seck, a indiqué qu’un plan de communication, élaboré en rapport avec la Sde, sera mené à partir d’aujourd’hui pour informer les populations afin qu’elles fassent le plein de réserve d’eau pour faire face aux quelques jours de pénurie. « Nous allons communiquer les dates d’arrêt de l’usine et nous allons également dire, de façon précise, la durée de l’installation et la date à laquelle l’eau reviendra à la normale », a-t-elle déclaré .

Pour rappel, au cours du mois de septembre, après l’incident survenu sur la conduite de Keur Momar Sarr, une bonne partie de la ville de Dakar avait été plongée dans une pénurie d’eau sans précédent pendant près de deux semaines.

Une solution provisoire consistant, avec l’installation d’une pièce en fonte, avait permis de faire revenir la situation à la normale.

Elhadji Ibrahima THIAM

 

samedi, 20 juillet 2013

Ma profonde conviction sur la presse sénégalaise par son Excellence Cheikh Sadibou DIALLO

 presse,sénégalaiseL’écriture elle-même, qui est la parure du journalisme m’a, durant la première année du quinquennat, semblé avoir cessé d’afficher ses limites, dès le premier coup d’œil. Insipide, sans allant, inapte à se jouer des difficultés elle a, d’une certaine manière, « renoncé » à sa mission première d’informer, de séduire et de convaincre. Il est donc pressant de remettre l’accent sur les compétences professionnelles et le courage des journalistes, impavides et déterminés dans l’évidence de leur condition, éclatants de talent, si l’on ne veut pas voir la presse encourir la défaveur des masses, qui la consultent souvent comme un oracle.

 

Avant de poursuivre ma réflexion, il y a lieu de rappeler à nos concitoyens les actes majeurs posés, vis-à-vis de la presse, par tous les Présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat depuis 1960, pour la consolidation de la démocratie au Sénégal : une vingtaine de quotidiens, 15 hebdomadaires, 18 mensuels, 5 chaînes de télévisions, près de 200 radios régionales et communautaires. Notre pays s’est doté d’un Code de la presse, le plus révolutionnaire et le plus avancé d’Afrique, qui dépénalise le délit de presse : de l’avis des professionnels de l’information et de la communication des Syndicats de journalistes. C’est un code consensuel élaboré, après six mois de concertation et, unanimement, voté à l’époque par les députés et les sénateurs.

 

En conséquence, c’est à la gloire des journalistes, ces conquérants modernes qui maîtrisent si bien toutes les données de la technologie régnante, ces relais qui doivent informer l’opinion publique de ce qui marche et de ce qui ne marche pas à la Une de leurs journaux, de porter le débat d’idées sur la place publique et de ne pas se contenter des valeurs inopérantes. Qu’elle soit publique ou privée, la presse se doit de jouer son rôle d’informatrice intelligente et non se contenter d’un sujet qu’elle distille, à satiété, sur la place publique, jusqu’à en faire une overdose : la traque obsédante des biens mal acquis.

 

Abondant dans le sens de la réflexion appropriée du Conseiller spécial et porte-parole du Président de la République, M. Abdou Abel Thiam, dans l’interview qu’il a accordée à un confrère du Sud Quotidien, relative à la mise sous boisseau de la presse aux réalisations accomplies par le nouveau régime : « A qui la faute ? On n’a qu’à faire un sondage des UNE de la presse nationale au cours de l’année qui vient de s’écouler, pour voir quels sont les thèmes qui vous intéressent le mieux. Vous préférez le feuilleton de la traque des biens mal acquis aux performances du gouvernement. Je suis journaliste comme vous. La presse préfère les trains qui n’arrivent pas à l’heure. C’est comme ça. Le train qui arrive à l’heure, c’est une bonne gestion de la campagne agricole, une bonne prise en main de la distribution de l’énergie, malgré les couacs constatés ces derniers jours. A mon humble avis, la presse ne parle pas, suffisamment, de cette avancée majeure qui a consisté à réduire les impôts sur le revenu et, de facto, accroître les salaires des travailleurs.

 

Certes, il est maintenant trop facile de clamer que le Gouvernement ne communique pas. Tous les gouvernants du monde, quelques soient leurs réalisations, entendront toujours ce refrain. Oui, tout se passe pour le meilleur des mondes, le seul problème, c’est la communication. C’est facile, c’est plus prudent et cela a l’avantage de titiller l’égo de l’interlocuteur, mais cela cache toujours des arrière-pensées. Le Soleil, la RTS, l’Aps, n’ont pas vocation à être des versions tropicales de la « Pravda », pour chanter à longueur de journées, les louanges du Gouvernement. Les réalisations sont là. Elles sont connues de tout le monde, mais elles sont voilées par l’approche du traitement de l’information par la presse, qui préfère parler de lutte, de traque de biens mal acquis, ou mettre des faits divers à le UNE, plutôt que de parler des réalisations concrètes du Gouvernement ».

 

C’est la gloire des journalistes pétris de leur métier, de monter la garde au sommet de nos Républiques et d’obliger, quand il le faut, le premier de cordée à redescendre dans la vallée. Ils ont embrassé le plus beau des métiers, celui d’informer le citoyen et de lui fournir des instruments précieux de jugement, de lui faire connaître et comprendre la complexité des problèmes posés à la société où il vit, de l’aider à réfléchir sur son destin, ce qui est, tout simplement, la plus belle manière de servir la démocratie.

 

Aimé Césaire, le « poète vivant » et chantre de la négritude, dont on célèbre aujourd’hui en Martinique le centenaire de sa naissance, affirmait avec force conviction : « Une vie d’homme, c’est le combat entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur ». Les colonnes de ces vaillants combattants pour la liberté d’expression, constituent déjà un contre-pouvoir crédible et respecté, que nous appelons de nos vœux et dont toute autorité, dans un pays en état de droit, un tant soit peu intelligente, a besoin pour vivre, sauf à courir le risque de se briser sur un écueil qu’elle n’a pas vu ou voulu voir. Car, au-delà de l’incantation rituelle, il y a un pays à reconstruire et à maintenir dans la dignité. Nous savons, indubitablement, que la presse n’est pas là pour arranger les choses, arrondir les angles, calmer le jeu. Elle tire même sa renommée du fait qu’on la trouve à la fois indispensable et convenablement insupportable.

 

Lorsque j’observe comme la presse sénégalaise, après cinquante-trois années d’existence, pêche par conformisme, je suis tenté de me ranger du côté de Balzac qui affirme que «si la liberté de la presse n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer». Cette presse nationale pertinente depuis le tournant des années glorieuses, qui a toujours été à l’avant-garde de toutes les libertés, parce qu’exerçant la plus belle des professions, celui d’éclairer le citoyen en lui rétrocédant des outils inestimables de décision, se trouve être bougrement confrontée à des « prérogatives commerciales ».

 

On peut le comprendre, mais on peut bien aussi le déplorer !

 

 

 

dimanche, 30 juin 2013

LA DEMOCRATIE SENEGALAISE EN PERILE par Sa Ndéné DIOUF

Au nom du sacro-saint principe d’égalité, de liberté de parole et d’association, nous assistons outrés et médusés  à  l’agonie de la démocratie sénégalaise.dem.jpg

La politique étant devenue malheureusement un refuge de médiocres et de sangsues de la république, un raccourci  pour fainéant en quête de gloire et d enrichissement sans effort ni sueur, nous voici  avec plus de 148 partis politiques( la majorité n existant que de nom) pour une population  estimée à 14 millions d'habitants.

Cette croissance quasi exponentielle du nombre de partis dévalorise la démocratie sénégalaise et nous mène à une banalisation lamentable de la classe politique.

Loin de moi une option autocratique encore moins une restriction des libertés individuelles et collectives, mais convenons –en, la démocratie mériterait  un véritable coup de balaie, un SET-SETAL radical, qui pour son bien la rendra plus rayonnante et crédible.

La pérennisation d une société démocratique ne rime guère avec une flambée  d organisations politiques car trop de partis étouffent et tuent la démocratie en la drainant dans des eaux troubles sans lendemain.

Cette dévalorisation de la politique nous a mené à une crise de confiance symbolisée par ce tristement célèbre slogan « ils sont tous les  mêmes, ils ne sont là que pour eux-mêmes »

Ce sacro-saint principe de liberté d expressions et d’associations, soutenue par des ‘’ desseins républicains et droits de l’hommistes ‘’ interéssés, ne saurait nullement nous conduire à une précarisation des valeurs et mœurs politiques pour réduire de faite son action voir ses activités en un métier générateur de plus-value et de bien être égoïste .

 

Avons-nous réfléchi  un seul instant sur les milliards de francs CFA que le contribuable sénégalais jette par la fenêtre de l abime à chaque scrutin électoral au nom de la liberté d’association (beaucoup de partis dont plusieurs virtuels).

Avons-nous  pensés un instant à cette perte de lisibilité programmatique de la classe politique due essentiellement  à l inflation des partis ou regroupements politiques.

Avons-nous enfin médités sur la moralité des chefs de partis et autres candidats (voir la liste des candidats aux élections présidentielles 2012)

La réglementation  des partis politiques relève d une thérapie curative, urgente et nécessaire pour la survie d une démocratie sénégalaise apaisée.

Comme une entreprise, les partis politiques doivent  présenter :

- un bilan comptable annuel

-un bilan annuel d activités

-les justificatifs d une permanence réelle

-les justificatifs de l’existence de sièges dans au moins les ¾ des régions du Sénégal

 

*Les partis politiques (pompes à milliards de f.cfa) ne doivent plus considérer la populace comme  une compilation de simples troupiers  que l on peut faire oublier son  N GALAX  quotidien  sans saveur grâce aux rythmes endiablés  M BALAX.

Une réflexion pointue et argumentée sur  le multipartisme  intégral, nous permettra de dégraisser ce dinosaure budgétivore qu’ est la classe politique et par de là endiguer le coût astronomique des différentes élections car le Sénégal pays  préindustriel  et  sous  développé  ne saurait  se permettre, dans  ce   contexte de crise économique mondiale, de  dilapider  des  milliards de francs cfa  au  nom d’une prétendue liberté d association et d’expression.

 

LE LEGISLATEUR A L IMPERIEUX DEVOIR DE METTRE UN TERME DEFINITIF A CETTE SOURNOISE ET MALSAINE GABEGIE

Homosexualité au Sénégal:Doudou Wade voudrait la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal, son rêve brisé par Macky Sall devant le plus puissant au monde, il confie à la presse sa déception. Pour une fois qu’il soit de bonne foi.

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APRES LA VISITE OFFICIELLE DU PRESIDENT BARACK OBAMA AU SENEGAL : REMERCIEMENTS patriotiques DE SON EXCELLENCE MONSIEUR CHEICKH SADIBOU DIALLO AU PEUPLE SENEGALAIS.

cheikh.JPGAprès la visite officielle au Sénégal du Président des Etats-Unis d’Amérique,        M. Barack Obama, en compagnie de son épouse Michèle, de ses deux filles et sa belle-mère, avec une délégation comprenant 400 hommes d’affaires ESF/ASG, j’ai l’immense plaisir de saisir la circonstance agréable qui m’est offerte pour exprimer mes remerciements patriotiques à tous les Sénégalais, sans exclusive aucune qui ont, dans un élan de cohésion nationale, clamé l’enthousiasme et la joie de tout un peuple, pour accueillir le couple présidentiel, dans la sobriété et dans la chaleur de la pure tradition de notre peuple. Cette visite du premier Président des Etats-Unis noir américain au Sénégal, m’apparaît avoir eu un effet bénéfique au niveau de la classe politique. A mon humble avis, il m’a semblé qu’un acquiescement pacifique s’est, comme par enchantement instauré, le temps d’une rose, pour honorer dans l’union républicaine notre hôte de marque, Barack Obama Prix Nobel de la paix, pour ses efforts extraordinaires, en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples.

Après Roosevelt en 1945, Clinton en 1998 et Bush en 2003, le Sénégal a eu un hôte de marque, M. Barack Hussein Obama. Premier Président des Etats-Unis d’Amérique, qui a des origines africaines. C’est à la fois un honneur et une fierté pour notre pays. C’est surtout un évènement exceptionnel ! Le fait même qu’il ait amené au cours de sa visite au Sénégal sa famille, montre sa véritable marque d’estime pour le peuple sénégalais. Il l’a d’ailleurs exprimé lors de sa conférence de presse conjointe avec le Président Macky Sall au Palais de la République : « Nous avons foi au Sénégal et croyons à son peuple. Je suis très heureux de constater que le renforcement de notre coopération bilatérale est orienté vers les populations et surtout pour la jeunesse »

 

Portant en bandoulière », comme a bien voulu le souligner avec conviction, Mme Badiane, la Coordonnatrice des Femmes de l’APR, « notre téranga sénégalaise, reconnue de par le monde, cette valeur faite de délicatesse, de subtilités, d’attention particulière à l’endroit de son hôte, l’accueil du Président Barack Obama et sa famille, a été parfaitement chaleureuse, à l’image du Sénégal et de son hospitalité coutumière. D’un même élan, unis et rassemblés, les Sénégalais ont rendu l’hommage solennel que mérite le Chef d’Etat américain. C’est un honneur adoubé d’un réel plaisir des yeux d’avoir pu admirer, à travers de si belles images, Michèle Obama tenant par la main sa fille aînée ainsi que son glorieux mari, sourire aux lèvres, tenant aussi sa fille cadette par la main, descendant ensemble la passerelle de l’avion. Ce fut l’extase ! Des souvenirs historiques impérissables. Ce n’est pas tous les jours qu’on a le privilège de voir débarquer le plus puissant Chef d’Etat de la planète à l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor, accompagné de toute sa famille, pour nous rendre une si belle et mémorable visite.

Le choix du Chef de la Maison Blanche de visiter le Sénégal est une option motivée qui ne pouvait advenir sous l’ancien régime, malgré les multiples sollicitations directes et les efforts effrénés de lobbyistes gracieusement rémunérés. Cette alternative concrétisée sous le magistère du Président Mack Sall, est l’expression de valeurs partagées et de convergences de vue sur le management socio-économique de la société. Cette excellente visite, comme l’a fort souligné le Chef de la diplomatie sénégalaise, « doit être lue surtout comme un succès diplomatique du Président Macky Sall qui, en une année seulement, a su recoudre les fils coupés de notre tissu relationnel régional et international et réconcilier le Sénégal avec sa vocation et son rôle de grande puissance diplomatique »  

C’est pour cette raison fondamentale, comme nous le disait le Général de Gaulle : « les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts » que le Sénégal qui a fini de démontrer dans le concert des nations sa capacité à transcender les contradictions sociopolitiques et préserver la démocratie, se doit nécessairement de réclamer sa part de dividendes au Congrès Américain, au bénéfice du peuple sénégalais.     Les Etats-Unis, s’ils veulent rattraper la Chine qui a profité de leur longue absence en Afrique, pour avancer leurs pions à très grande vitesse, ont une carte à jouer : celle de la promotion de la démocratie. Le choix de visiter les trois pays africains,  n’est pas assez anodin, car il est fondé sur le degré des avancées démocratiques. Le discours fondateur d’Accra de Barack Obama n’est certes pas loin et cette tournée se veut le prolongement de la première visite ghanéenne lors de son premier voyage en Afrique en 2009, où il lança cette déclaration : « Le sang de l’Afrique coule dans mes veines, l’histoire de ma famille comprend à la fois les tragédies et les triomphes de l’histoire plus large de l’Afrique ». Fondons l’espoir de l’ouverture d’une nouvelle ère et qu’un retour en grâce est encore possible ».                                                                                                                

 Pour clore ma réflexion, je ne remercierai jamais assez les Sénégalais et Sénégalaises, toutes obédiences confondues  qui, à l’unisson, se sont mobilisés pour accueillir chaleureusement, le Président Barack Obama ainsi que sa famille,  à l’image du Sénégal et de sa légendaire hospitalité et rendre très agréable la visite officielle de trois jours qu’il a effectuée dans notre beau pays. 

Le Président du pays de l’Oncle Sam, Barack Obama est venu en paix chez nous avec sa famille nous rendre visite, nous l’avons accueilli en paix, dans la pure tradition de la téranga sénégalaise… Hier vendredi à 10h44 mn, Barack et Michèle Obama, à la portière  Air force one, leurs mains en signe d’au revoir, sont repartis en paix  dans ce gros volume, considéré comme le moyen de transport le plus sûr au monde, aujourd’hui. Celui-ci a pris les airs, pour la suite de la tournée africaine. Destination l’Afrique du Sud : le pays de Nelson Mandela.

 

Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO

Conseiller Spécial du Président de l’APR

Administrateur de la DES APR France