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lundi, 11 août 2014

Maradona se fait respecter

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Maradona se fait respecter

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dimanche, 10 août 2014

Une tornade s'est abattue sur la Belgique


Tornade à Manhay: "On aurait pu être tué"

Mbacké: des oeufs et des poussins pour les ASC...véritable Ndiayène

jeudi, 07 août 2014

Etats-Unis / Afrique

usa-afrique.JPGRFI :Les chefs d’Etat et de gouvernement africains présents au sommet sontconscients de l’image souvent négative véhiculée par le continent. Une image qui n’est pas favorable aux investissements. Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie, a blâmé la presse qui ne couvre « que les crises dans l’actualité du continent ». C’est de la faute des journalistes, mais ces derniers en ont l’habitude. Le président sénégalais, Macky Sall, et le tunisien Moncef Marzouki se sont, quant à eux un peu agacés de la méconnaissance de l’Afrique constatée chez leurs interlocuteurs américains du monde politique ou des affaires, rappelant que ce continent compte 54 pays, que chacun présente des caractéristiques très différentes. La crise actuelle en Libye ou l’épidémie de fièvre Ebola ne peuvent ternir l’image de tout un continent.

mardi, 05 août 2014

Colloque : ‘’Les migrants âgés : enjeux de justice, de cohésion sociale…’’

Lieu : Boulevard de l’empereur, 4- B 1000 Bruxelles

Salle Auditoire de Greef- Bibliothèque Royale de Belgique

 A l’occasion de la commémoration des 50 ans d’immigrations turque et marocaine, le Centre Interfédéral pour l’égalité des chances a réalisé un film documentaire « Voyage sans retour » autour de récits de vie  des migrants âgés qui ont participé au développement de la Belgique. Des femmes et des hommes qui s’expriment sans détour, qui nous font rentrer dans  l’intimité de leur vie, dans leurs histoires et leurs identités multiples .

Ce film a pour ambition , d’une part, de rendre hommage à cette génération de migrants venus combler le manque de main d’œuvre et d’autre part d’aborder les conditions de son vieillissement.

Aujourd'hui, ces personnes sont à l'âge de la retraite et plusieurs questions se posent :

Qui sont ces migrants âgés? Comment ces femmes et ces hommes vivent-ils le fait de vieillir en Belgique ? Qu’en est-il du vieillissement de la femme en particulier ? Comment s’organise la prise en charge de leur vieillissement ? Comment le personnel des structures d’aide et de soins fait face  aux besoins spécifiques de ces personnes âgées ? Que  mettre  en œuvre pour permettre à cette population de vivre et de vieillir dignement en Belgique ?...      

 C'est pour mieux comprendre, rendre visible les réalités complexes que vivent ces femmes et ces hommes, tenter de répondre à certaines  interrogations , anticiper de nouvelles pistes de solutions que nous organisons un colloque « Vieillissement et immigration ». 

Les témoignages du documentaire et les exposés des intervenants visent à éclairer les différents dynamiques sociologiques, juridiques, économiques, culturelles qui peuvent contribuer à construire une vision politique autre du vieillissement des immigrés.

 

dimanche, 03 août 2014

Opinion : le fameux procès de Karim Wade tant attendu et tant redouté par les libéraux, est enfin arrivé… (Son Excellence Cheickh Sadibou DIALLO)

cheikh.jpg«Tout ce qui grouille, grenouille et scribouille, n’a pas de conséquences historiques, dans ces grandes circonstances, pas plus que cela n’en eut jamais dans d’autres».  Charles de Gaulle.

Depuis l’incarcération de Mr Karim Wade, ancien Ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, ministre des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, ministre des Transports aériens, ministre des Infrastructures, ministre de l’Energie, sans précédent dans les annales politiques universels, les libéraux très agités n’ont eu cesse de fulminer qu’il n’y aurait pas de procès Karim. Pourquoi toute cette agitation s’ils n’ont rien à se reprocher ? Mais la réalité de ce jour magique de l’ouverture du procès tant attendu, est à marquer d’une pierre blanche dans notre histoire politico-judiciaire. En extirpant définitivement de ses mœurs ses démons, que constituent le détournement des deniers publics et les scandales financiers, le Sénégal sera à la hauteur de cet évènement exceptionnel. C’est toute l’ordonnance de l’œuvre du Président Henri Grégoire Diop, homme pétri d’expérience et de ses assesseurs. Cette action judiciaire qui découle d’un long processus est l’aboutissement des opiniâtretés, inlassablement formulées par le peuple sénégalais, depuis son accession à l’indépendance. Toutes les ébauches, pour lutter contre ses démons précités des régimes qui se sont succédé à la tête du Sénégal de 1960 à nos jours, ont été vouées à l’échec.

Sans vouloir émettre une culpabilité quelconque, de par le respect de cette présomption d’innocence, il me paraît important de rappeler aux Sénégalais que la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite, est née d’une loi du 10 juillet 1981, promulguée, pour la première fois au Sénégal, par le Président Abdou Diouf. Cette loi avait pour visée de lutter contre l’argent facile et de condamner les démolisseurs de la République. Deux affaires avaient, à l’époque, pu être élucidées dans la douleur. Cependant, notre distingué ancien Chef d’Etat n’avait pas hésité à avouer publiquement sa désillusion, en ces termes : « Parce que je n’ai pas été suivi, la cohésion sociale a été trop forte, je me suis rendu compte que ceux que je pouvais accuser même de corruption, partageaient cet argent avec la famille et toutes les concessions, toutes les classes de gens qui, évidemment, se liguaient. C’est la période où j’ai eu la campagne de presse la plus dure contre moi, autour de la corruption (…) Alors qu’il y avait dans la loi des délits de corruption qu’on pouvait sanctionnés, que l’on ne sanctionne jamais !  Et comme je ne peux pas obtenir des aveux ni du corrupteur, ni du corrompu, je me suis basé sur les signes extérieurs de richesse. Il faut que la personne incriminée, puisse prouver comment elle a réussi à avoir cette voiture rutilante, comment elle a pu avoir toutes ces villas, compte tenu du niveau de son salaire… Mais j’ai subi un blocage total, de la part des magistrats et des policiers de l’époque, chargés de l’enquête. De grands Chefs religieux se sont même déplacés jusque chez moi, pour me demander de céder sur tel ou tel point…et ils sont repartis fâchés contre moi. C’est pourquoi cette loi, sous mon magistère, est restée lettre morte ».

Sans jamais été abrogée, la loi créée par Abdou Diouf a aussitôt été mise sous le boisseau par Abdoulaye Wade dès son accession au pouvoir. Etait-ce là, un avant-goût, nous alertant la genèse d’une gestion infernale des affaires de la cité ? La résultante ne nous a point disconvenues, de par les interminables branle-bas qui ont rythmé le régime du successeur du dauphin de Léopold Sédar Senghor. Malgré toutes les divagations faisant semblant de vouloir sanctionner les détournements de deniers publics et autres crimes économiques, l’ancien Président, au lieu de réactiver notamment la CREI, avait préféré jeter son dévolu sur d’autres structures : la CVCEP, Cour de vérification et de contrôle des établissements publics, l’IGE, l’Inspection Générale d’Etat, et le drastique régime de droit commun, qui s’applique à cette catégorie de transgressions. Méconnaître les limites de ces procédés juridiques et classiques pour sanctionner les responsables de telles concussions ou enrichissements illégaux, eu égard aux exemptions ou autres artifices dont peuvent jouir les personnages invoqués dans ces variétés d’affaires, est un jeu d’enfant. Trop souvent de simples corrélations, avec une kyrielle de recommandations sont posées sur la table du Chef de l’Etat, laissant à ce dernier la liberté suprême d’instruire des poursuites ou de classer. Alors que si le couple corrupteur-corrompu demeure muet, il est matériellement difficile voire impossible d’établir la caractérisation du délit.

Pour clore ma réflexion, je tiens à exprimer mes vives félicitations à l’un de mes fervents compagnons de lutte, Touradou Sow, membre de l’Apr – Section Strasbourg, émérite juriste, pour sa contribution très appropriée, intitulée : «Le sens du procès de Karim et Cie». Pour rendre hommage à son analyse pertinente j’ai, en tant que doyen, le devoir d’appuyer sa profonde introspection, à travers laquelle il nous démontre sa maîtrise du droit, la logique, la dialectique et la rhétorique, riches d’enseignements : « Devant un tel arsenal, on pouvait croire que notre système juridique à tout pour vaincre le délit d’enrichissement illicite, Mais la prolifération des scandales financiers ou autres détournements de fonds ces dernières années, nous obligent à penser le contraire. A vrai dire, ce ne sont point les lois qui nous manquent, mais une véritable volonté politique de les appliquer, afin de donner un signal fort aux délinquants à col ou grands boubous blancs. La démarche des Présidents Abdou Diouf et Macky Sall, d’instituer une Cour spéciale capable de faire face aux limites de notre système judéo-social, doit être impérieusement comprise sous cet angle.

La décision du Président Macky Sall de marcher sur les pas de l’actuel Secrétaire Général de la Francophonie, en faisant renaître la CREI, malgré la clameur stridente de certains hypocrites individus, est venue à son heure. Plus que jamais légale, sa conformité avec notre système de droit ainsi que son existence juridique ne font plus l’ombre d’un doute, depuis la décision du Conseil constitutionnel, sur la requête fantaisiste du l’ancien Président devant la Cour Suprême, aux fins de constater son inconstitutionnalité. Elle a été rejetée et le contrôle à priori de constitutionnalité n’est plus d’actualité, la loi étant promulguée ».

Pour l’honneur du Sénégal, la CREI, autant que jamais  légale, va sereinement effectuer son travail et rendre son verdict, afin que toute la lumière soit enfin faite ! Tous les Sénégalais, j’en ai l’intime conviction, ont parfaitement confiance en la justice de leur pays.

Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO

Conseiller Spécial du Président de l’APR

Administrateur de la DSE APR France

vendredi, 01 août 2014

Les Condoléances du Consul Général Alioune DIOP à la Famille d'Imam DIALLO

La Communauté sénégalaise élargie à la communauté musulmane de Lyon a perdu un pilier et charnière des générations en la personne d'Imam Diallo né en 1926. Imam DIALLO s'en est allé paisiblement ce 29 juillet 2014 à Lyon. A son fils Youssou DIALLO, à sa famille, au cercle musulman, mes sincères condoléances au nom du Président de la République et prie pour que la terre lui soit légère.
 
Par ailleurs, je vous livre le témoignage de mon prédécesseur S.E.M Cheikh Sadibou DIALLO ancien Consul Général de Lyon:
Mes Chers compatriotes Que la mort ait emporté, avec Limam Diallo, Vénérable Chef religieux de la communauté sénégalaise de Lyon, tant de valeur rayonnante, de dévouement désintéressé, de volonté inébranlable de ne servir que ses concitoyens, c’est pour moi un très grand chagrin qui se joint à celui qui vous frappe et qui frappe le peuple sénégalais. Son souffle s’est arrêté. C’est un grand froid qui nous saisit. Qu’il s’agisse de Dieu, ou de l’Homme ou du Sénégal, ou de leur œuvre commune que sont la pensée, l’action, son magnifique talent de persuasion savait, grâce à sa parole de sagesse, atteindre et remuer le fond des âmes, et cela d’une telle manière que nul ne reviendra jamais sur l’admiration ressentie. Le Vénéré Limam Diallo était un homme d’exception parmi les hommes exceptionnels, dont la valeur morale ne fait que s’accroître.
 
Que de fois j’ai admiré son énergie pour lutter, son intelligence pour prendre des initiatives heureuses, sa sincérité, sa retenue et son esprit de justice. Et en plus il était si attachant ! Puisse l’expression de mon affection émue vous montrer qu’un homme aussi valeureux sut se faire aimer en même temps qu’admirer. Quant à moi, je lui voue une reconnaissance extrême pour m’avoir si souvent enchanté, pour être un des plus beaux fleurons de la couronne de notre pays, pour m’avoir honoré et aidé, dans mon exaltante mission consulaire, de son ardente adhésion, de sa généreuse amitié de son immuable fidélité. Ce concours m’aura été sans pris. Pourtant, je suis certain que la flamme qui l’animait ne saurait s’éteindre.
 
Au moment où il disparaît que cette conviction soit, de ma part un témoignage à sa mémoire. C’est avec émotion que mon épouse joint ses sentiments au mien, en cette douloureuse épreuve. Qu’Allah, le Miséricordieux, l’accueille dans son paradis, et que la terre du Sénégal qui l’a vu naître lui soit très légère.
Amine

jeudi, 31 juillet 2014

Faute d'accord sur sa dette, l'Argentine face au défaut de paiement

L'Argentine et les fonds spéculatifs américains n'ont pas réussi à se mettre d'accord mercredi sur la dette de Buenos Aires, qui se retrouve de facto en situation de défaut de paiement. L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) avait abaissé la note de l'Argentine d'un cran à «défaut sélectif» un peu avant que le ministre argentin de l'Économie Axel Kicillof n'annonce à la presse depuis New York que les deux parties s'étaient séparées sans accord.

Ce scénario pousse mécaniquement l'Argentine, troisième économie d'Amérique latine, en défaut de paiement sur un montant minime pour un État, 539 millions de dollars. C'est la deuxième fois en 13 ans que ce scénario se produit en Argentine.

A l'issue de la réunion, Axel Kicillof a assuré que les fonds spéculatifs américains «ont essayé de nous imposer quelque chose d'illégal (...). L'Argentine est prête à dialoguer, à trouver un consensus. Nous allons chercher une solution juste, équilibrée et légale pour 100% de nos créanciers».

Buenos Aires «va rembourser» les porteurs de bons issus de la dette restructurée, mais «à des conditions raisonnables, sans tentative d'extorsion, sans pression, sans menace», a-t-il ajouté, niant que son pays soit en situation de défaut de paiement. «L'argent est là, bien évidemment si nous étions en défaut, il ne serait pas là», a-t-il expliqué avant de rentrer pour Buenos Aires.

1,3 milliard de dollars dû à deux fonds «vautours»

L'Argentine avait obtenu un délai de 30 jours qui expirait mercredi pour régler les 539 millions de dollars à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70% après la crise économique de 2001. Mais le juge américain Thomas Griesa bloque ce paiement parce qu'il a ordonné à l'État argentin de payer d'abord 1,3 milliard de dollars à NML et Aurelius, deux (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

mercredi, 30 juillet 2014

Polémique: les avocats belges de Nemmouche adeptes de la quenelle


Polémique autour des avocats de Nemmouche vus avec Dieudonné

Les avocats belges qui défendent Mehdi Nemmouche sont dans la tourmente. Des photos circulent aux côtés de l'humoriste controversé Dieudonné. On voit les avocats réaliser une quenelle.

Les deux avocats belges de Mehdi Nemmouche, auteur présumé de l'attentat au Musée juif de Bruxelles, figurent parmi les adeptes de la quenelle. Ainsi, on peut les voir sur le site de l'observatoire de l'extrême droite, ResistanceS.be, reproduire un tel geste en compagnie de l'humoriste controversé français Dieudonné, condamné pour antisémitisme et figurant parmi leurs clients.

Me Henri Laquay a figuré sur une liste du FN aux législatives en 1999 et a été l'attaché parlementaire d'un élu FN. Me Sébastien Courtoy a lui défendu l'ancien député Laurent Louis, qui fait l'objet de plusieurs plaintes pour antisémitisme et négationnisme mais aussi l'ancien membre du FN George Tonnelier et le Front national rénové

Belgique:Di Rupo répond à De Wever : «Le gouvernement sortant a fourni un effort de 22 milliards»

RIPO.jpgLe gouvernement fédéral sortant a fourni un effort budgétaire de 22 milliards d’euros en une demi-législature, a rappelé le premier ministre Elio Di Rupo.

«Le gouvernement fédéral actuel a fourni un effort budgétaire d’environ 22 milliards d’euros en une demi-législature.Dans des circonstances économiques particulièrement difficiles, il a sorti notre pays de la procédure européenne de déficit excessif», a déclaré M. Di Rupo dans un communiqué.

 

Et de préciser que cet assainissement des finances publiques a été réalisé «sans compromettre la croissance et sans toucher au pouvoir d’achat des citoyens».

Mardi, le président de la N-VA, Bart De Wever, a semblé minimiser les efforts réalisés par l’équipe Di Rupo . Il a évoqué les difficultés qu’il y aurait à former le gouvernement de centre-droit en cours de négociation, en particulier budgétaires. La coalition «suédoise», associant N-VA, MR, CD&V et Open Vld, devra trouver 17 milliards d’euros d’ici 2019. «C’est gigantesque. Di Rupo n’a pour ainsi dire rien fait. Il y a du pain sur la planche», a-t-il ajouté.

M. Di Rupo se dit «convaincu que les actuels ministres du Budget et des Finances (Olivier Chastel -MR, et Koen Geens -CD&V) transmettront toutes les informations relatives à cet assainissement budgétaire à tous les partis impliqués dans la formation du gouvernement, afin que le prochain gouvernement prenne aussi les mesures nécessaires pour poursuivre l’assainissement des finances publiques, tout en alimentant le moteur économique de notre pays et en garantissant notre sécurité sociale et le pouvoir d’achat de nos familles».

vendredi, 25 juillet 2014

Sénégal: Sauver le Prince à tout prix!

Karim Meïssa Wade n’est pas n’importe qui. Il est « l’Intelligent », « le Compétent », « le Travailleur », « Badu-Mën léep ». Son papa eut la mission d’exhiber ses mérites et s’en acquitta avec un zèle prodigieux. Les Sénégalais attendirent patiemment les élections municipales du 23 mars 2009 pour montrer clairement qu’ils veulent cet individu hors des affaires. « Génération du concret », énormes responsabilités, argent à gogo, bandes de laudateurs, rien n’y fit. Me Wade, le « démocrate », méprisa la voix des urnes et offrit à son fils, au grand dam des populations, de quoi entrer dans le Guinness Book : ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, ministre de l'Aménagement du territoire, ministre des Transports aériens, ministre des Infrastructures, ministre de l’Energie... Avec, avant même son entrée dans le gouvernement, des centaines de milliards de francs que les élus du peuple ne devaient pas contrôler. Il ne s’agit évidemment pas d’un Sénégalais comme les autres. Quiconque se dressait sur son chemin, avait de sérieux ennuis. Un président de l’Assemblée nationale fut humilié jusqu’au-delà de ce qui est acceptable par la dignité humaine et jeté comme une ordure, « Foumalkan ! » comme disait Oustaz Seck, juste parce qu’il avait osé croire que le peuple a le droit de savoir ce qu’on fait de son argent.

 

En détrônant sévèrement Me Abdoulaye Wade pour confier le pays à Macky Sall, les électeurs se disaient que la tâche serait enfin accomplie. Que le perdant et le gagnant laissent la Justice faire son travail jusqu’au bout, c’est tout ce qu’on leur demande. Karim n’est pas le seul sur la liste, mais n’était-il pas perché au-dessus de tous les autres ? Les « coof » d’abord, les « yabooy » ensuite. Wade-père ne veut pas l’entendre de cette oreille et est prêt à tout pour protéger son fils. S’il doit mettre le pays à feu et à sang pour y arriver, des fils de « baadola » risqueront de remplir les morgues.

 

N’est-ce pas Me Wade qui disait aux enfants des autres : « Les policiers sont des hommes comme vous. S’ils vous frappent, ripostez, prenez des chaînes de vélo… » ? Pendant ce temps, les siens se la coulaient douce à des milliers de kilomètres des grenades lacrymogènes, des coups de « liif » et des balles perdues. Les chômeurs à qui il disait de lever la main, ont vu son fils et sa fille, tels des pique-assiettes, débarquer d’Europe pour récolter les fruits de leur combat. Quand beaucoup d’entre eux, leurs espoirs anéantis, prenaient les « pirogues de la mort » pour tenter leur chance ailleurs, le Prince se déplaçait en jet privé, lequel aurait coûté 12 milliards de francs au contribuable sénégalais, sans le moindre contrôle douanier, du jamais vu dans l’histoire du Sénégal, et la Princesse s’illustrait lamentablement dans des rallyes. On veut nous faire croire que Karim était riche comme Crésus avant l’alternance, mais en 2000, son papa dans la déche et quémandant des sous par-ci, par-là, de jeunes patriotes organisaient des marches bleues pour le faire accéder au pouvoir parce que ne trouvant pas de quoi financer des meetings et autres. Comment admettre que Karim possédait une immense fortune ? Ce n’est pas crédible, waay.

 

Il est possible de fabriquer des « preuves », d’en dissimuler d’autres et de payer de grands avocats, mais pour Gorgui Wade, le meilleur moyen d’assurer l’impunité à sa famille, était de garder le pouvoir, quitte à piétiner les lois de la République. Au lieu de sortir par la grande porte en s’accordant une retraite tranquille pour écrire ses mémoires ou se consacrer aux actes de dévotion, il imposa à ses compatriotes sa candidature à un troisième mandat auquel il n’avait pas droit. Sachant ses chances très maigres et ne voulant reculer devant rien, il tenta d’instaurer le « quart bloquant » qui lui aurait permis d’être réélu dès le premier tour, avec seulement 25% des voix. Le 23 juin 2011, il vit qu’il ne dirigeait pas des moutons. On connait la suite. C’est pourquoi on ne peut que sourire en se demandant sur quelle planète vit Me Ousmane Ngom, lui qui tient des propos du style « Macky Sall veut la tête de Karim Wade parce qu’il serait un dangereux concurrent en 2017. » Que dira-t-il quand la Princesse aura à s’expliquer sur la gestion du Fesman ? Que dira-t-il quand viendra son tour à lui, ex puissant ministre de l’Intérieur ?

 

         Wade et ses partisans parlent de porter plainte contre Macky Sall pour «enrichissement illicite». Des voleurs qui crient au voleur ? Ce n’est pas une priorité pour les Sénégalais. La propreté des mains de certains dirigeants actuels, et pas des moindres, est certes douteuse, mais chaque chose en son temps. Le moment venu, Macky et son équipe auront aussi à rendre compte de leur gestion des deniers publics. Les « alternoceurs » peuvent donc déballer tout ce qu’ils savent. Le peuple en prendra acte tout en réclamant la poursuite des audits actuels.

 

Wade-père a essayé d’y mêler la communauté internationale. Peine perdue. Le président Ouattara est bien gentil, mais il a d’autres chats à fouetter en Côte-d’Ivoire où le gouvernement vient d’être dissous. Les missions diplomatiques accréditées au Sénégal, n’en parlons même pas. Personne ne dira à un pays souverain de ne pas laisser la Justice faire son travail. Il va alors s’adresser aux marabouts et autres chefs religieux, avertit-on. Wade-fils a la même feuille de route. Mais pour dire quoi à ces hommes de Dieu ? « Les Sénégalais veulent savoir ce que nous avons fait de leur argent et tiennent à récupérer ce qui leur a été volé » ? « Nous nous sommes enrichis illicitement, mais nous ne sommes pas les seuls » ou, à certains d’entre eux : « Vous receviez votre part du butin, donc intervenez pour qu’on arrête les enquêtes » ?

 

Après avoir déclaré que son fils, Karim, est blanc comme neige, son cas n’étant que théorisé, Me Wade laisse entendre qu’il se fait beaucoup plus de soucis pour Cheikh Béthio Thioune. Sait-il qu’en disant cela, il enfonce ce dernier qui ne doit donc pas être tout blanc ? Difficile de ne pas y voir une tentative de manipulation. Njomboor a révélé qu’il a les moyens de rendre le pays ingouvernable et il y a des raisons de le prendre au sérieux. Les troubles à l’ordre public attribués aux Thiantakones, suite au transfèrement de leur guide, lui ont peut-être donné des idées. Qu’il n’oublie pas que les forces de répression ne sont plus sous ses ordres.

 

Me Ousmane Ngom, encore lui, porte-parole d'une monarchie déchue, annonce qu’ils vont saisir la Cour suprême pour faire annuler les procès-verbaux d’auditions. S’ils n’ont rien à se reprocher, pourquoi toute cette agitation ? Le « vieux » aurait donné à ceux qui ont des comptes à rendre aux citoyens, la consigne de ne pas répondre aux convocations de la CREI (Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite). Et dire que cet avocat fut, pendant douze années, le gardien de la Constitution. Faut-il en rire ou en pleurer ? Finalement, son fiston est revenu au Sénégal, sans mandat d’amener ni mandat d’arrêt international, pour se présenter devant les enquêteurs. C’est plus sage. Que la lumière soit faite ! 

 

Bathie Ngoye THIAM

Sénégal:La réduction du mandat du Président Macky Sall n’est pas une question juridique

L’avocat  Me Ousmane Sèye pense que la décision du Président de la République, Macky Sall, de réduire son mandat n’est pas une question juridique, mais une question personnelle, morale et politique. 

«C’est un engagement unilatéral, volontaire, moral et politique du président de la République en tant que candidat. Pour éviter toute confusion, il ne faut pas donner à cette question politique et morale une réponse juridique. 

La seule manière par laquelle Macky Sall peut régler ce problème est de démissionner au terme d’un mandat de 05 ans (c'est-à-dire en 2017) pour se soumettre éventuellement aux suffrages des électeurs sénégalais. 

Ceux qui parlent de référendum ne pensent pas aux dépenses. Ni le peuple, encore moins ses représentants  à l’Assemblée nationale ne sont concernés ou interpellés par cette question», déclare Me Ousmane Sèye, qui soutenait Mimi Touré lors des élections Locales.

 

Me Ousmane Sèye

jeudi, 24 juillet 2014

Keyssi Bousso élu Maire de Doungalao, PROFICIAT !

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lundi, 21 juillet 2014

Un peu de péruvien ça détend un peu


samedi, 19 juillet 2014

HALTE AUX IDÉES REÇUES EN MATIÈRE D’IMMIGRATION !

Dans un rapport intitulé « Is what we hear about migration really true ? » édité par le sociologue et démographe Philippe Fargues, le Centre d’études des politiques migratoires de l’Institut universitaire européen de Florence revient sur huit stéréotypes faux qu’il importe de démonter préalablement à tout débat éclairé sur la question. Les politiciens qui exploitent ces préjugés à des fins électoralistes ou pour prôner une hypothétique fermeture totale des frontières seraient avisés de s’y référer.

 Huit stéréotypes à démonter pour établir un débat débarrassé de préjugés trompeurs

« Nous n’avons pas besoin des migrants ». Cette assertion est fausse, voire dangereuse, lorsque l’on considère le déclin démographique européen. En 2050, sans immigration supplémentaire, la population européenne aura décrue de 58 millions ! Or, comment avoir voix au chapitre des grandes puissances si la population est en déclin ? La population est également vieillissante, rendant les systèmes de retraite et l’Etat providence insoutenables à brève échéance (2030). L’immigration est donc une solution rapide et incontournable pour le maintien des systèmes sociaux et le développement économique.

« Les migrants volent nos emplois ». C’est une idée partagée par près de la moitié des citoyens de l’UE. Ce faux « bon sens » s’oppose à la rationalité du comportement des migrants : ceux-ci évitent généralement les pays avec un fort taux de chômage pour s’installer. On observe par conséquent une corrélation majoritairement négative entre l’immigration et le chômage après la crise de 2008. Un chômage élevé ne saurait donc être imputé à l’immigration sans tordre la réalité.

« Nous n’avons pas besoin d’immigrants peu qualifiés dans l’UE ». Si les Etats membres ont progressivement orienté leur politique migratoire vers les migrants qualifiés, il n’en demeure pas moins que l’économie européenne a besoin de migrants peu qualifiés, ne serait-ce que pour occuper des emplois peu prisés par les natifs. La réalité des Etats membres est toutefois hétérogène, selon la structure de l’économie et la main d’oeuvre recherchée pour y répondre.

« Les immigrés minent notre système social ». Les migrants sont accusés de profiter des allocations chômages, logement ou familiales. Ces dépenses sont néanmoins faibles pour les Etats, eu égard aux dépenses de santé ou de retraites. Or, les migrants sont souvent jeunes, actifs. Il en résulte que les immigrés sont des contributeurs nets aux comptes sociaux.

« Les immigrés entravent notre capacité d’innovation ». Empiriquement, il apparaît que les pays avec des politiques migratoires ouvertes à destination des immigrés qualifié ont de meilleures performances en matière d’innovation.

« Les côtes Méditerranéennes sont noyées sous le flot de demandeurs d’asile ».Contrairement à l’image médiatique, les réfugiés ne « débarquent » pas massivement sur les plages européennes. La majorité des flux est entre les pays du Sud. L’idée que l’Europe prenne une part aux conséquences des désastres et des guerres du monde est une obligation résultant de la Convention de Genève.

« Ceux qui immigrent pour des raisons économiques essaient de tromper notre système d’asile ». Cette idée est également fausse. Hormis des chiffres plus erratiques ces dernières années (pics en 2011 et 2013, creux prononcés en 2010 et 2012) liés à la conjoncture internationale, aucune arrivée massive n’est relevée. L’augmentation des risques de périr au cours du voyage (évalués à 3%) témoigne que ceux qui fuient leur pays cherchent davantage à fuir des persécutions qu’à gagner l’Europe uniquement pour des raisons économiques. Les migrants érythréens, nigérians, somalis, syriens ou afghans constituent désormais part conséquente des demandes d’asile, ce qui reflète les crises internationales davantage que les problèmes économiques dans ces pays.

« Nos enfants subissent la présence d’immigrés dans leur classe ». Là encore, le faux bon sens ne tient pas face à la réalité : ce n’est pas l’origine qui détermine le niveau scolaire, mais le niveau de ressources disponibles. Les moindres résultats scolaires constatés chez les enfants immigrés s’explique donc davantage par la situation socio-économique de leurs parents que par leur origine culturelle.

 Un document à mettre entre toutes les mains pour lutter contre des mythes de plus en plus diffusés

Si le document n’a pas toute la rigueur et la précision d’une étude scientifique approfondie, il permet de dissiper quelques malentendus par des données empiriques. Pour éviter que le climat délétère de racisme et de xénophobie ne se propage davantage, il est nécessaire d’agir sur notre perception de la réalité. En matière d’immigration particulièrement, il est impératif que chacun face le devoir citoyen de s’informer et de s’ouvrir plutôt que de se fier à un soit disant « bon sens ».

 

Emmanuel Buttin

jeudi, 17 juillet 2014

Le cessez-le-feu humanitaire est respecté à Gaza

GAZA/JERUSALEM (Reuters) - Les habitants de la bande de Gaza se sont rués dans les magasins et dans les banques jeudi aussitôt après l'entrée en vigueur d'une trêve humanitaire de cinq heures, précédée d'une tentative d'infiltration d'hommes armés sur le territoire israélien mise en échec par Tsahal.

Pendant le cessez-le-feu, les sirènes ont brièvement été déclenchées dans le sud d'Israël et l'armée a annoncé que trois obus de mortier étaient tombés dans des zones inhabitées. Mais la trêve semblait globalement respectée.

Les tirs de mortier n'ont pas été revendiqués à Gaza dans l'immédiat et Israël ne semble pas avoir riposté.

Quelques heures avant le début de la trêve, une dizaine de combattants palestiniens ont emprunté un tunnel creusé sous la frontière et aboutissant tout près d'une localité israélienne; l'un d'eux au moins a été tué par des tirs de l'aviation israélienne, a précisé Tsahal.

Aucune violation du cessez-le-feu, qui doit permettre aux habitants de la bande de Gaza de se réapprovisionner et de réparer une partie des infrastructures endommagées par les combats, n'a été rapportée dans l'immédiat.

La trêve, obtenue par les Nations unies, a été acceptée par Israël et le Hamas après neuf jours d'affrontements qui ont fait 224 morts côté palestinien, dont une large majorité de civils, selon le dernier bilan en date publié par les services de santé du territoire.

En Israël, un civil a été tué par l'une des quelque 1.300 roquettes palestiniennes tirées depuis la bande de Gaza et plusieurs autres ont été blessés dans différentes autres attaques, qui ont fait de la course vers les abris une quasi-routine pour des centaines de milliers d'Israéliens.

ESPOIR D'UN CESSEZ-LE-FEU DURABLE

Tsahal a assuré qu'elle riposterait "fermement et de manière décisive" si de nouvelles attaques étaient lancées pendant le cessez-le-feu.

Dans la ville de Gaza, des centaines de Palestiniens ont profité de la trêve pour se rendre à leur banque et se ravitailler dans les commerces alimentaires, remplissant ainsi des rues presque vides depuis plus d'une semaine.

"Nous sommes venus pour être payés", a expliqué Zakaria Ahmed, 35 ans, qui remercie Dieu pour l'accalmie. "Nous espérons que l'Egypte permettra un cessez-le-feu durable, que les morts cesseront et que les points de passage (à la frontière ) rouvriront."

Le soulagement était également perceptible côté israélien: dans la ville d'Ashkelon, dans le sud, régulièrement visée par des roquettes ces derniers jours, de nombreuses familles sont sorties dans les rues après être restées enfermées pendant des jours.

"Ils ont fini par décider un cessez-le-feu, au moins pour une courte période", a déclaré Netanel Moshe Popesmedo, un jeune habitant de la ville, à la chaîne de télévision Channel 10. "On peut profiter des vacances d'été pour s'amuser."

Après la tentative d'infiltration par un tunnel repoussée aux premières heures de jeudi et avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, les sirènes ont encore retenti côté israélien, y compris dans la région de Tel Aviv, pour avertir la population de l'arrivée imminente de roquettes.

OBAMA SALUE LES EFFORTS DIPLOMATIQUES ÉGYPTIENS

L'armée a annoncé qu'au moins une roquette avait été interceptée par le système de défense anti-missiles Dôme de fer et qu'une autre était tombée dans une localité proche de Tel Aviv, apparemment sans faire aucune victime.

Egalement avant la trêve, un avion israélien a bombardé une maison à Rafah, dans le sud de Gaza, tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres, selon des responsables médicaux.

Mercredi, 130 roquettes ont encore été tirées en direction de l'Etat hébreu et un bombardement de la marine israélienne a coûté la vie à quatre enfants sur une plage de Gaza.

L'armée israélienne a parlé d'un événement "tragique" et dit avoir ouvert une enquête sur le déroulement des faits.

A Washington, Barack Obama s'est félicité des efforts déployés par l'Egypte pour amener les deux parties à un cessez-le-feu, malgré l'échec de l'offre présentée par Le Caire, que le Hamas a rejetée en estimant que ses exigences avaient été ignorées.

Les Etats-Unis vont mobiliser toutes leurs ressources diplomatiques au cours des prochaines 24 heures pour parvenir à un accord, a déclaré le président américain.

Des médias israéliens ont rapporté que l'Egypte poursuivait ses efforts diplomatiques et que plusieurs hauts responsables israéliens allaient participer à des discussions jeudi au Caire. Un porte-parole de Benjamin Netanyahu s'est refusé à tout commentaire.

Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne est depuis mercredi dans la capitale égyptienne, où il a rencontré Moussa Abou Marzouk, un dirigeant du Hamas, pour évoquer l'offre égyptienne.

(Avec Dan Williams; Jean-Philippe Lefief, Marc Angrand et Agathe Machecourt pour le service français)

Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré des sympathisants UMP

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré des sympathisants UMP pour représenter le parti lors de l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Ifop pour le site internet Atlantico publié jeudi.

L'ex-chef de l'Etat, mis en examen début juillet notamment pour corruption active et trafic d'influence actif, est cité par 60% des personnes interrogées contre 54% en juin, loin devant les autres personnalités de l'UMP.

L'ancien Premier ministre et maire de Bordeaux Alain Juppé recueille 18%, devant l'ex-chef du gouvernement François Fillon (5%), la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde (4%).

Les anciens ministres Xavier Bertrand, candidat à la primaire présidentielle à droite, et Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, sont crédités respectivement de 4% et 3%, devant Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez (1%).

Le sondage a été réalisé en ligne du 10 au 16 juillet auprès d'un échantillon de 336 sympathisants de l'UMP, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 1996 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)

mercredi, 16 juillet 2014

Exceptionnel: Regarder