jeudi, 17 juillet 2014
Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré des sympathisants UMP
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré des sympathisants UMP pour représenter le parti lors de l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Ifop pour le site internet Atlantico publié jeudi.
L'ex-chef de l'Etat, mis en examen début juillet notamment pour corruption active et trafic d'influence actif, est cité par 60% des personnes interrogées contre 54% en juin, loin devant les autres personnalités de l'UMP.
L'ancien Premier ministre et maire de Bordeaux Alain Juppé recueille 18%, devant l'ex-chef du gouvernement François Fillon (5%), la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde (4%).
Les anciens ministres Xavier Bertrand, candidat à la primaire présidentielle à droite, et Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, sont crédités respectivement de 4% et 3%, devant Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez (1%).
Le sondage a été réalisé en ligne du 10 au 16 juillet auprès d'un échantillon de 336 sympathisants de l'UMP, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 1996 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
(Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)
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mercredi, 09 juillet 2014
Juppé et Debré donnent une leçon d’Etat à Sarkozy
L’ancien Premier ministre et le président du Conseil constitutionnel reprochent à l’ex-locataire de l’Elysée de s’en prendre à la justice.
Tous deux sont gaullistes et chiraquiens. Et, tels des gardiens du temple d’une Ve République vacillante, ont la notion «d’homme d’Etat» chevillé au corps. Coup sur coup, jeudi et vendredi, Alain Juppé et Jean-Louis Debré, respectivement dirigeant de l’UMP et président du Conseil constitutionnel, ont fait savoir sans ambages à quel point Nicolas Sarkozy était à leurs yeux dépourvu de cette qualité. Leur «leçon» a démarré dès le lendemain de la contre-attaque télévisuelle de l’ex-chef de l’Etat, avec ces propos ciselés du maire de Bordeaux : «Vilipender une institution de la République, à savoir l’institution judiciaire, comme le font certains responsables politiques, ne me paraît pas de bonne méthode.» En d’autres termes, dit l’ex-Premier ministre dont la carrière a été cisaillée par les affaires d’emplois fictifs au RPR et d’une peine d’inéligibilité, un responsable politique digne de ce nom ne doit pas jeter le discrédit sur un des piliers de la démocratie, pour se sortir de la nasse en privilégiant ses petits intérêts.
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