Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 31 juillet 2014

Faute d'accord sur sa dette, l'Argentine face au défaut de paiement

L'Argentine et les fonds spéculatifs américains n'ont pas réussi à se mettre d'accord mercredi sur la dette de Buenos Aires, qui se retrouve de facto en situation de défaut de paiement. L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) avait abaissé la note de l'Argentine d'un cran à «défaut sélectif» un peu avant que le ministre argentin de l'Économie Axel Kicillof n'annonce à la presse depuis New York que les deux parties s'étaient séparées sans accord.

Ce scénario pousse mécaniquement l'Argentine, troisième économie d'Amérique latine, en défaut de paiement sur un montant minime pour un État, 539 millions de dollars. C'est la deuxième fois en 13 ans que ce scénario se produit en Argentine.

A l'issue de la réunion, Axel Kicillof a assuré que les fonds spéculatifs américains «ont essayé de nous imposer quelque chose d'illégal (...). L'Argentine est prête à dialoguer, à trouver un consensus. Nous allons chercher une solution juste, équilibrée et légale pour 100% de nos créanciers».

Buenos Aires «va rembourser» les porteurs de bons issus de la dette restructurée, mais «à des conditions raisonnables, sans tentative d'extorsion, sans pression, sans menace», a-t-il ajouté, niant que son pays soit en situation de défaut de paiement. «L'argent est là, bien évidemment si nous étions en défaut, il ne serait pas là», a-t-il expliqué avant de rentrer pour Buenos Aires.

1,3 milliard de dollars dû à deux fonds «vautours»

L'Argentine avait obtenu un délai de 30 jours qui expirait mercredi pour régler les 539 millions de dollars à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70% après la crise économique de 2001. Mais le juge américain Thomas Griesa bloque ce paiement parce qu'il a ordonné à l'État argentin de payer d'abord 1,3 milliard de dollars à NML et Aurelius, deux (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

Les commentaires sont fermés.