Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 28 juin 2008

Une bombe fait un mort et 17 blessés à Tripoli

TRIPOLI, Liban (Reuters) - L'explosion d'une bombe a dévasté un immeuble d'habitation samedi matin à Tripoli dans le nord du Liban, faisant un mort et 17 blessés, a-t-on appris auprès des services médicaux et de sécurité du Liban.

L'attentat est survenu dans le quartier de Bab Tibbaneh, où neuf personnes ont péri dans des affrontements qui ont éclaté dimanche dernier entre des partisans sunnites du gouvernement et des Alaouites, partisans de l'opposition.

Les sauveteurs ont fouillé les décombres de l'explosion et emmené les blessés à l'hôpital. Des sources médicales avaient initialement fait état de deux morts.

Tripoli est dominé par les partisans de la coalition de gouvernement, dominée par les sunnites antisyriens. Les Alaouites, dont la foi est une branche du chiisme, entretiennent d'étroites relations avec la Syrie et avec l'opposition libanaise.

Tom Perry, version française Eric Faye et Gregory Schwartz

vendredi, 27 juin 2008

Un hélico s'est crashé dans les Ardennes

L'appareil, un A109 en version d'évacuation médicale, appuyait la Marche européenne du Souvenir et de l'Amitié (MESA), a-t-il précisé
9c0660d97f83a0c0bc2dc18eea4d8a69.jpg
Un hélicoptère Agusta A109 du wing d'hélicoptères de Liège-Bierset s'est écrasé vendredi matin à Halleux, près de La Roche-en-Ardenne, faisant quatre blessés, dont deux graves.

Le pilote et le co-pilote, grièvement blessés, ont été évacués par un hélicoptère médicalisé de Bra-sur-Lienne vers le CHU de Liège. Les deux autres occupants, un médecin et un infirmier, ont pour leur part été transportés par la route vers Louvain, a indiqué un porte-parole militaire.

L'appareil, un A109 en version d'évacuation médicale, appuyait la Marche européenne du Souvenir et de l'Amitié (MESA), a-t-il précisé.

lundi, 23 juin 2008

La commissaire Biot est suspendue

Belga

8cc2a0be83a81a237429409d5dce9a6e.jpg
Michel Vandezande a été inculpé samedi de corruption active et de fraude aux marchés publics. Il a été placé sous mandat d'arrêt et incarcéré à la prison de Jamioulx.

Le collège communal de Charleroi a décidé, lundi, la suspension par mesure d'ordre de Francine Biot, la commissaire en chef de la zone de police locale, après l'avoir entendue. Francine Biot a été inculpée samedi de corruption passive, à propos du dossier de la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

Le bourgmestre Jean-Jacques Viseur (cdH), entouré de ses principaux échevins, a signalé avoir reçu lundi un courrier du procureur du Roi de Charleroi portant à sa connaissance que Mme Biot a été inculpée samedi de corruption passive par fonctionnaire de police.

Le collège a alors brièvement entendu Mme Biot, et il a ensuite décidé de la suspendre de ses fonctions par mesure d'ordre. Sur base de la loi sur la fonction de police, et constatant que Mme Biot se trouvait dans l'empêchement d'exercer sa fonction, le collège communal a désigné le commissaire Philippe Stratsaert, actuellement le plus élevé en grade. Cette désignation est temporaire, a expliqué le bourgmestre. Tous les quatre mois, le collège aura à constater si les causes de l'empêchement de Mme Biot persistent ou non.

Ce qui ne pourra se vérifier que sur base d'une décision de justice. Cela peut être une ordonnance de la chambre du conseil, décidant qu'il n'y a pas matière à renvoyer le dossier pour qu'il soit jugé au fond. Ou encore, s'il y a examen du dossier devant une juridiction de fond (le tribunal correctionnel), la décision que rendra ce tribunal.

Ces examens, de quatre mois en quatre mois, peuvent également permettre au collège communal d'entendre à nouveau Mme Biot. Elle n'a pas été entendue lundi sur le fond du dossier, mais uniquement sur la portée de son inculpation. « Il s'agissait avant tout d'assurer la continuité du service et son bon fonctionnement », a expliqué Jean-Jacques Viseur. Questionné sur la possibilité d'autres inculpations, le bourgmestre a répondu que les affaires en cours n'arrêtent pas la gestion de la ville.

Francine Biot, commissaire en chef de la zone de police depuis 2001, a été inculpée samedi de corruption passive par fonctionnaire de police, dans le dossier de la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

Ce commissariat avait été incendié en 2004, et sa reconstruction avait été confiée à l'entrepreneur Michel Vandezande, de Gilly, sans qu'il y ait eu appel d'offres. Michel Vandezande a été inculpé samedi de corruption active et de fraude aux marchés publics. Il a été placé sous mandat d'arrêt et incarcéré à la prison de Jamioulx.

Naufrage aux Philippines : les secours à la recherche de survivants

A BORD DU BRP PAMPANGA (AFP) - Les opérations de secours se poursuivaient lundi au large des Philippines dans une mer démontée pour tenter de retrouver de nouveaux survivants après le naufrage samedi d'un ferry avec à son bord plus de 850 passagers et membres d'équipage.

Les secours, aidés de moyens aériens, tentent malgré le mauvais temps de repérer de nouveaux survivants parmi les 862 personnes (751 passagers et 111 membres d'équipage) à bord du MV Princess of the Stars, selon un nouveau décompte fourni lundi par la compagnie.

Jusqu'à maintenant, 34 survivants ont été recensés, dont un membre d'équipage. Un précédent bilan faisait état de 32 survivants.

"Nous n'avons pas perdu l'espoir qu'il puisse y avoir des survivants", a déclaré le chef des garde-côtes, le vice-amiral Wilfredo Tamayo.

"Nous ralentissons pour chercher les corps, après trois jours ils flottent", explique, moins optimiste, le lieutenant Inocencio Rosario, commandant du BRP Pampanga, un bateau des garde-côtes, à bord duquel ont pris place des journalistes.

Dimanche, vingt-huit passagers et membres d'équipage ont été retrouvés dans un village côtier au sud-est de Manille, selon des témoins cités par une radio locale. Le groupe est arrivé à bord d'un canot de sauvetage près de la ville de Mulanay, dans la péninsule de Bondoc, plus de 24 heures après le naufrage du ferry.

Les secouristes n'avaient cependant retrouvé dimanche que les corps de quatre passagers ou membres d'équipage.

"Si nous ne trouvons personne sur l'eau, nous ferons des recherches sous l'eau", a précisé M. Arevaldo, alors que 80 plongeurs supplémentaires et du matériel de découpe de la coque étaient en route lundi matin vers la zone.

Parti vendredi de Manille pour Cebu (centre), le ferry de la compagnie Sulpicio Lines a sombré samedi vers midi (04H00 GMT) au large de l'île de Sibuyan en raison d'énormes vagues provoquées par le typhon.

Selon le témoignage d'un membre de l'équipage survivant, Reynato Lanorio, le bateau a coulé en un quart d'heure. Le capitaine a juste eu le temps d'ordonner l'évacuation du ferry de près de 24.000 tonnes.

Lundi, le gouvernement philippin a annoncé qu'il avait décidé de suspendre les opérations de tous les navires de la compagnie.

"Sulpicio Lines est ici définitivement responsable", a déclaré la sous-secrétaire aux Transports Elena Bautista.

D'autres navires de la compagnie ont été à l'origine de tragédies par le passé, a rappelé Dante Jimenez, responsable d'un groupe de défense des victimes, les "Volontaires contre le crime et la corruption" qui envisage de mener une action collective en justice contre la compagnie.

Ainsi, le Dona Paz, avec plus de 4.000 personnes à bord, avait sombré en 1987 après une collision avec un pétrolier, dans l'une des pires catastrophes maritimes de l'histoire.

En septembre 1998, le Princess of Orient avait coulé avec 150 passagers et 250 personnes avaient également trouvé la mort en 1988 dans le naufrage du Dona Marilyn.

"Cette compagnie devrait se voir retirer sa licence car (beaucoup) de ses bateaux sombrent", a estimé M. Jimenez.

Dimanche, la présidente philippine Gloria Arroyo s'est étonnée que le ferry ait pu prendre la mer malgré l'alerte au typhon.

Dans un communiqué dimanche soir, le directeur général adjoint de la compagnie, Carlos Go, a assuré que la compagnie était "profondément attristée" par la tragédie et avait pris immédiatement des mesures en envoyant sur zone un autre navire, le Cebu Princess et deux bateaux accompagnateurs pour aider aux opérations de secours.

Un navire de guerre américain a appareillé lundi de sa base d'Okinawa au Japon, pour se diriger vers la zone du naufrage qu'il devrait atteindre mardi et aider aux opérations de secours, ont indiqué lundi un porte-parole de la présidence philippine.

Le typhon Fengshen qui balaie les Philippines depuis samedi, a fait au moins au moins 224 morts et 374 disparus, un bilan qui ne tient pas compte du naufrage du ferry.

samedi, 21 juin 2008

La commissaire de Charleroi arrêtée

Belga
7509bd2039ed2dfeb212eaeef0e01461.jpg
Le dossier qui a valu à la chef de zone de la police d'être longuement entendue vendredi concerne la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

* Le collège communal "prêt à réagir vite"

La commissaire en chef de la zone de police de Charleroi Francine Biot a été privée de liberté vendredi après-midi, après avoir été entendue à domicile, et au terme d'une perquisition, apprend-on de source judiciaire. Elle sera entendue samedi par la juge d'instruction Baeckeland.

Le dossier qui a valu à la chef de zone de la police d'être longuement entendue vendredi concerne la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle, a-t-on appris. Ce commissariat avait été la cible d'un incendie volontaire, dont les auteurs, identifiés, avaient été jugés en correctionnelle. Selon les informations dont on dispose, c'est la reconstruction de ce commissariat qui a amené les autorités judiciaires à mettre un dossier à l'instruction. La compagnie d'assurance étant intervenue, il semble que la majorité communale d'alors n'ait pas procédé aux appels d'offres, et qu'elle ait désigné directement l'entrepreneur, à savoir la société Vandezande, de Gilly.

De plus, des inexactitudes auraient été constatées, dans les pièces justificatives fournies à cette compagnie d'assurance. Alors que des "techniques spéciales" y figuraient comme étant réalisées par l'entrepreneur, elles n'auraient pas été réalisées par lui, mais elles devaient l'être ensuite par les services communaux, le gros ½uvre étant ainsi surfacturé à la compagnie d'assurance.

Enfin, ce commissariat a subi de nouveaux aléas quand on a constaté qu'il avait été au moins pour partie reconstruit sur un terrain n'appartenant pas à la Ville de Charleroi, mais bien à la société de logements sociaux le "Foyer marcinellois". Cela doit encore nécessiter un échange de terrains entre la Ville et le "Foyer", ce dernier pouvant légalement considérer que ce qui a été bâti sur son terrain lui appartient. Le commissariat de police de Marcinelle n'est toujours pas utilisable actuellement : si le gros ½uvre est terminé et le bâtiment fermé, les parachèvements n'ont toujours pas été effectués.

Carla Bruni-Sarkozy à "Libération": "mes reflexes épidermiques sont de gauche"

PARIS - "Mes réflexes épidermiques sont de gauche", déclare Carla Bruni-Sarkozy, épouse du président Nicolas Sarkozy, dans un entretien samedi au quotidien "Libération". Elle ajoute toutefois être "une femme assez peu engagée politiquement".
d3b1dde0c3c2daf4cb84076a9dfbfb97.jpg

"Mes réflexes épidermiques sont de gauche. Ce n'est pas une idéologie ni un système. Je ne suis pas une militante, je ne l'ai jamais été. J'ai l'impression que les gens qui sont complètement d'un côté ou de l'autre ne pensent qu'avec une partie du cerveau", explique-t-elle.

Carla Bruni-Sarkozy note par ailleurs que "personne n'est obligé de faire corps ni avec la politique ni avec son mari! On fait corps si on veut".

"Je ne fais pas tellement corps avec sa politique (...) Je lui ai apporté mon univers comme il m'a apporté le sien. Faire corps voudrait dire adhérer à tout ce que pense mon mari. Ce n'est pas comme cela dans un couple ! J'ai toujours les mêmes convictions même si je suis une femme assez peu engagée politiquement", dit-elle. Mais si Nicolas Sarkozy "se représentait", ce dont elle doute, elle "voterait pour lui".

Carla Bruni-Sarkozy avoue qu'un monde lui "était complètement étranger, le monde des gens conservateurs, c'est-à-dire qui ont été profondément choqués par l'arrivée dans le paysage d'une fille qui n'est pas française, pas mariée, libre d'avoir été qui elle a été, qui a un enfant..."

"Par exemple, je n'avais pas compris la prépondérance du fait d'être mariés. Même si je viens d'une famille bourgeoise, elle n'est pas du tout conservatrice. Les miens ont été choqués par son arrivée (celle de Nicolas Sarkozy, ndlr) dans notre paysage", ajoute-t-elle.

En tant que première dame de France, elle va "essayer d'utiliser cette place pour quelque chose de fondamental. Evidemment, c'est toujours lié à des actions humanitaires. Cela aussi, c'est une tradition. Moi, je n'oserais pas faire des choses qui choquent les gens et qui sortent des traditions".

Evoquant sa carrière de chanteuse, elle dit pouvoir "faire des télévisions" dans ce cadre, mais pas "de scène parce que je ne peux pas me permettre d'entraîner une infrastructure de sécurité qui, dans mon esprit, est choquante". Elle recommencera à "faire des concerts lorsque mon mari ne sera plus président de la République". AP

jeudi, 19 juin 2008

Le "non" irlandais force les Vingt-Sept à agir

BRUXELLES (Reuters) - Action! Les dirigeants européens entendent afficher cette semaine leur volonté de répondre aux préoccupations quotidiennes de leurs citoyens pour pouvoir surmonter le "non" irlandais au traité de Lisbonne08711a7b6c0a756db87bbb4abd2ecb8e.jpg

Les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles, une semaine après ce coup de massue qui les oblige à bouleverser leur ordre du jour.

Mais l'atmosphère n'est en rien comparable à celle qui a prévalu au lendemain des "non" français et néerlandais à la Constitution européenne en 2005, même si aucune solution pour sortir de la crise n'est attendue à court terme.

"Nous devrions résoudre le problème et ne pas retomber dans la dépression", a déclaré mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "Nous avons besoin de marins et de navigateurs par beau temps, mais aussi par mauvais temps."

En 2005, le Royaume-Uni avait annoncé dès le lendemain des référendums français et néerlandais qu'il ne ratifierait pas la Constitution, entraînant son arrêt de mort et obligeant tous les pays de l'UE à renégocier un traité "simplifié".

Jeudi, le Premier ministre britannique Gordon Brown arrivera à Bruxelles après avoir obtenu la ratification du traité de Lisbonne par son Parlement et les autres pays qui ne se sont pas encore prononcés - ils sont huit en tout - ont envoyé un signal identique, même s'il est brouillé à Varsovie et à Prague.

"Il est très encourageant que ces Etats membres poursuivent le processus de ratification", a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat slovène aux Affaires européennes, Janez Lenarcic, en notant que même l'Irlande invitait ses partenaires à continuer.

RESPONSABILITÉ IRLANDAISE

L'objectif est clairement d'isoler le "cas irlandais" d'ici à l'automne pour pouvoir envisager une sortie de crise.

Reste à savoir comment les dirigeants européens formuleront la chose: se contenteront-ils, comme en 2005, de déclarer que "les événements récents ne remettent pas en cause la validité du processus de ratification" ou s'engageront-ils plus nettement?

Mais le Conseil européen ne précipitera pas les choses et se consacrera à l'analyse des raisons du "non" avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen pour ne pas donner l'impression que ce résultat est considéré comme quantité négligeable.

"Je soulignerai qu'il ne peut être question de réponses hâtives, ni de réparations rapides", a déclaré ce dernier.

Selon Lenarcic, l'objectif est, si possible, de définir un calendrier de sortie de crise: le prochain Conseil européen du mois d'octobre constitue un rendez-vous naturel et les élections européennes de juin 2009 représentent l'ultime échéance.

Mais Barroso a insisté sur le fait que c'est à l'Irlande de dire à ses partenaires quelle solution est pourrait envisager.

"Je serai clair, l'Irlande a la responsabilité d'aider à trouver une solution", a-t-il dit devant les députés européens. "Vingt-Sept Etats membres ont signé le traité."

Le plus logique serait d'adopter une déclaration dissipant les craintes exprimées par les électeurs irlandais: non, Lisbonne ne les obligera pas à renoncer leur neutralité, à autoriser l'avortement ou à augmenter leurs impôts.

Mais les responsables européens sont prudents parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur: si les Irlandais peuvent être amenés à se reprononcer, comme ils l'ont fait en 2001 après avoir refusé le traité de Nice, et qu'ils redisent "non", l'impasse serait totale, tant il est vrai que l'idée d'une Europe à deux vitesses est largement incantatoire.

MESSAGE DE "DÉSAMOUR"

Il faudrait en effet que l'Irlande accepte de "s'exclure", puisque que cette décision ne peut être prise à l'unanimité.

En attendant, il faut avant tout montrer à l'opinion que la machine européenne n'est pas grippée par ce revers.

La France, qui assumera à partir du 1er juillet la présidence de l'Union, n'entend rien changer à ses priorités.

Approbation d'un pacte sur l'immigration, accords sur la défense européenne, adoption de mesures de lutte contre le réchauffement climatique et réforme de l'Europe verte: tout cela peut se faire dans le cadre des traités actuels.

Les Vingt-Sept entendent également démontrer qu'ils ont compris le message de désamour envers la construction européenne symbolisé par le vote de l'Irlande, même si les revendications disparates du camp du "non" rendent son interprétation délicate.

Ils entendent ainsi prendre à bras le corps la question de l'envolée des prix des denrées alimentaires et du pétrole.

"Il faut lancer un message de volonté d'action sur les sujets d'actualité qui sont au coeur des préoccupations de nos citoyens", a résumé un ambassadeur européen.

Même si les dirigeants européens estiment que leurs économies doivent s'habituer à vivre avec un pétrole cher, notamment par le biais des économies d'énergie et du développement des énergies renouvelables, cela n'empêche pas que des mesures à court terme puissent être prises.

Certaines sont consensuelles, comme la distribution de denrées alimentaires gratuites aux nécessiteux ou encore l'octroi d'aides ciblées aux catégories les plus défavorisées pour atténuer la hausse du prix du gazole de chauffage.

Mais certaines idées, comme les propositions de la France d'enrayer la hausse des prix du pétrole en jouant sur la TVA ou de l'Autriche visant à lever une taxe sur la spéculation sur cette matière première le sont beaucoup moins et devraient être simplement mises à l'étude après le Conseil européen.

Par Yves Clarisse Reuters -

lundi, 16 juin 2008

Belgique:Un syndicat agricole menace de paralysie

L’organisation agricole flamande et apolitique Algemeen Boerensyndicaat (ABS) menace de paralyser le pays si le gouvernement ne prend pas, dans les dix jours à compter de la manifestation de ce mercredi à Bruxelles, de mesures contre le prix élevé du carburant et les bas prix des produits agricoles.054e18aad949ccd0ac695e9fb17cea1d.jpgL’Algeemen Boerensyndicaat (ABS), deuxième organisation agricole de Flandre avec 8.000 adhérents, doit participer à une grande manifestation d’agriculteurs mercredi à Bruxelles, parallèlement à une action le même jour des transporteurs routiers protestant contre la hausse des carburants.

Le syndicat a l’intention de distribuer de la viande et du lait au public, pour dénoncer la différence entre les prix plutôt bas ou stagnants auquel ils vendent ces produits et ceux, en hausse, auxquels ils sont commercialisés en bout de chaîne.

Mais « c’est notre dernière action symbolique », a indiqué le président de l’ABS Camiel Adriaens, au quotidien flamand Het Laatste Nieuws.

« A partir de cette date, le gouvernement a dix jours pour prendre des mesures. Sinon, nous paralyserons le pays, avec des actions à l’aéroport de Zaventem, dans les ports et sur le réseau ferroviaire », a-t-il prévenu.

(D’après Belga)

dimanche, 15 juin 2008

Le G8 demande une augmentation de la production de pétrole

OSAKA (Japon) - La flambée des prix des matières premières menace la croissance mondiale, ont souligné à Osaka les ministres des Finances du Groupe des Huit (G8), qui ont exhorté les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production.

"Les prix des matières premières élevés, surtout ceux du pétrole et des produits alimentaires, posent un défi sérieux à une croissance stable de par le monde (...) et peuvent accroître les pressions inflationnistes mondiales", affirment les ministres dans le communiqué final de leur réunion de deux jours dans la ville japonaise.

Ces prix "ont des conséquences graves pour les plus vulnérables et pourrait accroître la pression inflationniste dans le monde", ajoutent-ils.

"Nous exhortons tous les pays producteurs à augmenter leur production et à investir pour accroître les capacités de raffinage", déclarent les ministres dans leur communiqué.

Le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, a dit craindre que les prix élevés du pétrole ne prolongent la phase de ralentissement économique dans son pays et le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, voit les Etats-Unis menacés par une stagflation comparable à celle des années 1970.

Les ministres du G8 demandent aussi au Fonds monétaire international (FMI) et à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de "travailler avec les autorités nationales compétentes pour mener une analyse complémentaire des facteurs réels et financiers derrière le bond récent des prix du pétrole et leur volatilité, et des effets sur l'économie mondiale".

vendredi, 13 juin 2008

La carte d'identité électronique n'est pas sûre

Les chercheurs estiment qu'il faut arrêter d'utiliser la carte électronique et que le logiciel doit être redeveloppé.
f4f16a04e71bbbf64390c8d355ea0a82.jpg
La carte d'identité électronique n'est absolument pas sûre et son utilisation doit être déconseillée. Des petits films montrant comment la puce de la carte d'identité peut être piratée, circulent d'ailleurs déjà sur internet, indique vendredi De Morgen.

Ces conclusions figurent dans un rapport réalisé par la KU Leuven et la Katholieke Hogeschool St. Lieven, qui a été présenté lors de la Conférence européenne e-Identity à La Haye. Les chercheurs estiment qu'il faut arrêter d'utiliser la carte électronique et que le logiciel doit être redeveloppé.

Outre les problèmes liés à la puce, les scientifiques mettent également en garde contre les risques d'atteinte à la vie privée, de fraude et de chantage. "Le mécanisme de sécurité de la carte n'est pas efficace", estime Jan Jambon, parlementaire de la N-VA, qui a participé à la Conférence de La Haye. "Les mesures de sécurité intégrées peuvent être facilement détournées et la carte d'identité électronique peut même être utilisée sans installation ou mise en marche du logiciel autorisé du Fedict".

jeudi, 12 juin 2008

Belgique, la lutte continue pour le pouvoir d'achat

Quelque 3.000 personnes sont attendues ce jeudi à Bruxelles dans le cadre d’une manifestation organisée en front commun pour le renforcement du pouvoir d’achat. Hier, les manifestations organisées à Namur, Arlon et Hasselt ont réuni, chacune, environ 4.000 personnes.

ba82dd9ceb313d22c66748267146d19b.jpg
es syndicats, qui se montrent prudents, estimaient dans un premier temps pouvoir rassembler 2.000 personnes puis ont revu leurs chiffres à la hausse à la suite du succès des manifestations précédentes.

Désormais, le front commun ne cache pas son objectif de dépasser le cap des 3.000 participants. « Il y a à Bruxelles et même dans les Brabant wallon et flamand moins d’industries que dans les autres provinces. Il est plus difficile de mobiliser les employés des administrations, des entreprises de services ou des banques que ceux des industries », explique-t-on à la CSC.

A la FGTB, on rappelle que la manifestation de ce jeudi n’est pas nationale mais interrégionale puisqu’elle mobilisera les travailleurs de la Région bruxelloise et des Brabants flamand et wallon. On souligne toutefois que ce sont les responsables nationaux Luc Cortebeeck, pour la CSC, Anne Demelenne, pour la FGTB et Jan Vercamst, pour la CGSLB, qui prendront la parole à 11h30 sur la place de la Monnaie pour clôturer cette semaine de manifestations.

Les cortèges de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB partiront respectivement à 10h00 de la place Rouppe, de la rue Pletinckx et du boulevard Poincaré pour rejoindre vers 11h00 la place Anneessens. Les manifestants se dirigeront ensuite vers la place de la Monnaie où sera installé un podium, en empruntant les boulevards Lemmonier et Anspach et la rue de l’Evêque. Le trafic automobile sera perturbé dans le centre de Bruxelles. Sept lignes de bus de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (Stib) (29, 38, 48, 63, 66, 71 et 95) seront déviées.

Aucun bus n’a été affrété par les syndicats. Les manifestants venant du Brabant devront se rendre à Bruxelles en train ou par leurs propres moyens.

(D’après Belga)

Le parlement grec autorise la ratification du Traité de Lisbonne

ATHENES (Reuters) - Le Parlement grec a autorisé la ratification du Traité de Lisbonne réformant les institutions européennes, quelques heures avant le référendum irlandais sur le même texte.

Les parlementaires ont voté pour la ratification du traité par 250 voix pour et 42 contre, ce qui fait de la Grèce le 18e Etat de l'UE sur 27 à entériner la réforme des institutions.

En Irlande, seul pays à procéder à la ratification par référendum, les bureaux de vote ont ouvert à 06h00 GMT pour un scrutin dont l'issue est très incertaine.

Angeliki Koutantou, version française Danielle Rouquié

UE:Traité de Lisbonne! et l'Irlande vote "non" aujourd'hui

HELSINKI - Les Parlements finlandais, estonien et grec ont approuvé mercredi à une très large majorité le traité de Lisbonne réformant le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne. Ce vote intervient à la veille du référendum en Irlande, où le "non" pourrait l'emporter.


Le Parlement finlandais a approuvé le texte par 151 voix contre 27. En Estonie voisine, les parlementaires se sont prononcés en faveur du traité par 91 voix contre une. Plus tard dans la soirée, 250 députés grecs ont voté pour le texte, et 42 contre.

Cela porte à 18 le nombre d'Etats-membres ayant ratifié le traité. Il doit toutefois être approuvé par la totalité des 27 pays de l'Union pour entrer en vigueur.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a salué ce "signal fort" confirmant selon lui la volonté commune de "ratifier le traité en temps et en heure pour son entrée en vigueur le 1er janvier 2009".

L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à devoir ratifier le traité par référendum, comme l'impose sa Constitution, alors que les autres Etats membres ont opté pour la voie parlementaire. Trois sondages publiés depuis une semaine ont livré des résultats contradictoires, le "oui" étant crédité de sept points d'avance dans l'un d'eux et de cinq points de retard dans un autre.

S'il franchit l'obstacle irlandais, le traité pourrait être ratifié dès cette année dans l'ensemble des 27 Etats membres, selon ses partisans. Le texte, rédigé laborieusement en remplacement de la défunte Constitution européenne rejetée par les Français et les Néerlandais en 2005, reprend la plupart des dispositions de celle-ci.

Le traité réformateur est censé faciliter la prise de décision avec l'extension du vote à la majorité qualifiée -l'unanimité restant toutefois la règle pour certains domaines, comme la politique étrangère et la défense, la sécurité sociale et la fiscalité- ainsi que l'instauration à terme d'un nouveau système de vote à double majorité (55% des Etats membres et 65% de la population).

Par ailleurs, le texte renforce les prérogatives du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, poste actuellement occupé par l'Espagnol Javier Solana, qui deviendra vice-président de la Commission européenne à partir du 1er janvier 2009.

Un président sera également désigné par les chefs d'Etat et de gouvernement pour un maximum de cinq ans afin de présider les conseils européens et représenter l'UE à l'étranger. Enfin, le nombre de commissaires sera réduit de 27 à 17. AP

mercredi, 11 juin 2008

3.000 personnes attendues dans les rues de Bruxelles ce jeudi

Quelque 3.000 personnes sont attendues ce jeudi à Bruxelles dans le cadre d'une manifestation organisée en front commun pour le renforcement du pouvoir d'achat.

Les syndicats, qui se montrent prudents, estimaient dans un premier temps pouvoir rassembler 2.000 personnes puis ont revu leurs chiffres à la hausse à la suite du succès des manifestations précédentes.

Désormais, le front commun ne cache pas son objectif de dépasser le cap des 3.000 participants. « Il y a à Bruxelles et même dans les Brabant wallon et flamand moins d'industries que dans les autres provinces. Il est plus difficile de mobiliser les employés des administrations, des entreprises de services ou des banques que ceux des industries », explique-t-on à la CSC.

A la FGTB, on rappelle que la manifestation de ce jeudi n'est pas nationale mais interrégionale puisqu'elle mobilisera les travailleurs de la Région bruxelloise et des Brabants flamand et wallon. On souligne toutefois que ce sont les responsables nationaux Luc Cortebeeck, pour la CSC, Anne Demelenne, pour la FGTB et Jan Vercamst, pour la CGSLB, qui prendront la parole à 11h30 sur la place de la Monnaie pour clôturer cette semaine de manifestations.

Les cortèges de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB partiront respectivement à 10h00 de la place Rouppe, de la rue Pletinckx et du boulevard Poincaré pour rejoindre vers 11h00 la place Anneessens. Les manifestants se dirigeront ensuite vers la place de la Monnaie où sera installé un podium, en empruntant les boulevards Lemmonier et Anspach et la rue de l'Evêque. Le trafic automobile sera perturbé dans le centre de Bruxelles. Sept lignes de bus de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB) (29, 38, 48, 63, 66, 71 et 95) seront déviées.

Aucun bus n'a été affrété par les syndicats. Les manifestants venant du Brabant devront se rendre à Bruxelles en train ou par leurs propres moyens.

(D'après Belga)

mardi, 10 juin 2008

Keynia, un avion s'écrase

NAIROBI - Un ministre et une vice-ministre du gouvernement du Kenya ont été tués mardi dans le crash de leur avion dans le sud-ouest du pays, a annoncé un porte-parole du Premier ministre.

Le ministre des Routes Kipkalya Kones et la vice-ministre des Affaires intérieures Lorna Laboso ont perdu la vie dans cet accident, a déclaré Salim Lone, porte-parole du Premier ministre Raila Odinga.

Un responsable de l'Autorité de l'aviation civile avait déclaré auparavant qu'un Cessna à six sièges s'était écrasé avec les deux ministres à bord, mais que les autorités ignoraient le nombre exact de victimes dans l'immédiat.

M. Kones fait partie des ministres nommés dans le cadre de l'accord de partage du pouvoir entre le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga. Mme Laboso fait partie du petit nombre de femmes a avoir été élues au Parlement. AP

Une des enfants incestueux de Joseph Fritzl sort du coma

VIENNE - Une des enfants nés des viols de Joseph Fritzl sur sa fille séquestrée en Autriche pendant plus de 20 ans est sortie d'un coma artificiel dans lequel elle était plongée depuis plusieurs semaines, a annoncé l'hôpital mardi.

Selon un communiqué de l'établissement, Kerstin Fritzl a pu quitter l'unité des soins intensifs où elle a été hospitalisée le 19 avril dernier. Ce communiqué envoyé par courrier électronique fournissait peu de détails supplémentaires.

Kerstin Fritzl avait été emmenée à l'hôpital inconsciente et souffrant d'une infection inconnue. Elle a plus tard été prise de crises, et les médecins ont décidé de la plonger dans un coma artificiel et de la connecter à un respirateur, ainsi que de lui faire subir une dialyse.

La jeune femme de 19 ans "a été sortie du coma artificiel et a été en mesure de quitter l'unité des soins intensifs il y a plusieurs jours", pouvait-on lire dans le communiqué, qui précise que "la patiente a encore besoin de soins médicaux (...) et thérapeutiques intensifs".

Josef Fritzl, 73 ans, est accusé d'avoir séquestré sa fille Elisabeth dans sa cave pendant 24 ans, où il l'a violée à de très nombreuses reprises. Sept enfants sont nés de ces viols, dont six sont encore en vie, et dont trois avaient passé toute leur existence dans la cave à Amstetten, en Basse-Autriche. Des tests ADN ont montré que Fritzl était bien le père des enfants.

L'affaire avait été découverte par les autorités lorsque Kerstin Fritzl a été hospitalisée. Des médecins avaient lancé des appels télévisés afin que sa mère se manifeste et leur fournisse des antécédents médicaux. Josef Fritzl avait enfin accompagné sa fille, âgée de 42 ans, à l'hôpital le 26 avril. Il a été arrêté le 29 avril, et devrait être inculpé à la fin de l'enquête. AP

lundi, 09 juin 2008

Belgique: Les arrestations continuent

Une cinquième arrestation est intervenue samedi à Gembloux dans le cadre de l’opération dirigée contre les anciens membres des Cellules communistes combattantes (CCC). Elle concerne Jean-François Legros, un membre du « Secours rouge » auquel appartenait également Bertrand Sassoye. Une vidéo montre par ailleurs l’usage que Sassoye fait de ses « bombes » : un feu d’artifices. 61ad73ceea19e043d5851b65a8ba7ba3.jpgBertrand Sassoye, l’ex-CCC, a placé sous mandat d’arrêt vendredi pour « participation à une organisation terroriste » par la juge d’instruction Bernardo-Mendez en raison de ses affinités avec l’organisation italienne PCPM qui projetait notamment des attentats contre Silvio Berlusconi, l’actuel Premier ministre, et dont le procès des militants s’est ouvert à Milan.

Alors qu’il purgeait sa peine à la prison de Lantin, Bertrand Sassoye animait des ateliers de réflexion politique, anglés sur le marxisme-léninisme, auquel participait, entre autres détenus Jean-François Legros. Libéré conditionnel et placé sous la surveillance d’un bracelet électronique, Legros participa à plusieurs réunions du « Secours rouge », y rencontrant Bertrand Sassoye, ce qui lui était interdit par ses conditions de libération conditionnelle. Il a donc été, comme Pierre Carette, l’objet d’une procédure en radiation de sa libération conditionnelle, une nouvelle privation de liberté que devra confirmer ou infirmer sous les sept jours le Tribunal d’application des peines (TAP).

L’enquête concernant Legros avait débuté le 21 juillet 1991, jour de fête nationale.

Ce jour-là, la belle-mère d’un mineur d’âge membre de la bande de Legros rentre plus tôt de vacances. Elle retrouve son appartement dans un désordre indescriptible. Mieux que cela : elle découvre un véritable arsenal chez elle. Son mari appelle les gendarmes : c’est le point de départ de l’enquête sur l’affaire Legros, et aussi la fin d’une folle équipée criminelle qui fit deux morts et bien d’autres victimes.

Les gendarmes identifièrent rapidement cet armement. Il s’agissait d’une partie du butin d’un vol commis quelques jours auparavant, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1991, au Palais de Justice de Nivelles. Trois riot-guns, un Colt 45, plusieurs pièces d’armes à feu, beaucoup de munitions. Le trio de voleurs s’était connu à l’Athénée Royal de Gembloux, six ans plus tôt. Outre le mineur d’âge, il s’agissait de Jean-François Legros, de Gembloux, et d’Alain Amsters, de Chastre. Les enquêteurs se rendirent compte qu’ils venaient d’identifier la bande qui semait la terreur dans la région depuis deux mois, une bande qui attaquait des automobilistes et commettait des hold-up et agressions en tous genres.

Le mineur et Jean-François Legros furent arrêtés le lendemain, rue Culot à Gembloux. Ils étaient armés jusqu’aux dents. Legros portait un 7,65 à la ceinture, avec neuf cartouches, l’une d’elles étant déjà engagée dans la chambre. Dans ses poches, un couteau à cran d’arrêt, un coup-de-poing américain, des munitions et une bombe de gaz antiagression.

Le surlendemain, après de vaines recherches, Alain Amsters, le troisième de la bande, se présenta lui-même à la gendarmerie de Wavre. Il dit à l’officier : « J’en ai marre de ma cavale inutile ».

Le mineur fut immédiatement placé en institution par le juge de la jeunesse.

Les deux autres furent placés sous mandat d’arrêt par le juge Cruysmans. Jean-François Legros avoua que son « idole » était le truand français Jacques Mesrine, celui-là même qui fut abattu par les forces de l’ordre à une sortie du périphérique de Paris, au terme d’une longue carrière criminelle.

Devant la cour d’assises, ils eurent à répondre d’une brassée de faits criminels :

– Vendredi 17 mai 1991, peu après 23 h, un automobiliste est attaqué par trois individus portant cagoule, sur un parking situé le long de la Sambre, à Namur.

– Le lendemain, 18 mai, les trois cagoulards ainsi motorisés attaquent le « Snooker Academy » à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Ils emportent la caisse et son contenu : 20.000 F.

– Le 26 mai, une mère de famille, professeur d’éducation physique, rejoint sa voiture à l’issue d’une petite fête scolaire, place de l’Orneau à Gembloux. Les trois cagoulards montent à bord sous la menace de leurs armes, se rendent dans les bois du Buis où ils attachent l’automobiliste à un arbre, bras autour du tronc, mains entravées par des menottes. Ils vident le compte Bancontact de la dame au maximum autorisé (10.000 F) puis attaquent le bar de l’hôtel Britannia, route de Tirlemont à Gembloux. Ils volent 17.000 F dans la caisse et blessent grièvement le patron de l’hôtel. Puis s’en vont libérer la mère de famille dans son bois, et abandonnent la voiture à proximité du cimetière de Grand-Manil.

– Un mois plus tard, le 28 juin 1991, ils agressent une étudiante pour lui voler sa voiture, sur un parking de la rue du Corgon. Ils volent l’argent de l’étudiante, l’abandonnent dans un chemin de terre menant au fort d’Emines, et délaissent le véhicule le lendemain dans la rue Baty de Fleurus à Gembloux.

– Au soir du 12 juillet, ils tentent de voler un véhicule sur le parking du centre sportif du Blocry, à Louvain-la-Neuve. L’automobiliste, Jean Deghelt, 56 ans, leur résiste. Il est abattu.

– Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1991, fort peu impressionnés par leur première agression mortelle, les trois cagoulards commettront une agression mortelle à Chastre. La victime est un homme de 35 ans, Raymond Laurent. Les cagoulards seront confondus par l’examen balistique : c’est la même arme qui a tué deux fois.

Legros était considéré comme dangereux par les psychiatres qui le qualifiaient de psychopathe paranoïde.

Libéré sous conditions, il fréquentait occasionnellement les réunions du « Secours rouge ». Son interpellation s’est déroulée sans heurts au domicile gembloutois de sa grand-mère, où il résidait.

Par ailleurs, une manifestation de soutien aux militants d’extrême-gauche arrêtés jeudi et vendredi s’est déroulée samedi de 18 h à 19 h 30 devant la prison pour femmes de Berkendael (où est incarcérée la journaliste de la RTBF Wahoub Fayoumi), celle de Forest (où sont enfermés Bertrand Sassoye, le Libanais Ibrahim Abdallah) et de Saint-Gilles (qui accueille Pierre Carette et l’ex-truand Horsmans). La compagne de Pierre Carette, qui était présente lors de cette manifestation, nous a déclaré que l’ex chef des CCC « ne comprenait pas les raisons de son incarcération » et qu’il avait « toujours respecté scrupuleusement ses conditions de libération conditionnelle ». Il semblerait que la révocation de sa libération se fonde sur 157 coups de téléphone passés depuis cinq ans entre le poste de Pierre Carette et celui de Bernard Sassoye ; deux ex-compagnons de lutte qui avaient pourtant cessé de se voir depuis plus de deux ans.

Belgique:Pouvoir d'achat: ça grogne partout

DES MILLIERS de personnes marcheront cette semaine à Liège, Mons, Arlon et Bruxelles, pour une hausse du pouvoir d'achat. Les actions débutent ce lundi à Anvers et Liège. Dans la Cité ardente, entre 6.000 et 9.000 personnes sont attendues dans les artères du centre-ville. Durant la manifestation, les bus des TEC resteront au dépôt.0a3ccc3efe97b42114c46b752c2b975b.jpgLes grandes artères de plusieurs villes du pays devraient se colorer des traditionnelles banderoles vertes, rouges et bleues, cette semaine. Les trois grands syndicats du pays, la CSC, la FGTB et la CGSLB, organisent des actions dans tout le pays. L'objectif : « maintenir la pression sur le gouvernement pour qu'il prenne à bras-le-corps les problèmes de pouvoir d'achat des gens ».

Les actions débuteront ce lundi, à Anvers et Liège. Dans la Cité ardente, entre 6.000 et 9.000 personnes sont attendues en matinée pour une manifestation dans les artères du centre-ville. Durant la manifestation, les bus des TEC resteront au dépôt. Les chauffeurs entendent ainsi témoigner leur solidarité.

Mardi, c'est à Mons que les représentants syndicaux défileront. Le cortège partira de la gare et se dirigera vers la Grand-Place. Les organisateurs attendent environ 8.500 manifestants. Le même jour, des actions auront lieu à Gand.

Mercredi, ce sera le tour d'Arlon et de Namur. Les manifestants devraient rencontrer le ministre-président wallon, Rudy Demotte.

Enfin, la semaine d'actions se terminera jeudi, avec des manifestations à Bruxelles et dans le Brabant. Les manifestants défileront en trois cortèges (un par syndicat) avant de se rejoindre sur la place Anneessens et se diriger vers la place de la Monnaie. Les présidents des syndicats chrétien et socialiste prendront alors la parole.

Les trois organisations sont parvenues à s'entendre sur des revendications communes. La première concerne les salaires : les syndicats veulent un relèvement du salaire minimum et une élimination de l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Les représentants des travailleurs plaident également pour le maintien de l'indexation automatique des salaires.

Deuxième revendication : la solidarité. Les trois organisations souhaitent « le maintien du caractère fédéral de la sécurité sociale, du droit du travail et des conventions collectives ».

Troisième exigence : la fiscalité. Les syndicats veulent que la réforme fiscale en gestation soulage les petits et les moyens revenus. Ils veulent aussi une baisse de taux de TVA sur le gaz et l'électricité.

Enfin, les manifestants exigeront un meilleur contrôle des prix, surtout pour les biens de première nécessité. Ils demanderont aussi une modération des loyers.

dimanche, 08 juin 2008

Double attentat à l'est d'Alger, 12 morts dont deux Français

ALGER (Reuters) - Un double attentat à la bombe devant la gare ferroviaire de Beni Amrane, une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a fait 12 morts dont deux Français et huit soldats qui les accompagnaient, selon une source proche des forces de sécurité.

Les deux Français, que les soldats algériens escortaient, travaillaient pour la société française d'ingénierie hydraulique Razel. Les deux dernières victimes sont des pompiers.

Les deux explosions, qui n'ont pas encore été revendiquées, se sont produites à très peu de temps d'intervalle dans cette localité de la province de Boumerdès, où les rebelles islamistes sont actifs.

Jeudi, six soldats algériens avaient déjà été tués dans la même province lorsque leur convoi avait sauté sur une mine posée par des rebelles que l'on présume relever de l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

La veille, deux personnes avaient été tuées par des bombes devant une caserne de l'armée à Bordj el Kiffane, 25 km à l'est de la capitale.

AQMI est la nouvelle appellation de l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dernier mouvement actif issu de l'insurrection islamiste de 1992. AQMI avait revendiqué le double attentat à la bombe contre le siège local de l'Onu et celui de la Cour constitutionnelle algérienne qui avait fait 41 morts en décembre.

A Paris, l'Elysée a fait savoir que Nicolas Sarkozy avait adressé un message au président Abdelaziz Bouteflika "condamnant sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir".

Il y assure l'Algérie "de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme".

Hamid ould Ahmed, version française Marc Deltei