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vendredi, 22 août 2008

La difficile identification des victimes du crash à Madrid

MADRID (Reuters) - Au lendemain de la catastrophe aérienne de Madrid, les familles des victimes et les équipes médicales s'efforçaient jeudi d'identifier les 153 personnes qui ont péri dans l'incendie du McDonnell Douglas MD-82 de la compagnie espagnole Spanair.

Trois ressortissants français ont trouvé la mort dans ce drame, a annoncé le gouvernement français.

La ministre espagnole du Développement, Magdalena Alvarez, a fait état de 19 survivants sur les 166 passagers et neuf membres d'équipage, soit 175 personnes à bord.

Spanair, pour sa part, affirme que 167 personnes se trouvaient dans l'appareil, dont dix membres d'équipage.

Sur la liste des passagers diffusée par Spanair, une filiale du groupe scandinave SAS, on remarque surtout des noms hispaniques mais aussi quelques Suédois, Allemands, Néerlandais et Chiliens. De nombreux enfants étaient dans l'avion.

Le vol JK5022 devait gagner Las Palmas, aux Canaries.

L'enquête technique se poursuit pour déterminer les causes de la catastrophe, la plus grave dans l'aviation espagnole depuis 1983. On ignore toujours pourquoi l'avion a brutalement interrompu la procédure de décollage.

L'examen des enregistreurs de vol de l'avion et les données fournies par la compagnie devraient permettre d'y voir plus clair, a déclaré Magdalena Alvarez mercredi soir.

L'appareil était en service depuis quinze ans. Il avait subi une inspection l'année dernière, a précisé la ministre.

Les corps retirés de l'épave de l'avion ont été rassemblés dans une morgue improvisée à l'intérieur d'un centre de conférence de l'aéroport international de Madrid.

Des médecins légistes et des experts ont été dépêchés sur place de tout le pays afin d'identifier les corps calcinés.

UN RÉACTEUR EN FEU ?

L'appareil aurait dû décoller à 13h00 (11h00 GMT). Mais après s'être mis en route vers la piste de décollage, il était revenu au terminal en raison d'un problème technique, a-t-on appris de source proche des investigations.

A sa deuxième tentative, à 14h45, il a quitté la piste et s'est disloqué avant de prendre feu. Les rescapés ont été éjectés de l'appareil sous la violence de l'impact.

Magdalena Alvarez a précisé que les enquêteurs se penchaient sur une possible erreur dans la procédure de décollage. Des médias espagnols indiquent pour leur part que le réacteur gauche Pratt & Whitney de l'avion aurait pris feu.

Le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a interrompu ses vacances dans le sud de l'Espagne pour se rendre sur les lieux. "Le gouvernement est profondément attristé, comme le sont tous les Espagnols", a-t-il déclaré à la presse.

Aux jeux olympiques de Pékin, le Comité international olympique a refusé que les athlètes espagnols portent un brassard noir en hommage aux victimes de cet accident.

Malgré cette interdiction formelle, les médaillés d'or du Tornado, Fernando Echavarri et Anton Paz, sont montés sur le podium avec un brassard noir.

Le MD-82, sorti des chaînes d'assemblage de McDonnell Douglas il y a quinze ans, est une adaptation du MD-80, un avion vieillissant conçu dans les années 1970 mais qui jouit d'une réputation correcte en matière de sécurité.

Quant à la compagnie Spanair, confrontée à une concurrence rude et à la hausse des prix du kérosène, elle a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre et annoncé le licenciement d'un millier de ses employés. Quelques heures avant l'accident de Madrid, ses pilotes menaçaient de faire grève.

Version française Henri-Pierre André et Guy Kerivel

jeudi, 21 août 2008

Iran: 29 clandestins afghans tués dans un accident de la route

TEHERAN - La télévision d'Etat iranienne a annoncé jeudi qu'un camion transportant des émigrés clandestins d'Afghanistan s'est retourné sur une route du sud de l'Iran, tuant 29 d'entre eux.

Selon la télévision iranienne, 67 autres clandestins ont été blessés dans cet accident qui s'est déroulé dans l'obscurité des premières heures du jour à quelque 900km au sud de Téhéran. Les blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Shiraz, la ville la plus proche.

Selon les statistiques iraniennes, plus de 26.000 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route. AP

mercredi, 20 août 2008

Violence conjugale à Keur Massar : Elle tabasse violemment son mari, et récolte un mois ferme

Décidément, les temps ont changé. La preuve ? L’affaire de ce couple singulier où la femme a violenté son époux, au point de le blesser assez sérieusement. Le certificat médical établi, fait état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. Circonstances aggravantes, la belliqueuse épouse a réussi à entraîner dans son sillage, sa propre fille. Le dossier a atterri à la barre du tribunal des flagrants. Le procureur avait requis 3 mois ferme pour toutes les deux. Mais le tribunal ne l’a pas suivi, et à relaxé la fille, avant de condamner la maman à un mois ferme. L’époux avait réclamé 500.000 francs de dommages et d’intérêts. Mais le tribunal ne lui a accordé « que » 300.000 francs, à payer à son malheureux époux.
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Maïmouna Coulibaly, la cinquantaine, et sa fille Ndèye Binta Djiba sont assurément des femmes de caractère. Illustration, les faits qui se sont déroulés à Keur Massar, dans la nuit du 29 au 30 juillet dernier. Au cours de laquelle cette épouse d’un genre particulier a eu une bagarre avec son mari dont l’origine n’a pas été réellement explicitée. Mais ce qui est constant, c’est qu’après une nuit de bagarre, l’épouse parviendra à blesser grièvement son conjoint avec une grosse cuiller. Le mari, du nom d’Ousseynou Diop, s’est précipité dans une structure sanitaire pour des soins. Dans cet hôpital, le médecin lui a établi un certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours.

Il déposera une plainte à la brigade de gendarmerie de Keur Massar pour coups et blessures volontaires. L’épouse sera écrouée, mais également sa fille, Ndèye Binta Djiba, pour avoir « aidé » sa maman. Déférées au parquet, la dame et sa fille ont comparu à la barre du tribunal des flagrants délits, afin de répondre, par rapport aux faits qui leur sont reprochés. Dès l’interrogatoire, la dame, tout en versant un torrent de larmes, tentera de convaincre les magistrats. Soutenant qu’ils se trouvaient seuls dans la chambre, lorsque son mari l’a terrassée, et s’est mis à la rouer de coups ; c’est ainsi qu’en désespoir de cause, elle s’est emparée d’une cuiller à portée de main dont elle a fait usage. Poursuivant que, son mari l’a même mordu au sein, avant de reconnaître qu’elle est bien à l’origine de ses blessures. Quant à sa fille, Ndèye Binta Djiba, elle a expliqué qu’à son arrivée dans la chambre, son père adoptif était couvert de sang.

Ajoutant qu’elle était seulement venue pour les séparer. Au tour du mari, ensuite, de faire la relation des faits. Le conseil de la partie civile, Me Amadou Mactar Bèye, dans sa plaidoirie, dira que, d’habitude, ce sont les femmes qui traînent leurs maris devant les tribunaux pour violence conjugale. Cette fois-ci, c’est le contraire. Et de dépeindre la dame comme une épouse très belliqueuse. Son comportement à la barre en est l’illustration parfaite, dira l’avocat. Pointant du doigt, aussi, sa fille, Ndèye Binta Djiba, il s’indignera du fait qu’elles l’aient grièvement blessé ; ce qui est confirmé par le certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. « Mon client a beaucoup dépensé en frais médicaux, je demande au tribunal de les maintenir dans les liens de la prévention, de les condamner à telle peine que le procureur va requérir, et de nous allouer la somme de 500.000 francs », a-t-il plaidé.

Le procureur n’a pas emprunté quatre chemins ; dans son réquisitoire, il fera comprendre au tribunal que les faits de violence sont avérés, que la dame Maïmouna Coulibaly et sa fille sont bel et bien à l’origine de cette violence conjugale, que les dénégations de la dame Coulibaly ne sauraient prospérer. Et de recommander l’application de l’article 274 du code de procédure pénale. Avant de requérir 3 mois ferme contre chacune d’elles. Au délibéré, le tribunal a relaxé la fille, Ndèye Binta Djiba ; quant à sa maman, elle a écopé d’un mois ferme, mais également, à payer 300.000 francs à son époux.

Lassana Sidibé

Pierre Moscovici dénonce "une guerre sans but et sans fin" en Afghanistan

PARIS - Le secrétaire national aux relations internationales du Parti socialiste Pierre Moscovici a dénoncé mercredi "une guerre sans but et sans fin" en Afghanistan et réclamé la convocation des commissions des Affaires étrangères et de la Défense, au lendemain de la mort de 10 soldats français tués dans une embuscade près de Kaboul.

"Quand des soldats français meurent en faisant leur métier pour leur pays, la première chose qu'on éprouve c'est de la tristesse, (...) et donc ce n'est pas le temps de la polémique", a déclaré sur RTL Pierre Moscovici.

"Nous le Parti socialiste, au moment où Nicolas Sarkozy a envoyé 700 troupes en renfort nous avions déposé une motion de censure" a-t-il néanmoins souligné: "Nous nous interrogions sur le fait de savoir si une stratégie purement militaire dans ce pays au service d'une guerre sans but et sans fin".

"Nous demandons qu'il y ait le moment venu (...) un débat et que notamment les ministres compétents, le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre viennent s'expliquer les commissions des Affaires étrangères et de la Défense" de l'Assemblée nationale et du Sénat.

"Aujourd'hui nous sommes devant une impasse militaire qui est totale et durable, ce sont les services de renseignement français qui le disent", a expliqué le député du Doubs.

M. Moscovici a rappelé que "Nicolas Sarkozy avait dit que la présence militaire française à long terme en Afghanistan n'était pas décisive" peu avant son élection à la présidence de la République.

"Je ne plaide pas pour le retrait des troupes françaises car je crois qu'il ne faut pas céder devant les taliban, cela dit la question de la réorientation de la stratégie en Afghanistan" se pose.

"L'aide internationale n'arrive pas, on a un gouvernement qui reste toujours corrompu, des forces de sécurité afghanes qui ne sont pas capables d'assumer leur propre destin" a déclaré M. Moscovici.

Si rien ne change, "nous aurons des troupes engagées dans des dangers pour très longtemps sans qu'il y ait la moindre solution qui émerge". AP

samedi, 16 août 2008

JO 2008 : l’Afrique peut compter sur ses dieux du stade

En 2004, ils avaient ramené 35 médailles d’Athènes. Les représentants africains à ces 29e Olympiades (8 au 24 août) seront-ils aussi performants ? En athlétisme, cela ne fait aucun doute. Le football, la natation et les sports de combats sont autant de disciplines où le continent pourrait s’illustrer.

Elles et ils s’appellent Bekele, Dibaba, Modibo, Mbango-Etone, Schoeman, Coventry, Ilès, Mellouli ou encore Karam. Eux, ce sont les quelques unes des chances de médailles du continent. Les 900 athlètes africains, représentant 53 pays, ont défilé ce soir à Pekin lors d’une cérémonie d’ouverture somptueusement orchestrée par les Chinois. Moins nombreux qu’à Athènes en 2004, où ils sont repartis avec 35 médailles (9 en or, 13 en argent et en bronze), les sportifs africains souhaitent rester dans la moyenne des 10 à 20 médailles qui sont la leur à chaque Olympiade. L’athlétisme compte pour beaucoup dans cette moisson où chaque région apporte sa contribution.

Une certitude donc pour le continent, celle de ne pas être déçue par ses dieux du stade kenyans et éthiopiens. Kenenisa Bekele, 26 ans, déjà médaillé olympique et digne sucesseur de son compatriote éthiopien Haile Gebreselassie, accomplira certainement des exploits dans sa spécialité : la course de fond. Inscrit sur 5000 et 10 000 m, l’or dans cette dernière épreuve est à sa portée. Autre chasse gardée pour l’Afrique : le 3000 m steeple. Les Kenyans sont indétrônables depuis les Jeux de Mexico en 1968. Ezekiel Kemboi, champion olympique 2004, et ses compatriotes ont bien l’intention de s’accaparer du podium. Le 800 m est aussi une propriété kenyane : Alfred Kirwa Yego est le champion du monde dans cette discipline. Le marathon est également dominé par les Kenyans Martin Lel, Robert Cheruiyot et Sammy Wanjiru. En matière de course de vitesse, le Nigerian Olusoji Fasuba, champion du monde en salle 2008 et médaillé à Athènes, est capable de faire la différence sur 100 m.

Reines et rois d’un monde qui s’évalue en mètres

L’athlétisme est une discipline où les athlètes africaines ne sont pas des petites choses fragiles. Le 5000m pourrait connaître un duel au sommet entre Ethiopiennes. La championne du monde Meseret Defar et les sœurs Dibaba convoitent l’or. Tirunesh Dibaba, nouvelle détentrice du record mondial de la spécialité et championne du monde sur 10 000 m, pourra s’appuyer sur sa sœur aînée Eyegayehu Dibaba en cas de défaillance sur le 5000. De même, l’Ethiopienne Dire Tune et la championne du monde kenyane Catherine Ndereba devraient s’affronter dans l’épreuve du marathon. Autre duel attendu : celui entre la jeune Kenyane Pamelo Jelimo et sa compatriote Janeth Jepkosgei, championne du monde en titre du 800m. Toujours une femme, mais au triple saut. La Camerounaise Françoise Mbango-Etone peut prétendre à une nouvelle récompense aux JO de Pekin. Elle en avait remportée l’or à Athènes. Sa récente victoire aux championnats d’Afrique d’Addis Abeba atteste de sa forme olympique.

Ses consoeurs courent, elle nage : la sirène Kirsty Coventry (200m dos) cristallise le potentiel africain en natation. Désignée par le Swimming World Magazine, nageuse africaine de l’année en 2004, 2005 et 2007, la Zimbabwéenne détient 3 médailles raflées aux JO d’Athènes. Dans l’eau, l’Afrique du Sud peut se prévaloir de son côté de deux atouts maîtres : Roland Schoeman (50/100m nage libre et papillon) et de Gerhard Zandberg (50m dos). De même, l’Algérien Salim Iles (50 m nage libre), le Tunisien Oussama Mellouli (sur 200 m, 400 m et 1500 m nage libre) sont sources de grandes espérances.

Le football peut faire encore rêver

En football, en dépit de la prestation quelque peu décevante des Ivoiriens face à champions olympiques argentins pour leur première rencontre, et des matchs nuls du Cameroun et du Nigeria, tous les espoirs sont permis. Le potentiel des Super Eagles du Nigeria, médaillés olympiques en 1996, semble des plus prometteurs. A Atlanta, les Nigérians, premiers Africains à réaliser cet exploit, ont mis fin à 60 ans de suprématie européenne dans cette compétion. Les footballeurs nigérians ont ainsi ouvert la voie aux Lions indomptables du Cameroun, médaillés olympique en 2000. L’Afrique compte fermement sur ses dieux du foot pour l’enchanter encore.

Les Africains peuvent également placer un espoir légitime dans les sports de combats. En taekwondo, le champion du monde 2007, le Malien Daba Modibo, a des chances de relever le défi olympien avec panache. L’Egyptien Ibrahim Karam, en lutte greco-romaine dans la catégorie des +96 kg, a assurément l’intention d’offrir une autre médaille d’or à son pays. Le lutteur lui avait offert la première de son histoire en 2004. Ses compatriotes excellent également en boxe, ils sont repartis avec trois médailles d’Athènes. Le Zambien Hastings Bwalya, nouvelle révélation du Noble art africain, devrait renforcer les opportunités de médaille du continent. Allez les Africains !

- Pour plus d’informations sur les Africains aux JO :
les sites de l’Acnoa et des Olympiades des Africains à Beijing

Ces pirates africains qui sèment la terreur dans la Grande Bleue

Quelques chiffres sur la piraterie en Afrique en 2007

Des actes de piraterie ont été encore rapportés ce mercredi en Somalie. L’instabilité politique est à l’origine d’un fléau qui se développe en Afrique, et par conséquent dans le monde. Le Nigeria et la Somalie détiennent un triste record, ils sont deuxième et troisième dans le classement mondial des actes de piraterie en mer. Quarante-deux et trente-et-un incidents y ont été répertoriés par le Bureau maritime international en 2007.

La piraterie est devenu un fléau africain. En 2007, les actes de piraterie en mer ont augmenté de 10% par rapport à 2006 dans le monde, indique le rapport annuel du Bureau maritime international. Cette hausse est directement liée à l’accroissement du phénomène sur les côtes africaines, principalement dans les régions de l’Ouest, le Nigeria, et de l’Est du continent, la Somalie. L’Afrique est la région du monde où se sont déroulés le plus grand nombre d’attaques, 120 au total. Les eaux somaliennes et nigérianes sont les plus dangereuses dans cette partie du globe. L’Indonésie, avec 43 attaques est arrivée en tête du classement des pays où sont perpétrés le plus d’attaques, suivi du Nigeria, avec 42 (12 en 2006) attaques et de la Somalie qui en a enregistré 31 (10 en 2006). Deux navires ont été encore arraisonnés ce mercredi dans les eaux somaliennes. Ce qui porte à huit, le nombre d’incidents enregistrés par le BMI, depuis le début de l’année 2008.

La multiplication des actes de piraterie sur les côtes de ce pays tient au fait qu’il ne soit pas gouverné. Les pirates ne se sentent pas inquiétés, ils se sentent libres d’opérer parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas punis », explique Cyrus Mody du BMI. Son organisation, qui a mis en place un système de suivi et d’alerte pour informer les navires, leur conseille de rester au moins à 200 milles nautiques des côtes somaliennes.

Des pirates aux revendications politiques

Au Nigeria, la question de la piraterie revêt une dimension plus politique. « Contrairement à la Somalie, il y a un gouvernement au Nigeria. Les actes de piraterie sont motivés par des raisons politiques, les gens souhaitent que la manière dont ils sont gouvernés change. La piraterie est un acte de revendication politique, un moyen de faire pression sur les autorités. De nombreux actes sont perpétrés par le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (MEND), mais il y a aussi beaucoup de pirates qui opèrent sous le couvert de l’organisation. Dans les deux cas, ces attaques n’en restent pas moins des actes criminels. » Les pétroliers des grandes multinationales sont les principales cibles des pirates nigérians alors que leurs homologues somaliens sont beaucoup moins sélectifs. L’objectif étant pour la majorité d’entre eux d’obtenir le paiement d’une rançon.

Pour le BMI, la seule façon de juguler le phénomène reste dans une forte mobilisation de la communauté internationale afin de « tempérer l’enthousiasme de pirates ». L’exemple du Programme alimentaire mondial dont les navires, qui transportent l’aide alimentaire, ont été souvent arraisonnés par les pirates le prouve. Leurs livraisons sont désormais protégées par des forces multinationales qui ont dissuadé plus d’un pirate téméraire. Tout comme la démonstration de force de l’armée française dans la libération des otages du Ponant et l’arrestation de six des 11 pirates, qui seront jugés en France, relativise le mythe de l’impunité.

Une série d'attaques en Somalie fait une quarantaine de morts

MOGADISCIO (Reuters) - Une quarantaine de personnes ont été tuées en Somalie dans une série d'attaques visant des soldats somaliens ou éthiopiens, alliés de Mogadiscio, qui ont riposté, rapportent des témoins.

Près de la capitale, sur la route d'Afgooye, une bombe a explosé au passage d'un convoi éthiopien dont les soldats ont ouvert le feu en retour.

"Les militaires du convoi ont commencé à tirer au hasard. Je me suis enfui et quand je suis revenu une demi-heure plus tard, j'ai vu que 38 personnes étaient mortes et seize blessées", a raconté Abdirahman Adan, qui vit le long de la route.

Selon lui, certaines des victimes sont des passagers des bus faisant la liaison entre Mogadiscio et Afgooye.

Une autre habitante, Hawa Abdi, a fait état de cinq morts et 20 blessés.

Cinq personnes ont été tuées dans une autre explosion au moment où des soldats de l'armée régulière inspectaient une rue avant le passage d'un convoi présidentiel.

Le président somalien Abdullahi Yusuf et le Premier ministre Nur Hassan Hussein sont attendus dans la capitale de l'Ethiopie voisine pour des discussions destinées à mettre fin au conflit opposant les deux hommes.

Helen Nyambura-Mwaura, version française Laure Bretton

jeudi, 14 août 2008

Trois humanitaires tuées dans une embuscade en Afghanistan

KABOUL (Reuters) - Trois femmes travaillant pour une organisation humanitaire internationale ont été tuées mercredi dans une embuscade tendue par des insurgés dans le sud de l'Afghanistan, annonce le gouverneur de la province de Logar.

"Trois employées du Comité de secours international (CIR) et leur chauffeur ont été tués par des forces d'opposition dans cette embuscade", a dit le gouverneur, Abdoullah Ouardak. "Je ne connais pas l'identité des victimes."

"Elles se dirigeaient en voiture vers Kaboul" lorsqu'elles ont été attaquées par des activistes se trouvant également dans un véhicule, a-t-il précisé.

Ouardak a ajouté que les corps des quatre tués avaient été retrouvés.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière contre des travailleurs humanitaires en Afghanistan depuis plusieurs années, alors que les violences imputées aux taliban ont atteint leur plus haut niveau depuis 2006.

Ce contexte a poussé les organisations humanitaires à limiter leurs interventions, malgré des besoins de plus en plus importants en raison de la sécheresse et de la flambée des prix, a souligné en août un groupe de cent organisations non-gouvernementales (ONG).

Plusieurs écoles et cliniques ont été fermées et de nombreuses personnes déplacées dans le pays. Des bureaux d'ONG ont été attaqués et 19 Afghans travaillant pour des ONG tués depuis le début de l'année.

Sayed Salahuddin, version française Grégory Blachier

Attaque contre un véhicule d'une ONG américaine au sud de Kaboul: quatre morts

Afghanistan - Des militants armés de fusils d'assaut ont ouvert le feu mercredi au sud de Kaboul sur le véhicule d'une organisation humanitaire américaine, tuant trois femmes membres de l'ONG et leur chauffeur afghan.

Les trois femmes tuées lors de cette embuscade dans la province du Logar (est) travaillaient pour le Comité international de secours (IRC), a précisé Melissa Winkler, une porte-parole de cette ONG dont le siège se trouve à New York. Il s'agit d'une Américaine, d'une Canadienne et d'une Britannique possèdant également la nationalité canadienne.

D'après un responsable des services de sécurité dans la province de Logar, qui cite un employé afghan d'IRC blessé dans l'embuscade, cinq hommes armés ont ouvert le feu sur deux véhicules de l'ONG circulant en convoi. Le 4x4 transportant les trois femmes a été criblés de plusieurs centaines de balles, a-t-il ajouté. AP

dimanche, 10 août 2008

Nouvel attentat en Chine

Huit personnes sont mortes et quatre autres ont été blessées dans et à la suite de l’attentat qui a visé des policiers dans la province musulmane chinoise du Xinjiang (ouest de la Chine). Sept assaillants et un garde de sécurité ont trouvé la mort lors de cette attaque à l’explosif contre un poste de police

Des bombes artisanales ont été lancées contre des bâtiments gouvernementaux de la province musulmane du Xinjiang dans l’ouest de la Chine, blessant deux policiers et deux civils, selon l’agence de presse officielle Xinhua .

Sept des assaillants présumés ont été abattus par la police, ajoute Chine Nouvelle. On ignorait le nombre total d’assaillants impliqués dans ces attaques perpétrées à l’aube dans le comté de Kuqa à 740km au sud-ouest d’Urumqi, la capitale régionale.

Selon Chine Nouvelle, qui cite le Bureau de sécurité publique du Xinjiang, les assaillants ont lancé depuis un taxi des bombes artisanales sur le commissariat local de Kuqa ainsi que les bureaux de la chambre d’industrie et de commerce. Un garde de sécurité a trouvé également la mort. Deux policiers et deux civils ont été blessés et deux véhicules de police détruits dans les explosions.

Riche en ressources policières et gazières, le comté de Kuqa, qui compte 400.000 habitants, est une destination touristique populaire du Xinjiang.

Ces explosions surviennent dans un contexte de tension et de sécurité accrues après un attentat en début de semaine dans le Xinjiang, avant l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. Lundi, deux hommes avaient attaqué les forces de l’ordre à Kashgar, faisant 16 morts. Seize autres agents de police avaient été blessés dans l’attaque menée par deux hommes au volant d’un camion-benne qui ont percuté leurs victimes alors qu’elles faisaient un footing matinal, et leur ont ensuite lancé des explosifs avant de les attaquer au couteau.

(avec AP )

vendredi, 08 août 2008

Bombardements sur la Géorgie

Des obus d’artillerie « tombent directement sur des casernes » des forces de maintien de la paix russes déployées à Tskhinvali, la capitale de la région séparatiste géorgienne Ossétie du Sud, a annoncé l’agence russe Interfax.

L’agence n’a pour le moment fourni aucune autre précision.

Des combats se déroulent vendredi matin dans la banlieue de Tskhinvali, qui reste toutefois sous le contrôle des forces séparatistes, a annoncé, pour sa part le président de ce territoire indépendantiste, Edouard Kokoïty.

« Nous contrôlons totalement notre capitale. Les combats se déroulent dans la banlieue de Tskhinvali », a déclaré le responsable.

« Trois avions russes ont bombardé vendredi une position sur le territoire géorgien, a annoncé un porte-parole du ministère géorgien de l’Intérieur.

Les « actes agressifs » de la Géorgie en Ossétie du Sud vont entraîner des « mesures de rétorsion », a déclaré ce vendredi le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui se trouvait à Pékin pour l’ouverture des Jeux olympiques.

« Il est regrettable qu’à la veille de l’ouverture des jeux Olympiques les autorités géorgiennes aient entrepris des actes agressifs en Ossétie du Sud », a dit M. Poutine.

L’assaut géorgien
« Un assaut est en cours, des combats sont en cours aux abords de Tskhinvali », la capitale de la république autoproclamée Ossétie du Sud, a déclaré un porte-parole du ministère géorgien de l’Intérieur, Chota Outiachvili.

« Le gouvernement géorgien a décidé de restaurer l’ordre constitutionnel dans la zone de conflit », avait annoncé peu auparavant le général Mamouka Kourachvilili, chef des forces géorgiennes de maintien de la paix en Ossétie du Sud.

« De violents combats sont en cours », a confirmé le président sud-ossète Edouard Kokoïty, dont la république est indépendante de fait mais non reconnue internationalement, à l’agence Interfax.

« Tskhinvali est encerclée par les forces armées géorgiennes », a annoncé le ministre géorgien de la Réintégration, Temour Iakobachvili.

Selon lui, les forces géorgiennes ont déjà pris le contrôle de huit villages ossètes.

Des bruits très forts d’explosions et de tirs étaient audibles toutes les 20 à 30 secondes du côté de Tskhinvali et de puissants éclairs illuminaient le ciel.

Le représentant plénipotentiaire Ossétie du Sud à Moscou, Dmitri Medoev, a fait état de « morts et beaucoup de blessés après les tirs massifs des Géorgiens sur Tskhinvali ».

Selon un responsable des forces de l’ordre ossètes, cité par l’agence Interfax, 15 civils ont été tués à la suite de tirs géorgiens sur Tskhinvali.

La Russie « a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité ce soir à 23 heures (5 heures en Belgique) pour examiner les actions agressives de la Géorgie contre Ossétie du Sud », a indiqué dans un communiqué la délégation russe aux Nations unies.

Parallèlement, Moscou a appelé la Géorgie à « se raviser et à revenir aux moyens civilisés » en Ossétie du Sud.

« Il n’est pas trop tard encore pour prévenir une effusion de sang massive et de nouvelles victimes, y compris parmi les civils », a déclaré un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Boris Malakhov, lors d’une intervention télévisée sur la chaîne russe Vesti 24.

Peu avant l’assaut, le président Mikheïl Saakachvili avait appelé à un « cessez-le-feu » et à une « reprise du dialogue » après une série d’accrochages qui avaient fait une dizaine de morts dans les rangs des soldats géorgiens.

Des avions russes auraient bombardé ce vendredi une position sur le territoire géorgien en répression à l’offensive militaire menée par la Géorgie contre sa région rebelle d’Ossétie du Sud qui a fait beaucoup de victimes, mortes et blessées, cette nuit.
L’ambassadeur spécial russe dépêché à Tskhinvali, Iouri Popov, avait annoncé dans la foulée une rencontre de représentants du gouvernement géorgien et des séparatistes vendredi dans la capitale sud-ossète.

« Le pas franchi par la Géorgie est absolument incompréhensible et montre qu’on ne peut faire confiance aux dirigeants de ce pays », a déclaré M. Popov à l’agence Interfax après le début de l’assaut.

Les Géorgiens ont accusé pour leur part les séparatistes d’avoir continué à tirer alors qu’ils observaient un cessez-le-feu.

Sergueï Bagapch, président de la république séparatiste géorgienne d’Abkhazie, a aussitôt « promis » du soutien à son homologue ossète. Un millier de volontaires abkhazes se dirigeaient dans la nuit vers Ossétie du Sud, a-t-il dit à l’agence Interfax.

Le président de la république russe Ossétie du Nord, Taïmouraz Mamsourov, a aussi annoncé que des « centaines de volontaires » partaient pour Ossétie du Sud voisine. « Nous ne pouvons pas les arrêter », a-t-il dit à Interfax.

Les Etats-Unis ont appelé pour leur part la Russie à faire pression sur les dirigeants Ossétie du Sud pour qu’ils cessent les combats et la Géorgie à « faire preuve de retenue ».

« Nous sommes très inquiets. Nous appelons les parties à mettre un terme immédiatement aux violences et à entamer des négociations directes », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Gonzalo Gallegos.

L’Ossétie du Sud, qui compte quelque 70.000 habitants, a proclamé son indépendance en 1992 après la chute de l’URSS et aspire à rejoindre la Fédération de Russie au côté des Ossètes du Nord. M. Saakachvili a toujours affirmé vouloir la faire revenir, tout comme l’Abkhazie, dans le giron de la Géorgie.

(d’après AFP)

mardi, 05 août 2008

La Belgique sous eau en quelques heures

Les pluies de la nuit de lundi ont affecté de nombreuses régions, provoqué de gros dégâts et entraîné un décès. A Châtelet, la foudre est à l'origine d'un spectaculaire et dangereux incendie. Dans le nord de la France, une tornade a tué quatre fois.

De nombreuses régions de Belgique ont souffert des précipitations intenses qui se sont abattues sur elles dans la nuit de dimanche à lundi. Résultat : des centaines de caves inondées, d'importants dégâts et une circulation ferroviaire perturbée sur plusieurs lignes, lundi matin.

Par ailleurs, un violent incendie, qui aurait été causé par la foudre, a ravagé l'entreprise Comet Sambre, à Châtelet (voir ci-dessous).

Front ondulant

Et dans le nord de la France, une tornade a ravagé plusieurs localités proches de Maubeuge et provoqué la mort de quatre personnes.

D'après les prévisionnistes de l'Institut royal météorologique, c'est un front ondulant qui s'est attardé plusieurs heures sur la Belgique dimanche soir et lundi matin, exposant le territoire à des pluies importantes.

Le climatologue de l'IRM, Marc Vandiepenbeeck, précise qu'on a enregistré de nombreux coups de foudre au sol au cours de la nuit.

Or, une hypothèse, à accueillir avec prudence selon M. Vandiepenbeeck, voudrait que lorsque les impacts au sol sont nombreux, l'intensité des pluies accompagnant l'orage soit particulièrement forte.

Cinquante litres à l'heure

Ce fut, en tout état de cause, le cas en de nombreux endroits du pays puisqu'on a relevé ici et là jusqu'à 50 litres d'eau par mètre carré en une heure.

Certes, l'intensité des précipitations n'est pas le seul paramètre responsable des dégâts entraînés par un orage. L'état du sol, celui des égouts, la topographie jouent un rôle non négligeable.

Dans de nombreuses localités du Brabant wallon et de la région liégeoise touchées par les intempéries, on se plaignait du mauvais entretien de la voirie et des cours d'eau qui ont débordé et on évoquait la présence à proximité des maisons inondées de champs non cultivés, qui ne retiennent pas l'eau en cas de fortes pluies.

Terrifiant

Dans le nord de la France, c'est un autre phénomène qui a joué. Une tornade, comme l'expliquait ce porte-parole de Météo France, c'est "un orage qui a mal tourné" . Un tourbillon se forme dans le nuage, la vitesse du vent augmente brusquement et si la colonne touche le sol, les dégâts matériels et parfois humains sont assurés. A Hautmont, près de Maubeuge, et alentours, ils sont terrifiants.

En France, on enregistre à peu près 400 tornades par an, plus fréquentes en été, le long des côtes et dans le nord du pays.

La vitesse du vent est en moyenne de 160 km/h. A comparer avec le millier de tornades, dont 200 très violentes, qui frappent annuellement les Etats-Unis et s'accompagnant souvent de vents soufflant à plus de 400 km/h.

dimanche, 03 août 2008

Un mort qui sort de son cercueil!

Dans un village chilien, un homme de 81 ans est sorti de son cercueil sous le regard ahuri de tous ses proches en deuil.

La famille de cet homme, Feliberto Carrasco, était convaincu que la dernière heure du vieil homme avait sonné après avoir découvert son corps inanimé et froid. La famille n'a même pas appelé le médecin pour constater le décès. La famille avait directement contacté les pompes funèbres pour procéder à l'enterrement.

L'un d'entre eux a déclaré : "Je ne pouvais pas le croire. J'ai pensé que je me trompais et j'ai fermé les yeux. Quand je les ai réouverts, mon oncle était en train de me regarder. Je me suis mis à pleurer."

L'octogénaire a assuré n'avoir rien senti et a juste demande un verre d'eau! Vraiment incroyable cette histoire!

mercredi, 30 juillet 2008

Un belge pingouin; ça existe

Karadzic transféré aux Pays-Bas

A HAYE, Pays-Bas - Des images d'Associated Press Television News montraient tôt mercredi l'avion supposé transporter Radovan Karadzic atterrir aux Pays-Bas où l'ancien chef des Serbes de Bosnie, extradé de Serbie, doit être remis au TPIY pour être jugé pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

L'avion a été vu à l'aéroport de Rotterdam, le plus proche du centre de détention du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, où des hélicoptères de la police et des fourgonnettes aux vitres teintées attendaient de conduire le prisonnier serbe.

Des responsables du TPIY ont indiqué que la prison près de La Haye avait dégagé une cour pour permettre à un hélicoptère d'atterrir, même s'il l'on ignorait encore comment Karadzic effectuerait le trajet depuis l'aéroport, par les airs ou en voiture.

Une fois arrivé dans le centre de détention, Radovan Karadzic sera soumis à des procédures d'identification et à un examen médical.

Après 13 ans de cavale, Radovan Karadzic a été arrêté le 21 juillet dernier à Belgrade où il vivait sous une fausse identité, selon les autorités serbes. Accusé entre autres d'avoir orchestré le massacre de Srebrenica, où 8.000 musulmans ont perdu la vie en juillet 1995, il est sous le coup de 11 inculpations pour crime de guerre, génocide et crime contre l'humanité. AP

mardi, 29 juillet 2008

Des centaines de milliers de chiites irakiens en pèlerinage à Bagdad au lendemain d'attentats sanglants

BAGDAD - Des centaines de milliers de chiites irakiens ont commencé à se rassembler autour d'un sanctuaire au dôme doré pour un pèlerinage d'envergure à Bagdad, un jour après que trois femmes kamikazes ont fait 32 morts parmi les pèlerins.

Les autorités irakiennes ont interdit toute circulation dans la capitale et déployé des dizaines de milliers de soldats et de policiers par crainte d'une nouvelle flambée de violence au cours du pèlerinage.

Habillés de noir, les pèlerins convergent vers le mausolée de l'imam Moussa al-Khadim dans le quartier de Kazimiyah, dans le nord de Bagdad, où la police a installé des points de contrôle pour fouiller les pèlerins.

Lundi, au moins 57 personnes ont été tuées et près de 300 autres blessées lundi en Irak dans une série d'attentats qui ont visé le pèlerinage chiite de Bagdad et un rassemblement kurde à Kirkouk, dans le nord du pays.

Ces nouveaux attentats, qui ont fait 32 morts à Bagdad et 25 à Kirkouk, portent un sérieux coup à la confiance des Irakiens, un peu rassurés ces derniers temps par les gains en matière de sécurité et la réduction des violences à leurs plus bas niveaux en plus de quatre ans. AP

lundi, 28 juillet 2008

Deux bombes font huit morts à Bagdad pendant un pèlerinage

BAGDAD (Reuters) - Deux bombes ont explosé à Bagdad, faisant huit morts et 23 blessés, alors que des milliers de fidèles chiites convergent vers la capitale irakienne à l'occasion d'un pèlerinage, apprend-on auprès de la police.

Au moins un million de personnes devraient se rendre sur un sanctuaire situé dans le quartier de Kazamiya pour ce temps fort du calendrier religieux chiite dont le point d'orgue aura lieu mardi. Les autorités ont renforcé le dispositif de sécurité dans tout le quartier.

Les deux explosions ont eu lieu dans le quartier de Karrada, dans le centre de la capitale, qui se situe sur l'itinéraire emprunté par une grande partie des pèlerins pour se rendre sur le sanctuaire.

Dimanche, des inconnus ont tiré sur des pèlerins dans le sud de la capitale, tuant sept d'entre eux.

Version française Gwénaelle Barzic

dimanche, 27 juillet 2008

Iran: pendaison d'une trentaine de trafiquants, meurtriers et violeurs

TEHERAN (AFP) - Les autorités iraniennes ont pendu dimanche une trentaine de trafiquants de drogue, meurtriers et violeurs, disant vouloir montrer par ce nombre record d'exécutions leur volonté de lutter contre la criminalité en augmentation constante ces dernières années.

Les 29 personnes exécutées ont été reconnues coupables de "viol, meurtre, vol à main armée et participation à des bandes de trafiquants de drogue", a rapporté la télévision citant un communiqué du parquet de Téhéran.

Ces pendaisons ont lieu à 05H10 (00H40 GMT) dans l'enceinte de la prison d'Evine, située dans le nord de Téhéran. Il s'agit du plus grand nombre d'exécutions en un seul jour de ces dernières années en Iran. Le 2 janvier 2008, treize personnes avaient été pendues à la prison d'Evine. Depuis le début de l'année au moins 155 personnes ont été pendues en Iran, selon un décompte de l'AFP.

Amnesty International affirme que les autorités iraniennes ont exécuté 317 personnes en 2007, ce qui place l'Iran au deuxième rang des pays où la peine de mort est la plus appliquée, derrière la Chine. Les autorités iraniennes ont multiplié les exécutions pour lutter contre la hausse importante de la criminalité, notamment les vols à main armée, les enlèvements, les viols et le trafic de drogue.

Les organisations de défense des droits de l'Homme ont critiqué le nombre élevé de condamnations à mort mais Téhéran présente ce châtiment comme une peine dissuasive qui n'est prononcée qu'à l'issue d'un long processus judiciaire.

"La pendaison de ces malfaiteurs est le signe de la détermination de la République islamique à lutter contre le crime organisé", a déclaré Saïd Mortazavi, le procureur général de Téhéran, parlant dimanche à la télévision. "Avec l'aide des citoyens (...) Téhéran deviendra la ville la moins sûre du monde pour les trafiquants de drogue, les malfaiteurs et les violeurs", a-t-il ajouté.

Le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Mahmoud Hachémi Shahroudi, a toutefois décidé récemment de limiter les pendaisons publiques pour éviter les campagnes hostiles contre le pays. Les autorités iraniennes ont lancé il y a un peu plus d'un an une vaste campagne visant à "améliorer la sécurité physique et morale dans la société", en faisant la chasse aux malfaiteurs et trafiquants de drogue, mais aussi visant les femmes mal voilées ou encore les hommes qui portent des coiffures à l'occidental ou des vêtements avec des signes considérés comme contraire à l'islam.

Malgré le déploiement impressionnant de la police à travers le pays, les autorités n'ont pas réussi à maîtriser la criminalité et le trafic de drogue. Une grande partie de la drogue produite en Afghanistan arrive en Iran, qui compte près de deux millions de toxicomanes et de consommateurs occasionnels. Une partie de cette drogue transite par l'Iran pour être acheminée vers les marchés européens et arabes.

Viol en garde à vue: le policier libéré sous contrôle judiciaire

AP - il y a 1 heure 1 minuteMARSEILLE - Un policier marseillais mis en examen samedi pour viol sur une jeune femme en garde à vue a été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans la nuit et suspendu de ses fonctions, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Il lui est interdit de rencontrer la victime présumée.

Officier de police judiciaire (OPJ), le fonctionnaire était en poste, au moment des faits qui remonteraient à plusieurs jours, à la Brigade de répression des atteintes aux biens (BRAB) de la Sûreté départementale de Marseille.

Agé de 40 ans, il a été placé en garde à vue jeudi. Lors de son audition, a-t-on ajouté de source judiciaire également, il n'aurait d'ailleurs pas contesté les faits.

D'après une source proche de l'enquête, le suspect aurait obligé sa victime, entendue dans une procédure en cours, à lui pratiquer une fellation. Le parquet de Marseille avait requis samedi le placement sous mandat de dépôt.

De source judiciaire, on évoquait "un acte inadmissible", s'agissant d'un policier précisément chargé de veiller au bon déroulement de la garde à vue. Le policier risque jusqu'à vingt ans de prison. AP