mercredi, 19 novembre 2008
Bruxelles:Les sans-papiers d'Ixelles ont dormi à ULB
Les autorités de l’ULB ont donc autorisé les occupants à rester pour une nuit et jusqu’à 6h30 dans ce centre sportif situé sur le campus du Solbosch à Ixelles, tout en marquant leur désaccord par rapport à cette action.
Vers 8h30 mercredi, les occupants sans-papiers n’avaient pas quitté les lieux. Le comité d’accompagnement des sans-papiers de l’ULB, qui regroupe des représentants des différents corps académiques du conseil d’administration et qui a été créé à la suite de l’installation d’un groupe d’une septantaine de sans-papiers en avril dernier dans un bâtiment inoccupé de l’ULB, avenue Buyl, se réunissait à cette heure-là.
Il s’était déjà réuni en urgence mardi soir. « Considérant que le hall des sports est, à la différence du bâtiment de l’avenue Buyl, un lieu d’enseignement et qu’il est dès lors porté atteinte au bon fonctionnement de l’Université, le comité a refusé de répondre favorablement à la demande d’asile qui lui a été faite », avait-t-il fait savoir.
La position de l’ULB
Ils étaient plus de 300 à occuper le centre sportif mardi soir, selon les autorités de l’ULB.
Selon l’Union de défense des sans-papiers (UDEP), les autorités de l’ULB toléreraient l’occupation du centre sportif de l’université tout en étant opposées à cette action.
Le président du Comité de liaison, Luc Massaer, qui a été chargé d’établir en avril dernier le contact entre les autorités universitaires et une septantaine d’occupants sans-papiers, a indiqué mardi soir que son comité, composé de membres du conseil d’administration de l’ULB, désapprouvait la nouvelle occupation. Il n’a toutefois pas voulu préciser si les nouveaux occupants risquaient d’être à nouveau expulsés.
« Lors de la précédente occupation, l’ULB avait toléré l’action des sans-papiers moyennant le respect de trois conditions, à savoir le respect des activités d’enseignement et de recherche, le respect du bâtiment et du voisinage et enfin le respect par les occupants de leur intégrité physique », a rappelé M. Massaer. « Ici, les activités d’enseignement n’ont pas été respectées puisque le centre sportif devait fonctionner jusqu’à 22h30 et que toutes les activités ont dû être interrompues », a-t-il dit.
L’expulsion au matin
Les forces de police sont intervenues mardi matin à partir de 10 heures au 133 de la chaussée d’Ixelles, à Ixelles, pour procéder à l’évacuation des centaines de personnes sans-papiers qui occupaient le bien depuis le 4 novembre, cela à la suite d’un arrêté du bourgmestre pour raisons de sécurité et à une décision de justice en faveur du propriétaire, Electrabel.
Les occupants ont été invités dans un premier temps par la police à quitter d’eux-mêmes le bâtiment. Selon le bourgmestre d’Ixelles, Willy Decourty (PS), 19 personnes ont été arrêtées administrativement par la police et ont été toutes ensuite relaxées. Ces personnes refusaient de quitter les lieux et se tenaient par les bras, selon les autorités communales.
L’Office des étrangers était présent sur les lieux mais n’a pris aucune mesure à l’égard des personnes arrêtées en raison d’une demande en ce sens du bourgmestre auprès de la ministre de la Politique de l’asile et de la migration Annemie Turtelboom (Open VLD). « Le Bourgmestre ne
Les sans-papiers délogés mardi matin par la police à Ixelles ont passé la nuit dans le hall des sports de l'Université Libre de Bruxelles qu'ils avaient investi en début de soirée. Ils y étaient toujours à 8h30
il voulait pas que les personnes arrêtées soient mises à la disposition de l’Office des Etrangers. Pour des raisons d’ordre public, l’Office des Etrangers n’a pas estimé devoir s’opposer à la décision du Bourgmestre », a confirmé une porte-parole de l’Office des étrangers.
Selon un porte-parole des occupants, les derniers occupants qui ont été arrêtés ont fait l’objet de brutalité policière, ce qui est démenti par le bourgmestre d’Ixelles. Douze des dix-neuf personnes arrêtées administrativement sont blessées et seront examinées par un médecin, selon ce porte-parole. Deux personnes ont été évacuées par ambulance. L’une souffrant d’épilepsie était couchée sur le plancher de l’ambulance lors de son transfert. La deuxième personne se serait blessée suite à une chute, selon les autorités communales.
Le bâtiment était occupé par 600 personnes selon les sans-papiers, de 250 à 400 personnes selon les autorités. « Les pompiers avaient rédigé un rapport accablant qui m’a obligé à prendre des mesures et une décision d’expulsion a été rendue par le tribunal de première instance en référé à la demande du propriétaire. Vendredi, j’ai rencontré les occupants pour leur demander d’évacuer sans difficulté puis les syndicats ont tenté à nouveau de les convaincre lundi », a indiqué le bourgmestre Willy Decourty.
La commune a expliqué qu’elle avait pris contact avec le CASU et Fedasil pour trouver des solutions d’hébergement pour les occupants sans-abri. « Une seule famille a demandé à être relogée », a dit le bourgmestre.
Selon les occupants, plusieurs dizaines d’entre eux se retrouvent suite à leur expulsion à la rue. « On comprend l’attitude du bourgmestre qui a été contraint de procéder à l’évacuation mais aucune solution n’a pu être trouvée pour reloger toutes ces personnes alors que certainement des dizaines de bâtiments publics sont vides à Bruxelles », a réagi Gerardo Cornejo, porte-parole de l’Union de défense des sans-papiers de Bruxelles.
« Le parti socialiste tient un double langage. Il promet depuis des mois une circulaire de régularisation pour les sans-papiers et s’était même engagé à ne pas monter dans un gouvernement sans que cette condition soit respectée. D’autre part un bourgmestre socialiste expulse des sans-papiers sans trouver pour eux d’alternatives et la ministre Arena doit refuser faute de place des logements au sein de Fedasil aux demandeurs d’asile », a-t-il ajouté.
(Belga)
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vendredi, 14 novembre 2008
Climat: "tout va changer" avec Obama, assure le prix Pulitzer Jared Diamond
Pour le climat, tout va changer en début d'année prochaine avec la nouvelle administration américaine, se réjouit Jared Diamond, géographe, biologiste et Prix Pulitzer, souvent présenté comme "un comité d'experts à lui tout seul". Lire la suite l'article
Jared Diamond, auteur américain de 61 ans, installé en Californie où il enseigne à l'Université UCLA, a acquis à une renommée mondiale grâce à ses best-sellers: "De l'inégalité parmi les sociétés" ("Guns, Germs and Steel") Pulitzer 1998, ou plus récemment "Effondrement" (Collapse"), sous-titré "Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie".
De passage à Paris mercredi, une semaine après l'élection du démocrate Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, il assure: "Nous allons probablement assister au virage politique le plus drastique aux Etats-Unis en l'espace d'une vie! Les négociations sur le climat seront très différentes à partir du 1er février comparé à ce qu'elles sont aujourd'hui".
Comme on lui rappelle que, pour l'administration sortante de George W. Bush, "le style de vie des Américains n'était pas négociable", il rit: "L'opinion publique américaine a beaucoup changé en un an, la majorité des Etats prennent le changement climatique très au sérieux. Même mon gouverneur, Arnold Schwarzenegger, en Californie, bien que républicain, était en désaccord avec Washington".
"Cependant, les Américains disent souvent qu'il ne sert à rien de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) quand la Chine en produit tellement avec son charbon. Mais Barack Obama est intelligent, je ne le crois pas assez bête pour demander à la Chine d'agir la première! J'espère qu'il donnera le bon exemple d'abord".
Jusqu'où pourra-t-il aller dans le compromis? "C'est un politicien avisé, il ira aussi loin que la population et le Congrès seront prêts à le suivre. L'administration Clinton avait de bonnes idées, mais a voulu aller trop loin trop vite".
Le président Bill Clinton (1992-2000) s'était notamment heurté au Sénat qui avait refusé de ratifier le Protocole de Kyoto.
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jeudi, 13 novembre 2008
une femme tuée en fuyant un rite initiatique du Ku Klux Klan en Louisiane
Une femme qui tentait de fuir un rite initiatique du Ku Klux Klan (KKK) a été tuée par le responsable local du groupe dans les marais de Louisiane (sud), ont indiqué mercredi les autorités locales. Lire la suite l'article
La victime, Cynthia C. Lynch, âgée de 43 ans, était venue de Tulsa (Oklahoma, sud) afin d'être initiée par l'organisation raciste et de recruter d'autres membres.
Arrivée vendredi en Louisiane, elle avait été soumise par le KKK à plusieurs rites, dont le rasage de ses cheveux, puis avait été conduite dans un camp accessible uniquement en bateau pour poursuivre son initiation, consistant essentiellement à allumer des torches et à courir dans les bois, a précisé le shérif de Tammany Jack Strain, cité par le quotidien New Orleans Times Picayune.
Mais, dimanche soir, la femme a décidé de quitter les lieux et s'est disputée avec le chef du groupe, Raymond "Chuck" Foster, 44 ans, qui lui a alors tiré dessus avec un pistolet.
Il aurait ensuite tenté "de retirer la balle du corps" avec un couteau, a indiqué le shérif lors d'une conférence de presse pendant laquelle il se tenait près de costumes du Ku Klux Klan retrouvés sur place.
Chuck Foster a alors demandé à ses troupes de brûler les effets personnels de la victime et de jeter le corps au bord d'une route.
"C'est assez impressionnant pour un groupe avec un QI aussi bas d'être capable de nettoyer si bien le site," a lancé le shérif.
10:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kkk | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 04 novembre 2008
Magouille,Karel De Gucht pointé du doigt
Le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open VLD), a démenti être impliqué dans un délit d’initié, comme le prétend l’hebdomadaire flamand Humo sur base d’une plainte anonyme. Une enquête a été ouverte à la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA).
« Je n’ai pas vendu d’actions Fortis ni donné des informations à qui que ce soit » concernant le groupe belgo-néerlandais de bancassurance démantelé, a déclaré M. De Gucht, en marge d’une visite d’Etat avec les souverains belges en Inde. « Il revient à la CBFA de décider ce qu’elle fait de cette plainte. Si elle veut en savoir plus, je lui donnerai toutes les explications qu’elle désire avoir », a-t-il ajouté.
Selon Humo, qui parle de « délit d’initié », une plainte anonyme a été déposée la semaine dernière auprès de la CBFA pour des « transactions étranges » d’un total de 500.000 euros, effectuées à l’agence Fortis de Berlare par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht et son épouse Mireille Schreurs le 3 octobre, jour de la nationalisation des activités bancaires et d’assurance de Fortis aux Pays-Bas.
Deux jours plus tard, l’Etat belge portait sa participation à près de 100 % dans Fortis Banque en Belgique, en vue de céder 75 % des actifs à la banque française BNP Paribas, qui contrôlera aussi la totalité de Fortis Insurance Belgium. Le lundi 6 octobre, le titre Fortis était suspendu à la Bourse de Bruxelles jusqu’au mardi 14 octobre. L’action évolue désormais autour d’un euro.
Le magazine précise encore que « des amis de Karel De Gucht sont aussi entrés en action dans l’après-midi à l’agence Fortis de Berlare ».
L’auteur de la plainte anonyme cite nommément les personnes concernées, des membres de la famille du ministre et des amis de celui-ci, ainsi que les membres du personnel de Fortis, ces derniers ayant été priés de se taire en ce qui concerne ces transactions, selon Humo.
Si M. De Gucht a reconnu que sa femme avait vendu « quelques actions » appartenant à la mère de celle-ci, le 3 octobre, il a contesté le montant de 500.000 euros évoqué par l’hebdomadaire ainsi que la communication d’informations utiles à des « amis ».
Enquête
Le cabinet des Finances a précisé lundi qu’une enquête a été ouverte à la CBFA. Le ministre Didier Reynders a d’ailleurs demandé qu’on lui communique les résultats de celle-ci.
(avec Belga)
08:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banditisme | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 31 octobre 2008
Les immigrés deux fois plus au chômage que les non-immigrés
Le taux de chômage des immigrés, qui sont principalement ouvriers ou employés, est deux fois plus élevé que celui des non-immigrés, avec des différences selon les qualifications, le sexe et l'origine, souligne une étude de l'Insee réalisée en 2007 et publiée vendredi. Lire la suite l'article
En 2007, 361.000 immigrés de 15 ans ou plus étaient au chômage, d'après l'enquête Emploi de l'Institut national de la statistique.
Les immigrés (nés étrangers à l'étranger mais qui ont pu devenir Français) représentent ainsi 16% des chômeurs, alors qu'ils ne constituent que 9% de la population active (2,4 millions d'immigrés sur 27,8 millions d'actifs). Le taux de chômage parmi les immigrés (15,2%) est deux fois plus élevé que parmi les non-immigrés (7,3%).
Cet écart est en partie dû aux différences de qualifications. "Les immigrés sont plus nombreux à occuper des emplois peu ou non qualifiés et sont donc davantage exposés au chômage", explique l'Insee. Parmi les 30-64 ans, les immigrés actifs sont trois fois plus nombreux que les non-immigrés à ne posséder aucun diplôme (37% contre 12%).
Mais, à diplôme égal, les immigrés actifs, dont un quart sont diplômés de l'enseignement supérieur, demeurent plus souvent au chômage que les autres.
Ainsi, le taux de chômage de ces immigrés diplômés est près du triple de celui des autres actifs de niveau équivalent. "Les formations qu'ils ont pu suivre à l'étranger ne sont pas forcément reconnues en France", souligne Pascale Breuil (Insee) qui se dit "prudente sur la question des discriminations".
Les femmes immigrées sont également plus touchées par le chômage que les hommes immigrés (17,3% contre 13,5%) et elles travaillent plus fréquemment à temps partiel que les autres actives (34% contre 28%). Même constat chez les jeunes immigrés : 28% des 15-24 ans sont au chômage, contre 13% des 50 ans et plus.
L'Insee note également que les immigrés actifs nés dans l'Union européenne sont beaucoup moins exposés au chômage que les autres.
"Les immigrés qui viennent d'Espagne, d'Italie ou du Portugal, qui sont présents depuis plus longtemps en France", ont même un "taux de chômage inférieur" d'un point à celui des actifs non immigrés, précise Mme Breuil. À l'inverse, les natifs d'Algérie ou de Turquie ont un risque de chômage triple de celui des non-immigrés.
Globalement, 62% des immigrés occupent des emplois d'ouvriers ou d'employés, contre 51% des autres actifs ayant un emploi.
Les immigrés venus des pays d'Europe, autres que l'Espagne, l'Italie et le Portugal, sont davantages cadres ou professions intermédiaires.
Quant aux femmes immigrées, un tiers d'entre elles occupent des postes d'employées non qualifiées, contre une sur cinq pour les non immigrées.
Comme le reste de la population en emploi, les immigrés travaillent majoritairement dans le tertiaire (73%). Et dans des secteurs comme le nettoyage, les services domestiques et les entreprises de sécurité, plus de 20% de la main d'oeuvre est constituée d'immigrés.
L'Insee précise qu'en Ile-de-France, 69% des salariés des entreprises de nettoyage sont des immigrés.
14:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chomage ethnique | del.icio.us | Facebook | | |
Une milice camerounaise des otages Français
Une milice camerounaise a menacé de tuer les dix otages étrangers, dont sic Français, si ses demandes de discussions avec le gouvernement ne sont pas entendues, a déclaré le commandant de la milice Ebi Dari à l'Associated Press. Lire la suite l'article
Ebi Dari, joint par téléphone, a affirmé que son organisation, alliée à une autre milice, avait capturé six Français, deux Camerounais, un Sénégalais et un Tunisien sur un bateau au large des côtes camerounaises mercredi. Il a déclaré refuser que des entreprises pétrolières opèrent dans la péninsule de Bakassi, riche en pétrole.
"Nous voulons discuter avec le gouvernement camerounais", a-t-il affirmé. "Si ils pensent que ce sont des enfantillages, nous allons les tuer dans les trois jours, un par un". AP
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mardi, 28 octobre 2008
Le moral des ménages retombe en octobre
Le moral des ménages est retombé en octobre après avoir enregistré en septembre sa première amélioration de l'année, selon l'enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages publiée par l'Insee. Lire la suite l'article
L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières recule de trois points à -47 contre -44 (confirmé) en septembre.
Vingt-quatre économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un indicateur à -46, leurs estimations allant de -41 à -49 .
Tous les soldes composant l'indicateur résumé se sont dégradés en octobre, à l'exception de l'opinion sur l'évolution passée de la situation financière personnelle des ménages qui s'améliore légèrement, signale l'Insee dans un communiqué.
La dégradation la plus notable concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France. L'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie en France se détériore aussi mais moins nettement.
Les ménages sont plus pessimistes sur l'évolution future de leur situation financière personnelle et le solde sur l'opportunité de faire des achats importants baisse de deux points à -39.
L'enquête montre aussi que les ménages sont nettement plus nombreux à penser que le chômage va augmenter dans les douze prochains mois et ils sont moins optimistes sur leur capacité à épargner.
L'enquête a été réalisée du 1er au 20 octobre auprès d'environ 2.000 ménages .
Véronique Tison
09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 13 octobre 2008
Barack Obama fait du porte-à-porte dans l'Ohio
HOLLAND, Ohio (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, s'est rendu dimanche dans l'Ohio, l'un des "Swing States" ou Etats indécis, où il a fait du porte-à-porte dans un quartier ouvrier pour convaincre les électeurs de le soutenir.
Dans une démarche assez inhabituelle, Obama est allé à la rencontre des habitants de la ville de Holland, frappant aux portes, serrant des mains et répondant aux questions et aux angoisses des électeurs face à la crise internationale.
Au cours d'une visite d'un peu moins d'une heure, le sénateur de l'Illinois a exhorté les démocrates à aller voter le plus tôt possible, comme le leur permettent les procédures de vote anticipé dans cet Etat.
"Souvenez-vous: tout le monde peut voter dès maintenant. Il y a un vote anticipé dans l'Ohio. N'attendez pas", a-t-il déclaré.
Avec vingt grands électeurs, l'Ohio joue un rôle central dans la campagne présidentielle. Il y a quatre ans, cet Etat avait fait pencher la balance en faveur de George Bush face à John Kerry, pour 120.000 voix seulement.
La course y paraît cette année encore très serrée, Obama ne devançant McCain que d'une courte tête dans les sondages.
Le candidat démocrate a décidé d'y passer les trois prochains jours, jusqu'au troisième et dernier débat de la campagne qui l'opposera mercredi à son rival républicain.
Jen Psaki, porte-parole d'Obama, a déclaré que le but de cette démarche était aussi de convaincre les électeurs "influençables", qu'ils soient indépendants ou républicains, de voter pour le candidat démocrate.
Arshad Mohammed, version française Clément Dossin
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mardi, 07 octobre 2008
Fatima DIALLO, miss Matam 2008 : Tima séduit dès le premier jour
La plus belle fille de Matam est étudiante à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de Dakar. Sûre de ses avantages plastiques et intellectuels, Fatima Diallo ‘Tima’ ambitionne d’offrir une troisième couronne à sa région, en coiffant le diadème de beauté le 1er novembre prochain, jour de la finale de Miss Sénégal.
Elle est du genre à faire avaler toutes -en tout cas beaucoup d’idées, reçues, même les plus tenaces, sur les reines de beauté. Fatima Diallo miss Matam 2008, 1m 78 pour seulement 55 kg est une sérieuse prétendante au diadème national. En plus d’être belle, elle est une tête bien faite. Quand elle dit allègrement ‘Je me vois avec la couronne de miss Sénégal’, ce n’est point par excès d’ambition. On peut valablement soupçonner un caprice de jeune fille trop sûre de son charme. Mais, il faut la voir pour se convaincre avec qu’elle peut monter sur la plus haute marche du podium et offrir ainsi à Matam sa troisième couronne. Il faut causer avec elle pour se rendre compte qu’il est possible d’écouter une miss parler sans bâiller d’ennui.
Etudiante à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de Dakar, Fatima traîne avec elle l’élégance naturelle des femmes peules. La voix apaisée, au débit mesuré, le regard en boule qu’il pose de temps à autre sur ses interlocuteurs, elle s’exprime avec assurance dans un français limpide - chose assez rare chez nos miss. Pour l’occasion, elle parle de la Casamance, région naturelle qu’elle a fraîchement visitée en compagnie de ses concurrentes, lors d’une ‘Caravane de miss’, pilotée par le comité national d’organisation. Le but de l’opération est de donner aux beautés en compétition un substantiel vocabulaire sur le tourisme sénégalais. Cette jeune créature est encore fascinée par la subsistance des traditions séculaires dans cette partie sud du pays, notamment la royauté à Oussouye. Elle en sait en tout cas un peu plus sur ‘Cap Skiring’, ses plages, son soleil. Bref la nature sait être généreuse. Elle en est une preuve. Tangible.
Sans fard ni artifice de beauté, sous un jour le plus naturel, en plein mois de Ramadan, le potentiel de charme de Fatima Diallo est intact. S’il y a un visage sur lequel le maquillage peut paraître un exercice superflu, c’est bien le sien. Sûre de ses atours, elle étale ses atouts : ‘Je peux sortir dans la rue sans crainte, je suis une intellectuelle.’
Malgré ses qualités, son élection à miss Matam a suscité un début de polémique. Pour certains, le faciès de Fatima ne serait pas familier des Matamois, même les plus curieux -pourtant elle ne passe pas inaperçue. Deuxième grief : elle n’aurait pas participé aux tests de présélection. A ces reproches, elle répond posément, sans chercher à convaincre coûte que coûte comme pour suggérer que, de toutes les façons, l’affaire est déjà entendue.
Elle a seulement le souci de mettre la lumière sur une histoire qui ne semble pas la contrarier dans sa quête de la couronne nationale. Primo : Sur ses origines, elle reconnaît : ‘Je suis née à Dakar’. Elle dit visiter régulièrement la région de Matam. Sa grand-mère paternelle est originaire de là-bas, d’un village qui s’appelle Tiéwé. Secundo : sur la légitimité de sa candidature, elle précise : ‘J’ai passé un test de présélection - à titre individuel- avec un ‘envoyé’ du Conseil régional de Matam.’
Pourtant Tima, comme on l’appelle affectueusement, a failli limiter l’exploitation de son avantage physique, aux petits défilés de mode pour stylistes anonymes et aux piges dans les services d’accueil, petites activités qui occupaient son temps libre. Quand elle veut se présenter au concours de miss, elle bute sur le refus du pater, musulman fervent. Un niet au départ catégorique, puis conditionné aux résultats scolaires, à la bonne conduite.
Fatima doit sa participation au concours de beauté aux transactions d’une ‘tante’. Naturellement la jeune fille a accepté, le ‘oui mais’ paternel, les yeux fermés, en donnant le maximum de garanties. Quelque soit l’issue au soir du 1er novembre, jour de la finale de miss Sénégal, l’objectif est déjà clair dans la tête de Tima : ‘Terminer d’abord mes études.’ Avec un certain pragmatisme, qui fait plaisir à entendre pour tout père de famille, elle ajoute : ‘Avoir au moins un salaire.’
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lundi, 06 octobre 2008
P. Diddy: ''je suis terrifié par Sarah Palin'': Il s'exprime dans une vidéo publiée sur son blog
P. Diddy a trouvé une façon bien originale d'inciter les jeunes américains à voter. Même si on peut présumer qu'il votera plutôt pour Barack Obama que pour John Mc Cain, chez lui pas de concerts gratuits comme Jay-Z.
Chez Diddy, un humour un peu décalé. Caché sous ce qui ressemble à une couverture, il a choisi de montrer un extrait d'une vidéo de Sarah Palin sur CBS. Interrogée par une journaliste lui demandant quels journaux et magazines pour se faire une opinion en politique internationale. On peut dire en réstant poli que Sarah Palin a eu du mal à apporter une réponse simple à une question pourtant très simple. Interrogée pour savoir "quels journaux/magazines elle a lu", sa réponse "j'ai lu la plupart d'entre eux". Avant d'ajouter à l'intention de l'intervieweuse que l'Alaska n'était pas un pays étranger, et de sembler dénoncer un snobisme des élites de Washington pour qui l'Alaska est le bout du monde.
A en croire la vidéo, P. Diddy bien caché sous sa couverture n'a pas été particulièrement impressionné par Sarah Palin, et est terrifié à l'idée que celle-ci puisse diriger un jour les Etats-Unis.
Il demande aux américains de l'"aider" en s'inscrivant sur les listes électorales avant le 6 Octobre, et surtout d'aller voter le 4 Novembre.
Source: Grioo.com
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Belgique la greve générale est TOTALE
8h44: La circulation était très chargée lundi matin, en particulier en Flandre, et l'on comptait déjà 281 km de bouchons sur les routes vers 07h45, a-t-on appris auprès de Mobile Me. A cette heure, les bouchons atteignent en temps normal 200 kilomètres.
En Wallonie, vers 08h00, on notait des difficultés à Gosselies, où la circulation a été bloquée. On comptait également des difficultés sur la N55 au niveau de Binche et entre Le Roeulx et Strépy-Bracquegnies. Il y a également des ralentissements sur le ring de Nivelles. Sur la E411, la circulation est comparable à un autre jour et on note des ralentissements à partir d'Overijse. Sur la grande ceinture autour de Bruxelles, on note des ralentissements au niveau de Tervuren et de Waterloo.
Pour Bruxelles, Mobile Me ne disposait encore d'aucune information mais c'est en Flandre qu'on enregistre le plus de difficultés. Sur la E19, on note des ralentissements depuis Vilvorde. Sur la E40, il y a des ralentissements à Haasrode et Erpe-Mere, où un accident est survenu tôt dans la matinée. La circulation autour du port d'Anvers est également très perturbée.
Les piquets de grève bloquent l'accès aux zonings industriels de Fleurus(Charleroi), Heppignies et Courcelles à l'occasion de la grève nationale pour le pouvoir d'achat lancée lundi par les syndicats en front commun. Mais aucune manifestation n'est prévue à Charleroi a indiqué lundi David Serravezza, responsable de la communication de la CSC Charleroi. "Les délégations d'ouvriers ne laissent passer aucun camion vers les entreprises situées dans les zonings", a-t-il indiqué.
"Seules les firmes pharmaceutiques de livraison urgente de médicaments ont droit à une dérogation", a-t-il ajouté. "Tous les secteurs sont à l'arrêt mais aucun rassemblement n'est organisé pour ne pas perturber les gens qui circulent. Le mouvement est suivi comme prévu et on ne doit pas attendre de retour à la normal avant cet après-midi", conclut-il.
Si des trains circulaient au niveau local lundi matin, surtout en Flandre, le trafic était néanmoins très perturbé, en raison de la journée d'actions décrétée par les syndicats. En Wallonie, le trafic est pratiquement à l'arrêt. A Bruxelles, la gare du Midi est fermée, tandis qu'une grande partie du trafic s'arrête en garde du Nord.
En Flandre, des trains circulent entre la Côte, Bruges et Gand mais avec des trains annulés et des retards. Entre Gand et Bruxelles, les voyageurs doivent changer de train pour pouvoir arriver à destination. Sur la ligne Anvers-Malines, une partie des trains circulent. Par contre, aucun train ne circule entre Hasselt et Bruxelles. Si la gare de Louvain est en principe accessible, aucun train ne circule sur la ligne Liège - Louvain - Bruxelles. Enfin, le trafic est limité entre Malines et Louvain.
Le trafic international est lui aussi très perturbé puisqu'aucun train Thalys ne circulera dans la journée. Ce sera aussi le cas pour les Eurostar. Seul le train faisant la liaison Londres-Bruxelles en soirée (départ 19h30 locales) pourrait être maintenu, à condition qu'Eurostar ait à nouveau accès à la ligne à grande vitesse belge dès 22h00.
Aucun train ne circulait lundi matin en province de Luxembourg, tandis que de nombreuses entreprises étaient à l'arrêt. Selon Gérard Servais, secrétaire permanent CGSP-Cheminot, aucun train ne circule en province de Luxembourg lundi. Les cheminots et d'autres travailleurs participent depuis 7h lundi matin à la distribution de tracts devant la gare, les écoles, les administrations et les commerces à l'appel de la FGTB.
Presque aucun bus ou tram ne roulait lundi matin au nord du pays, la société régionale de transport De Lijn étant très largement touchée par le mouvement de grève des syndicats. Seuls quelques bus circulaient en Brabant flamand, en Flandre orientale et en Flandre occidentale. En province d'Anvers, aucun tram et pratiquement aucun bus ne circulaient lundi matin. Dans le Limbourg, aucun bus n'est sorti des dépôts.
Quelques bus circulaient dans la région de Gand. Dans les Ardennes flamandes, la circulation des bus était pratiquement normale. Dans le Brabant flamand, on ne voyait pratiquement aucun bus rouler sauf dans la région de Louvain. Enfin, en Flandre occidentale, la moitié des bus étaient en service mais le tram de la Côte était à l'arrêt.
Des métros roulaient lundi en début de matinée à Bruxelles, mais en nombre limité. C'était également le cas des bus. Sur la ligne 2, on comptait un métro toutes les quinze minutes. C'est le cas aussi sur la ligne 1, mais uniquement entre les stations Gare de l'Ouest et Montgomery.
Pour les bus, le trafic était relativement normal pour les lignes 12 (entre le centre-ville et l'aéroport) et 42 (Auderghem - Evere - Delta). Aucun tram ne circulait lundi matin dans les rues de Bruxelles en raison de la grève nationale organisée à l'appel des syndicats. En revanche, quelques bus roulaient, notamment sur la ligne 12 (deux bus sur trois). Sur les lignes 42 et 41, le trafic était même assuré normalement. Aucun bus n'est toutefois sorti du dépôt Jacques Brel.
Les syndicats bloquaient le trafic dans le port d'Anvers lundi matin, empêchant les équipes du matin de rejoindre leur lieu de travail. Ces actions devraient également perturber l'arrivée des équipes de jour. La CSC, la FGTB et la CGSLB ont installé des piquets en trois endroits sur la Scheldelaan, la principale voie d'accès au port, où ils distribuent des tracts et informent les conducteurs sur leur mouvement.
La pagaille est garantie
Ce ne sera sans doute pas la paralysie complète. Mais la pagaille sera certainement importante. Action d'avertissement pour les uns, grève générale qui ne dit pas son nom pour les autres, la journée nationale d'action menée par les trois grands syndicats belges va immanquablement mettre le pays au ralenti.
Presque tous les grands secteurs de l'activité économique seront touchés. A commencer par les transports publics. Ni train, ni tram, ni bus : De Lijn, Tec, Stib et SNCB seront à l'arrêt. Ceux qui voudront se rendre au travail seront obligés de prendre leur voiture.
De nombreuses entreprises seront également en grève. L'industrie wallonne devrait être très affectée. Toutes les grandes entreprises de Liège et de Charleroi seront paralysées (Caterpillar, la Sonaca, la FN Herstal, Techspace Aero, les verreries AGC). Dans le Brabant wallon, l'usine UCB sera mise à l'arrêt. Et un peu partout en Wallonie, il faut s'attendre à des barrages filtrants à l'entrée des zonings.
Echéances
A Bruxelles, les délégations syndicales d'Audi Forest bloqueront les chaînes de montage.
En Flandre, la situation est moins claire. De manière générale, on y attend une mobilisation nettement moindre qu'en Wallonie. Ainsi, les entreprises de transformation métallique resteront ouvertes. L'industrie textile, principalement installée en Flandre, ne sera pas davantage affectée. Mais d'autres secteurs pourraient être touchés, comme celui de la chimie ou de l'énergie.
Dans la grande distribution, certains supermarchés Delhaize et Carrefour seront fermés. Des écoles aussi, surtout celles des réseaux officiels. En revanche, les perturbations dans les établissements de soins (hôpitaux, maisons de repos, etc.) devraient être extrêmement limitées.
Le moment pour mener ces actions n'est pas choisi au hasard. Le 14 octobre, le gouvernement fédéral doit présenter le budget de l'Etat pour 2009. Les syndicats espèrent y trouver des mesures de renforcement du pouvoir d'achat. Et puis, à la fin de l'année, ils croiseront le fer avec les employeurs lors de la négociation du traditionnel accord interprofessionnel. Le bras de fer portera sur les salaires. Les syndicats se placent.
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vendredi, 03 octobre 2008
Mauritanie : les libertés publiques en danger
La junte au pouvoir interdit toutes les manifestations et accroît son contrôle sur la presse
Plus aucune manifestation publique. Plus de critique dans les médias publics. Voilà les deux recettes concoctées par la junte au pouvoir à Nouakchott pour faire face à une opposition grandissante. Les partis politiques et la société civile sont sur le pied de guerre, et entendent manifester dimanche prochain, en dépit de l’interdiction.
Branle-bas général dans les rangs de l’opposition mauritanienne. Chefs de partis politiques et responsables de la société civile se disent déterminés à défendre les libertés publiques, menacées par la junte portée au pouvoir par le coup d’Etat du 6 août dernier. Dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI) mardi, le Premier ministre intronisé par la junte avait annoncé que son gouvernement interdirait toutes les manifestations. « Je pense que le pays depuis le mois de mai ne fait que manifester, on va diminuer ça. D’ailleurs on va interdire toutes les manifestations (…) », avait déclaré Moulaye Ould Mahomed Leghdaf.
Pour l’opposition réunie autour d’un front anti-putsch, le but de la manœuvre gouvernementale est clair : empêcher coûte que coûte une manifestation populaire prévue dimanche 05 octobre prochain, pour montrer que les Mauritaniens dans leur majorité rejettent le coup d’Etat. « C’est une certitude pour nous. Les auteurs du coup d’Etat veulent barrer la voie au front. Ils veulent faire croire que la population les soutient, ce qui est faux. Nous avons donc décidé de leur infliger un cuisant démenti », laisse entendre Oumar Ould Yali, ancien ministre des Nouvelles technologies, joint au téléphone par Afrik.com. Pour lui, les risques de trouble à l’ordre public évoqués par le nouveau pouvoir ne sont que des alibis destinés à étouffer dans l’œuf une manifestation démocratique. « Dans tous les cas, rien ne nous arrêtera », prévient-il.
De son côté, l’Alliance progressiste populaire (APP) a saisi les nouvelles autorités de Nouakchott d’une lettre dans laquelle elle dénonce tous azimuts les restrictions apportées aux libertés par la junte : dispersion des réunions d’opposition par les forces armées, multiplications des arrestations des militants coupables pour certains, d’avoir brandi des photos de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, enfermé depuis le coup d’Etat. « Nous entendons bien manifester avec les autres le 5 octobre, en dépit des menaces », affirme Ladji Traoré, vice président de l’APP.
La diaspora mobilisée
Même à l’étranger, le général Mohammed Ould Abdel Aziz, le nouvel homme fort de Nouakchott, va devoir affronter une bruyante contestation. Dimanche 5 octobre, pendant que l’opposition défilera dans les rues de la capitale mauritanienne, la diaspora de ce pays organisera un sit-in devant son ambassade de Paris. C’est une initiative du Mouvement pour la défense de la légalité institutionnelle en Mauritanie, créé en France au lendemain du coup d’Etat d’août dernier, et qui regroupe quelques associations et partis politique. « Nous savons qu’au pays, les gens sont très mobilisés contre le coup d’Etat. Nous savons que le général et ses hommes sont des anciens de tous les régimes totalitaires connus par le pays. D’où notre inquiétude quant à leurs tendances liberticides du nouveau pouvoir. C’est pour cela que nous allons manifester », explique Ibrahima Diallo, l’un des porte-parole du mouvement.
Des manifestations d’hostilité qui insupportent d’autant plus les militaires au pouvoir en Mauritanie, d’autant plus qu’elles s’ajoutent à la condamnation, sur fond de menace de sanctions, du coup d’Etat par la communauté internationale.
La junte n’entend pas pour autant perdre pied. Au contraire, elle fait son possible, pour lisser son image. Première stratégie, accroître l’effort de propagande, d’où son désir de contrôler les medias de manière accrue. Une cellule de communication directement rattachée à la présidence de la République a ainsi été mise sur pied. Elle filtre désormais l’information à la radio comme à la télévision d’Etat. « C’est cette cellule qui choisit désormais les invités aux différents débats, de sorte que tout ce qui se dira soit favorable à la junte. Le débat contradictoire a été supprimé » se plaint un journaliste de la radio publique contacté par Afrik.com. Il ajoute : « Avant le coup d’Etat, on assistait déjà à un net recul de la liberté d’expression dans la presse publique acquise pendant la transition de 2005. C’est devenu pire. On a reculé d’au moins cinquante ans. On ne sait plus où on va ».
Sur un autre registre, la junte envoie des émissaires à l’extérieur du pays, histoire, faute de légitimité intérieure, de prouver l’effectivité de son pouvoir au plan international. Elle sera ainsi représentée par ses ministres des affaires étrangères et des affaires économiques au Ghana, où se tiendra les 2 et 3 octobre prochains, le sommet du groupe ACP. Mai là encore, elle devra subir son opposition, qui a décidé d’envoyer ses propres émissaires, deux ministres du « gouvernement légal », celui renversé par le coup d’Etat du 5 août.
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mercredi, 01 octobre 2008
Pornographie infantile: 121 arrestations en Espagne
AP - il y a 1 heure 1 minuteMADRID - La police espagnole annonce mercredi avoir arrêté 121 personnes dans ce qu'elle décrit comme le plus gros coup de filet jamais réalisé dans le pays contre la pornographie infantile.
Dans un communiqué, la police espagnole explique avoir mis au jour un réseau qui distribuait des fichiers de pédo-pornographie à travers environ 75 pays.
La police brésilienne a apporté son aide à cette opération.
Deux des personnes arrêtées sont soupçonnées d'avoir réalisé des images pornographiques et d'avoir dans ce but utilisé des membres de leur propre famille. AP
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samedi, 27 septembre 2008
John McCain sans idée prolifique
OXFORD (AFP) - Les deux candidats à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain, se sont affronté, parfois durement, sur l'économie, le social et la sécurité nationale, sans qu'aucun des deux ne sorte clairement vainqueur du premier débat télévisé vendredi.Evènement
Les deux hommes se sont serré la main en montant sur le plateau de l'université de Mississippi (sud), avant de prendre place chacun derrière un pupitre de bois roux, séparés d'environ 1,50 mètre.
D'abord interrogé sur la crise du système financier, M. Obama a saisi l'occasion pour associer son adversaire républicain au bilan de l'impopulaire président George W. Bush.
"Nous devons reconnaître que cette crise est le point final de huit ans d'une politique économique erronée conduite par George W. Bush et soutenue par le sénateur McCain", a dit le sénateur de l'Illinois. Un peu plus tard, il a rappelé qu'au Sénat, M. McCain avait voté "90% du temps" les projets de M. Bush.
"Je me suis opposé au président Bush sur les dépenses, le changement climatique, la torture de prisonniers, Guantanamo, la façon dont a été menée la guerre en Irak... J'ai un long bilan et les Américains le connaissent bien. Je suis un franc-tireur", s'est défendu M. McCain.
"Le sénateur Obama a le record des votes les plus à gauche" au Congrès, a-t-il ajouté, tentant de faire apparaître son adversaire comme isolé sur l'échiquier politique.
Les deux candidats se sont affrontés pendant 90 minutes, dans un décor aux couleurs américaines, regardés par plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs.
Les divergences les plus manifestes sont apparues quand le débat a abordé les questions internationales.
Le sénateur de l'Arizona a accusé son rival "d'avoir voté une chose incroyable: couper les fonds aux soldats en Irak et en Afghanistan".
"Nous gagnons en Irak", a affirmé M. McCain. "Le sénateur McCain a absolument raison, la violence a diminué en Irak", a concédé M. Obama en portant ce crédit à "la performance brillante" des soldats américains.
Mais, s'est-il empressé d'ajouter, "John, c'est comme si vous prétendiez que la guerre a commencé en 2007... vous avez eu tort". "La guerre en Irak n'était pas justifiée", a dit M. Obama.
"Je crains que le sénateur Obama ne comprenne pas la différence entre la tactique et la stratégie", a répondu l'ancien prisonnier de guerre. M. McCain qui s'adressait le plus souvent à M. Obama en parlant de lui à la troisième personne ne pouvait s'empêcher de sourire quand s'exprimait son adversaire, de 25 ans son cadet.
L'Iran et la Russie ont constitué les deux autres principaux points de divergence.
M. Obama a plaidé pour une "diplomatie ferme et directe" avec l'Iran. Il a indiqué qu'il était d'accord avec John McCain pour dire que les Etats-Unis ne pouvaient tolérer un Iran doté de l'arme nucléaire et il a appelé à des sanctions plus dures contre Téhéran.
Mais il a également affirmé qu'il "se réservait le droit (en tant que président) de rencontrer les personnes de son choix à un moment et un endroit de (son) choix". "Si je pense que cela peut contribuer à la sécurité des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
John McCain a raillé la "naïveté" de M. Obama, affirmant qu'être prêt à rencontrer le président d'un Etat comme l'Iran, c'était donner une légitimité à ses propos. Il a notamment rappelé que Mahmoud Ahmadinejad avait promis à plusieurs reprises "de rayer Israël de la carte".
Le candidat républicain a accusé M. Obama d'avoir eu une première réaction timide à l'intervention russe en Géorgie le mois dernier.
La résurgence d'une Russie "agressive" constitue une menace pour la paix, a estimé le candidat démocrate.
"Je pense que compte tenu de ce qui s'est passé au cours des dernières semaines et des derniers mois, l'ensemble de notre attitude vis-à-vis de la Russie doit être réévalué", a déclaré M. Obama.
Sans surprise, les camps démocrate et républicain ont revendiqué la victoire de leur candidat à l'issue du débat. "Le sénateur McCain n'avait rien à offrir sinon la même politique erronée de (George W.) Bush", a estimé David Plouffe, directeur de la campagne de M. Obama.
"John McCain a gagné ce débat et contrôlé le dialogue que ce soit sur l'économie, les impôts, les dépenses, l'Irak ou l'Iran", a jugé de son côté la directrice de la communication du sénateur de l'Arizona, Jill Hazelbaker.
Selon un sondage de CNN réalisé immédiatement après le débat, 51% des sondés pensent qu'Obama a été le meilleur, 38% pensent que c'est McCain. Les 524 personnes interrogées se déclaraient à 30% indécises, à 41% proches des démocrates et à 27% proches des républicains.
Chez les électeurs indécis, Barack Obama est sorti vainqueur pour 39% des sondés, tandis que 25% pensent que McCain est le gagnant, selon un sondage CBS sur 500 indécis. 46% de ces électeurs disent avoir une meilleure opinion d'Obama après le débat, 66% d'entre eux pensent qu'il prendrait les bonnes décisions pour l'économie.
Deux autres débats entre MM. Obama et McCain sont prévus les 7 et 15 octobre. Les candidats à la vice-présidence, Joe Biden et Sarah Palin seront quant à eux face à face le 2 octobre à l'occasion de leur unique débat télévisé. Il restait vendredi 39 jours avant l'élection présidentielle du 4 novembre
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vendredi, 26 septembre 2008
L'Amérique républicaine en déclin
Et pas n'importe laquelle, puisque la banqueroute de la banque Washington Mutual, soit 307 milliards de dollars d'actifs, est la plus importante jamais enregistrée outre-Atlantique
Cette caisse d'épargne a été fermée hier soir par les autorités américaines et ses actifs ont été cédés à JP Morgan pour 1,9 milliards de dollars.
Inquiétude des salariés de la banque, même si celle-ci devrait continuer de fonctionner normalement :
"Bien-sûr qu'il y a des incertitudes et des questions sur ce qui se passe, déclare cet employé. Suis-je nerveux ? Bien-sûr. C'est la nature du système, quand une grosse boîte est rachetée, on se pose des questions sur son emploi. Les têtes vont-elles tomber ? Je ne sais pas, mais j'ai confiance dans nos patrons".
"Je ne sais pas ce qui va se passer mais de toutes façons Washington Mutual a des réserves énormes pour des indemnisations et je ne pense pas que cela change avec ce rachat", estime cette autre employée.
Les autorités ont décidé de fermer WaMu en constatant que ses clients, alertés par des fuites dans la presse sur l'insolvabilité de leur banque, ont retiré 17 milliards de dollars en dix jours.
JP Morgan gagne gros dans l'affaire, ses actifs à présent atteignent 2040 milliards de dollars.
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mardi, 23 septembre 2008
Le livre de Karim Achoui sera-t-il interdit?
L'avocat accuse un commissaire de police d'avoir commandité son assassinat. Le commissaire demande l'interdiction du livre
C'est quoi cette histoire?
Karim Achoui est un avocat communément désigné comme celui du "milieu" parisien. Il a ainsi assisté des malfrats célèbres, dont Antonio Ferrara, qui s'est évadé depuis de la prison de Fresnes. L'an dernier, au mois de juin, il avait été victime d'une agression à l'arme à feu. Son agresseur: un ancien "indic" de la police. Il n'en faut pas plus pour que l'avocat se considère comme "un avocat à abattre". C'est le titre de son livre, qui fait débat.
Pourquoi?
Dans ce livre, il accuse nommément un commissaire de police d'avoir voulu sa mort. Inacceptable pour ce commissaire, qui a demandé à ce que le livre soit interdit, et pour Michèle Alliot-Marie, qui a porté plainte au nom de la police nationale, comme le révèle France Info. "Dans les heures qui ont précédé son acte, et dans celles qui l'ont suivi, Rudy Terranova a rendu compte, au long d'échanges téléphoniques répétés, au commissaire" peut-on lire dans le bouquin de l'avocat. L'affaire est entre les mains du tribunal de grande instance de Paris.
Parole à l'accusation
"Il est tout à fait clair que ses affirmations insinuent que le commissaire a directement participé à la tentative d’assassinat contre Karim Achoui, ou l’a couverte" explique Me Lienard, l'avocat du commissaire, dans les colonnes de France Soir.
... et à la défense.
"Ce serait une mesure liberticide, complètement disproportionnée" s'exclament Me Szpiner et Pudlowski, dans les colonnes du Figaro.
Verdict?
Demain dans la matinée.
(Sources: Le Figaro, Le Point, France Info, France Soir)
A lire aussi:
- Tentative d'assassinat de Me Achoui: le tireur était un "indic"
- Me Karim Achoui: "Je l'ai reconnu quasi formellement"
09:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 19 septembre 2008
Soudan : Omar el-Béchir veut sauver sa tête
Le président soudanais se démène pour ne pas être traduit devant la Cour pénale internationale
Omar el-Béchir intensifie son offensive diplomatique pour obtenir l’invalidation du mandat d’arrêt lancé contre lui par la CPI (Cour pénale internationale), qui l’accuse de génocide, crime de guerre et crime contre l’humanité au Darfour. L’Algérie se dit prête à l’aider à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour demander le gel de cette procédure, pendant qu’à Paris, des organisations de défenses des droits de l’homme s’inquiètent de la participation probable de la France à cette démarche. Par ailleurs, le Soudan s’active pour que le mandat du rapporteur spécial de l’Onu sur son sol, qui a fait état de la reprise massive des tueries et d’autres violations des droits de l’homme au Darfour, ne soit pas renouvelé.
Cela s’appelle jouer sur tous les tableaux. Mis à mal par la Cour pénale internationale, dont le procureur Moreno Campo a demandé en juillet dernier de lancer un mandat d’arrêt international contre lui, Omar El Bachir fait feu de tout bois pour sauver sa peau. Il a déployé une double stratégie : d’un côté, poursuivre l’offensive diplomatique lancée peu après la sortie fracassante du procureur de la CPI contre lui ; de l’autre, décrédibiliser l’action de l’Onu sur le terrain, dont les rapports pointant l’aggravation de la situation au Darfour contribuent de l’enfoncer.
On savait le soutien de l’Union Africaine et de la ligue arabe acquis au chef de la junte au pouvoir à Khartoum. Lors d’un déplacement au Soudan Lundi, le président sud-africain Thabo Mbeki très acquis à une résolution africaine du problème soudanais avait cosigné un communiqué avec son homologue el-Béchir, dans lequel il mettait en garde la communauté internationale contre « des conséquences à la portée considérable », si la procédure contre le président soudanais n’était pas différée. Une allusion à peine voilée à une intensification de la campagne militaire au Darfour et son cortège de morts civils.
Le soutien appuyé de Thabo Mbeki n’avait alors suscité que de timides réactions. Seules de rares personnalités comme Mahgoub Hussein, un porte parole de l’Armée de libération du Soudan (SLA) basé à Londres avait élevé la voix contre l’attitude du président sud-africain. « La position du président sud-africain est incompatible avec la justice et le droit international. On ne peut justifier la protection d’un criminel et d’un dictateur », avait-il déclaré.
La diplomatie soudanaise, déterminée à sauver le soldat el-Béchir, vient de marquer un nouveau point. Le ministre algérien des affaires étrangères Mourad Medelci a annoncé l’intention de son pays de se joindre au Soudan pour réclamer du Conseil de sécurité de l’Onu le gel du mandat d’arrêt lancé par la CPI contre Omar el-Béchir. C’est le résultat d’un intense lobbying mené auprès d’Alger par Omar el-Béchir depuis deux mois. Cette semaine, l’homme fort de Khartoum avait dépêché à Alger son ministre de l’industrie Djallel Youssef El Dakkir à la tête d’une importante délégation. Résultat, un soutien plus actif de l’Algérie.
En pratique, la démarche ne manque pas de chances d’aboutir. Les 15 membres du Conseil de sécurité pourraient bien voter une résolution qui aura pour effet de différer de douze mois toute enquête ou poursuite initiée par la CPI. Un délai qui peut même être prolongé dans les mêmes conditions par le Conseil.
Inquiétude des ONG en Europe
Même en Europe, l’offensive diplomatique de Khartoum semble porter des fruits, bien qu’elle suscite de fortes inquiétudes. Selon le quotidien en ligne l’Express.fr, une cohorte d’associations et d’ONG de défense des droits de l’homme dont la FIDH, Amnesty International, Human Wright Watch, l’ACAT et la LDH devraient adresser ce jeudi ou demain vendredi une lettre à Nicolas Sarkozy sur le sujet du Darfour. Objectif : exprimer leur crainte quant à voir la France voler au secours du président soudanais.
Ces organismes redoutent en effet que Paris ne se soit engagée dans des négociations qui aboutiraient à un compromis avec Khartoum. Compromis au terme duquel, la France soutiendrait les efforts du Soudan pour invalider la procédure en cours à la CPI contre Omar el-Béchir. En échange de quoi, le Soudan ferait deux légères concessions : premièrement, accepter de traduire devant des tribunaux locaux (et non devant la justice internationale comme jusque-là exigé) Ahmed Haroun et Ali Kushaïb, deux acteurs majeurs de la campagne meurtrière menée depuis 2003 dans la région du Darfour. Et en deuxième lieu, consolider le système judiciaire soudanais, par le biais notamment de la mise en place de juridictions spécialisées.
Une attitude qui, si elle aboutissait, engendrerait selon ces organisations, « le plus grand recul enregistré dans l’histoire récente de la justice pénale internationale », et constituerait un dangereux précédent. « Céder au chantage des autorités soudanaises porterait un coup majeur à la crédibilité et aux capacités dissuasives de la justice pénale internationale, à un stade où elle a au contraire besoin d’être soutenue et consolidée », appuie le texte cité par lexpress.fr.
On se souvient qu’en juillet dernier, Omar el-Béchir avait dépêché à Paris et Londres son ministre des affaires étrangères Deng Alor pour tenter d’obtenir des deux capitales leur soutien à une résolution diplomatique de ses ennuis avec la CPI.
Décrédibiliser la CPI
Mais Khartoum ne se contente pas d’agir sur le terrain diplomatique. La capitale soudanaise s’active aussi à décrédibiliser l’action de l’Onu sur le terrain au Darfour. Hier, Khartoum a ainsi officiellement accusé le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme au Darfour Sima Samar, d’être un agent de l’Union européenne, qui chercherait de concert avec Bruxelles, à ternir l’image du Soudan. Son crime ? Avoir déclaré que la situation empirait au Soudan et particulièrement dans la région de Darfour, ou la guerre civile a repris de plus belle.
Le rapporteur spécial de l’Onu se fonde pourtant sur des informations recueillies sur le terrain concernant des meurtres, tortures, arrestations et détentions arbitraires. Une vérité pas bonne à révéler pour Khartoum, qui demande désormais sa tête. Mercredi, près de 40 organisations non gouvernementales soudanaises ont débarqué en force à Genève en Suisse. Objectifs, faire pression sur le Conseil des droits de l’homme pour qu’il ne renouvèle pas le mandat de son rapporteur spécial au Soudan, et discréditer au passage la CPI.
Un débarquement jamais vu avant, à en croire Sébastien Gilloz, le représentant de Human Rights Watch (HRW) qui doute du caractère « non gouvernemental » de ces associations presque toutes basées au Darfour, et qui se présentent sous le label de Groupe national pour les droits de l’homme . Difficile en tout cas de leur échapper : chaque jour, selon la Tribune de Genève, elles organisent un événement parallèle, font des conférences de presse et se livrent à un lobbying intensif, notamment à l’endroit des pays comme le Ghana, la Zambie ou l’Ouganda qui pourraient voter à contre-courant du groupe africain au Conseil. On est bien sûr loin du théâtre du Darfour province de l’ouest du Soudan, où près de 300.000 personnes ont perdu la vie depuis 2003, pendant que 2,5 millions de civils ont été contraints de se déplacer.
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Etats-Unis: l'ouragan Ike a fait au moins 52 morts dans 11 Etats
WASHINGTON (AFP) - Au moins 52 personnes sont mortes aux Etats-Unis dans le sillage de l'ouragan Ike, qui a traversé onze Etats du 12 au 15 septembre, selon un bilan établi jeudi par l'AFP auprès des autorités locales.
Le Texas a été le plus touché avec 18 morts, dont 10 dans le comté de Harris qui couvre la ville de Houston, la 4e plus peuplée aux Etats-Unis, et sept dans les environs de Galveston, ville côtière de 60.000 habitants qui a subi les plus gros dégâts.
Certains sont morts noyés, comme cet homme retrouvé prisonnier des eaux dans son camion à Galveston, a indiqué le médecin légiste du comté.
Beaucoup de décès sont dus à des chutes d'arbres, comme dans le Tennessee (sud) où deux golfeurs ont été écrasés, ou dans le Kentucky (sud) où un garçon de 10 ans est mort heurté par une branche.
De nombreux décès sont intervenus après le passage de l'ouragan, par intoxication au monoxyde de carbone provoquée par des générateurs mal réglés, ou par électrocution.
Selon les bureaux locaux de la FEMA, l'agence fédérale de la gestion des situations de crise, et selon des médecins légistes des comtés, le bilan par Etat s'établit comme suit: Texas (18 morts), Louisiane (5), Tennessee (2), Arkansas (1), Ohio (7), Indiana (7), Illinois (2), Missouri (4), Kentucky (2), Pennsylvanie (2), Michigan (2). Le bilan des morts au Texas pourrait s'alourdir, les autorités n'ayant pas fourni de chiffre global.
Le médecin légiste de Galveston, Stephen Pustilnik, a indiqué que 16 corps avaient été retrouvés dans son comté mais seuls sept décès ont été attribués à l'ouragan, les autres étant morts de causes naturelles.
"Ils ont terminé les recherches de survivants mais ils n'ont pas fouillé partout pour retrouver des morts. Nous nous attendons à ce que ce bilan évolue", a-t-il indiqué à l'AFP.
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mercredi, 17 septembre 2008
Des groupes féministes américains ont décidé d'apporter leur soutien au candidat démocrate à la présidence Barack Obama, estimant que le choix d'une colistière par le candidat républicain John McCain ne comp
AP - Mercredi 17 septembre, 05h16WASHINGTON - Des groupes féministes américains ont décidé d'apporter leur soutien au candidat démocrate à la présidence Barack Obama, estimant que le choix d'une colistière par le candidat républicain John McCain ne compense pas le manque de conviction du sénateur de l'Arizona sur ces questions.
"Nous ne pensons pas que cela soit grand chose de briser le plafond de verre (la limite invisible à la progression des femmes NDLR) pour une femme en laissant des millions de femmes à la remorque" a estimé Eleanor Smeal, présidente de la fondation Feminist Majority.
Obama a aussi remporté le soutien de l'Organisation nationale des femmes, NOW, qui n'avait plus soutenu de candidat depuis le ticket démocrate Walter Mondale et Geraldine Ferraro en 1984.
L'équipe de campagne McCain a exprimé son déplaisir de voir NOW derrière Obama. "C'est extrêmement décevant qu'une organisation qui se présente comme l'avocate de toutes les femmes non seulement s'oppose, mais aille jusqu'à critiquer et faire des commentaires négatifs sur la seule équipe de la campagne qui présente une femme" a déclaré la porte-parole de Sarah Palin, Maria Comella. AP
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