Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 04 septembre 2009

Michael Jackson est parti mais les morts ne sont pas morts

7h27 : Les funérailles sont maintenant terminées, elles ont duré 1h45 au total environ. La cérémonie s'est déroulée de manière très calme et sobre. Les images qui sont restées secrètes pourraient bien, comme nous le disions précédemment, être intégrées au documentaire This is It. 7h05 : Les invités commencent à partir. Joe Jackson vient de quitter le cimetière...micha22.jpg

6h30 : La cérémonie suit son cours et se déroule désormais à huis clos, comme cela était prévu. Elle devait durer deux heures environ au total. Rappelons qu'elle a démarré avec plus d'une heure de retard, à cause de l'arrivée tardive du convoi familial. C'est Joe Jackson, le père de Michael, qui est entré en premier dans le cimetière. Il est assis au premier rang avec la mère de Michael, et les trois enfants de ce dernier.

5h57 : C'est l'attente. Les amis et la famille de Michael Jackson se recueillent.

5h32 : Le cercueil de Michael Jackson arrive. Ce sont les frères qui vont accueillir le cercueil et le portent comme lors de la cérémonie d'hommage au Staples Center. Le cercueil surplombé d'une énorme couronne de fleurs blanches trône au centre de l'autel qui a été dressé, entouré de deux portraits de MJ encadrés, devant l'assemblée maintenant au complet.

5h25 : Depuis l'arrivée de la famille des notes de piano retentissent. Les frères Jackson sont debouts devant le portrait de Michael.

5h16 : Les frères Jackson portent tous le même costume noir avec une cravate rouge, une rose rouge et le fameux gant. Les hommes de la famille portent tous sur leur costume un brassard noir en signe de deuil. Paris, la fille de MJ, porte de petites lunettes, une robe de petite fille modèle, elle s'est installée elle aussi à sa place, près de ses deux frères Prince Michael et Blanket.

5h13 : Les enfants de Michael Jackson descendent de voiture. Janet Jackson est accompagnée jusqu'à sa chaise. Elle est très belle en ce jour d'adieu à son frère. La famille prend place aux premiers rangs.

5h08 : Le convoi de la famille Jackson composé de 26 véhicules (Rolls-Royces et Cadillacs en majorité) arrive enfin au cimetière... Plus d'une heure donc de retard par rapport à l'heure annoncée au départ.

4h48 : La nuit tombe doucement sur le cimetière de Forest Lawn, la cérémonie n'a pas encore démarré. Parmi les 200 invités : les révérends Jesse Jackson et Al Sharpton, le joueur de baseball Barry Bonds, le comique Chris Tucker et l'avocat Tom Mesereau.

4h35 : Joe Jackson, le père de Michael, vient d'arriver à Glendale et entre dans le cimetière de Forest Lawn.

4h29 : Le producteur et réalisateur Kenny Ortega vient d'arriver dans cet espace réservé à la cérémonie devant le Grand Mausolée où le chanteur va être enterré. Nous remarquons la présence d'un gros projecteur de cinéma et d'une caméra, la question se pose : des images de cet enterrement seront-elles utilisées pour le documentaire This is It ?

4h19 : A l'extérieur, le quartier a été verrouillé, les abords du cimetière sont calmes et les médias parqués dans une zone délimitée. Evénement sous haute sécurité !

4h13 : Les invités, qui ont reçu un carton sous forme de grande carte souvenir blanche avec le nom de MJ inscrit dessus et constitué d'un livret avec une photo du Roi de la Pop ainsi qu'un portrait d'enfance, attendent l'arrivée de la famille. A leur arrivée les invités signent les pages blanches de l'épais registre mis à leur disposition. Durant cette cérémonie, peuvent intervenir toutes les personnes qui le souhaitent pour rendre un dernier hommage au King of Pop.

4h02 : On peut déjà apercevoir la grande amie du chanteur, Elizabeth Taylor mais aussi l'acteur Macaulay Culkin, qui a dû démentir dernièrement l'une des rumeurs les plus folles au sujet de la paternité des enfants de MJ. Ce dernier porte un costume noir sur chemise noire et cravate noire, qui contrastent avec ses lunettes teintées bleues... Sa chérie Mila Kunis l'accompagne, tous deux discutent en attendant l'arrivée de la famille.

3h52 : Plus de deux mois après son décès, le Roi de la Pop Michael Jackson va être enterré dans quelques minutes lors d'une cérémonie privée dont nous vous donnions tous les détails connus ici. Il est presque 19h à Los Angeles et dans le cimetière de Forest Lawn des dizaines de personnes, des amis de la famille Jackson, sont déjà réunies. Des chaises blanches ont été disposées en rangée pour la cérémonie, et les derniers rangs sont déjà plein. Les premiers attendent certainement l'arrivée des plus proches membres de la famille Jackson. Les agents de sécurité sont très nombreux.

jeudi, 03 septembre 2009

Don de sang:Homosexuel NON MERCI!

Ecolo a tenu jeudi à dénoncer "une nouvelle fois et avec force l'interdiction du don de sang a priori par les homosexuels masculins au sein des centres de transfusion de la Croix-Rouge". Les Verts demandent à la ministre de la Santé Laurette Onkelinx d'agir. pict_191845.jpg

Le débat a été relancé mercredi lorsqu'il est apparu que le ministre flamand Pascal Smet, parrain de la campagne du don de sang de la Croix-Rouge ne pouvait montrer l'exemple, les homosexuels masculins se voyant refuser une telle possibilité.

La ministre de la Santé Laurette Onkelinx a rappelé jeudi sur La Première (RTBF) que la qualité du sang est un élément essentiel et que ce sont les pratiques à risque, bien davantage que le fait d'être homosexuel, qui posent problème. Tout en se rangeant aux positions de la communauté scientifique, elle a rejoint l'idée de rouvrir les débats à ce sujet. "Contrairement à ce que la ministre de la Santé a déclaré sur les ondes de la Première ce matin, le questionnaire que doit remplir chaque donneur mentionne clairement que les 'hommes ayant eu des rapports sexuels avec d'autres hommes' (http://www.transfusion.be ) sont systématiquement écartés du don de sang", a réagi Ecolo. "Affirmer comme madame Onkelinx que le questionnaire de la Croix-Rouge écarte les comportements à risque plutôt que la communauté gay dans son ensemble ne correspond pas à la réalité", ont précisé les parlementaires Zoé Genot, députée à la Chambre, et Benoît Hellings, sénateur.

Pour justifier cette position, "la ministre et la Croix-Rouge invoquent la présence d'un nombre proportionnellement plus élevé de séropositifs au sein de la population homosexuelle masculine que dans la population hétérosexuelle", soulignent les Verts. "Ecolo ne nie pas cette prévalence. Cependant, il semble évident qu'hétéros comme homos multipliant les rapports sexuels à risque se doivent d'être écartés du don de sang et que ce sont bien les comportements à risque qui doivent guider les choix sanitaires, et non l'appartenance à la communauté gay", énonce le parti dans un communiqué.

Pour Ecolo, Mme Onkelinx doit agir. "Elle peut donner l'injonction à la Croix-Rouge d'adopter un nouveau processus de sélection des donneurs (...) La sécurité transfusionnelle est parfaitement compatible avec l'adoption de critères de sélection non discriminants", estiment les Verts.

18:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homo |  del.icio.us |  Facebook | | |

20,6% de chômeurs à Bruxelles

Le chômage en Région bruxelloise touchait 20,6% de la population active au mois d’août soit une progression de 1.793 unités en un mois (+1,8%). La région a dépassé la barre des 100.000 chômeurs et comptait 101.550 demandeurs d’emploi, selon des nouveaux chiffres publiés jeudi par Actiris.

Thienpont

La Région bruxelloise compte 15.486 demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans. Il s’agit là d’une hausse de 789 personnes (+5,4%) par rapport au mois précédent.

En outre, 60.091 personnes sont inscrites comme demandeurs d’emploi depuis un an ou plus, soit une augmentation de 685 personnes (+1,2%) sur base mensuelle.

Actiris a traité 6.949 offres d’emploi durant le mois d’août.

(Belga)

mercredi, 02 septembre 2009

Les occupants de la Poste de Louvain-la-Neuve évacués

Un huissier est venu signifier ce mercredi matin une décision de justice aux occupants du bureau de Poste de Louvain-la-Neuve, contraints d’évacuer les locaux qu’ils occupent depuis plus d’une semaine. L’évacuation s’est déroulée dans le calme. Des scellés ont été apposés.

L’évacuation s’est déroulée dans le calme et la police a laissé le temps aux protestataires de sortir tous les objets qu’ils avaient entreposés dans la zone publique du bureau de poste. La décision judiciaire obtenue en référé le 31 août par La Poste a donc été exécutée sans discussion par les opposants à la fermeture, qui ne s’attendaient tout de même pas à une telle mesure. Sur le fond, ils contestent tout de même l’urgence invoquée dans l’ordonnance rendue par la présidente du tribunal de première instance de Nivelles, et regrettent de n’avoir pas pu se défendre en présentant leurs arguments devant la justice.

Rassemblés devant le bureau de Poste, les occupants restent pour l’instant sur place et assurent qu’ils vont continuer le combat pour obtenir un service postal complet dans la cité universitaire. Peu après l’évacuation, Mathilde Renaut, une des initiatrices du mouvement, s’est servie d’un porte-voix pour remercier tous ceux qui ont participé depuis plus d’une semaine à l’occupation, et même la police qui a fait son travail dans le calme en faisant preuve de patience.

« Nous comptons sur la mobilisation des jeunes pour obtenir gain de cause. Les victimes de la fermeture de l’unique bureau de poste sont en premier lieu les étudiants (étrangers notamment), les handicapés et les personnes âgées habitant à Louvain-la-Neuve. La Poste a voulu agir avant le retour des étudiants pour éviter que les actions se poursuivent mais nous continuerons. Et la négociation avec La Poste doit se poursuivre aussi, même si nous n’avons plus le poids de l’occupation », indiquent sur place les occupants.

Quelque peu pris de court par cette décision de justice dont il n’avait pas été averti, le collectif citoyen décidera dans les prochaines heures de nouveaux moyens d’action.

(Belga)

Les Witsel sous haute protection

Des pierres ont été lancées sur la maison de Thierry Witsel, le papa d’Axel Witsel, apprend-t-on sur le site du Standard. Tout comme le joueur, menacé de mort, la police assure également à présent une protection au domicile de la famille. La maison du père d’Axel Witsel, Thierry Witsel, a été prise pour cible. En effet, des pierres et des pavés ont été lancés sur les volets de la demeure paternelle, apprend-t-on ce mercredi sur le site du Standard. Du coup, tout comme le joueur, menacé de mort, la police assure également à présent une protection et une surveillance strictes des lieux.

lundi, 31 août 2009

Qu’est-ce que l’Islam ?

Par Nikolaos van Dam [1]

arton16858-6a85b.jpg

Quelle relation y a-t-il entre l’islam et les actes commis par des personnes qui pratiquent la religion musulmane ? A mon sens, peu de choses ont un lien avec l’islam en tant que religion mais elles lui sont néanmoins attribuées parce que les personnes liées à l’islam se trouvent être musulmans.

Certains actes extrémistes ont été commis par des individus ou des groupes musulmans au nom de l’islam mais ils ne bénéficient pas du soutien de la majorité des musulmans qui, en général, les désapprouvent. Toutefois, il arrive que leur désapprobation ne soit pas assez explicite pour faire entendre que les musulmans radicaux, à l’origine de ces actions, ne représentent en aucune façon une majorité musulmane.

Tout cela a contribué à engendrer les malentendus existants. Beaucoup de ces malentendus ont à voir avec des idées reçues mais pas avec la réalité théorique. Néanmoins, on peut aussi avancer que les idées deviennent des réalités théoriques si les gens croient qu’elles sont justes.

Il appartient donc aux universitaires (musulmans et non-musulmans) de soumettre ces manières de voir à un test de réalité, surtout si ce faisant, cela peut aider à fournir un forum global qui pourrait contribuer à créer une plus grande compréhension mutuelle ainsi qu’une plus forte amitié interculturelle.

L’islam est un sujet brûlant en Occident ; dans le monde musulman aussi d’ailleurs. Beaucoup parlent de l’islam mais peu connaissent le sujet. Si vous voulez organiser un séminaire sur ‘‘La démocratie en Asie du Sud-Est’’ par exemple, la levée de fonds risque de se révéler difficile. En revanche, si vous ajoutez le mot ‘‘islam’’ et orientez le sujet sur le rôle de la démocratie et de l’islam en Asie du Sud-Est, vous multipliez vos chances de réaliser votre objectif.

Néanmoins, il ne convient peut être pas de souligner l’idée de tout rapport entre l’islam et les événements dans le monde. L’islam risquerait de devenir une sorte d’obsession, ajoutant ainsi un malentendu entre les musulmans et les non-musulmans ou entre les prétendus pays musulmans et non-musulmans.

Lorsque l’islam s’est répandu en dehors de la Péninsule arabique et est entré en contact avec d’autres cultures, il s’est adapté à ces régions : plusieurs habitudes et traditions locales ont non seulement été vues comme non-contradictoires avec l’islam, mais ont été plus tard parfois considérées, par les populations locales, comme en harmonie avec l’islam, voire islamiques. Beaucoup de nouveaux musulmans ont gardé une partie de leurs anciennes traditions et, peu à peu, ont fini par soutenir que ces traditions faisaient en fait partie de l’islam.

Plus généralement, on peut dire que dans beaucoup de régions d’Indonésie, l’islam s’est adapté aux cultures et traditions locales, ou qu’il s’est intégré à celles-ci, au lieu de s’adapter à la culture et aux traditions de la Péninsule arabique. On peut avancer qu’un phénomène semblable s’est produit dans d’autres régions considérées aujourd’hui comme appartenant au monde musulman. Dans bien des endroits, et bien qu’elles ne le soient pas vraiment, les habitudes et traditions locales sont considérées comme faisant partie de l’islam. En outre, les manifestations culturelles basées sur les différentes origines religieuses et culturelles coexistent en général pacifiquement en Indonésie.

D’autres pays musulmans ont leurs propres exemples concernant l’héritage culturel local et l’islam qui existent côte à côte. On peut relever, par exemple, que si en Arabie saoudite, qui a une tradition fortement islamique, les femmes n’ont pas le droit de conduire, en République islamique d’Iran, elles sont autorisées à le faire. Ces différences n’ont rien à voir avec l’islam mais plutôt avec les différentes cultures existantes dans ces pays.

De même, le dur traitement infligé aux femmes par les talibans en Afghanistan est bien plus le reflet de coutumes et de comportements régionaux et tribaux que le reflet de l’islam. Jeter de l’acide sur le visage des femmes est un acte qui se produit aussi dans bien d’autres régions d’Asie, notamment l’Inde et le Cambodge, et il peut être considéré comme un geste purement criminel. D’autres exemples concernent la circoncision des femmes, surtout pratiquée en Afrique, et les prétendus crimes ‘‘d’honneur’’.

Mais cela n’empêche pas des régions de plus en plus importantes du monde non-musulman de percevoir ces attitudes comme apparentées à l’islam, ce qui en général a un effet peu favorable sur l’attitude de l’Occident envers cette religion.

Il appartient aux intellectuels musulmans et non-musulmans d’expliquer les questions pertinentes mais aussi de préciser ce qui n’est pas apparenté à l’islam mais plutôt à d’autres facteurs comme la politique, la culture et les traditions locales. En agissant de la sorte, les universitaires ne contribuent pas seulement à dissiper les malentendus, ils permettent aussi de corriger les perceptions erronées.

Lors d’échanges de vues dans le cadre d’un dialogue interculturel ou interreligieux, nous ne devons pas nécessairement discuter des problèmes religieux en tant que tels. Après tout, il est courant pour la plupart des croyants de considérer que leurs propres convictions sont les meilleures et les plus justes. Ce qui importe avant tout, c’est de discuter des valeurs et croyances sous-jacentes que les différentes parties ont en commun.

Source : Jakarta Post, 1er mai 2009, Reproduction autorisée.

mardi, 25 août 2009

Les Afghanes, un pas en arrière

Leur faible participation aux élections risque de les isoler davantage. Les femmes pourraient bien être les grandes perdantes des scrutins. pict_190362.jpg

La tenue d’élections en Afghanistan illustre les progrès réalisés par ce pays en matière de démocratie, mais pour les femmes, les présidentielles et provinciales de jeudi dernier pourraient s’avérer un pas en arrière. La participation féminine a nettement plus reculé que celle des hommes, selon les observateurs, qui y voient le résultat des menaces des talibans, de la mort de femmes qui participaient à l’organisation des scrutins et de la fermeture de centaines de bureaux de vote réservés aux femmes. Certains craignent que le phénomène n’accentue le manque d’intérêt du nouveau gouvernement pour la situation des femmes, déjà largement tenues à l’écart de la vie publique du fait du conservatisme culturel et religieux.

 

De nombreuses Afghanes sont à la fois effrayées et désabusées, comme Kulsoom Bibi, la quarantaine, qui habite à Kandahar, berceau et bastion des talibans dans le sud du pays. "Les roquettes ont commencé à tomber tôt le matin et elles ont continué jusqu’à la nuit", explique-t-elle. "Le gouvernement n’a rien fait pour les femmes et il y a beaucoup de problèmes de sécurité. Voilà pourquoi je n’ai pas voté."

Aller aux urnes a été d’autant plus difficile pour les femmes qu’au moins 650 bureaux de vote qui leur étaient réservés sont restés fermés, selon la Fondation pour des élections libres et régulières en Afghanistan, principale organisation indépendante d’observation.

Dans la province méridionale de l’Ourouzgan, seuls six des trente-six bureaux de vote pour femmes ont ouvert, en partie parce que les autorités n’ont pas trouvé de femmes pour les tenir. Dans certaines circonscriptions, "des femmes sont venues au bureau de vote, n’ont pas trouvé d’employées féminines et sont reparties sans voter", explique Nader Nadery, qui dirige la Fondation.

Les observateurs de l’Union européenne ont constaté que le manque de sécurité renforçait la discrimination envers les femmes, dont la plupart ne peuvent sortir sans être entièrement dissimulées aux regards par la burqa et sans être accompagnées par un homme.

"Le manque de sécurité pour les personnes [ ] a affecté les femmes de façon disproportionnée et conforté l’opinion de nombreuses familles et communautés selon laquelle il n’est pas correct pour une femme d’avoir une activité hors du foyer", a noté la mission de l’UE.

La condition des Afghanes a pourtant beaucoup progressé depuis le renversement du régime taliban par l’invasion conduite par les Etats-Unis fin 2001. Aujourd’hui, des millions de filles retournent à l’école et des femmes exercent des fonctions électives.

 

Mais avec le retour de l’insurrection talibane ces dernières années, particulièrement dans le Sud et l’Est, la situation des femmes s’est de nouveau dégradée et elles sont fréquemment menacées, selon les autorités afghanes. Des femmes influentes ont été assassinées.

Et même le gouvernement se montre rétrograde, avec des mesures comme une loi qui semblait légaliser le viol conjugal. Le texte a soulevé l’indignation internationale et a été révisé, mais des défenseurs des droits de la femme estiment que la nouvelle version est loin d’être parfaite.

 

Heureusement, dans le Nord, relativement sûr, la participation féminine a été forte le 20 août. Et de nombreuses femmes ont bravé la réprobation morale et les menaces de mort pour se présenter aux élections. Deux ont brigué la présidence, et 333 des sièges aux conseils provinciaux, contre 242 en 2005, selon l’UE. Toutefois, la proportion de candidates a diminué dans 14 des 34 provinces.

Pour Haroun Mir, directeur du Centre de recherche et d’études politiques d’Afghanistan, le nouveau gouvernement, constatant la faible participation féminine aux élections, se contentera probablement de nommer une poignée de femmes à des postes symboliques. "Les femmes sont éparpillées, elles n’ont pas de voix collective. Je suis pratiquement sûr qu’elles n’auront aucune influence ni aucun moyen de peser", explique-t-il.

 

Les efforts en faveur de la participation féminine aux élections ont été "trop faibles" et sont venus "trop tard", estime Rachel Reid, chercheuse pour Human Rights Watch (HRW) en Afghanistan. "Les candidats à la présidentielle étaient plus susceptibles de mettre en avant leur capacité à négocier avec les talibans qu’à protéger les droits des femmes", déplore-t-elle.

 

Les femmes doivent renforcer leur pouvoir de pression pour obtenir davantage de postes au gouvernement, insiste Shinkai Karokhail, députée à Kaboul, qui souligne que de nombreuses Afghanes sont allées voter malgré les menaces. (AP)

D'anciens voleurs distribuent de l’argent

Royaume-Uni - Plusieurs dizaines d'anciens pickpockets se sont reconvertis en bienfaiteurs, distribuant discrètement des billets de cinq à vingt livres

"Chaque fois que je mets de l'argent dans la poche de quelqu'un, je me sens moins coupable au regard de toutes les années passées à en prendre", raconte un des anciens voleurs. Environ vingt anciens pickpockets ont décidé de réparer leurs larcins passés en glissant discrètement dans la poche de passants des billets de banque. Les heureux bénéficiaires sont choisis au hasard. Ce concept, baptisé TalkTalk a été inventé par Chris Fitch. Il déclare d'ailleurs que "c'est gratifiant de rendre quelque chose, pour une fois, et les Britanniques en ont certainement besoin vu le contexte économique actuel".L'objectif de la vingtaine de nouveaux donateurs est de distribuer 115 000 euros. Ils assurent être subventionnés pour cette action par un riche anonyme.

lundi, 24 août 2009

A l'écoute de Latif Coulibaly

Grece: le feu dévore le pays

Des incendies attisés par des vents violents restaient menaçants dimanche soir aux portes d'Athènes, après avoir ravagé en deux jours des dizaines d'habitations et plusieurs milliers d'hectares de forêt.grece.jpg

Des milliers de personnes ont dû fuir leur domicile menacé par les flammes, qui ont atteint les faubourgs nord de la capitale.

"Les changements incessants de direction des vents attisent les flammes. Nous devons tous rester calmes cette nuit", a déclaré le porte-parole des pompiers, Giannis Kapakis.

Les services météorologiques ont prévenu que les vents ne devraient pas faiblir avant lundi soir.

"La nuit sera difficile parce que tout le monde est épuisé", a déclaré à la télévision Leonidas Kouris, préfet de l'Attique de l'Est, où l'état d'urgence a été décrété samedi. "Nous allons combattre (les flammes) un jour de plus."

Le Premier ministre conservateur Costas Caramanlis a survolé dimanche la zone sinistrée en hélicoptère et présidé un conseil des ministres exceptionnel, après avoir participé la veille au soir à une réunion de crise de la Protection civile.

"Nous sommes confrontés à une grande épreuve (...) Les pompiers fournissent un effort surhumain", a déclaré le chef du gouvernement, devancé dans les sondages par l'opposition socialiste alors que des élections législatives anticipées devraient être organisées d'ici mars.

Près de 650 pompiers, appuyés par 340 militaires, douze avions, sept hélicoptères et 136 camions luttent contre les flammes.

AIDE DE LA FRANCE ET DE L'ITALIE

Les autorités grecques ont demandé l'aide des pays voisins. Deux avions bombardiers d'eau sont déjà arrivés d'Italie et un autre dépêché de Chypre était attendu dans la journée.

La France a déjà mis deux avions Canadair à la disposition des autorités grecques et deux autres appareils arriveront en Grèce lundi matin, a précisé le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

Le feu a atteint les localités d'Aghios Stefanos, Anthoussa, Pallini, Pikermi et Dionyssos, dans la banlieue d'Athènes.

A l'aide de haut-parleurs, les autorités d'Aghios Stefanos ont invité les 20.000 habitants à quitter leurs domiciles alors que les flammes atteignaient des habitations.

Autour de la capitale, beaucoup ont suivi cette consigne, mais d'autres s'y refusaient et tentaient désespérément de protéger leurs propriétés à l'aide de tuyaux d'arrosage et de branchages.

L'incendie, qui s'est déclaré vendredi dans un village situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est d'Athènes, a ravagé plus de 12.000 hectares de forêts, de champs et d'oliveraies, selon le préfet de la capitale, qui parle de "catastrophe écologique".

Un hôpital pour enfants et une maison de retraite ont dû être évacués. De nombreuses habitations ont été endommagées, rapportent la police et des témoins, mais les pompiers refusent d'établir un bilan chiffré tant que l'incendie n'est pas maîtrisé.

"Les destructions sont énormes", a dit le maire adjoint d'Aghios Stefanos, Panagiotis Bitakos, à la télévision grecque.

En 2007, la Grèce avait proclamé l'état d'urgence face à des incendies de forêt qui, pendant dix jours, avaient dévasté de nombreux villages dans la péninsule du Péloponnèse et sur l'île d'Eubée, faisant 65 morts.

Version française Jean-Philippe Lefief, Guy Kerivel, Grégory Blachier et Clément Dossin

samedi, 22 août 2009

Belleville : un ramadan en or

Le quartier de Belleville de Paris est en effervescence. C’est bientôt l’heure de la rupture du jeun de ramadan. Le monde s’attroupe autour des étalages improvisés et surchargés. Tous les petits commerçants de la rue Jean-Pierre Timbaud ont sorti les tables sur les trottoirs sur lesquelles repose leur marchandise estampillée « spécial ramadan ». Car ils ont bien compris que ce mois béni pour les musulmans l’est aussi pour leurs bénéfices.arton10526-c9596.jpg

Métro Couronnes. La sortie donne sur une rue descendante où se succèdent librairies, boutiques dédiées aux vêtements islamiques et autres bazars de toutes sortes. Les djellabas, foulards, gâteaux, dattes et livres spirituels et religieux se côtoient sur les étagères et dans les bacs, et débordent parfois jusque sur le trottoir.

Les musulmans de Paris, et plus généralement d’Ile-de-France s’y retrouvent pour renouveler leur bibliothèque ou pour se réapprovisionner en nourriture orientale, voire tout simplement pour vivre l’ambiance ramadan. Car celui qui connaît quelque peu le quartier en dehors de cette « saison » un peu particulière que constitue ce mois sacré peut aisément s’apercevoir du changement radical.

Tout au long de l’année, le quartier est plutôt calme. Ceux qui y circulent en temps ordinaire font leurs emplettes et s’en vont, tandis que, durant le mois de ramadan, les trottoirs sont bondés, les tréteaux regorgent de gâteaux et autres galettes, de dattes et de figues, bref, tout ce dont la femme active ou l’étudiant esseulé pourrait avoir besoin est mis à leur disposition... à condition de délier sa bourse !

Dattes et produits laitiers sont les rois des étalages

Il est à préciser que, outre les dattes et les gâteaux, les produits laitiers constituent aussi un produit-phare et rapportent gros aux commerçants durant ce mois. Le beurre, le lait de ferme, le petit lait (laban) et surtout le lait caillé (raïb) parsèment les étalages. « C’est exceptionnellement pendant le mois de ramadan, que nous faisons venir tout ces produits frais de fermes », déclare un commerçant, qui s’est installé juste devant une boucherie halal. Sur l’emballage des produits, aucune indication quant à leur provenance n’y figure. Le commerçant explique que, tous les matins, les produits laitiers provenant d’une ferme basée dans l’Essonne sont livrés par un distributeur de Corbeil-Essonnes.

De l’autre côté de la rue, Lahcène, la vingtaine, tient lui aussi un petit étalage. Le jeune homme se réapprovisionne en lait caillé chez un fermier des Yvelines, plus précisément à Jouy-en-Josas. Le lait caillé est conditionné dans des petits paquets plastiques, et l’adresse de la ferme y est mentionnée. Sur une face, les indications sont inscrites en français et sur l’autre en arabe. Visiblement, les fermiers de la région parisienne se mettent à la page durant le mois de ramadan. « Il n’y a que les musulmans pour consommer du petit lait et du lait caillé », assure Lahcène. « Les fermiers l’ont bien compris », poursuit-il. « Nous, les musulmans, nous aimons les produits naturels et traditionnels. »

Le consommateur averti se sera rendu compte cette année de l’augmentation du prix des dattes. En moyenne, le kilo est à cinq euros. « C’est parce que c’est la récolte de l’année dernière. A Rungis, on les achète à trois euros cinquante. Dans ce prix, il y a le coût de stockage des dattes qui n’ont pas été vendues l’année précédente, c’est pour cela que le prix augmente », assure-t-il.

Lahcène fait habituellement les marchés durant l’année. Le mois de ramadan est pour lui un mois propice pour la vente des produits frais. Et il ne le cache pas. « Je sais que les gens achètent beaucoup de nourritures et de livres, les vêtements pas trop. C’est pour ça que je vends les produits laitiers et les gâteaux, ici dans ce quartier. C’est le moment de me faire un peu plus d’argent. »

De l’eau de Zamzam dans les librairies islamiques

En continuant sur ce trottoir de la rue Jean Pierre Timbaut, une librairie islamique est bondée. A l’intérieur, le client n’y trouvera pas que des livres, loin s’en faut ! A l’entrée, d’emblée des dattes de la Mecque sont entreposées. Du miel, du shampoing à base de graines de Nigel (habba sawda), des savons à l’huile d’olive et même du dentifrice halal au siwak jonchent les étagères.

On y trouve même de l’eau de Zamzam conditionnée soit dans des jars en plastiques, soit dans des petites bouteilles. Cette eau provient de la source Zamzam située à La Mecque. Selon la tradition islamique, cette source a été donnée par Dieu par le biais de l’ange Gabriel à Hagar, mère d’Ismaël et femme d’Abraham, alors qu’elle se trouvait seule dans le désert avec son fils. Source inépuisable, on rapporte qu’en la buvant, toutes les invocations du fidèle sont exaucées.

A trois euros cinquante la bouteille de cinq cents millilitres, l’eau de Zamzam est aussi une source de bénéfice pour les libraires. Finalement, les commerçants ont bien compris que ce mois béni pour les musulmans l’est aussi pour leurs bénéfices.

Nicolas Mom, pour SaphirNews

 

11:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ramadan |  del.icio.us |  Facebook | | |

Barack Obama adresse un message aux musulmans à l'occasion du Ramadan

A l'occasion du début du Ramadan, le président américain Barack Obama a enregistré une vidéo dans laquelle il déclare que la stratégie des Etats-Unis en Irak, en Afghanistan et au Pakistan a pour but de nouer de nouveaux liens entre le monde musulman et l'Amérique.

L'engagement américain dans ces pays a pour but de bâtir un monde plus sûr et en paix, affirme le chef de la Maison Blanche, qui réitère son soutien à la création d'un Etat palestinien vivant en paix avec Israël.

"Tous ces efforts participent de l'engagement de l'Amérique à travailler avec les Musulmans et les pays à majorité musulmane sur le base d'intérêts et de respect mutuels", déclare Barack Obama dans ce message mis en ligne sur le site Internet de la Maison Blanche.

"Et, en ces temps de renouveau, je veux réaffirmer mon engagement en vue d'un nouveau départ entre l'Amérique et les musulmans du monde entier", ajoute-t-il.

Depuis son entrée à la Maison Blanche, le président américain s'est attaché à réparer les liens entre les Etats-Unis et le monde musulman, après huit années de présidence Bush caractérisées par une défiance de plus en plus marquée entre les deux parties.

Il a ainsi prononcé deux discours, au Caire et en Turquie, dans lesquels il a assuré que "l'Amérique n'est pas -et ne sera jamais- en guerre avec l'Islam".

Le Ramadan débute samedi dans la majorité du monde musulman. AP

vendredi, 21 août 2009

Libération du Français enlevé en mai dans le sud du Pakistan

Le touriste français enlevé il y a trois mois par des hommes armés dans le sud du Pakistan, a été libéré vendredi par ses ravisseurs et remis aux autorités, ont annoncé à l'AFP des hauts responsables des forces de sécurité pakistanaises.
"Il a été relâché, il est en sécurité entre les mains des autorités pakistanaises", a déclaré à l'AFP un haut responsable des services de sécurité, qui a requis l'anonymat.
"Il est en lieu sûr depuis ce matin, quelque part au Baloutchistan", la province du sud-ouest du Pakistan, a confirmé un autre officier des services de sécurité.
Cet homme de 41 ans circulait en camping-car avec cinq autres touristes français, dont deux enfants en bas âge, dans une zone infestée de combattants islamistes et de talibans, de rebelles séparatistes baloutches et de nombreux gangs criminels, quand il a été kidnappé le 23 mai.

mercredi, 19 août 2009

39°C L'Europe pleure du banalisé en Afrique

Dimanche, l'alerte avait déjà été déclenchée dans le Rhône, lundi dans l'Ardèche, la Drôme et le Vaucluse.

Des températures de 35°C à 38°C ont été relevées mardi dans le Rhône, alors que la région toulousaine a vu le baromètre monter jusqu'à 35°C. Météo France annonce pour mercredi une augmentation de ces températures jusqu'à 39°C.

Il faudra attendre la nuit de jeudi à vendredi pour que les températures baissent significativement, selon ses prévisions.

Météo France préconise donc des "précautions adaptées", notamment pour les personnes âgées ou malades, les sportifs et les enfants. Il faut boire au moins 1,5 litre d'eau par jour, s'abriter aux heures chaudes et se rendre dans un endroit frais une fois dans la journée pendant deux ou trois heures.

Une vingtaine d'autres départements sont placés en vigilance "jaune", dans le sud-est et le sud-ouest, ainsi que dans la Saône-et-Loire, l'Ain, le Jura, l'Isère, la Loire et le Puy-de-Dôme.

La canicule de 2003 en France avait fait au moins 14.800 morts lorsque des températures supérieures à 40°C sur l'ensemble du territoire avaient surpris des hôpitaux et administrations dégarnies en août.

Le gouvernement avait alors été mis en cause pour son inaction présumée, aucun plan d'urgence n'étant déclenché au plus fort de la vague de chaleur.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

mardi, 18 août 2009

Homes bruxellois: arrestation des deux malfrats

Braquage à l'arme à feu dans une maison de repos. Une arrestation.

La police a intercepté lundi soir en deux temps deux suspects dans le cadre de l'attaque à main armée commise lundi matin dans une maison de repos à Uccle, qui a coûté la vie à un employé, a confirmé mardi matin le parquet de Bruxelles au cours d'un point presse. Le premier suspect, Jalal, né en 1986, a été interpellé lundi vers 17 heures à son domicile. Il a avoué avoir jeté au canal deux casques et des gants mais nie avoir participé à l'attaque.

Le second suspect, Geoffroy, né en 1977, a été interpellé lundi vers 21 heures à la prison de Saint-Gilles qu'il avait regagné après avoir bénéficié durant la journée d'une sortie accordée par le tribunal d'application des peines. Le second suspect a été condamné en 2005 par le tribunal correctionnel à une peine d'emprisonnement de 9 ans pour un vol avec violence et pour association de malfaiteurs. Il bénéficiait d'un régime de semi-liberté depuis juillet de cette année.

Retour sur les faits

C’est un véritable drame qui s’est joué lundi matin à Uccle, dans un home pour personnes âgées du CPAS, situé rue Egide Van Ophem près de la gare de Calevoet.

 

Il était 11h15 quand deux hommes casqués sont arrivés à moto devant le home. Pendant que le premier montait la garde, le second s’est présenté à la porte et a immédiatement braqué une employée à l’aide d’un revolver. Deux collègues de celle-ci, un comptable et un peintre en bâtiment, selon le Parquet de Bruxelles, ont alors voulu s’interposer, provoquant un mouvement de panique chez l’agresseur qui aurait alors ouvert le feu à trois reprises.pict_189528.jpg

Touchés de deux balles au thorax et à l’abdomen, le peintre en bâtiment est décédé peu de temps après des suites de ses blessures tandis que le comptable était toujours dans un état critique au moment de boucler cette édition. L’auteur des faits a quant à lui pris la fuite avec son complice, mais a été repris dans la soirée. Son collègue court toujours, mais sans doute plus pour longtemps.

 

Sur place, c’est évidemment la consternation, d’autant que tout porte à croire que les deux hommes ont entamé leur folle équipée en braquant une heure plus tôt un autre home pour personnes âgées : la maison de repos du Val des Roses, située rue Roosendael à Forest. Là encore, ce sont deux hommes, le visage dissimulé derrière un casque de moto, qui ont braqué le personnel de l’accueil, emportant un butin de 200 euros ainsi que quelques bijoux.

 

Le parquet est descendu sur les lieux de même que le laboratoire de la police fédérale et un expert en balistique. Le dossier a été mis à l’instruction, et confié à la juge Isabelle Panou, pour meurtre visant à faciliter le vol, vol avec violence commis en bande avec arme et véhicule, et tentative de meurtre.

 

Le Parquet n’a toutefois fait aucun commentaire sur d’éventuelles pistes permettant de mettre la main sur les deux auteurs des faits, toujours dans la nature. Des faits, qui ne peuvent être correctionnalisés et sont donc passibles d’office de la cour d’assises.

 

Bien que ce genre d’attaque soit extrêmement rare, la nouvelle ministre de l’Intérieur Annemie Turtelboom a annoncé son intention d’examiner les mesures de sécurité qui pourraient être prises dans les maisons de repos. La ministre mènera cette analyse avec la police, les responsables des maisons de repos et les ministres des Régions et Communautés compétents. Il conviendra toutefois, a-t-elle indiqué, "d’éviter de transformer les maisons de repos en forteresses armées".

samedi, 15 août 2009

La vie est plus chère à Abidjan, Dakar et Douala qu’à Bruxelles, Berlin, Miami...

Plusieurs villes africaines sont des espaces de fortes inégalités

 

arton17332-a7c41.jpg

Le cabinet Mercer est l’un des leaders mondiaux du conseil en ressources humaines. Filiale de Marsh & McLennan Companies Inc., le cabinet conseille les multinationales, afin qu’elles disposent "de l’une des bases de données les plus complètes sur les politiques d’affection du personnel à l’étranger, des pratiques en matière de rémunération et des données mondiales sur le coût de la vie, de loyer et les primes".

Dans l’enquête 2009 du cabinet Mercer, le Japon demeure en tête des villes les plus chères au monde. Rien d’étonnant. En Afrique, en revanche, c’est la stupéfaction. Douala a pris seule la tête du peloton sur le bitume de la vie chère, avec les foulées d’un coureur de fond, suivies par Abidjan et Dakar. La ville camerounaise occupe la vingt-septième place mondiale ; Abidjan et Dakar, elles, se disputent la trente-quatrième place, loin devant Bruxelles, Miami et Munich, pour ne citer que ces trois métropoles.

La comparaison entre les villes africaines et européennes ou américaines n’est, en aucun cas, appropriée ; l’enquête du cabinet Mercer ne détient sûrement pas la Vérité ; elle n’est destinée qu’aux expatriés - ceux que les sociétés envoient à l’étranger - pour le calcul de leur pouvoir d’achat. Mais si l’on part du fait que dans une société de consommation -telles Abidjan, Dakar ou Douala -, ce qui compte, ce n’est pas ce que l’on gagne mais ce que l’on dépense, il est clair que le Bruxellois est moins malheureux que le Dakarois. Exemple : un fonctionnaire bruxellois qui perçoit par mois 2000 euros et qui en dépense 1200, est plus tranquille qu’un fonctionnaire camerounais ou sénégalais qui gagne, lui, 100000 FCFA, mais qui ne peut payer son loyer avec ce salaire mince. Sans compter l’école, la santé et les transports. Vive donc la vie en à Bruxelles, Munich ou Berlin, Miami ou San Fransisco ! Ou plutôt l’émigration ! A défaut de fuir les villes africaines chères, il faut chérir la corruption - le corollaire immédiat de la vie chère. Oui, pour s’en sortir, mieux vaut occuper un poste où les pots-de-vin coulent à profusion.

La mondialisaton, bourreau des Etats africains

Dans une récente interview, Jean Ping, Président de la Commission de l’UA, a sévérement pointé du doigt les privatisations, lesquelles ont refroidi les Etats africains, sous le fouet de la mondialisation. Un constat alarmant mais vrai. "Mal nommer les choses, dixit Albert Camus, c’est ajouter à la misère du monde." Certains pays africains se sont lancés dans un libéralisme débridé que même les rues pourraient être privatisées, si ce n’est déjà fait.

Une kyrielle d’entreprises ont pignon sur rue à Douala ou à Dakar. Du coup, le loyer y est devenu inabordable. Un seul salaire de fonctionnaire ne suffit plus à le payer. Les citoyens moyens se réfugient alors dans des bidonvilles, avec tout ce que cela comporte de nocivité. Et comme le système sanitaire est lui aussi privatisé, donc inaccessible, l’espérance de vie périclite. Atteindre 60 ans en bonne santé, pour le citoyen moyen, est une chance inouïe.

Quest-ce que le Développement durable ? Les pays africains ne sauraient aborder cette question, du moins inviter les populations à plus d’efforts environnementaux, sans un "Etat fort". Bien sûr, l’adjectif "fort" ne signifie pas un Etat qui fait peur, mais qui ne faillit pas à ses missions - la santé, le loyer, l’école, etc. Et c’est là où Jean Ping a largement raison:les inégalités criantes qui sévissent en Afrique sont le fruit de l’inexistence de l’Etat. Le riche, grand bénéficiaire de la mondialisation, est très riche ; le pauvre, resté sur le quai de ce train mondial, est très pauvre.

L’autre drame, c’est qu’on fait de plus en plus de la logistique et de moins en moins de la productivité. On importe, on revend. Pour exemple, la viande consommée à Abidjan est importée de Bamako, alors que le pays a les moyens de produire. Surconsommer sans produire, cela rappelle les récents événements qui ont embrasé les Antilles françaises...

lundi, 10 août 2009

Cinq morts dont trois enfants dans un incendie dans un immeuble de Sevran

incen6.jpgCinq personnes -deux adultes et trois enfants, dont un nourrisson- ont été tuées et une quinzaine d'autres légèrement intoxiquées dans un incendie qui a éclaté dans un immeuble d'une cité de Sevran, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

L'enquête dont l'origine reste encore indéterminée a été confiée à la Brigade criminelle. "Il y a une suspicion d'incendie criminel", soulignait-on de source policière.

Selon la préfecture, le feu a éclaté vers 4h15 dans la cage d'escalier de cet immeuble de dix étages, situé allée La Pérouse de la cité des Beaudottes, nécessitant l'intervention d'une centaine de pompiers. Une trentaine de personnes ont été évacuées, dont une quinzaine "légèrement intoxiquées" qui ont été conduites à l'hôpital, précisait la préfecture vers 10h.

"Les pompiers de Paris ont été appelé à 4h17 du matin pour un feu qui avait pris dans un immeuble constitué (...) de dix étages", a précisé le commandant Florent Hivert, porte-parole des pompiers de Paris, sur RTL.

"Le feu a vraisemblablement pris dans la cage d'escalier avant de se communiquer à un appartement au neuvième étage. Les sapeurs-pompiers de Paris ont trouvé malheureusement cinq personnes décédées", a-t-il poursuivi, dont "deux adultes et trois enfants".

"Les sapeurs-pompiers de Paris ont procédé à 18 sauvetages, c'est-à-dire des personnes qui ont été extraites du foyer par les pompiers", a-t-il ajouté.

Les personnes ne pouvant pas regagner leur logement devaient être accueillies dans un gymnase en attente d'un relogement via l'Etat ou la commune, précisait-on à la préfecture. AP

mercredi, 05 août 2009

ANTHROPOPHAGIE SUR UNE HOMME NOIR au 21° siècle en ASIE (Ames Sensibles S'abstenir !!)

Bonjour à tous,
Aidez nous à retouver les auteurs de ce crime horrible. Faites tourner cet article svp. Merci d'avance.
 
 
 
Fraternellement.
 
La Rédaction de www.bworldconnection.com

Quatre morts dans une fusillade en Pennsylvanie

Quatre personnes ont été tuées mardi dans une salle de sports du canton de Collier, près de Pittsburgh en Pennsylvanie, lorsqu'un homme a fait irruption et ouvert le feu avant de se donner la mort, a annoncé la police.

L'homme est entré peu après 20h00 locales (01h00 GMT) dans un centre de sport L.A. Fitness du canton de Collier, à une quinzaine de kilomètres au sud de Pittsburgh.

Il a fait irruption pendant un cours de danse latine et a tué trois femmes, avant de retourner son arme contre lui-même, selon la police. Au moins dix personnes ont été blessées.

"Il n'a rien dit. Il est entré dans la pièce comme s'il savait où il allait, a sorti ses armes et commencé à tirer", a déclaré à la presse le superintendant Charles Moffatt, du comté d'Allegheny.

Entre 60 et 70 personnes se trouvaient dans la salle au moment de la fusillade.

Les médias locaux avaient dans un premier temps fait état de cinq morts dont le tireur.

Un couple qui s'est présenté comme des membres du club a déclaré que le tireur était chauve et portait un bandana noir. Il est entré pendant le cours de danse, a éteint les lumières et ouvert le feu, ont-ils dit.

Selon ces témoins, les coups de feu se sont répétés pendant environ dix secondes, avant que l'homme ne se tire une balle dans la tête.

Jonathan Barnes, version française Grégory Blachier