Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 mars 2010

Garde à vue en marge de PSG-OM

Quinze personnes étaient entendues, lundi, en garde à vue après des affrontements entre supporteurs parisiens et avec les forces de l'ordre dimanche en marge du match de Ligue 1 de football Paris-SG-Marseille, a-t-on appris de source judiciaire. Selon cette source, les gardes à vue visent essentiellement des violences commises contre des policiers, notamment des jets de projectiles, et des ports d'arme prohibés.

L'un des gardés à vue est soupçonné d'être impliqué dans le tabassage d'un supporteur parisien, grièvement blessé à la tête et hospitalisé à l'hôpital Beaujon à Clichy. La victime, âgée de 38 ans, appartenant au groupe de la tribune de Boulogne, a été roué de coups par d'autres supporteurs parisiens appartenant au virage d'Auteuil, alors qu'il sortait d'un bar. Le premier district de police judiciaire est chargé de l'enquête.

Les affrontements se sont produits avant le coup d'envoi du match. Une rue était bloquée par le dispositif policier et les centaines de supporteurs appartenant au groupe du virage d'Auteuil massés devant se sont impatientés, sous la pluie et dans le vent. Des jets de canettes et de bouteilles ont alors visé les CRS, avant que ces derniers ne répliquent en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes. Les supporteurs ont alors reculé, puis harcelé le cordon policier avec de nouveaux jets d'objets, de plus loin.

A l'issue du match, où l'OM a battu le PSG 3 à 0, de nouveaux affrontements se sont produits non loin de la place Saint-Cloud, où la police a, de nouveau, fait usage de gaz lacrymogènes contre environ 200 jeunes supporteurs, rapidement dispersés, a constaté un journaliste de l'AFP.

Espagne: Coup de filet anti-pornographie sur Internet

La police espagnole a annoncé, mardi 2 mars, l'arrestation de 43 personnes et la mise en examen de 61 autres dans le cadre d'une nouvelle opération contre la diffusion de la pornographie infantile sur Internet. La police a réalisé 95 perquisitions 'dans toute l'Espagne' et saisi du matériel informatique comprenant notamment 1 150 vidéos contenant des images pornographiques à caractère pédophile. L'enquête avait démarré grâce à une plainte déposée en Catalogne (Nord-Est) signalant l'existence sur un réseau d'échange de fichiers informatiques d'une vidéo montrant deux mineurs victimes d'agressions sexuelles par deux adultes.

L'Espagne a multiplié, ces dernières années, les coups de filet anti-pornographie sur Internet, s'aidant notamment d'un logiciel spécialisé, Hispalis, permettant de détecter et fournir les noms et adresses des internautes se connectant sur des sites illicites. La dernière opération remontait au moins de février avec l'arrestation de vingt-six personnes et la mise en examen de dix autres.

Trois policiers accusés de viol aggravé

Trois policiers ont été mis en examen pour viol aggravé d'une prostituée à Nice et un quatrième pour non assistance à personne en danger, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

polie.jpg

La prostituée a été interpellée par les gardiens de la paix pour racolage et conduite dans leur fourgon de police avant d'être relâchée en échange de faveurs sexuelles, a indiqué cette source.

Consentante?

Selon Metro, il s'agit d'une mère de famille toulonnaise de 26 ans, se prostituant occasionnellement à Nice. Les faits seraient survenus durant la nuit de mardi à mercredi. Les trois fonctionnaires accusés du viol ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, mais affirment qu'il s'agissait de relations consenties.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l'affaire. Les quatre policiers, qui appartiennent au service de sécurité de proximité de la ville de Nice, ont été suspendus de leurs fonctions et laissés en liberté.

10:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : police |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 27 février 2010

Didier Bergès, l'avocat de Sans Aucun Doute est mort... Julien Courbet effondré !

Il était l'un des plus fidèles acolytes de Julien Courbet. Avocat de profession, Didier Bergès intervenait régulièrement aux côtés de l'animateur, depuis la première émission de Sans Aucun Doute mais aussi à la radio, dans l'émission Ça peut vous arriver. Il était également l'auteur de plusieurs ouvrages, tels que Qui a raison, qui a tort ou De quel droit.

didie4.jpg

Hier, vendredi 26 février, Didier Bergès, 66 ans, a été victime d'un malaise cardiaque, auquel il a succombé.

Julien Courbet, effondré, a confié sa douleur à RTL, radio sur laquelle ils officiaient tous les deux :

"C'est comme si on m'avait amputé d'une jambe, là au moment où je vous parle. On a démarré il y a 17 ans le premier Sans Aucun Doute il était assis à côté de moi, et il y a 10 ans quand 'Ca peut vous arriver" à démarré sur RTL il était à côté de moi. Donc c'est une amitié qui aurait eu 20 ans dans peu de temps, mardi il devait être à côté de moi. Tout ce que j'ai pu faire en terme de consommation et d'aide aux auditeurs et aux téléspectateurs, il a toujours été là, toujours. Et, voilà, c'est comme ça, c'était indissociable, à la fois je ne sais pas quoi vous dire, je suis juste abattu...

Il était jovial, vous savez, moi je l'appelais mon emmerdeur préféré, c'est à dire que c'était vraiment un contestataire. C'est un homme qui a eu d'ailleurs un parcours politique, c'était un homme qui était très à gauche à une époque, écologiste par la suite, mais qui avait surtout l'envie de contester...

Il aimait rire, il aimait taquiner, il aimait contester, contester, contester. Par principe quand vous lui disiez bleu, il faisait rouge et vice versa, mais à côté de ça, beaucoup de professionnalisme, il passait la nuit entière sur les dossiers il allait chercher sur internet des renseignements sur tous ceux qu'on essayait d'appeler

vendredi, 26 février 2010

Un train brûle un feu rouge à la gare de Vilvorde

Un train a brûlé un feu rouge jeudi aux alentours de 11h20 à la gare de Vilvorde. L'information a été confirmée par Infrabel. "Mais il n'y avait aucun danger", a précisé le porte-parole du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge, Christiaan Clapuyt.

Le train venait d'Anvers en direction de Bruxelles-Midi. Il y avait moins de 100 passagers à bord. Selon le porte-parole, ils n'ont jamais été en danger. "Le conducteur a remarqué son erreur et s'est immédiatement arrêté. Il n'a pu empêcher le franchissement du feu de signalisation, mais il n'y avait aucun danger". L'incident s'est produit au moment de l'entrée en gare. "Dans un cas pareil, la procédure habituelle est suivie et le conducteur ne peut plus avancer. Des retards allant d'une demi heure à trois quarts d'heure ont été enregistrés à la suite de l'incident. En une heure, la situation a été normalisée". Le porte-parole a indiqué que les raisons du franchissement du feu n'étaient pas encore établies. Pour cela, il renvoie vers la SNCB, qui est responsable des conducteurs de train. Selon lui, le train s'est rapidement arrêté après le feu, ce qui a permis d'éviter que le train se trouve dans une situation dangereuse. (LEE)

09:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : train fou |  del.icio.us |  Facebook | | |

Le chef de la Cellule Brabant wallon soupçonné d'escroquerie

Lionel Ruth, le chef suspendu de la cellule chargée d'enquêter sur le dossier des tueurs du Brabant, est également soupçonné d'escroquerie et de faux en écriture, écrit la presse flamande jeudi.

Lionel Ruth a été suspendu début du mois parce qu'on avait retrouvé dans son bureau une arme enregistrée dans le dossier des tueurs du Brabant. Selon le procureur de Charleroi, Christian de Valkeneer, un PV avait pourtant été dressé en 1991 pour indiquer que l'arme avait été restituée à son propriétaire. "M. Ruth affirme que la femme ne voulait plus de son arme et qu'il s'est montré négligent en ne faisant pas de PV et en conservant l'arme dans son casier", peut-on lire dans les journaux. Les enquêteurs ont encore trouvé dans le bureau de Lionel Ruth deux autres armes saisies dans les années nonante et pour lesquelles il n'a pas dressé de PV. "Ces armes n'ont aucun rapport avec les crimes attribués aux tueurs du Brabant", affirme Christian De Valkeneer. Selon le parquet de Charleroi, les soupçons les plus graves contre Lionel Ruth sont d'ordre privé. Sa femme travaillait ainsi comme infirmière dans un hôpital de Charleroi et aurait, ces deux ou trois dernières années, escroqué l'Inami avec l'aide de son mari, en vendant de fausses prescriptions pour un montant total d'environ 50.000 euros. "Pour ces faits, Lionel Ruth a été inculpé de faux en écriture et escroquerie", selon M. De Valkeneer. (SLE)

jeudi, 25 février 2010

Troisième jour de grève des aiguilleurs du ciel

Le trafic aérien sera perturbé jeudi pour la troisième journée consécutive, en raison de la grève des aiguilleurs du ciel que le gouvernement n'est pas parvenu à stopper mercredi.

En région parisienne, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévoit l'annulation de la moitié des vols au départ d'Orly et de 15% des vols au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire, précise un communiqué.

Le mouvement, organisé par une intersyndicale CGC, CGT, FO SNNA, FO et Unsa de la DGAC contre une réforme européenne du contrôle aérien, doit en principe se prolonger jusqu'à samedi matin.

L'intersyndicale des contrôleurs aériens a décidé de poursuivre le mouvement après avoir été reçue mercredi au ministère de l'Ecologie, dont dépendent les transports.

Les discussions n'ont pas permis de déboucher sur une sortie de grève rapide comme l'espérait pourtant le ministre Jean-Louis Borloo.

Le ministère a diffusé un communiqué pour préciser que la plupart des syndicats de l'intersyndicale avaient été reçus mercredi et que les autres seraient reçus "très prochainement".

Pour Jean-Louis Borloo, "il s'agit de rassurer les personnels sur le maintien de leurs statuts, sur le futur statut de l'organisme (européen) qui doit être mis à l'étude et d'écouter tous les acteurs du système aérien français dans ce qu'ils ont à proposer".

Le ministre a chargé l'ancien député européen socialiste Gilles Savary d'une mission sur le sujet. Il devra rendre son rapport d'ici fin juin.

Jean-Louis Borloo souligne que le gouvernement a proposé aux aiguilleurs de les associer à la rédaction du mandat de négociation du traité européen de gestion du trafic aérien.

Le Functional airspace block europe central (FABEC), signé en novembre 2008, associe six pays européens (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse) qui souhaitent moderniser la gestion du trafic aérien en termes de sécurité, de capacité, d'efficacité et de défis économiques.

L'intersyndicale craint qu'il conduise au démantèlement de la DGAC et menace l'emploi et le statut de ses 12.000 agents.

Elle dénonce parallèlement la forte réduction des effectifs prévue pour 2010 et 2011 par le gouvernement dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Laure Bretton

10:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : greve |  del.icio.us |  Facebook | | |

L«épouvantable» détention de l'ex-otage français au Mali

Détour au Mali pour Nicolas Sarkozy pour rencontrer l'ex-otage français Pierre Camatte . Agé de 61 ans, ce dernier a évoqué en présence du chef de l'Etat - venu spécialement le voir - ses conditions de captivité dans le désert, où il a été maltraité : «On est isolé, on ne doit pas bouger, il y a la chaleur du Sahara, les conditions d'hygiène épouvantables, une alimentation et une eau absolument dégoûtantes. (...) Le plus difficile, c'est la solitude.» Jeudi matin sur RTL , il a expliqué que ses geoliers lui donnait «des coups comme ça, des baffes, des menaces directes avec le canon de la kalochnikov : tous les jours». «Pendant mon enlèvement, je ne me suis pas laissé faire, on s'est battus» mais «ils m'ont menotté, bâillonné (...) et jeté comme un paquet de linge sale sur la plate-forme. Tous les jours, j'ai cru que ma dernière heure était arrivée». sarko178.jpg

Avant d'être rapatrié en France, Pierre Camatte a également décrit ses ravisseurs comme des «fanatiques» recrutant «surtout chez les jeunes». «Ils détiennent une vérité qui est à la vérité suprême. Ils ont le Coran qu'ils lisent tout le temps. Ils disent que les musulmans de France ne sont pas de vrais musulmans, que ce sont eux qui détiennent la vérité et que leur objectif est d'islamiser le monde entier, a-t-il expliqué. Il y a parmi eux, 70 à 80% des jeunes, et ça, ça pose problème». Et de conclure : «Aujourdhui, je dois me reconstruire.»

La «lutte déterminée» de Sarkozy contre les terroristes

De son côté, le chef de l'Etat a assuré dans la nuit de mercredi à jeudi son soutien au Mali pour une «lutte déterminée» contre les terroristes. Accueilli à sa descente d'avion par son homologue Amadou Toumani Touré, le chef de l'Etat français avait insisté sur l'idée que le président malien avait pris la «bonne» décision dans cette affaire. «Nous tenons à remercier - je veux le faire du fond du coeur - le président du Mali, qui a été un homme courageux, humain

lundi, 22 février 2010

La mortalité maternelle, plaie du Burkina Faso

arton18562-abcdc.jpg
Amnesty International publie un rapport édifiant

 

Au Burkina Faso, les grossesses se terminent encore trop souvent par une tragédie. Amnesty International lance un cri d’alarme sur les conditions des femmes enceintes en Afrique de l’Ouest. L’organisation publie le rapport Donner la vie, risquer la mort : la mortalité au Burkina Faso ce 27 janvier à Ouagadougou. Les discriminations, le manque d’informations ou encore les mentalités sont pointés du doigt. Dans cette même volonté d‘informer, une caravane de sensibilisation parcourra le pays du 28 janvier au 9 février.

« Tu es enceinte ? Non, je ne veux pas vivre ce malheur ! » Un discours que Salvator Sagues, chercheur en Afrique de l’Ouest pour Amnesty International, a plusieurs fois entendu au Burkina Faso [1]. Chaque année, plus de 2000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, d’après les chiffres du gouvernement. Pourtant, selon Amnesty International, la plupart des décès auraient pu être évités.

Certaines femmes décèdent parce qu’elles n’ont pas eu le temps de parvenir aux centres de santé en raison d’obstacles géographiques, financiers ou culturels. D’autres ne peuvent pas bénéficier de transfusion sanguine à cause d’une forte pénurie de sang dans le pays.

Mais, ce sont les discriminations que subissent ces personnes dans la vie quotidienne qui préoccupent le plus Amnesty International. « Si les hommes accouchaient, il n’y aurait peut-être pas autant de décès », a estimé le chercheur Gaëtan Mootoo lors d‘une conférence de presse donnée le 21 janvier à Paris. Le statut inférieur de la femme porte atteinte à son droit de décider si elle désire des enfants. « Les femmes n’ont pas de prises de décision dans leur vie privée ».

Depuis juillet 2008, l’association a parcouru le Burkina Faso dans le cadre de quatre missions de recherches autour de la mortalité maternelle. Plus de 50 cas de femmes décédées pendant la grossesse ou l’accouchement ont été examinées. Le rapport publié mercredi a pour but de sensibiliser les autorités burkinabè.

« Les femmes ont des droits »

De nombreux obstacles empêchent les femmes d’avoir accès aux services dont elles ont besoin. Outre le problème d’accessibilité géographique, le manque d’information sur les droits sexuels et reproductifs est critique dans le pays. « Il faut convaincre les populations qu’elles ont un rôle à jouer. Les femmes ont des droits », déplore Paule Rigaud, responsable de campagne au Burkina Faso. « Des corrupteurs profitent de l’ignorance pour faire payer des soins », dénonce-t-elle.

Néanmoins, la mortalité maternelle est aussi due à la réticence des femmes à se rendre dans des centres de santé. Cela concerne particulièrement celles qui, pauvres et issues des milieux ruraux, reçoivent des soins dans des dispensaires offrant des conditions d’hygiène déplorables. « Des femmes préfèrent accoucher à même le sol », précise Gaëtan Mootoo. Pour que la situation soit convenable pour les patientes, le problème de la confidentialité est le premier à résoudre étant donné que des femmes sont « rejetées » par les médecins eux-mêmes.

Un travail de longue haleine

Les autorités burkinabè n’ont pas ignoré cette tragédie, le gouvernement adoptant en 2006 une stratégie nationale de subvention des soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Celle-ci prévoie de prendre en charge 80% du coût des soins. Depuis, le taux de mortalité maternelle a décru, passant de 566 pour 100 000 naissances en 1993 à 307 en 2008. Mais la politique de mise en œuvre souffre de grosses lacunes. « L’objectif est que 100% des accouchements soient médicalement assistés. On demande aussi une exemption totale des coûts des soins d‘urgence », explique Amnesty International.

Alarmé par les conditions de vie des femmes au Burkina Faso, l’organisation non gouvernementale a décidé de parcourir le pays du 28 janvier au 9 février prochain avec une caravane de sensibilisation, le but étant d’informer les populations sur les enjeux de la santé maternelle et de donner suite à la publication du rapport  Donner la vie, risquer la mort : la mortalité maternelle au Burkina Faso .

Amnesty International devrait s’entretenir la semaine prochaine avec des ministres et agents de la Santé, de la Promotion des droits humains, de la Promotion de la femme et des bailleurs de fonds. Un travail de longue haleine qui devrait inspirer les autres pays environnants où les femmes connaissent les mêmes maux.

14:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burkina |  del.icio.us |  Facebook | | |

L’école africaine à l’heure du tableau numérique

Le REPTA équipe et forme les professeurs à l’usage des nouvelles technologies

L’association REPTA ("Réseau éducation pour tous en Afrique") met en place et anime un réseau d’enseignants et d’éducateurs utilisant des Tableaux Numériques Interactifs, pour des jeunes qui ne sont plus pris en charge par les systèmes éducatifs formels en Afrique. Gabriel Cohn-Bendit, son fondateur, défend les méthodes alternatives pour dynamiser la formation et stimuler les étudiants.

Les nouvelles technologies au service de l’éducation des plus démunis. Accéder directement au numérique sans passer par les phases intermédiaires, c’est le défi que lance Gabriel Cohn-Bendit à 26 écoles situées dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal. Ayant noué une alliance avec Smart Technologies, leader des TNI (« tableaux numériques interactifs »), le fondateur du REPTA entend apporter un maximum de Smartboards dans les salles de classe de la brousse et des villes africaines. « Il m’est insupportable de penser que cet outil que je trouve fantastique ne soit pas disponible en Afrique », lance Gabriel Cohn-Bendit, fondateur du REPTA en 2003. Le Smartboard est un tableau tactile généralement équipé d’un stylet quatre-couleurs et d’un vidéo-projecteur voire même d’un appareil photo numérique. « L’affichage se fait d’abord sur son ordinateur puis en plus grand sur son tableau », explique Julien Mandelsohn, employé à l’avant-vente de Smart Technologies. « L’interface avec le PC permet de naviguer sur diverses applications et, grâce à un logiciel baptisé ‘notebook’, de faire des éditions dans ses leçons. Les modèles que nous avons envoyés en Afrique sont de petites tailles, environ 40 pouces, soit environ 1 mètre ».

Toujours en « phase expérimentale », les TNI ont été introduits dans 2 sites au Bénin, 10 au Burkina Faso, 4 au Mali, 6 au Niger et 5 au Sénégal. « Suite à nos expériences avec les premières formations, nous sommes en mesure de dresser un premier bilan » affirme Gabriel Cohn-Bendit après être allé évaluer la situation sur le terrain. « C’est plus difficile qu’on ne le croyait. Les gens ne savent pas tous manier l’ordinateur comme en France. Le problème des connexions Internet pas toujours assurées n’est en revanche pas très important. On peut vraiment mettre beaucoup de choses sur un disque dur ».

Former les formateurs

Selon M. Cohn-Bendit, certains précepteurs africains rechignent un peu à opérer la transition du tableau noir classique vers le tableau blanc interactif. « Pourquoi changer quelque chose qui marche bien ? » interrogent-ils. Le problème est ailleurs font-ils valoir : « Si les jeunes ne regardaient pas autant la télé, et si les familles s’occupaient plus de leurs enfants… »

Evidemment, un changement ne se fait pas sans petits accrocs. L’association REPTA tente de vanter les nombreux attraits de ces tableaux qui permettent, en interface avec l’ordinateur personnel, de faire des choses étonnantes et surtout plus stimulantes pour des élèves parfois peu captivés. L’équipement en matériel est accompagné d’une formation initiale à l’usage des Tableaux Numériques Interactifs de cinq jours. Une période de formation jugée trop courte par l’ancien professeur et qui sera certainement révisée à la hausse. « Au Niger, les formatteurs restent trois semaines sur place. Nous allons essayer de faire la même chose ailleurs ».

En 2010, 4 autres sites à Madagascar et 4 au Maroc seront équipés de ces fameux smartboards. « Avec ce programme, nous nous adressons en premier lieu aux enfants et jeunes exclus des systèmes formels d’éducation (enfants des rues, enfants et jeunes des zones rurales n’ayant pas accès à l’école, jeunes enfants, jeunes non alphabétisés). Nous sommes convaincus que l’accès aux TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement, ndlr) est un élément clé pour favoriser l’éducation de ces populations défavorisées et le développement de leur communauté. A ce titre, nous sommes ravis d’avoir trouvé en SMART Technologies un partenaire de confiance pour nous accompagner dans ce projet de manière durable et œuvrer à nos côtés pour l’éducation pour tous en Afrique », explique Gabriel Cohn-Bendit.

« Internet va arriver très vite en Afrique », s’enthousiasme ce militant français de l’éducation alternative. Une plateforme de ressources permet même aux professeurs d’échanger sur leurs méthodes de travail avec leurs homologues de par le monde. L’Afrique pourrait-elle bénéficier en même temps que les autres du tournant numérique que prend l’éducation ? Sans doute un rêve, mais si la transition vers une offre éducative innovante se réalise, même en léger différé, il y aura de quoi se réjouir.

Belgique:Un accident de trains évité de justesse vendredi

Un accident frontal entre deux trains a été évité de justesse vendredi matin à Piéton (Chapelle-lez-Herlaimont), selon la presse de lundi.

En raison de travaux sur la ligne 112, les trains doivent passer, à Piéton, sur une seule voie, alternativement dans un sens puis dans l'autre. Or, vendredi, un train a été autorisé à s'engager en vertu d'une autorisation fautive. C'est en coupant l'alimentation en électricité du train Jambes-Tournai mal orienté qu'un possible accident a été évité. Une enquête interne a été ouverte chez Infrabel pour déterminer les circonstances de l'incident. Un accident entre deux trains a causé la mort de dix-huit personnes lundi dernier à Hal, suscitant un débat sur la sécurité du réseau ferroviaire en Belgique. (OCH)

La Belgique a perdu sa population

La Belgique n'est plus à même d'estimer sa population depuis plus de six mois en raison d'un conflit entre les services de la statistique et la Commission de la vie privée, selon la presse flamande

Habituellement, les chiffres au 1er janvier sont publiés au Moniteur au mois d'août, une fois transmis par le spf Economie. Or, les chiffres du 1er janvier 2009 ne sont toujours pas disponibles, ce qui irrite singulièrement les communes qui connaissent une démographie galopante. Les subsides qu'elles perçoivent sont calculés, en partie, en fonction de la population. Le montant qu'elles perçoivent aujourd'hui correspond aux chiffres de population du 1er janvier 2008. Les statisticiens sont également dans l'embarras. Ils se voient contraints d'expliquer à leurs collègues étrangers que les dernières données disponibles en Belgique datent du 1er janvier 2008. La Commission de la vie privée refuse de valider la demande du spf Economie d'élargir les données collectées dans le registre national. Les statisticiens entendent notamment savoir quand une personne a introduit une demande d'asile mais n'a pas encore obtenu de réponse. Ils souhaitent également pouvoir remonter plus loin dans le passé des citoyens. Enfin, ils exigent de pouvoir conserver plus longtemps les données. Un accord aurait cependant été trouvé dernièrement. Il doit maintenant être concrétisé. (LOR)

jeudi, 18 février 2010

Stress au travail: qui sont les pires entreprises?

Après la série de suicides à France Télécom, le ministre du Travail Xavier Darcos avait lancé un "plan national d'urgence pour la prévention du stress professionnel" en octobre dernier.

Le bilan devrait être connu dans la journée. Les "bons et les mauvais élèves" seront désignés sur le site travailler-mieux.gouv.fr.

C'était quoi ce plan?

Il concernait 1.500 entreprises françaises de plus de 1 000 salariés à entamer, avant le 1er février, des démarches sur le stress au travail, précise Le Parisien. Les entreprises sont réparties en trois catégorie: rouge pour les cancres, orange et vert pour le meilleurs élèves.

Qui sont les mauvais élèves?

Ce sont d'abord ceux qui n'ont pas rendu le compte-rendu de leurs démarches avant la date prévue. Ils seraient quand même 500. Ce sont ensuite celles qui n'ont rien entrepris dans la prévention du stress.

Des noms?

Dans le rouge figurent le laboratoire pharmaceutique GSK, Picard Surgelés, le groupe agroalimentaire Labeyrie, la société de livraison à domicile Maximo et Alyzia (services aéroportuaires), précise encore Le Parisien.

Dans le orange, on trouve France Télécom, mais aussi SFR, Décathlon, Sony France, Mars Chocolat, Maaf et MMA. Dans cette catégorie, les sociétés ont organisé une ou plusieurs réunions de négociations ou de discussions.

Qui sont les premiers de la classe?

PSA, Thales, GDF Suez, Rhodia, Yoplait et Sodexo qui ont dit avoir signé un accord de fond ou de méthode font figure d'exemple.

14:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : job |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 17 février 2010

Ligue Europa: l'OM veut garder ses ambitions européennes

Reversé en Ligue Europa après son élimination en phase de poules de la Ligue des champions, l'Olympique de Marseille veut disputer à fond cette nouvelle compétition à l'heure d'en jouer les 16es de finale aller jeudi sur la pelouse du FC Copenhague.

"On va la jouer pour aller le plus loin possible, en mettant toutes les chances de notre côté. On va à Copenhague avec beaucoup d'envie et d'ambition", assure le milieu de terrain marseillais Benoît Cheyrou.

La formation de Didier Deschamps sera en quête d'un résultat positif qui garderait au chaud ses espoirs de qualification.

"Chaque tour se joue en deux matches et il ne faudrait pas hypothéquer nos chances dès le match aller comme on a pu le faire contre le Chakthior Donetsk l'année dernière", prévient toutefois le capitaine phocéen Mamadou Niang. La saison passée et en quarts de finale de la défunte Coupe de l'UEFA, l'OM s'était incliné (0-2) en Ukraine, offrant une qualification aisée au futur vainqueur de l'épreuve.

Sortie deuxième de sa poule derrière le PSV Eindhoven en phase de groupe, la formation danoise reste sur huit matches européens sans défaite à domicile. Son dernier revers à la maison remonte à la visite de Saint-Etienne la saison passée et, dans l'ensemble, les clubs français ne réussissent pas trop à la formation de Copenhague qui, en cinq matches face à des Français, ne totalise qu'un succès pour trois défaites et un nul.

"On aborde ce match avec beaucoup de respect pour cette équipe. Elle reste encore méconnue en Europe mais développe un bon football", poursuit Cheyrou. Reste qu'un OM conquérant et en progrès dans le jeu à l'occasion de son succès à Monaco en L1 le week-end dernier (2-1) a grandement les moyens de ses ambitions immédiates.

La tâche s'annonce plus difficile pour Lille, l'autre qualifié français, qui recevra le club turc de Fenerbahçe, un habitué des coupes européennes ce qui signifie qu'il aura le désavantage de devoir se déplacer en Turquie au match retour le 25 février.

L'Europe n'est pas vraiment la priorité de l'équipe de Rudi Garcia, bien accrochée à la troisième marche du podium de Ligue 1. Mais, hormis sa décevante prestation à Valence en phase de poules (1-3), le LOSC a rendu de bonnes copies sur la scène continentale et espère continuer.

Pour arriver à faire la différence à domicile à l'aller, la formation nordiste comptera sur sa force de frappe offensive où brille notamment l'Ivoirien Gervinho, deuxième meilleur buteur de L1 avec 11 réalisations. Un peu en sommeil après la trêve, l'attaque lilloise a retrouvé des couleurs pour battre Boulogne-sur-Mer samedi dernier en L1 (3-1).

Pour autant, l'ancien club de Nicolas Anelka ne sera pas facile à manoeuvrer. Fenerbahçe est invaincu en cinq matches à l'extérieur cette saison et n'a concédé aucun but lors de ses quatre derniers déplacements. AP

Un motard piégé par sa propre caméra: 65 infractions sur 38 km

Il a filmé son exploit, avant de perdre sa caméra.

Un jeune motard du Tarn-et-Garonne a été piégé par la caméra qu'il avait monté sur sa propre moto, dont les images montraient qu'il avait totalisé 65 infractions sur un parcours de 38 km entre Lauzerte et Montauban, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.

Le jeune homme s'était amusé la semaine dernière à filmer sa chevauchée entre les deux villes, allant parfois jusqu'à 175 kilomètres/heure. Mais arrivé à destination, il avait constaté qu'il avait perdu sa caméra.

Celle-ci avait été récupérée sur le bord de la route par des gendarmes qui avaient visionné le film et décompté 65 infractions, dont des excès de vitesse et des stops non respectés.

Le motard a été identifié par un gendarme alors qu'il refaisait son parcours au ralenti pour retrouver sa caméra.

mardi, 16 février 2010

Belgique:Accident entre deux trains à Buizingen

Infrabel, le gestionnaire belge de l'infrastructure ferroviaire et la SNCB, opérateur ferroviaire, ont le profond regret de confirmer qu'un important accident a eu lieu hier matin à hauteur de Buizingen entre un train venant de Louvain direction Braine-Le-Comte et un train venant de Quiévrain direction Liège sur la ligne 96 (Bruxelles - Mons).

Les services de secours, Infrabel, la SNCB et la SNCB-Holding mettent tout en ouvre pour apporter leur aide aux victimes. Les familles des victimes peuvent contacter le centre de crise mis en place au 016/39.80.73. Il est actuellement prématuré de spéculer sur les causes de l'accident. Infrabel et la SNCB vous tiendront informés dès que possible.

 

lundi, 15 février 2010

Belgique:Accident de trains à Hal: on dénombrerait 20 morts

Vingt personnes sont mortes dans la collision entre deux trains survenue lundi matin à Hal, a-t-on appris auprès du bourgmestre de la commune, Dirk Pieters. "Tous les services de secours sont sur place. Les blessés graves sont soignés sur les lieux avant d'être transférés dans un hôpital", a indiqué M. Pieters. pict_217418.jpg

Les dégâts sont importants et il y a eu plusieurs blessés, a-t-on appris auprès d'Infrabel, gestionnaire du réseau ferroviaire. Ces deux trains effectuaient la liaison Louvain - Braîne-le-comte et Quiévrain - Liège.

Les services de secours sont arrivés très rapidement sur place.

Les passagers des trains accidentés à Buizingen, qui sont blessés ou qui se trouvaient simplement dans ces trains, ont été accueillis lundi matin dans le centre sportif Start 65 à Buizingen. Des ambulances transportent des blessés vers des hôpitaux proches. La Croix-Rouge prend en charge les blessés légers ou immobilisés sur place. Les passagers sont invités à noter leur nom, a constaté Belga sur place.

Le procureur du roi de Bruxelles, Bruno Bulthé, s'est rendu sur les lieux de l'accident. Les passagers qui n'ont pas été blessés sont transportés par des autobus de De Lijn.

Le bourgmestre ne dispose toujours pas de chiffres sur le nombre de blessés. Un centre de crise a été installé au niveau provincial, précise M. Pieters.

A la suite de cet accident, aucun train ne circule entre Bruxelles et Tournai ou entre Bruxelles et Mons. Infrabel ne disposait pas d'informations sur d'éventuelles personnes bloquées dans le train ou d'éventuels décès. "Les causes de l'accident ne sont pas encore claires", dit Kristien Berckmans (Infrabel).

Selon nos informations, quatre personnes seraient encore coincées dans le train.

Ni la compagnie nationale ferroviaire SNCB, ni celle qui gère le réseau, Infrabel, n'ont pu immédiatement confirmer ce bilan. Toutefois, "la police a évalué le bilan probable de l'accident à au moins une dizaine de morts", a déclaré la porte-parole d'Infrabel Fanny Charpentier, jointe sur place au téléphone par l'AFP. "La collision, qui a dû être violente, a été frontale et un wagon est couché sur le flanc", a-t-elle ajouté.

Interrogé par la chaîne francophone RTBF, le secrétaire d'Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe a confirmé de son côté la mort d'une personne. Il y a des blessés graves nécessitant des amputations, a ajouté le responsable belge.

Selon la porte-parole de la SNCB Anne Woygnet, "les deux trains se sont heurtés peu avant 8H30 à la sortie de la gare de Hal, en direction de Bruxelles".

Les deux trains transportaient des personnes se rendant à leur travail à Bruxelles ou en venant, à l'heure de pointe sur la ligne Mons-Bruxelles. Suite à cet accident, le trafic des trains à grande vitesse internationaux Thalys et Eurostar est interrompu au départ de Bruxelles, ont indiqué les deux compagnies ferroviaires.

Le plan d'urgence est déclenché.

Centre de crise : 02.363.22.11 Info victimes : 02.365.94.25.

Le centre de crise provincial du Brabant flamand donnera une conférence de presse aujourd'hui/lundi à 11H00 à la caserne des pompiers de Louvain (Terbankstraat 20) sur l'accident entre deux trains survenu à Hal.

La ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom, se rend lundi à 11H au centre de crise établi à Louvain suite à l'accident de train à Hal, a annoncé sa porte-parole. Il est possible qu'elle se rende ensuite sur les lieux de la catastrophe.

11:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belgique |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 11 février 2010

Nigeria : Goodluck Jonathan, le choix de la raison

Le vice-président nigérian accepte d’être président par intérimarton18761-a45b2.jpg
Le Nigeria s’est doté d’un nouveau responsable. Le vice-président, Goodluck Jonathan, a présidé aujourd’hui son premier conseil des ministres après avoir accepté la veille d’être chef d’État par intérim. La chambre basse de l’Assemblée nationale a voté mardi une résolution lui permettant de diriger temporairement le pays, en raison de l’absence prolongée du Président Umaru Yar’Adua, hospitalisé en Arabie Saoudite.
Augmenter la police Diminuer la police Imprimer l'article Envoyer l'article à un ami Réagir à l'article
  Après trois mois de tensions croissantes au sein du pays liées à l’absence prolongée du président Umaru Yar’Adua, il était temps. Le Vice-président nigérian Goodluck Jonathan est devenu officiellement Président par intérim.

A 52 ans, il a formellement accepté mardi de diriger temporairement le pays. « Les circonstances dans lesquelles je me retrouve aujourd’hui, à assurer la fonction de président par intérim de notre pays, ne sont pas habituelles », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. « Je reçois avec une humilité et un honneur profond cet important appel au devoir. Je suis entièrement conscient des responsabilités qui reposent sur moi (...) et que je vais assumer pleinement. »

Mardi, les deux chambres de l’Assemblée nationale ont toutes deux adopté une résolution prévoyant que Goodluck Jonathan assure l’intérim à la présidence, étant donné que le chef de l’État est hospitalisé depuis le 23 novembre 2009 à Jeddah (Arabie Saoudite) pour une affection cardiaque. L’objectif est de mettre fin au vide politique qui handicape le pays.

Transfert des pouvoirs

Jusqu’alors, le gouvernement soutenait que le président Yar’Adua était apte à gouverner en dépit de son absence. Mais, mercredi dernier, le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Dora Akunvili, a demandé le transfert des pouvoirs à Jonathan Goodluck.

La décision du parlement a soulevé bien des questions sur sa portée légale. Des voix se sont élevées pour la contester. Selon la Constitution nigériane, le Vice-président ne peut exercer ses fonctions qu’après que le Président a envoyé une lettre à l’Assemblée notifiant son congé médical. Or, Yar’Adua ne l’a pas écrite. Face à l’absence incontestable de la lettre, réclamée depuis des semaines, le Sénat a jugé que l’interview du chef de l’État à la BBC le 12 janvier était une preuve de sa convalescence. « Le président, par cette déclaration diffusée mondialement, a donné au parlement la preuve irréfutable qu’il est en congé médical et a ainsi respecté l’article 145 de la Constitution », a déclaré le président du Sénat David Mark.

Vers une amélioration ?

Le vide politique commençait à se faire sentir dans plusieurs secteurs dès le mois de décembre. Les attaques des groupes armés ont repris. Le processus de pacification du sud pétrolifère, en proie à des violences depuis 2006, stagne. Les conflits ethnico religieux dans le centre du pays regorgent de violence. Quel sera le pouvoir de Goodluck Jonathan pour rétablir la stabilité dans le pays le plus peuplé d’Afrique ? Le président par intérim a promis mardi que le gouvernement fédéral allait « prendre toutes les mesures pour consolider les bénéfices de l’amnistie dans le delta du Niger et mettre en oeuvre le programme post-amnistie ».

Le pays, majoritairement musulman au nord et chrétien au sud, applique d’ordinaire une règle selon laquelle la présidence revient alternativement à un musulman puis à un chrétien. Yar’Adua, musulman du nord, avait succédé à Olesegun Obarsanjo, chrétien du sud tout comme l’est Goodluck Jonathan. Le vice-président, ancien gouverneur d’un petit État du delta du Niger, manque encore d’alliés puissants. Il ne serait donc pas étonnant que les barons du Parti démocrate populaire (PDP), parti d’Umaru Yar’Adua, le poussent à organiser des élections présidentielles au plus vite.

10:56 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nigéria |  del.icio.us |  Facebook | | |

une caténaire perturbe le trafic de la ligne 161 Bruxelles-Namur

Des retards d'une trentaine de minutes étaient constatés mercredi, vers 19H30, sur la ligne 161 Bruxelles Nord-Namur à la suite d'un incident technique à une caténaire, a-t-on appris auprès d'Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire. Le trafic est limité à une voie sur une partie du tronçon, ce qui engendre les retards.

Selon une porte-parole d'Infrabel, l'incident a été constaté vers 18H20. "Il est apparu que c'était un train qui déclenchait la caténaire, qui se mettait dès lors en mode alarme. Il faut désormais enlever ce train", a-t-elle expliqué. La circulation se déroule actuellement sur une seule voie entre les gares de Bruxelles-Luxembourg et Groenendaal, ce qui provoque des retards d'une trentaine de minutes. "Le trafic a repris sur cette ligne. Les retards devraient se résorber dans les prochaines heures mais il pourrait y en avoir jusqu'à la fin du service ce mercredi", ajoute la porte-parole. (VAD)

10:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruxelles |  del.icio.us |  Facebook | | |