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lundi, 07 février 2011

La fortune des Moubarak dépasserait les 40 milliards

MOUBAK.jpg

Selon des experts cités par le journal britannique The Guardian , la fortune de la famille Moubarak pourrait même atteindre 70 milliards de dollars à la suite de partenariats d'affaires avec des entreprises étrangères.

Le peuple égyptien réclame ostensiblement son départ, mais Hosni Moubarak s'accroche. Alors qu'environ 40% de la population (l'Egypte compte 80 millions d'habitants) vivrait avec moins de trois dollars par jour, le journal britannique The Guardian rapporte ce dimanche que selon des experts du Moyen-Orient la fortune de la famille du président égyptien serait comprise entre 40 et 70 milliards de dollars. Elle serait répartie comme tel : 15 milliards de dollars pour Hosni Moubarak, un milliard pour son épouse Suzanne, huit milliards pour son fils aîné, Alaa et 17 milliards pour son second fils Gamal. Par comparaison, celle du couple Ben Ali est estimée à cinq milliards de dollars, selon le classement du magazine américain Forbes. Et celle de l'homme le plus riche des Etats-Unis, Bill Gates, à 54 milliards .

Selon le journal algérien Al Khabar , une bonne partie de la fortune des Moubarak serait déposée dans des banques ou investie dans de l'immobilier. La famille Moubarak possèderait ainsi, en dehors de l'Égypte, des propriétés aux États-Unis, en Grande-Bretagne (dont les fils et la mère détiennent la nationalité), en France, en Suisse, en Allemagne, en Espagne et à Dubaï. Enfin, ses deux fils, Gamal et Alaa ont créé et pris des participations dans de nombreuses sociétés en Europe et aux États-Unis. A en croire la chaîne de télévision australienne ABC News , le premier aurait commencé son business dans les années 80 en spéculant sur la dette de son pays sur le marché financier international. Avec les bénéfices réalisés, il acquérait des terrains militaires à des prix défiant toute concurrence qu'il revendait à des investisseurs. Le produit était directement versé dans des comptes en banques en Europe

vendredi, 04 février 2011

Les religieuses perverses n’iront pas en prison

croix_jpg_c369_207.jpgLa décision est tombée. Le parquet de Courtrai vient de faire savoir qu’il n’y aurait pas d’instruction judiciaire à l’égard des nonnes du Stella Maris. Dans cette institution de la jeunesse coutraisienne, elles avaient commis plusieurs abus sexuels.

Pas de poursuites donc pour ces religieuses qui ont abusé sexuellement de leurs pensionnaires entre 1959 et 1963. Les faits sont prescrits.

Par contre, les abus présumés commis par un père dans les années 90, eux, font faire l’objet d’une enquête.

Des religieuses entêtées

Deux sœurs vont de l’institution doivent, par ailleurs quitter l’institution. A l’époque des faits commis par le père libidineux, elles ne sont par intervenues alors qu’elles étaient au courant de ses agissements.

La destitution a dû passer par une nouvelle procédure au sein du Stella Maris. Sans vouloir faire de jeux de mots, le porte parole de l’institution a déclaré : « Nous souhaitons faire une croix définitive sur ce passé ».

Le voleur de GPS pris

vol_gps_heymans_jpg_h170_jpg_280.jpgWAREMME - Jeudi soir, la police de Hesbaye a interpellé un Waremmien soupçonné de vols dans les voitures. Il reconnaît une quinzaine de faits.

Les policiers waremmiens ont probablement mis fin à la série de vols survenus dans des voitures du centre-ville. Jeudi, à 22h40, ils ont interpellé un toxicomane d'une trentaine d'années. Il a reconnu le vol d'une quinzaine de GPS. Mais le nombre pourrait être revu à la hausse. La police comptabilise en effet une cinquantaine de vols dans des voitures.

L'homme était dans le colimateur depuis un certaine temps. Un de ses vols avait d'ailleurs été filmé.

Les GPS volés étaient revendus à un taximan liégeois.

13:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vol gps |  del.icio.us |  Facebook | | |

L'auteur d'un car-jacking accidente la voiture volée et se fait arrêter

CARJ.jpgUn accident est survenu cette nuit au rond-point de la chaussée de Tournai à Bruyelle. Une puissante voiture a percuté un poteau électrique.

Le conducteur n'a pas été blessé dans l'accident. Il a pris la poudre d'escampette ! Il faut dire qu'il venait de voler la BMW peu de temps avant à Tournai. 

Un homme avait été victime d'un car-jacking alors qu'il était assoupi dans sont véhicule sur les quais.

Après avoir fouillé les alentours du lieu de l'accident, la police a finalement mis la main sur le car-jackeur. Il a été arrêté et le dossier a été mis à l'instruction.

Egypte: des milliers de manifestants dans le centre du Caire

égypte; démocratieDes milliers de personnes affluaient vendredi vers la place Tahrir au Caire, où le ministre de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui s'est pour la première fois adressé à la foule qui réclame le départ immédiat du président Hosni Moubarak.

"L'homme vous a dit qu'il n'allait pas se représenter", a lancé le ministre à propos de M. Moubarak, qui s'est engagé à s'effacer à la fin de son mandat en septembre, selon un photographe de l'AFP.

"Allez dire au Guide de s'asseoir avec eux", a ajouté M. Tantaoui, dans une apparente allusion au Guide suprême des Frères musulmans, Mohammed Badie, et au dialogue lancé par le pouvoir mais rejeté par la majeure partie de l'opposition dont la confrérie islamiste tant que M. Moubarak reste en place.

C'est la première fois depuis le début de la contestation le 25 janvier qu'un haut responsable du gouvernement se rend place Tahrir pour s'adresser aux manifestants.

"Les deux exigences principales n'ont pas encore été obtenues. Ces exigences sont l'abolition de la loi sur l'état d'urgence et le départ de Hosni Moubarak", dit Khaled Abdallah, acteur et producteur, en ramassant les détritus place Tahrir, épicentre de la contestation depuis le 25 janvier.

"Si nous arrêtons (le mouvement), la vengeance sera terrifiante", ajoute-t-il.

Sur deux files de plus de 500 mètres de long, des milliers de personnes faisaient la queue en fin de matinée à un barrage militaire pour accéder à la place.

Les partisans du président, présents en force ces derniers jours près de la place Tahrir, n'étaient pas visibles.

Belga

mardi, 01 février 2011

Keyssi Bousso, professeur de danse classique en Belgique : « La danse m’a tout donné… »

arton2309-469c1.jpgCe Sénégalais, professeur de danse classique, vit en Belgique depuis 31 ans. En effet, Keyssi Bousso est très connu dans le milieu artistique belge, du fait de son talent, qui lui a ouvert énormément d’opportunités. Ses écoles de danse pullulent dans le Benelux.

Dans cet entretien qu’il nous a accordé, l’enfant de Doumnga Lao revient sur ses premiers pas de danse. Un métier qui lui a tout donné, soutient il. Au delà de sa casquette d’artiste, il est un ardent militant de l’Apr de Macky Sall. Un parti sur lequel, il compte s ‘appuyer pour changer le système au pouvoir, qui gangrène le pays, l’empêchant de venir y investir, ce qu’il a gagné en Europe… Entretien.

L’Office : Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle Keyssi Bousso. Je suis né dans le département de Podor, plus précisément dans un village du nom de Doumnga Lao. J’ai fait mes études primaires dans ce patelin avant de venir à Dakar pour mon cursus secondaire. C’est après que j’ai réussi le concours d’entrée à l’Ecole des Arts. Je fais partie des premiers Sénégalais à faire la danse classique. J’ai fait également l’Ecole de danse Moudra Afrique avec Germaine Acogny. Après trois ans de formation, j’atterris dans le « Ballet du XXe siècle ».

Maintenant, vous êtes professeur de danse. Est-ce que, ce métier nourrit son homme en Europe ? Je ne peux pas parler pour les autres. Mais, moi, la danse m’a tout donné. On peut être un bon danseur, sans être un bon professeur. Comme également, il y a de grands marabouts, qui n’ont pas de nombreux disciples. Il y a des marabouts qui doivent voyager pour trouver quelque chose, tandis que d’autres restent au village et obtiennent tout. Moi, la danse m’a tout donné. Peut-être que, si j’étais un instituteur, les réalisations que j’ai faites, je ne pourrais jamais les atteindre. Tout ce qu’un homme doit gagner honnêtement, je l’ai obtenu par le biais de la danse.

Au-delà des cours que vous dispensez en Europe, avez-vous des écoles de danse au Sénégal ? J’ai quelques terrains que j’ai déjà viabilisés pour ça. J’envisage d’ouvrir des écoles de danse au pays, mais ce n’est pas pour aujourd’hui. Peut-être dans le long terme. Investir au Sénégal par les temps qui courent, ce n’est pas évident.

Vous êtes Sénégalais, et vous ne voulez pas investir dans votre pays, pourquoi ? Je le veux bien. Mais il faudra que le pays change…

Donc la situation politico sociale du Sénégal ne vous rassure pas ? Pour le moment, elle ne me rassure pas du tout. Cependant, il faut préciser que j’investis dans le développement communautaire dans le Fouta.

Revenons un peu dans le monde culturel, vos écoles, vous les avez installées où en Europe ? J’ai une école à Randon, un patelin qui se trouve à la frontière, une autre en France, également dans la banlieue d’Anvers. Il m’arrive également de faire des animations dans les écoles flamandes.

Est-ce qu’on peut avoir l’identité de vos élèves ? Ils sont tous Européens ? Ou bien parmi eux, il y a des Africains ? Non, il n’y pas d’Africains parmi mes élèves. Cependant, il arrive que des jeunes Africains participent à des séances de danse sans bourse délier.

Votre danse, elle est spirituelle ou artistique ? Elle est artistique. C’est une danse codifiée, qui n’a rien à voir avec le Mbalax. C’est comme une danse contemporaine. J’ai fait la danse classique, la danse moderne, en même temps, le jazz. Pour moi, il suffit de regarder un danseur sénégalais à la télévision, je peux l’imiter sans problème. Un danseur traditionnel qui vient en Europe, il aura du mal à s’adapter, car les blancs aiment ce qui est codifié. Un danseur africain improvise. Il l’a dans le sang, c’est-à-dire, depuis la naissance. Ce n’est pas le cas chez les blancs.

Pourquoi, avez-vous choisi la danse au lieu d’un autre métier ? Je vais vous dire ce qui m’a poussé à faire de la danse un métier. J’étais avec un ami du nom de Baïla Diop. Nous étions du côté de l’ambassade de France à Dakar. Et nous avons vu des gens danser. Ils portaient dans pantalons moulants. Et mon ami m’a lancé un défi, soutenant que si j’osais faire cela… Tout est parti de là. Je me suis rapproché de la dame pour lui signifier mon vœu. Elle a d’abord rigolé, en me demandant si j’étais chrétien. Je lui ai répondu que je suis peulh. Et elle a répondu que ce n’est pas possible. J’ai insisté, elle m’a remis des chaussons et un pantalon moulant. Ce coup d’essai dans la danse classique a été un coup de maître. Et je me suis dit que je ne pourrais pas continuer à venir, car n’ayant pas les moyens financiers de payer 20.000 F Cfa par mois pour des cours de danse, où il n’y avait que des fils à papa. Et la dame m’accorda de venir danser gratuitement. J’étais venu pour m’amuser, et voilà qu’après trois ans, je me retrouve en Belgique, après un passage à Moudra Afrique. Et voilà 31 ans que je suis là…

Comme vous l’avez dit tantôt, vous êtes Hal Pulaar, un milieu assez conservateur. Quelle a été la réaction de vos parents quand vous avez décidé de faire de la danse un métier ? Mon père est décédé quand j’avais juste six ans. Ma mère n’était pas réfractaire à ce métier. Elle me disait de ne jamais voler et de ne jamais boire de l’alcool, avant de me bénir. Comme je l’ai dit tantôt, ses vœux ont été exaucés. La danse m’a tout donné. Quand j’avais fait mes rasta en 1975, certains n’ont pas hésité à me taxer de fou. J’étais marginalisé. Même mon beau-frère m’avait renvoyé de la maison parce que j’étais danseur. Quatre ans après mon arrivée en Belgique, c’est le premier à qui j’ai acheté une maison. Le lendemain, je lui ai rappelé que si je n’avais pas fait de la danse, je n’aurais peut-être pas pu lui acheter une maison. Et il m’a rétorqué, « jeune homme, sautille même jusqu’au plafond » (rires). Il était tellement content !

Au-delà de l’art, êtes-vous dans le monde politique ? Ah oui. Je suis trésorier de l’Apr de Macky Sall dans le Benelux.

Pourquoi, militez-vous à l’Apr ? Parce que Macky Sall m’a convaincu qu’il est l’homme de la situation. De par les actes nobles qu’il pose vis à vis de ses concitoyens, je me suis résolument engagé à le soutenir pour changer le système qui a accaparé le pouvoir. Je n’ai jamais fait de la politique.

Que comptez-vous faire pour changer la situation au pays, alors que vous êtes là en Belgique ? Avant la présidentielle 2012, je viendrai au pays, plus précisément au mois de décembre prochain. Je battrai campagne dans tout le Fouta pour que notre candidat gagne.

Propos recueillis par Lamine Ndour

LOFFICE

Tunisie: 219 morts, 510 blessés durant les violences

Deux cents dix-neuf personnes sont mortes et 510 ont été blessées durant les violences ayant conduit à la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, a annoncé mardi à Tunis le chef de la mission du Haut Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU.

Lors d'une conférence de presse, M. Bacre Ndiaye, a précisé que 147 personnes avaient trouvé la mort depuis le début des troubles en Tunisie à la mi-décembre, ainsi que 72 personnes dans des prisons. "Selon les derniers chiffres retenus, il y a eu 147 personnes tuées et 510 blessées. Ces chiffres n'englobent pas les victimes des prisons", a-t-il déclaré. M. Ndiaye a précisé que ces chiffres étaient encore "provisoires" et que l'ONU poursuivait ses enquêtes. Le précédent bilan de l'ONU faisait état le 19 janvier d'"au moins 100 morts".

Egypte: Jetair a fini l'évacuation de ses voyageurs

Le tour-opérateur Jetair a annoncé lundi soir avoir terminé l'évacuation de ses 1.400 voyageurs en vacances en Egypte. Un premier vol retour est attendu dans la nuit de lundi à mardi.

Jetair a déployé lundi 5 avions qui ont assuré un pont aérien, avec 8 vols entre 6 aéroports égyptiens et l'aéroport turc d'Antalya, où une équipe de collaborateurs de Jetair et Jetairfly "accueillent, informent et accompagnent" les vacanciers, précise le tour-opérateur dans un communiqué. Selon Jetair, le choix d'Antalya "a permis d'effectuer cette opération le plus vite possible, étant donné le peu de temps dont ces vols disposaient pour être effectués (couvre-feu à partir de 15h00)". L'évacuation a été réalisée dans des conditions difficiles, en raison de la saturation des aéroports et de l'espace aérien égyptiens, indique encore Jetair. Des réunions d'informations sont organisées pour que les voyageurs puissent faire savoir s'ils veulent poursuivre leurs vacances en Turquie ou les interrompre et rentrer en Belgique. Pour les touristes désireux de rentrer, quatre avions, prévus mardi, atterriront à Bruxelles entre 16h30 et 22h00. Un premier avion Jetairfly est attendu en Belgique durant la nuit de lundi à mardi, vers 3h30, avec 185 voyageurs à son bord.

dimanche, 30 janvier 2011

Volkswagen XL1 : moins de 1 litre aux cent

Ferdinand Piech en avait rêvé, les ingénieurs de VW l'ont fait. A peine 10 ans auront suffi pour concrétiser la vision d'une voiture capable de se contenter d'un litre de carburant aux cent kilomètres.
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Si le nouveau Volkswagen XL1 arrive à rejeter seulement 24 g/km de CO2 pour une consommation de 0,9 l/100 km, c'est grâce à sa carrosserie high-tech ultralégère (monocoque et éléments de carrosserie) qui utilise du CFRP (plastique renforcé de fibre de carbone). L'auto ne pèse que 795 kg. Elle a aussi un profil gtrès aérodynamique (Cx = 0,186).

Sur un plan technique, VW a choisi la technologie hybride plug-in. Elle associe un moteur TDI deux cylindres de 0,8 L (48 ch/35 kW) à un moteur électrique (27 ch/20 kW), une boîte à double embrayage 7 rapports DSG et une batterie lithium-ion. L'autonomie totale est de 550 km.

Les performances : en sollicitant la pleine puissance du système hybride, le prototype de Volkswagen passe de 0 à 100 km/h en seulement 11,9 s et atteint une vitesse maximale de 160 km/h.

De par sa technologie hybride plug-in, le prototype du XL1 peut également fonctionner en mode électrique pur, et donc sans émission, sur une distance allant jusqu'à 35 km.

19:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voiture |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 29 janvier 2011

Clijsters au sommet de son art avec puissance

pict_292509.jpg"C'est un tel soulagement. Et puis j'étais un peu incrédule d'avoir réussi à retourner la situation. Gagner comme cela, cela signifie beaucoup. C'était un match si intense."

Kim Clijsters a confié toute sa joie d'avoir remporté l'Open d'Australie samedi, au terme d'un match "très intense jusqu'à la dernière frappe" où elle a dû surmonter la perte du premier set pour inverser la tendance contre la Chinoise Li Na.

Q: C'est rare de vous voir avec la larme à l'oeil après une victoire. Est-ce un tournoi spécial pour vous ?

R: "Ils me donnent tous des émotions. Ce qui m'émeut le plus, c'est que c'est très intense jusqu'à la dernière frappe, et tout d'un coup, c'est fini. C'est un tel soulagement. Et puis j'étais un peu incrédule d'avoir réussi à retourner la situation. Gagner comme cela, cela signifie beaucoup. C'était un match si intense."

Q: Comment avez-vous renversé la vapeur ?

R: "Au premier set, elle a tout fait mieux que moi. Ses frappes étaient plus lourdes, plus longues. Elle retournait mieux. Elle jouait vraiment très bien. Après le premier set, j'ai pensé à ce que je pouvais faire de différent pour casser son rythme, essayer de plus la faire gamberger. J'ai essayé de varier plus mon jeu, en mettant plus de slice, en relevant la balle pour la pousser à commettre des fautes directes. J'ai vu que ça la mettait plus en difficulté et je me suis accrochée à cela."

Q: Vous avez semblé en difficulté au service, pour quelle raison ?

R: "Beaucoup de filles retournent bien. Il y a vraiment la pression de bien servir. Et plusieurs fois -et je pense que c'est l'une de mes faiblesses- je n'ai pas bien terminé mon mouvement de service. Comme je savais que c'était une bonne relanceuse et qu'elle allait me mettre beaucoup sous pression, j'anticipais le prochain coup dans ma tête. Et je pense que ce n'est pas une bonne attitude à avoir quand on sert. Le mouvement doit être complet pour avoir un meilleur impact. Mais j'ai réussi à faire quelques bonnes premières balles aux deuxième et troisième sets."

Q: Vous avez 27 ans. Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?

R: "C'est probablement ma dernière saison entière. Je voudrais aussi essayer d'aller jusqu'au jeux Olympiques (de Londres en 2012). Je n'ai jamais participé aux jeux Olympiques. Après on verra. Mais quand j'ai repris la compétition (en août 2009), j'avais plutôt les JO en tête. Je ne pensais pas que les choses iraient aussi bien et aussi vite. Je pensais que cela prendrait un peu plus de temps pour me remettre dans le rythme, retrouver la routine de voyager avec ma famille et tout ça".

Q: Votre prochain grand objectif, c'est Roland-Garros ?

R: "Ces deux derniers mois, je me suis vraiment concentrée sur mon été australien. Maintenant j'ai besoin de faire une pause, de ne plus penser à mes objectifs. Mais évidemment, Roland-Garros est un tournoi où j'ai envie de réussir. Pour l'instant, je suis juste ravie d'avoir gagné celui-là. Je ne pense pas au reste, cela arrivera probablement après la Fed Cup (week-end du 5-6 février contre les Etats-Unis à Anvers), quand je serai chez moi pour quelques semaines. Là je prendrai le temps de m'asseoir avec l'équipe et de décider du programme pour le reste de l'année."

Football:Nacer Chadli choisit les Diables Rouges

Nacer Chadli, l'ailier gauche du FC Twente, a été pré-sélectionné par Georges Leekens pour la rencontre de préparation que la Belgique jouera contre la Finlande le 9 février prochain sur le terrain de La Gantoise au stade Jules Otten, a confirmé vendredi l'Union belge de football dans un communiqué.

Nacer Chadli choisit les Diables Rouges

Selon l'Union belge, le Belgo-marocain, né à Liège, a fait savoir qu'il choisissait l'équipe nationale belge plutôt que la sélection du Maroc. "C'est depuis un certain temps déjà qu'on est en train de suivre Chadli", a expliqué Georges Leekens, le sélectionneur des Diables Rouges, dans le communiqué. "En accord avec Michel Preud'homme, son entraîneur à Twente, on a décidé de le laisser terminer sa campagne de Ligue des Champions avec son club avant de lui donner une place dans la pré-sélection. Je tiens à remercier Michel Preud'homme pour sa collaboration. De Nacer Chadli, j'ai bien compris que son choix pour l'équipe nationale belge est un choix du coeur. Il a l'ambition de faire partie du jeune groupe très ambitieux que sont les Diables Rouges." La sélection pour cette rencontre de préparation face à la Finlande sera connue jeudi prochain. Dans les colonnes du quotidien La Meuse, Nacer Chadli, 21 ans, explique vendredi qu'il fera connaître sa "décision définitive lorsque le bon moment sera venu." Nacer Chadli figure aussi dans la pré-sélection du Maroc, entraîné par Eric Gerets, pour le match de préparation face au Niger, le 9 février également.

jeudi, 27 janvier 2011

La deuxième démission de Vande Lanotte. Découvrez sa conférence de presse au Sénat ce mercredi soir.

L'UE appelle l'Egypte à respecter le droit de manifester

pict_291960.jpgLa chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a demandé jeudi aux autorités égyptiennes de "respecter" le droit de leurs citoyens à manifester pacifiquement pour défendre leurs droits. Un manifestant a été tué dans le nord du Sinaï.

"La liberté d'expression et le droit de se réunir pacifiquement sont des droits fondamentaux de tout être humain. J'appelle les autorités égyptiennes à pleinement respecter et protéger les droits de leurs citoyens à exprimer leurs aspirations politiques au moyen de manifestations pacifiques", a dit Mme Ashton dans un communiqué.

"Les voix appelant au plein respect de leurs droits politiques, sociaux et économiques doivent être écoutées attentivement", a ajouté la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères.

Les jeunes militants pro-démocratie égyptiens, inspirés par la révolte tunisienne qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, ont appelé à de nouvelles manifestations jeudi et après les prières hebdomadaires de vendredi.

Quatre manifestants et deux policiers sont morts et des dizaines de personnes ont été blessées depuis mardi. Au moins un millier de personnes ont été arrêtées à travers le pays, selon un responsable des services de sécurité. Ces manifestations sont les plus importantes depuis l'arrivée au pouvoir en 1981 de M. Moubarak, 82 ans, cible de critiques notamment pour n'avoir jamais levé l'état d'urgence en vigueur depuis près de 30 ans.

Un manifestant tué dans le nord du Sinaï

Un manifestant a été tué jeudi par la police lors d'accrochages dans la localité de Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï, ont indiqué des témoins, au troisième jour de manifestations contre le régime du président égyptien Hosni Moubarak. Mohamed Atef, 22 ans, a été mortellement atteint d'une balle dans la tête lors d'un échange de tirs entre des manifestants bédouins habitant la région et les forces de sécurité, ont indiqué à l'AFP des témoins et des proches de la victime.

Le port de signes convictionnels divise la majorité

voilLa majorité bruxelloise ne parvient toujours pas à s'accorder sur une position commune à propos de l'opportunité d'interdire le port de signes convictionnels ou religieux dans l'enseignement et dans une série d'autres fonctions publiques.

C'est ce qui ressort jeudi après-midi d'un nouveau report des travaux parlementaires sur une proposition du MR défendue par Didier Gosuin, en commission des Finances du parlement régional. Selon Didier Gosuin, le MR a déposé en octobre 2009 des propositions de résolution et d'ordonnance visant à interdire le port de signes convictionnels pour les fonctionnaires régionaux et communaux ainsi que pour le gouverneur de l'arrondissement de Bruxelles-capitale dans l'exercice de leur fonction.

La majorité a souhaité reporter le débat dans l'attente de l'avis du conseil d'Etat transmis en juillet dernier mais porté à la connaissance des députés en novembre. "Forts de l'avis du Conseil d'Etat, mais aussi de l'assemblée francophone et des assises de l'interculturalité, il n'y avait plus de raison de reporter l'examen de nos propositions que j'ai demandé formellement en décembre", a précisé Didier Gosuin.

La présidente du parlement, Françoise Dupuis, a inscrit ces propositions, il y a quelques jours, à l'ordre du jour de la commission, ce qui n'a pas plu à tout le monde dans la majorité, où certains ont fait discrètement savoir jeudi qu'ils avaient été pris de court. La présidente n'avait réglementairement pas le choix, a commenté Didier Gosuin, après la décision d'une suspension de l'examen des propositions MR.

Selon lui, le débat devra obligatoirement se poursuivre dans un délai maximal de deux mois, même si on observe une fracture au sein de la majorité, notamment chez Ecolo, sur la question.

Karima Delli, eurodéputée pour 8 580 € par mois

karim5.jpgLa militante associative d'Europe-Ecologie dispose aussi d'une enveloppe de 26 700 € par mois pour ses frais.

Ils sont 736, représentent près de 500 millions de personnes et dans certains domaines comme l'écologie, les mesures qu'ils prennent dictent jusqu'à 80% la législation française. Et pourtant, tout le monde s'en fout. Même Rachida Dati. Ce sont les députés européens.

Dans les couloirs ou sur les sièges du Parlement européen, ces élus par vous et moi contribuent à faire de l'Europe ce qu'elle est. Comment et à quel tarif ? Bonne question.

Karima Delli, 30 ans, a eu le courage de se prêter au jeu. L'une des quatorze députés européens d'Europe Ecologie - Les Verts, élus en juin 2009, n'a pas hésité longtemps avant de me rencontrer. Déjà membre des collectifs Jeudi noir et Sauvons les riches avant de rejoindre le Parlement, pour moi, Karima Delli, c'était ça. (Voir la vidéo satirique de Jeudi noir au sujet de Christine Boutin)

Mais « funky Karima » était en congé le jour où je l'ai rencontrée. Dans le large bureau parisien de la délégation européenne d'EE-LV, Karima Delli m'attend bien sagement devant ses feuilles de notes. Elle a déjà pris le pli de ceux qui pèsent leurs mots avant de distiller un message politique. Dommage.
De Tourcoing à l'Europe, pour « une écologie qui vient d'en bas »
Dans son parcours politique, tout semble s'être enchaîné de manière remarquable. Originaire de Tourcoing (Nord), la jeune femme poursuit des études dans les domaines du commerce et de la sciences politique. Quant à son engagement politique, on pourrait en trouver le germe dans la présidentielle de 2002 :

« J'avais 22 ans. J'ai été marquée par la campagne et le message de Noël Mamère qui représentait les Verts à l'époque. Cette idée d'une écologie populaire, qui vient d'en bas, dont tout le monde peut bénéficier, surtout les plus pauvres.

Encore maintenant, il faut se battre contre le fait que sont toujours les plus précaires qui doivent habiter au bord des autoroutes

mardi, 18 janvier 2011

Côte d'Ivoire : la 'dame de fer' Simone Gbagbo met sa poigne au service de son mari

simol.jpgL'homme fort de la Côte d'Ivoire s'appellerait-il Simone Gbagbo ? Samedi 15 janvier, devant près de 5 000 personnes survoltées qui se pressaient au Palais de la culture, au bord la lagune Ebrié, à Abidjan, elle en a quasiment fait la démonstration.

Tandis que le sommet de l'Etat reste paralysé entre un président autoproclamé, son époux Laurent Gbagbo, et un président cloîtré dans l'hôtel du Golf, l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, celle qui se considère toujours comme la première dame a jeté ses forces dans la conservation du pouvoir.

Gare aux infidèles. Le ban et l'arrière ban des dignitaires du régime, les partis, les syndicats, les associations, les forces religieuses, tout le monde a été convoqué et a dû débiter son discours : on se compte, avant un dénouement incertain. L'argument est simple, efficace. Laurent Gbagbo est 'l'enfant de l'Afrique', soutenu par Dieu, et la Côte d'Ivoire le fer de lance de la décolonisation inachevée du continent.

'Y'a rien en face', proclament les tee-shirts, ou plutôt, le favori 'des tenants pervers d'un colonialisme rétrograde'. Pour brosser cette grande fresque devant un public avide de l'entendre, la 'dame de fer' de la Côte d'Ivoire n'a pas lésiné sur les moyens, ni sur le populisme. Ballons de fête aux couleurs nationales, hommes en pagne, peints des pieds à la tête et figurant des statues, puissante sono, habiles chauffeurs de salle, petits drapeaux et chanteurs populaires : rien ne manquait à la geste, déclinée quatre heures durant.

Elle-même, plutôt avare de ses apparitions, avait quitté l'air lugubre arboré l'avant-veille à la Radio-télévision ivoirienne (RTI). Quand le révérend Camara, costume de velours lie-de-vin et chemise rouge, a fini de chanter, en star devant une salle debout, l'animateur l'a rappelé. 'Vous avez oublié quelque chose'. Le pasteur évangéliste, un ex-musulman, est retourné sur ses pas pour faire conspuer les forces de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et l'armée française

dimanche, 16 janvier 2011

Côte d`Ivoire : Simone Gbagbo accuse le "diable" Sarkozy et le "chef bandit" Ouattara

SIMONE.jpgSimone Gbagbo, l`épouse du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, a qualifié samedi de "chef bandit" Alassane Ouattara, le rival de son mari, et de "diable" le chef de l`Etat français Nicolas Sarkozy, lors d`un rassemblement à Abidjan, a constaté l`AFP.

Quelque 4.000 personnes s`étaient réunies au Palais de la culture pour soutenir M. Gbagbo à l`appel de la coalition qui l`appuie, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), dont Mme Gbagbo est la secrétaire générale.

Alors que l`assistance protestait quand elle commençait a citer les noms de MM. Ouattara et Sarkozy, Simone Gbagbo a dit: "Alors je vais les identifier avec un nom bien clair: Sarkozy sera le +diable+, et Ouattara sera le +chef bandit+."

"Le temps des débats sur les élections entre Gbagbo et le +chef bandit+ est passé. Notre président (Laurent Gbagbo) est vigoureusement installé au pouvoir et il travaille", a-t-elle lancé.

La Côte d`Ivoire est plongée dans la crise depuis de la présidentielle du 28 novembre, les deux rivaux revendiquant chacun la victoire.

"Le +diable+ est persévérant dans la défaite. C`est parce que le +diable+ est persévérant que notre pays est dans la tourmente. Aujourd`hui encore, ce diable persiste", a dit Mme Gbagbo au sujet de Nicolas Sarkozy.

L`ex-puissance coloniale française a reconnu la victoire de M. Ouattara et appelle M. Gbagbo à céder le pouvoir, comme la quasi-totalité de la communauté internationale.

La crise postélectorale a de nouveau tendu les relations entre Paris et le camp Gbagbo, dont la détérioration avait commencé à l`éclatement de la crise ivoirienne de 2002 avant un paroxysme en 2004.

"Nous allons retrouver notre indépendance, notre souveraineté totale. Le mouvement de libération de l`Afrique entière est en train de naître en Côte d`Ivoire", a affirmé l`épouse de Laurent Gbagbo.

mercredi, 12 janvier 2011

Belgique : le temps passe, rien ne bouge

La Belgique progresse. Elle possède désormais le record européen de la plus longue crise politique. Enfoncés, les Pays-Bas qui le détenaient depuis 1977 avec 208 jours sans gouvernement. Désormais, c'est la meilleure performance mondiale qui est en vue pour les Belges : s'ils n'ont pas de gouvernement le 30 mars, ils battront un récent record... irakien, établi à 289 jours.

A voir comment se déroulent les choses à Bruxelles, on peut raisonnablement penser que l'objectif sera atteint. Car, c'est certain le tic-tac tic-tac de l'horloge belge n'est pas près de s'arrêter.

Son mécanisme est-il celui d'une bombe à retardement ou d'un tranquille carillon de beffroi rythmant la longue attente d'une population partagée entre désintérêt, peur et colère rentrée ? Mystère, car au royaume d'Albert II, l'opinion et les observateurs se divisent en trois camps.

D'abord, les pessimistes résignés qui pensent que l'interminable crise s'achèvera par l'éclatement du pays. Ensuite, les pessimistes réalistes qui estiment que l'échafaudage institutionnel de l'Etat est d'une telle complexité qu'il rend en fait impossible la scission. Enfin, les pessimistes fatigués, qui attendent qu'un événement extérieur, par exemple une catastrophe naturelle ou une mobilisation antibelge des spéculateurs sur les marchés financiers, ramène enfin le monde politique à la raison. La première hypothèse ne peut évidemment être exclue, même si les inondations qu'a connues le pays ces jours-ci n'ont pas une ampleur suffisante pour chavirer les coeurs, mobiliser les foules et rassembler Flamands et Wallons dans un élan confraternel. D'autant que l'eau, qui semble elle aussi régionalisée, n'a d'ailleurs envahi que la partie francophone du royaume.

La deuxième hypothèse - les méchants marchés réduisant la pauvre Belgique à une Grèce du Nord - pourrait, elle, prendre corps depuis qu'une agence internationale de notation a donné quelques mois aux dirigeants belges pour se reprendre et former une coalition crédible, faute de quoi la note de leur Etat sera dégradée. Samedi 8 janvier, l'un des quotidiens les plus influents du royaume, De Standaard a résumé d'une façon assez parlante la situation : parée d'un titre peu ambigu, 'Les vautours au-dessus de la Belgique', sa 'une' montrait deux rapaces, les griffes plantées dans une branche morte en l'attente de leur proie. Les fameux 'spéculateurs' avaient, enfin, un visage. Problème : la 'crise de confiance fondamentale' décrite par l'économiste Geert Noels ne touche pas seulement quelques traders internationaux mais toutes les couches de la population belge elle-même.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

Les brassards rouges au meeting du PDS à anvers ce Samedi 08/11