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samedi, 19 novembre 2011

Saïf al Islam Khadafi capturé

said al islam.jpgTRIPOLI (Reuters) - Saïf al Islam Kadhafi, fils le plus engagé en politique de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye puis transféré dans la ville de Zentane, plus au nord, ont annoncé samedi le ministre de la Justice du gouvernement provisoire et d'autres responsables libyens.

La chaîne de télévision Free Libya a diffusé une photo montrant Saïf al Islam après son arrestation. On le voit une main bandée, les jambes sous une couverture, assis sur un canapé.

Une foule de plusieurs centaines de personnes en colère s'est massée à l'aérodrome de Zentane, empêchant les gardiens de Saïf al Islam d'évacuer de l'appareil celui-ci ainsi que ses quatre gardes du corps arrêtés. Certains manifestants ont même tenté de monter à bord de l'avion mais ils ont été refoulés par les combattants. A l'intérieur de l'avion, un journaliste de Reuters a vu l'homme arrêté, qui ressemblait fort à Saïf al Islam, malgré la longue barbe qui lui a poussé.

A La Haye, la Cour pénale internationale (CPI), qui a inculpé Saïf al Islam de crimes contre l'humanité, a déclaré avoir reçu confirmation des autorités libyennes de la capture de celui-ci.

"Nous nous coordonnons avec le ministère libyen de la Justice pour faire en sorte que toute solution retenue concernant l'arrestation de Saïf al Islam soit conforme au droit", a déclaré Florence Olara, porte-parole de la CPI.

Le ministre de la Justice Mohamed Al Alagui a dit être en contact avec la CPI sur le traitement à réserver au captif, que soit en Libye ou à La Haye.

"Nous autres, Libyens, ne nous opposons pas à ce que des observateurs internationaux viennent superviser les procédures pénales qui viseront les emblèmes de l'ancien régime", a-t-il dit à la chaîne qatarie d'information en continu Al Djazira.

Les combattants de Zentane, l'une des puissantes factions qui détiennent le pouvoir en Libye actuellement, ont déclaré qu'ils comptaient détenir Saïf al Islam dans la ville de Zentane jusqu'à ce qu'un gouvernement libyen soit constitué, auquel ils pourront le livrer.

GRÂCE À UN RENSEIGNEMENT

Le Premier ministre désigné Abdel Rahim al Kib doit former un gouvernement d'ici mardi, et le sort de Saïf al Islam, que les Libyens veulent juger eux-mêmes avant de le transférer éventuellement à la CPI, sera l'un des premiers tests de son aptitude à se faire obéir.

Longtemps considéré comme l'héritier politique de son père, Saïf al Islam, qui est âgé de 39 ans, a été capturé près d'Obari, petite ville pétrolière au sud-ouest de l'oasis de Sebha, sur une piste menant vers la frontière algérienne.

"Nous avons arrêté Saïf al Islam Kadhafi dans la région d'Obari", a confirmé Mohamed al Alagui à Reuters, précisant qu'il n'avait pas été blessé.

Plusieurs gardes du corps se trouvaient avec lui, mais pas d'autres responsables de l'ancien régime.

Selon un combattant de la brigade anti-Kadhafi Khaled bin al Walid, Saïf al Islam, âgé de 39 ans, a été capturé sur la foi d'un renseignement indiquant qu'il se trouvait dans le secteur d'Obari depuis un mois.

"Ils (lui et ses hommes) ne pouvaient pas partir de là parce que nous avions pris nos dispositions", a dit ce combattant, Wissam Doughali, ajoutant que Saïf al Islam circulait à bord d'un 4x4.

Saïf al Islam n'a plus été vu en public depuis le 23 août dernier alors que les forces du Conseil national de transition libyen (CNT) étaient sur le point de prendre le contrôle total de la capitale, Tripoli.

Après s'être probablement replié sur Syrte, où son père a été capturé puis tué le 20 octobre, il aurait fui vers le sud, se rapprochant de la frontière avec le Niger.

Selon des informations confirmées partiellement par la CPI, il avait pris indirectement contact avec l'institution judiciaire internationale à la fin du mois dernier pour préparer semble-t-il sa reddition.

On ignore le sort de l'ancien chef du renseignement libyen, Abdallah al Senoussi, lui aussi visé par un mandat d'arrêt de la CPI. Des huit enfants qu'avaient eus Mouammar Kadhafi, trois sont morts, dont Mouatassim, tué le même jour que son père, lui aussi à Syrte, ou considérés comme tels. Quatre autres se sont exilés, Saadi au Niger, et Hannibal, Mohamed et Aïcha en Algérie, qu'ils ont gagnée avec leur mère dès le mois d'août.

Henri-Pierre André et Eric Faye pour le service français

jeudi, 10 novembre 2011

Dominique Strauss-Kahn:les policiers s'intéressent à un des téléphones utilisés

Un téléphone portable est au centre de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme dite 'du Carlton'. Les policiers tentent de faire parler la puce de l'objet afin de reconstituer les échanges téléphoniques entre l'un des inculpés et Dominique Strauss-Kahn au sujet de parties fines, révèle le magazine Le Point, mercredi 9 novembre.

Ce téléphone aurait été oublié par l'homme d'affaires Fabrice Pazskowski, entrepreneur lensois, mis en examen et écroué dans cette affaire, lors d'une partie fine tarifée en février 2011, et aurait été récupéré par Dominique Strauss-Kahn, qui ne l'aurait rendu à son propriétaire que le 13 mai, à l'occasion d'un autre rendez-vous avec des prostituées, cette fois-ci aux Etats-Unis.

Le Point affirme que les deux hommes auraient pendant cette période échangé plusieurs textos via cet appareil pour organiser des rendez-vous galants. Mais seuls des propos de M. Strauss-Kahn ont été retrouvés par les enquêteurs, ceux de M. Pazskowski ayant été effacés par ce dernier.

>> Lire : Les surprenantes ramifications d'une enquête menée depuis huit mois

'TU VIENS ACCOMPAGNÉ À WASHINGTON ?'

'Tu viens accompagné à Washington ?' aurait ainsi demandé l'ancien directeur du FMI à l'entrepreneur, avant d'ajouter 'Je la connais ?'. Selon l'hebdomadaire, Fabrice Pazskowski aurait récupéré son téléphone le 13 mai et réinitialisé la puce le 14 mai, jour de l'arrestation de Carlton : les policiers s'intéressent à un téléphone utilisé par Dominique Strauss-Kahn à la suite de l'affaire du Sofitel de New York, effaçant ainsi l'ensemble des propos qu'il avait échangés avec l'ancien patron du FMI.

Mais les enquêteurs tentent de faire parler la carte SIM du mobile, dont les données informatiques sont conservées par l'opérateur de téléphonie.

Fabrice Paszkowski a été inculpé le 21 octobre pour proxénétisme aggravé en bande organisée, association (...) Lire la suite sur lemonde.fr

mardi, 08 novembre 2011

Mort de Michael Jackson: Conrad Murray reconnu coupable d'homicide involontaire

doc.jpgGuilty. Le docteur Conrad Murray a été reconnu coupable d'homicide involontaire ce lundi par les douze jurés de la cour où il était jugé pour son implication dans la mort de Michael Jackson. Le médecin de la star est sorti menotté du tribunal et a été placé en détention dans l'attente de l'annonce de sa peine, qui sera révélée le 29 novembre.

A l'annonce du verdict, une clameur s'est élevée en dehors du tribunal, où étaient massés les fans du King of the Pop, armés de pancartes «anything for money» et «guilty». Kim, fondatrice du site Justice4MJ.com, s'est dit soulagée, même si elle juge la peine qu'encourt Murray trop faible: «Justice a été rendue, mais quatre ans maximum, c'est trop court pour avoir privé le monde de son plus grand chanteur.»

Le Propofol au coeur des débats

Le médecin était accusé d'avoir causé la mort de Michael Jackson par une série de «graves négligences». Lors des six semaines du procès, la défense a affirmé que la pop star s'était elle-même injecté la surdose fatale de Propofol. Le procureur, lui, a tenté de convaincre le jury qu'un tel scénario était peu probable. Surtout, David Walgren a répété, témoignages d'experts à l'appui, que Conrad Murray avait commis des négligences «criminelles» en administrant, au domicile du chanteur, un puissant anesthésiant habituellement réservé au milieu hospitalier et en ayant quitté son chevet quelques minutes le 25 juin 2009 au matin.

Comme l'y autorise le droit américain, Conrad Murray a refusé de témoigner. Il n'a donc pas directement expliqué pourquoi il avait mis plus de 20 minutes avant d'appeler les secours, ni pourquoi il ne leur avait pas signalé qu'il traitait le chanteur avec du Propofol.

.../... Plus d'informations à venir sur 20minutes.fr

samedi, 05 novembre 2011

La religion absente de la Constitution tunisienne, dit Ennahda

aa.jpgTUNIS (Reuters) - La religion sera absente de la nouvelle Constitution tunisienne qui accordera en revanche une place importante aux questions des droits de l'homme, de la démocratie et de l'économie de marché, assure le parti islamiste Ennahda qui a remporté les premières élections libres du pays.

Le gouvernement, dont la composition devrait être dévoilée la semaine prochaine, n'introduira pas le principe de la charia ni d'autres principes islamiques susceptibles de rogner sur le caractère laïque de la Constitution en vigueur lorsque l'ancien président Zine ben Ali a été chassé du pouvoir par la rue en janvier.

"Nous ne voulons pas imposer un style de vie particulier", déclare à Reuters le responsable d'Ennahda, Rachid Ghannouchi, exilé à Londres pendant plus de vingt ans.

Depuis la large victoire de son parti réputé modéré aux élections constituantes du 23 octobre, certains soupçonnent Ennahda de vouloir imposer une application stricte des principes religieux à une société tunisienne habituée depuis la décolonisation à un mode de vie libéral.

La première tâche de l'Assemblée nouvellement élue, chargée de rédiger la Constitution, sera donc avant tout de rassurer les Tunisiens et les investisseurs étrangers, indispensables à la relance de l'économie, estiment analystes et observateurs.

Avant même le début des discussions sur la Constitution, tous les partis politiques du pays sont convenus de conserver le premier article de l'actuelle loi fondamentale, qui déclare que l'islam est la religion et l'arabe la langue officielle du pays.

"Il s'agit juste de la description de la réalité", explique Ghannouchi. "Cela n'a aucune implication légale."

"Il n'y aura pas d'autres références à la religion dans la Constitution. Nous voulons accorder la liberté à l'ensemble du pays", poursuit le chef de file d'Ennahda, qui ne jouera aucun rôle dans le nouveau gouvernement. La nouvelle Constitution devrait entrer en vigueur d'ici un an.

AUCUNE PROMOTION DE LA RELIGION

Publiés dans les années 1980-1990, les écrits de Ghannouchi ont inspiré le Parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir en Turquie, qui applique un subtil mélange entre démocratie et islam.

Ghannouchi affirme également que les 22 années passées en exil lui ont permis de constater l'importance de la société civile.

Comme la Turquie, la Tunisie a connu des décennies de dictature laïque avant d'évoluer vers un régime démocratique dans lequel les islamistes modérés se sont imposés dans le paysage politique.

"La loi par elle-même ne change pas la réalité", lance Ghannouchi, interrogé au siège de son parti.

"Il ne devrait pas y avoir de loi qui tente de rendre les gens plus religieux", estime-t-il. Dans la foulée de sa victoire aux élections constituantes, son parti s'est engagé à ne pas interdire l'alcool et les vêtements occidentaux et à poursuivre les politiques économiques en faveur du tourisme, de l'investissement étranger et de l'emploi.

La charia et les lois de l'islam sont un ensemble de valeurs morales individuelles et sociétales et non un code de conduite strict à appliquer au niveau national, dit-il.

"L'Egypte dit que la charia est le principal fondement de sa loi mais cela n'a pas empêché (l'ancien président déchu Hosni) Moubarak de devenir un dictateur."

PROBABLE ACCORD DES LAÏCS

Pour Samir Ben Amor, chef de file du Congrès pour la République (CPR) qui devrait participer au gouvernement de coalition aux côtés d'Ennahda et d'un autre parti laïque, il y a un consensus autour de la référence à l'islam dans le premier article de la constitution.

Ces partis politiques s'accordent également pour renforcer la démocratie en introduisant notamment des références aux conventions internationales des droits de l'homme.

"Nous voulons un régime libéral"", dit Ben Amor.

Alors que les partis s'accordent pour défendre les droits des femmes, parmi les plus avancés du monde arabe, Ben Amor se dit toutefois opposé à l'inscription du Code du statut personnel dans la Constitution.

"Aucune constitution au monde n'a ça", note-t-il. Ces droits seront protégés par la législation, argue-t-il.

Le principal point d'achoppement porte sur le type de régime politique. Ghannouchi a une préférence pour le système parlementaire quand les autres partis politiques soutiennent un système à la française, avec un pouvoir partagé entre un président élu au suffrage universel direct et un parlement.

"Le système parlementaire peut entraîner une instabilité politique, et sortant tout juste d'une dictature, nous pensons que nous ne pouvons pas courir ce risque", explique Ben Amor.

Pour Radouan Mamoudi, directeur du Centre pour l'étude de l'islam et de la démocratie basé à Washington, les élections d'octobre ont montré que le pays avait opté pour une "révolution évolutionnaire" sans changements radicaux.

"Les Tunisiens sont d'accord sur presque tout", note-t-il. "Ils veulent garder leur identité arabe et musulmane sans vivre dans une théocratie. Je pense que la Tunisie peut ouvrir la voie dans le monde arabe en construisant une véritable démocratie pleinement compatible avec l'islam."

Marine Pennetier pour le service français

Il est grand temps qu’Abdoulaye Wilane arrête sa prostitution politique

Nonobstant le recadrage d’Ousmane Tanor Dieng envers son porte –parole adjoint, je fais partie de ceux qui attendent un coup de théâtre émanant  d’Abdoulaye Wilane pour ses attaques mal orientées envers Macky Sall. C’est un récidiviste. Oui, à vouloir chasser le naturel, il revient au galop.

Nous avons constaté depuis longtemps qu’Abdoulaye Wilane roule pour le PDS et se propose constamment d’être un valet bon marché pour Abdoulaye Wade. C’est son triste choix, mais nous ne pouvons pas le respecter.

logoAPR-BENELUX.PNGCe politichien sorti de nulle part a un comportement aux antipodes des sensibilités politiques des jeunes socialistes de la classe de Malick Noêl Seck actuellement emprisonné à tord et du courageux Barthélémy Diaz.

Ces deux derniers, comme les jeunes de l’APR ne se trompent guère de cible ou d’objectif pour entrainer le peuple sénégalais à distraction.

Aboulaye Wilane mène une politique de caméléon qui alterne d’une couleur de socialisme délavée au wadisme profond. Cela nous désole.

Nous savons deux choses, primo qu’il est subventionné et secundo qu’on ne mort pas la main qui te nourrit. Son comportement malsain doit cesser ou qu’il démissionne pour rejoindre son père nourricier, faire comme le natif de Khombole, qui, après avoir goûté au délice du pouvoir, à dit non à Abdourahime Agne pour rentrer dans un ultra Wadisme. Au moins là, c’est clair.

 

mercredi, 02 novembre 2011

Marine Le Pen peine à rencontrer des responsables américains

Marine Le Pen est partie se construire une stature internationale aux Etats-Unis. La présidente du Front National qui s'est souvent illustrée par son discours anti-américain devait rencontrer des responsables politiques de premier plan. Mais le seul nom annoncé, le membre du Tea Party (mouvement populiste situé à la droite du Parti républicain) Ron Paul, l'un des candidats à l'investiture pour la présidentielle américaine de 2012, s'est décommandé. Officiellement, pour une question d'agenda. Marine Le Pen a relativisé cette annulation, affirmant qu'elle allait " rencontrer d'autres personnalités importantes pour l'avenir ". Mais aucun autre nom n'a été dévoilé pour ce déplacement Outre-Atlantique de cinq jours.

Selon ses proches, la candidate à la présidentielle doit rencontrer " un représentant de la communauté noire " puis " un représentant de la communauté juive " avant de s'entretenir avec " des élus démocrates et républicains ". Elle devrait également prononcer un discours sur l'économie mondiale devant le siège du Fonds monétaire international (FMI). Jeudi, elle devrait se rendre à l'ONU. Mais là encore, ses rendez-vous officiels semblent compliqués à caler. Selon le site Frenchmorning.com, destiné aux francophones vivant aux Etats-Unis, l'ambassadeur de France aux Nations Unies a en effet fait savoir qu'il ne la verrait pas, tout comme d'autres diplomates approchés par son équipe de campagne.

Le bébé du couple de SDF était mort à sa naissance dans la rue

«J'ai accouché ma femme, j'ai vu mon bébé, elle était morte.» Le père de la petite fille née mardi sous une tente, dans la rue de l'Observatoire du 14e arrondissement de Paris, mais qui n'a pas survécu s'est livré au micro de RTL. L'homme confirme que sa petite Dolorès-Christina était morte quand il a aidé sa femme à la mettre au monde.

«J'ai fait dix minutes de bouche à bouche»

«Quand les contractions sont venues, j'ai vu ma femme se plier en deux dans la tente», raconte-t-il. Cette dernière, «réticente à aller à l'hôpital», a donc accouché sous la tente dans laquelle vivait le couple. Vivait, car le père indique qu'il a obtenu ce mercredi une place dans un hôtel. «J'aurais pu avoir ma fille avec moi», se désole-t-il.

Mais l'accouchement s'est mal passé. «Dès que la tête et les épaules étaient passées, tout est sorti mais elle était inerte», se souvient le père. «J'ai fait dix minutes de bouche à bouche, tout, tout, tout», poursuit-il, indiquant avoir prévenu les pompiers «mais trop tard, ils ne sont pas arrivés assez vite, c'est pas de leur faute».

Autopsie dans les prochains jours

Selon des témoignages, la mère, âgée de 38 ans, aurait été vue appelant au secours dans la rue, son bébé dans les bras, mardi vers 13h30. Le Samu, arrivé sur place, n'a pas pu réanimer le nouveau-né. «Aucune trace de violences n'a été constatée sur le corps de la petite victime. Une autopsie sera effectuée dans les prochains jours. La mère et son compagnon, âgé de 39 ans, seront prochainement entendus par les policiers», a déclaré au Parisien une source proche de l'affaire.

La brigade des mineurs, chargée de l'enquête, cherche désormais à comprendre les circonstances exactes dans lesquelles la mort du bébé est survenue. Selon Le Parisien, le couple de SDF était en effet connu des services de police. La garde de (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

Et voilà Obama sur une place symbolique et significative

jeudi, 13 octobre 2011

Union Europénne: Mise en place d'une plateforme d'organisations, d'experts et d'acteurs de développement de la diaspora africaine dans l'Europe des 27

EADPD.JPGIl est sans conteste que l’influence des diasporas s’accroît de plus en plus dans les différents pays d’accueil dans
lesquels s’installent les migrants. En ce qui concerne les 27 pays de l’UnionEuropéenne, certaines communautés immigrées contribuent de manièresignificative au développement socioéconomique des pays hôtes. Ceci est
attribuable, entre autres, à leur rôleen matière d’intégration linguistique, d’adaptation des services variés, de
rapprochement et de communication interculturelle, de recherche et de placementde la main-d’œuvre etc.

Cependant l’importance des diasporas se mesure également à l’aune de leur rayonnement économique et du potentiel
qu’elles représentent pour le développement de leurs pays d’origine. Ainsi donc, autant les individus et les groupes issus des diasporas sont mobilisés autour d’impératifs d’intégration dans les sociétés d’accueil, autant ils sont perçus
comme ressources et acteurs dans les politiques de coopération internationalepour le développement.

C’est la raison pour laquelle, le cycle d’ateliers participatifs auxquels la CGMD convie les Associations et les
diverses catégories de migrants africains en Belgique se veut un lieu deréflexion et de discussion autour des enjeux auxquels sont confrontées les diasporas africaines établies en Belgique à la lumière de cette double
interpellation du local et du transnational.

Il s’agira de faire un bilan de l’action, des limites et des résultats du travail des acteurs migrants sur le terrain et, en même temps, de tirer des enseignements éclairants en vue de la mise en réseau dans le cadredu Projet de Plateforme européenne de la diaspora africaine pour leDéveloppement (EADPD). Car, un problème critique auquel les Associations de ladiaspora africaine doivent faire face est le manque de contacts et departicipation dans des réseaux intra-nationaux et transnationaux qui pourraientaider à consolider leurs efforts et à mettre en commun leurs ressources, de
manière à coordonner leurs activités pour plus d’impact et de visibilité sur le terrain.

L’approche globale est ici privilégiée car certaines contraintes peuvent être abordées dans le contexte du pays où sont situées lesdiasporas tandis que d’autres ne peuvent être résolues que par une approcheinterétatique, au sein de l’espace de l’Union Européenne.

Concrètement la CGMD a œuvré dans ce projet EADPD depuis sa phase de pré-projet, le plaidoyer et actuellement le projet entant que tel.

En définitive si vous remplissez le fichier  en pièce jointe vous entant qu’organisation ou entant qu’acteur au développement ou expert dans un domaine, vous seriez répertorié dans la base de données de l’Union Européenne et vous participez activement à l’évaluation de nos capacités, de nos besoins afin de parer à tout manquement pour la réalisation de nos projets individuels ou collectifs dans les financements prochains de l’Union Européenne.

Ainsi vous trouverez le fichier à l’adresse suivante : http://infos.cgmd.be/#post246

 

badara.jpg

ir Alioune DIOP

Directeur Technique de la CGMD

EADPD Project Officer

Email: a.diop@cgmd.be

 

mercredi, 12 octobre 2011

SENEGAL 2012:le Choix Macky Sall

lundi, 10 octobre 2011

Sénégal:comportement des enfants de ceux qui nous gouvernent

DAKARACTU.COM: On commençait à trouver les scandales de l’alternance d’une navrante banalité, mais on frise à présent la nausée quand de plus en plus se répandent de façon obscène à la une de nos quotidiens les frasques des enfants pourris et gâtés des pontes qui nous gouvernent. Pas un jour sans qu’un des fils à ces papas ne défraie la chronique ou plutôt n’effraie la chronique en se manifestant dans de troubles et sordides histoires qu’on a coutume de lire dans la rubrique des faits divers, et encore, frappées du sceau du grand banditisme. Ino et sa bande , et même le légendaire Yadikone, à côté des fils de nos grands hommes politiques censés nous faire exemple, constituent une joyeuse bande de scouts.
En haut du podium de l’insouciance désinvolte de cette jeunesse argentée, il y a d’abord les fils des deux personnalités les plus essentielles de notre système politique, le chef de l’Etat et le ministre de la justice. Karim Wade et Thierno Ousmane Sy sont respectivement cités dans les mécomptes de l’Anoci et les commissions de la licence Sudatel. Le premier est épinglé par un magazine français qui l’a «logé» dans un insolent appartement de l’avenue Foch, à Paris, tandis que le second roule en Bentley en parcourant les artères de la capitale française. Nous ne sommes que dans la mise en bouche.

La récapitulation des forfaits donne le tournis certes, mais nous interroge aussi sur la nature des gens qui nous gouvernent. D’Idrissa Seck à Madiké Niang, en passant par Cheikh Tidiane Sy et Abdoulaye Wade lui-même, leurs progénitures tiennent le haut du pavé des faits divers et autres affaires troubles qui ont pour termes de références communs l’argent, la prévarication, le vol et l’agression. Tout ceci sous-tendu par une mauvaise éducation dont ces faits découlent et une impunité garantie « grand silence ».
L’affaire du cambriolage de la maison de Pape Diop, deuxième personnalité de l’Etat, une des personnes les mieux gardées du pays, a rendu les gens incrédules sur les dénégations de ses propres fils tentant de mouiller un de leurs potes. L’évidence saute aux yeux. Des millions disparus, de l’or volé durant le voyage du président du Sénat, ont plongé la République dans l’émoi et les populations dans la consternation. La police doit faire son job et arrêter ces gosses qui n’honorent pas le pays qui a été confié à leurs parents en gestion. Sauf que ces faits n’ont pas l’air d’émouvoir plus que d’ordinaire des parents, peut-être dépassés par les évènements ou incapables d’abord d’éduquer des gosses sortis de nulle part, et incapables ensuite de porter plainte et de réprimer des faits dont il serait dangereux pour eux-mêmes de leur demander tous les tenants et les aboutissements. Qui peut justifier, même s’appelant Pape Diop, Madické Niang, Idrissa Seck…, dans un pays normé, de détenir en liquide chez soi, dans un tiroir, des centaines de millions, qui se sont fait volés par leurs propres fils ? Et parfois sans même s’en être rendus compte eux-mêmes souvent alertés des forfaits de leurs terribles rejetons par les policiers. C’est à la police qu’Idrissa Seck a découvert que les 110 millions qui avaient disparu de sa cagnotte avaient été subtilisés par son propre fils, Abdoulaye Seck. Millions qui ont servi à faire la bamboula avec des gosses ahuris de bêtise et de vulgarité dans les endroits courus de la Jet SET dakaroise, elle-même pas dupe de l’arrogance de ces petits voyous payant par liasses entières des additions salées et souvent alcoolisées, avant de repartir en trombe au volant de puissantes bolides souvent louées des centaines de milliers de francs un week-end. Le fils d’Idy est cité par le malheureux Hubert DaCosta, qui précise ce que beaucoup savaient déjà. Idrissa Seck, est-il en mesure de vouloir gérer ce pays lui qui ne peut même pas tenir son fils en cage ? Est-il même habilité à juger le comportement de Wade-père par rapport à son fils Karim ?

Ces comportements de voyous des gosses des alternoceurs ont en commun que les plaintes ne sont jamais déposées contre ceux qui commettent ces forfaits. Madické Niang a vécu pareille mésaventure avec son fils Massamba, lequel avait prélevé sur la cassette personnelle de son papa la somme de 400 millions et était allé faire bombance et ripailles avec ses amies et copains dans un hôtel huppé de la corniche ouest. C’est informé par les flics que le ministre des Affaires étrangères a découvert le pot-vide-aux-roses. Croyez vous qu’il eut porté plainte ? Non !! L’argent dilapidé ? Une paille !!! D’ailleurs pourquoi voudriez-vous que ce môme arrête ses actes puisque, quelques mois avant son hold-up paternel, il avait testé ses capacités sur un courtier de change qu’il avait agressé à main armée, lui dérobant des dizaines de millions, tout ceci au volant d’un véhicule immatriculé…au ministère de son papa ? Pourquoi se gêner n’est-ce pas ? La suite on la connaît, pas une seule nuit de garde à vue, pas une plainte même du courtier largement « dédommagé », et conseillé de prendre son dû sans en demander plus et de débarrasser le plancher.
Le point commun avec toutes ces histoires de vol en famille, c’est qu’on finit par s’interroger sur la licité et la propreté d’un tel argent, et surtout par se demander si ces gosses ne se sentent pas tout simplement intouchables sachant l’origine frauduleuse de ces magots, en déduisant que leurs parents n’auront ni latitude, ni cran d’aller porter l’affaire en police et justice.
Reste l’éducation qu’on donne à ses enfants. Le fils de Cheikh Tidiane Sy, alors ministre de l’intérieur, s’en alla louer un véhicule un week-end, sans avoir l’âge de conduire, et entreprit une virée nocturne arrosée lors des piscines-parties auxquelles s’adonnent ses copains fils de personnalités alternoceuses du côté des Almadies Il en revint, sans doute un peu grisé par l’ivresse ( ?) et le sentiment de puissance donné par la position parentale, sur la voie du Méridien, et au bout de quelques tonneaux, percuta un poteau devant lequel dormait un gardien, détruisit le véhicule qui prit feu, et grâce à Dieu, s’en sortit avec quelques contusions. Que fit monsieur le ministre de l’intérieur qui lui servait de père ? Croyez-vous qu’il le laissa aux mains de « ses » policiers pour subir constat et alcootest, avant de l’emmener en cellule de dégrisement, et éventuellement le déférer pour conduite sans permis, en état d’ivresse (?), destruction de matériel urbain public ? Non pensez-vous, cela aurait été trop responsable pour ces gens que la bienséance n’étouffe pas. Il le mena tranquillement en clinique voir si il n’avait pas de bobos. Cheikh Tidiane Sy aurait été grandi de le laisser, ne serait-ce que pour l’exemple de l’éducation, quelques heures au violon. Mais c’est trop leur demander, sentiment quasi-divin d’impunité oblige. On a vu aussi le manque de gêne du même père ministre de la Justice à gérer l’affaire citant son autre fils, lors du dossier Sudatel qui opposait Thierno Ousmane Sy au magazine La Gazette, dans une sombre histoire encore de gros sous et de délit d’initiés.
Ces sales petits garnements profitent d’une faiblesse de nos lois. En effet, un vol d’un enfant au préjudice de ses parents n’a de suite judiciaire que sur plainte des parents. La police n’y peut rien. La société non plus. Ils le savent pertinemment.
Et quand en plus de tout cela, on a grandi dans la misère et la précarité, et que d’un coup on est projeté sous les lampions et les sunlights de la Jet SET dakaroise, et qu’on passe du Ndiaga Ndiaye à la Cayenne, on a toutes les chances de péter les plombs.
La vie, c’est comme un lustre avec des milliers d’ampoules à allumer une par une. Avec délicatesse. Ces gens-là sont sortis de la plus noire des obscurités, ont voulu précipitamment faire scintiller toutes les ampoules de la vie dans le même instant. Qu’est-ce qui se passe quand vous branchez toutes les sources de lumière en même temps chez vous ? Les plombs sautent. Ces sales gosses ont juste pété les plombs. Désespérément logique.

 

vendredi, 30 septembre 2011

Maroc: Sarkozy dégage

«Sarkozy dégage! Le Maroc n'est pas à vendre!» Alors que le président français entreprend une visite éclair jeudi 29 septembre à Tanger pour inaugurer aux côtés du roi du Maroc le chantier du TGV marocain, c'est par une volée de bois vert qu'il est reçu sur les réseaux sociaux.

Il faut dire que contrairement à Jacques Chirac, son prédécesseur, Nicolas Sarkozy n'a jamais eu la cote au Maroc, comme c'est probablement le cas ailleurs dans le monde arabe, à l'exception bien sûr de la Libye, où les révolutionnaires l'ont reçu comme un libérateur.

Pourquoi une telle antipathie pour celui qui semble jouer des coudes à chaque fois que l'occasion se présente pour défendre les intérêts du Maroc à l'international?

Une image «bling-bling» que les Marocains n'apprécient pas

De la soirée du Fouquet's à ses voyages personnels dans les palais de Mohammed VI à Marrakech, Sarkozy renvoie une image contradictoire avec une certaine idée de la République. Cette critique n'est certes pas l'apanage des Marocains, mais de Rabat, la grandeur de la France en est écornée.

Une attitude que les Marocains n'ont pas forcément vis-à-vis de leur roi, amateur lui aussi de luxe et ami des stars du showbiz... D'ailleurs, à ce sujet, les séjours habituels mais discrets de Jacques Chirac et son épouse Bernadette à Taroudant, dans le sud du Maroc, sont presque pris pour exemple.

Une diplomatie cynique et un tropisme arabe jugé peu sincère

L'engagement de Sarkozy aux côtés des anti-kadhafistes laisse perplexe. On y voit plus un rattrapage calculé et bien tardif d'une diplomatie jugée «à côté de la plaque» durant les révolutions arabes. L'épisode MAM en Tunisie, le soutien sans failles aux régimes en place ne laissent pas de place au doute. Au Maroc, on retient l'invitation faite au Guide de la Jamahiriya en 2007 et le côté dégradant pour l'image de la France de le voir imposer ses caprices, comme celui d'avoir planté sa (...) Lire la suite sur Slate.fr

samedi, 24 septembre 2011

La femme d'un directeur de prison s'enfuit avec un détenu

Bobbi Parker disparaît un beau jour avec Randolph Franklin Dial, un meurtrier qui purge une peine à perpétuité.

Est-ce par amour ou sous la menace que Bobbi Parker s'est enfuie avec un prisonnier ? Cela fait 17 ans que l'on attend la réponse. En 1994, Randy Parker est directeur adjoint d'un établissement pénitentiaire de l'Oklahoma lorsque sa femme Bobbi, 32 ans, disparaît un beau jour avec Randolph Franklin Dial, un meurtrier qui purge une peine à perpétuité pour l'assassinat d'un instructeur de karaté. Les Parker vivent dans l'enceinte de la prison, et Bobbi a rencontré Dial à un cours de poterie qu'elle organisait dans son garage.

Le 30 août 1994, on les a vus quitter la prison dans la voiture rouge de Bobbi. Cette dernière a ensuite appelé quelques jours plus tard pour dire qu'elle allait revenir, et puis son mari et ses deux fillettes de huit et dix ans n'ont plus jamais entendu parler d'elle. Il a fallu onze ans pour retrouver sa trace. En 2005, la police reçoit un tuyau d'un voisin qui a vu un reportage sur Parker et Dial dans l'émission America's Most Wanted. Les deux fugitifs qui se faisaient appeler Samantha et Richard Dealh habitent au Texas. Selon les inspecteurs, ils se présentaient comme un couple marié et vivaient discrètement dans un mobile home sur une ferme d'élevage de poulets.

Dial est renvoyé en prison et Parker rentre chez elle auprès de son mari et de ses deux enfants. Comme si l'affaire n'était pas déjà assez bizarre, ce n'est que trois ans plus tard que le procureur décide d'intenter une action en justice ! Le procès qui a pris beaucoup de retard, notamment en raison de la mort de plusieurs témoins, dont Dial lui-même en 2007 d'un cancer du poumon, s'est achevé cette semaine.

Syndrome de Stockholm

Le procureur a décrit Bobbi Parker comme une femme au foyer qui s'ennuyait. Selon lui, elle est devenue la maîtresse de Randolph Dial, un beau parleur, et (...) Lire la suite sur LePoint.fr

Benoît XVI rencontre des victimes des pédophiles apr

jeudi, 22 septembre 2011

Ahmadinejad vitupère contre l'Occident à l'Onu

iran, ahmédinejadNATIONS UNIES (Reuters) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu.

Dans son intervention, qui a duré une demi-heure, l'orateur a également passé sous silence les révoltes arabes du printemps 2011, y compris celle en cours en Syrie, pays majoritairement sunnite gouverné par une minorité chiite allié de Téhéran.

Les délégations des Etats-Unis, de la France et d'autres pays occidentaux ont boycotté le discours de Mahmoud Ahmadinejad en signe de protestation.

Les diplomates américains ont les premiers quitté ostensiblement la salle lorsque l'orateur a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été un "prétexte" pour les Etats-Unis pour intervenir militairement en Irak et en Afghanistan.

Leurs homologues occidentaux leur ont emboîté le pas peu après, comme ils le font depuis plusieurs années à l'Onu.

Dans son intervention, le chef de l'Etat iranien a aussi affirmé que des "puissances arrogantes" menaçaient de sanctions et de représailles militaires quiconque émettait des doutes sur la Shoah et les attentats du 11-Septembre.

Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés".

"En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux".

Dans son intervention, le Premier ministre britannique, David Cameron, a pris à partie les propos tenus par le chef de l'Etat iranien.

"Il ne nous a pas rappelé qu'il est à la tête d'un pays où s'il y a des élections, enfin des élections un peu particulières, la liberté d'expression est réprimée. Le régime fait tout son possible pour éviter de devoir rendre des comptes devant des médias libres.

"Le régime (iranien) empêche par la violence toute manifestation et, oui, il arrête et torture ceux qui réclament un avenir meilleur", a ajouté le chef du gouvernement de Londres.

Mark Kornblau, porte-parole de la mission diplomatique américaine à l'Onu, a déclaré que Mahmoud Ahmadinejad avait usé à nouveau de "calomnies antisémites détestables et de théories conspirationnistes méprisables".

Des milliers de personnes - pour l'essentiel des Irano-Américains - se sont rassemblée devant le siège new-yorkais de l'Onu pour dénoncer la présence du dirigeant de la République islamique.

"A bas les dictateurs, à bas Ahmadinejad !", scandait la foule appelant au renversement du président réélu en juin 2009 dans des conditions discutables.

Avec Matt Spetalnick, Andrew Quinn et Paula Rogo, Jean-Loup Fiévet

mercredi, 21 septembre 2011

Berlusconi: son proxénète présumé en prison

Jusqu’en août, l’Italie en était restée à l’image d’un président du Conseil lançant aux jeunes femmes invitées dans sa piscine privée : «En avant, suivante !» Puis, le pays a découvert, à l’occasion d’écoutes téléphoniques ordonnées par la justice, un Silvio Berlusconi vomissant son «pays de merde». A présent, c’est encore un autre Cavaliere qui vient d’apparaître aux Italiens, éclaboussé cette fois par une série de scandales de prostitution. Les révélations qui viennent d’être publiées presque in extenso par la presse transalpine sont accablantes. On y découvre en passant que Berlusconi «est Premier ministre à ses heures perdues».

En pleine crise économique et alors que la Péninsule est en ligne de mire des marchés, Silvio Berlusconi, 74 ans, apparaît avant tout comme obsédé par le sexe et ses «petites gamines» qui le rejoignent régulièrement en Sardaigne, à Rome, ou dans sa luxueuse villa lombarde d’Arcore. «Qui m’amènes-tu ce soir ?» s’enquiert-il au téléphone auprès de Gianpaolo Tarantini, un homme d’affaires qui lui aurait fourni une trentaine de jeunes prostituées et qui se retrouve au centre de l’accusation des parquets de Naples et Bari. «Ne les choisis pas trop grandes parce qu’on est petits», exige le chef du gouvernement qui, dans une autre conversation, précise : «Deux filles par personne […] puis, on se les prête. La chatte doit tourner.»

Faveurs. Le lendemain du jour de l’an, Silvio Berlusconi se félicite : «Hier soir, elles faisaient la queue devant ma chambre. Il y en avait onze. Je ne m’en suis fait que huit parce que je n’en pouvais plus.» A l’autre bout du fil, Tarantini ne manque pas de le flatter : «Mais qu’est-ce que vous faites aux femmes ? Je n’ai jamais vu personne qui les rende aussi folles.» Le jeune proxénète présumé est aujourd’hui en prison, accusé par le parquet de Bari d’avoir organisé 21 parties fines entre septembre 2008 et mai 2009. En échange de ces services rendus, «Gianpi» Tarantini aurait demandé des faveurs pour s’adjuger (...) Lire la suite sur Liberation.fr

lundi, 19 septembre 2011

Italie : Les dernières frasques de Silvio Berlusconi

De nouvelles révélations accablent le président du Conseil, qui crie au complot.

Silvio Berlusconi fait l'objet de nouvelles révélations embarrassantes dimanche dans la presse italienne sur l'organisation de soirées avec des jeunes femmes aux prestations tarifées. En pleine crise de la dette, alors que le Parlement vient d'approuver un programme d'austérité draconien dénoncé par l'opposition, le président du Conseil est ébranlé par un nouveau scandale de moeurs impliquant un homme d'affaires, Giampaolo Tarantini. Celui-ci est soupçonné de lui avoir fourni des prostituées afin d'obtenir des contacts haut placés et des contrats avec des géants du secteur public comme Finmeccanica (armement, ferroviaire).

Dans un extrait publié par le Corriere della Sera, Berlusconi, 74 ans, se vante d'avoir fait la fête au champagne jusqu'aux premières lueurs de l'aube dans une discothèque de Milan et d'avoir obtenu le numéro de téléphone de huit femmes. "Si tu as une, deux, trois filles à amener, ne les choisis pas trop grandes (...) parce qu'on n'est pas immenses", déclare encore le président du Conseil dans une conversation avec Tarantini. Dans un autre extrait rapporté par tous les grands quotidiens, Berlusconi confie en plaisantant à une jeune femme qu'il exerce la fonction de Premier ministre "pendant son temps de loisir".

"Soirées conviviales" (Berlusconi)

L'opposition de centre gauche s'est immédiatement demandé comment un pays confronté à une grave crise de la dette pouvait s'offrir d'être dirigé par un homme qui gouverne pendant ses loisirs. "Existe-t-il un seul motif compréhensible aux yeux du monde pour que Berlusconi reste au pouvoir ?" s'est interrogé Pier Luigi Bersani, le chef du Parti démocrate. Les partisans de Gianfranco Fini, ancien allié de Berlusconi, ont réclamé la formation d'un nouveau gouvernement tandis que l'Italie des Valeurs, (...) Lire la suite sur LePoint.fr

dimanche, 18 septembre 2011

Le bonheur appartient à ceux qui se lèvent tôt

«Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt» est le type de phrases que l'on ne souhaite pas entendre de bon matin alors qu'on éteint la sonnerie insistante de notre réveil. Pourtant, une étude de l'université de Roehampton en Grande-Bretagne pourrait vous en convaincre, nous indique le Telegraph.

En moyenne, ceux qui se lèvent tôt (plus exactement avant 6h58) sont plus performants au travail et ont moins de chances de devenir dépressif, d'être stressé ou en situation de surpoids. «Les personnes du matin ont tendance à être en meilleure santé et plus heureuses, et leur indice de masse corporelle est plus faible», affirme le docteur Joerg Huber, un des auteurs de l'étude, qui s'appuie sur les réponses de près de 1.100 adultes sur leur bien-être, leurs angoisses, leurs habitudes alimentaires et temps de sommeil.

Parce que les lève-tôt ont davantage de temps le matin pour faire le ménage et amener leurs enfants à l'école, leur bien-être s'en trouve amélioré, a expliqué Joerg Huber à une conférence de l'association des psychologues britanniques. «Peut-être que le mode de vie des lève-tôt est plus adapté à notre monde que celui des couche-tard.» Des «couche-tard» qui se lèvent en moyenne vers 8h54, selon le panel étudié par les chercheurs.

Motivés pour vous lever plus tôt? Le Huffington Post relaie les conseils de la coach Sophia David. Au menu de vos bonnes résolutions devraient figurer: un coucher avant minuit, régler votre alarme pour un réveil quinze minutes avant le moment où vous devez vous lever, un peu de sport ou de vélo avant d'aller au travail, vous persuader au réveil que vous allez passer une bonne journée et quelques minutes de méditation.

Néanmoins, cette étude ne s'ajoute qu'aux nombreuses discussions scientifiques qui ont trait aux heures de sommeil. Une autre étude de la London School of Economics (LSE) montre que le timing du sommeil reflète l'intelligence: les personnes avec des QI (quotients (...) Lire la suite sur Slate.fr

13:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tôt, bonheur |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 16 septembre 2011

APR: Macky Sall en Président au Gabon

jeudi, 15 septembre 2011

'M. X', l'escroc qui ébranle la République islamique d'Iran

Les autorités judiciaires l'appellent 'M. X.' Présenté comme un homme d'affaires bénéficiant de nombreuses complicités, cet Iranien est l'auteur d'une des plus grande fraude de l'histoire de la République islamique. Depuis 2009, il a soutiré quelque 28 000 milliards de rials (environ 1,9 milliard d'euros) au système bancaire de son pays en utilisant de fausses lettres de crédit censées émaner de la banque Saderat, l'un des principaux établissement iraniens.

Avec l'argent ainsi récolté, M. X. a pu mener de nombreuses opérations à son profit, et notamment racheter l'une des principales aciéries du pays. Selon le gouverneur de la Banque centrale iranienne, l'escroc a même tenté de créer sa propre banque, mais d'après l'agence Fars, on lui en a refusé l'autorisation. Sa fraude, dont tous les détails ne sont pas encore clairs, a été découverte début août, a indiqué à l'agence officielle Irna le directeur de la banque Saderat, Mohammad Jahromi. Sept autres établissements financiers en ont été victimes.

D'après les premiers éléments de l'affaire révélés par certains médias iraniens, le scandale éclabousse jusqu'au cabinet du président Mahmoud Ahmadinejad. Plusieurs journaux ont publié mardi une lettre attribuée au principal conseiller et directeur de cabinet de Mahmoud Ahmadinejad, Rahim Esfandiar Machaie, dans laquelle ce dernier fait pression auprès des ministres des finances et des transports pour faciliter les opérations de M. X.

UN PROCHE D'AHMADINEJAD IMPLIQUÉ

Rahim Esfandiar Machaie est depuis plusieurs mois la cible d'une violente campagne de l'aile dure du camp conservateur religieux au pouvoir en Iran. Ses détracteurs l'accusent de diriger un mouvement 'déviationniste' visant à renverser le régime et demandent au président de s'en séparer.

Evoquant 'une propagande massive, qui permet aux vrais voleurs de s'échapper', Mahmoud (...)