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vendredi, 06 juin 2014

Et si la xénophobie actuelle en France tenait sa source du mépris de celle-ci envers le rôle des tirailleurs Sénégalais ?

Si une leçon est à apprendre en ce bas monde c’est que les vérités qu’on essaie d’ignorer le plus sont celles qu’on aurait le plus d’intérêt à connaître .

A l’heure où la France et les alliés se préparent à célébrer les 70 ans du débarquement de Normandie et la défaite du nazisme l’absence de dirigeants Africains aux commémorations prouve que le rôle de l’Afrique continue à être méprisé après toutes ces années . Pourtant le corps des tirailleurs coloniaux plus connu sous l’appellation  » tirailleurs Sénégalais  » crée par Louis Léon Faidherbe alors gouverneur du Sénégal en 1857 paya un très lourd tribut lors de la première et seconde guerre mondiale . Ces tirailleurs furent enrôlés par Blaise Diagne lors de la première guerre mondiale avec en retour la promesse de médailles militaires , un habillement neuf , un certificat de  » bien manger  » et enfin la citoyenneté Française que la majorité ne reçue jamais . Pendant la seconde guerre mondiale environ 200.000 Africains furent enrôlés de force par la France sur le théâtre des opérations en Europe et en Afrique du Nord . Les Allemands sidérés de les voir au milieu d’une guerre entre blancs les exterminaient automatiquement car les considérant comme des êtres inférieurs ne méritant que la mort . Il y eut des cas où après avoir encerclé des troupes Françaises les Allemands triaient les noirs des prisonniers blancs ensuite ils leurs donnaient des balles à blanc et dans des exercices macabres s’amusaient à faire la guerre avec eux en leur tirant dessus avec de vrais balles pour s’entraîner ou simplement se divertir . Des chercheurs Allemands les utilisèrent aussi comme cobayes dans des hôpitaux et laboratoires secrets pour des recherches médicales . Les Américains qui déjà pratiquaient la ségrégation au sein de leur propre armée poussèrent l’infamie jusqu’à protester ouvertement contre le fait d’avoir des hommes de couleur se battre à côté d’eux . Apres la libération de Paris en dehors des images de soldats Français , Américains , Britanniques et Russes l’histoire retiendra surtout le général Charles de Gaule avec à ses cotés le général Philippe Leclerc marcher triomphalement sur les Champs Elysées acclamés par le peuple Français . Rares furent les photos de soldats noirs Africains ou Américains célébrant la victoire . La question qui demeura une énigme pour ces Africains à savoir pourquoi les Américains , Britanniques mais surtout De Gaule et la France blanchirent les troupes après la libération l’est toujours 70 ans plus tard pour leurs fils et petits-fils en commençant par moi-même ! mon grand père paternel fut l’un d’eux . Pourquoi la France refuse t’elle toujours d’admettre officiellement le rôle très important des Africains pendant la deuxième guerre mondiale . Après avoir écarté les Africains de la majorité des photos et images réservées à la postérité on les obligea à rentrer indignement chez eux avec la promesse qu’une fois sur place leurs indemnités de démobilisation leurs seraient payées . Au Sénégal à cause des lenteurs de l’administration Française certains tirailleurs commencèrent à s’impatienter car voulant rentrer chez eux après toutes ces années d’absence . C’est ainsi qu’après une révolte à Thiaroye en novembre 1944 l’armée Française ouvrit le feu sur les tirailleurs et brûla vivant certains dans leur sommeil en mettant le feu dans les cabanes où ils dormaient . Aucun chiffre exact sur le nombre des morts n’existe à ce jour . Les rescapés rentrèrent sans être payé et les morts enterrés sans honneur comme des chiens dans des fosses communes . La montée de la zénophobie en Europe et particulièrement en France est la preuve que ce mépris a finit par créer une ignorance xénophobe car le rôle de l’Afrique et des Africains dans la lutte pour la liberté que fut la deuxième guerre mondiale est grandement méconnue . Ces Africains ont servi avec dignité dans toutes les grandes batailles avec courage et honneur . De l’Algérie au Maroc en passant par le Mali , le Sénégal , la Guinée , la Côte d’Ivoire , le Tchad , le Cameroun , le Burkina Faso , le Gabon pour ne citer que ceux ci notre sang à coulé pour la victoire du bien sur le mal et surtout pour la libération de la France . 70 ans après la fin de l’occupation Allemande de la France le séisme électorale qui s’est passé dernièrement lors des élections Européennes prouve que si la France prenait le temps , la grâce et l’honnêteté morale de reconnaître le rôle des noirs dans le combat pour sa liberté peut être la montée du racisme et des mouvements d’extrêmes droites chez certains de ses enfants serait freinée . Jean Marie Le Pen réfléchirait avant de déverser sa bile ignorante et ingrate sur ceux dont les parents et grands-parents ont donnés leurs vies pour la liberté d’une France qui pourtant leur privait cette même liberté en Afrique . Si les discours racistes et le droit d’emmerder le monde de Le Pen et de ses écervelées de fille et petite fille sont en Français et non pas en Allemand c’est en partie grâce aux Africains que lui et sa famille essaient de virer d’Europe .

A nos compatriotes méconnus et anonymes tombés sur le champ d’honneur défendant la liberté d’un pays qui continue à leur nier leur place dans l’histoire je rend hommage solennellement devant l’humanité au nom de l’Afrique .

P . M . Touré
Coordonateur général du FUSD
fusd221@yahoo.com
fus.diaspora221@yahoo.com
www.fusd221.com

18:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 18 mai 2014

Champagnole 57 ans après.

A gauche (gris) Lamine Ba ancien de l'Equipe de France 800m et Ancien SG de l'ACNOA, au milieu et au fond Pierre William (Triple saut) 25 sélections en Equipe de France, recordman et champion en 1961, en vert l'officier gendarme Amadou Mbaye, ancien de l'Equipe de France.

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lundi, 05 mai 2014

Nous allons nous marier en Suisse

22:22 Publié dans Loisirs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour |  del.icio.us |  Facebook | | |

Une Europe ouverte sur le monde n°59

Ces deux derniers mois, de nombreux dossiers concernant les relations de l’Europe avec le Sud ont connu divers développements, parfois souhaitables, parfois moins heureux. Saluons ainsi le rapport intéressant du Parlement européen sur la cohérence des politiques en faveur du développement et son souhait de faire de 2015 l’année de ce dernier. Réjouissons-nous aussi de l’impulsion donnée par la Commission aux délégations de l’UE pour qu’elles bâtissent des feuilles de route dynamisant leurs contacts avec la société civile. Reconnaissons que le Sommet UE-Afrique a relancé une certaine dynamique de dialogue entre les deux continents, même si tant la société civile que les organisations de migrants restent grandement sur leur faim.

 

Quant à la programmation de l’aide européenne, elle se poursuit. Les priorités du FED apparaissent peu à peu mais en général le débat autour des lignes de financement thématiques soulève encore des interrogations. Quant aux Accords de Partenariat Economique, ils poursuivent un parcours chaotiques que les pressions de l’UE continuent à compliquer. Une attitude décevante de l’UE que l’on retrouve dans le domaine des changements climatiques.

 Ces thématiques et d’autres se retrouvent à l’agenda de ce numéro : 

 Au rayon de la cooperation

 v  Des feuilles de route pour les délégations européennes

v  L’Europe rate le rendez-vous des changements climatiques

v  EU-Afrique : un sommet de Bruxelles, mi-figue, mi-raisin

v  Le Parlement européen se prononce sur la cohérence des politiques

v  Le Parlement européen fait de 2015 l’année du développement

v  Programmation de l’aide européenne : programmes thématiques et société civile

Au rayon des accords bilatéraux

 v  Cotonou : quelles priorités pour le 11ème FED ?

v  Cotonou : le point sur les Accords de Partenariat Economique

v  Cotonou : les APE passent le cap du Sommet

Au rayon des mobilisations

 v  Cotonou : la société civile interpelle l’assemblée parlementaire UE-ACP

v  UE-Afrique : ONG et organisations de migrants déçues par les résultats du Sommet

v  Consultation sur la politique de voisinage

dimanche, 04 mai 2014

La plante qui combat le cancer et dont personne ne parle

COROSSOL-1.jpgUne étude menée à l’Université de Purdue à Lafayette (États-Unis) a récemment découvert que les feuilles de l’arbre Graviola tuer les cellules cancéreuses chez six lignées cellulaires humaines et sont particulièrement efficaces contre les cancers de la prostate, du pancréas et du poumon. Le corossol (son nom en anglais), connu en Italie comme le fruit de Graviola est donc un remède miracle (et naturel) pour éradiquer les cellules cancéreuses, 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.

Les tests de laboratoire effectués depuis 1970 ont montré son efficacité, et tuer les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris le côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas, et est jusqu’à 10.000 fois plus forte en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses par rapport à «l’Adriamycine, un médicament de chimiothérapie couramment utilisé dans le traitement du cancer. Contrairement à la chimiothérapie, le composé extrait de «l’arbre Graviola seulement tue les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules saines.

Une importante société pharmaceutique américaine a alors investi près de sept ans à essayer de synthétiser deux des ingrédients anti-cancer Graviola. Mais il n’a pas été possible de synthétiser en aucune façon les ingrédients actifs de Graviola contre le cancer. L’original tout simplement n’a pas pu être reproduit. Il n’y avait aucune façon dont la société pharmaceutique en question avait été en mesure de protéger leurs propres intérêts, et récupérer l’argent investi dans la recherche. Cette société pharmaceutique a abandonnée le projet et a alors décidée de ne pas publier les résultats de ses recherches.

Le National Cancer Institute a effectué la première recherche scientifique en 1976. Les résultats ont montré que les feuilles et les tiges de Graviola se sont révélés efficaces pour attaquer et détruire les cellules malignes. Inexplicablement, les résultats ont été publiés dans un rapport interne, mais jamais rendus publics.

Source : http://voceuniversale.myblog.it/archive/2013/07/27/la-pia...

jeudi, 01 mai 2014

Au plaisir avec le Thalys

jeudi, 24 avril 2014

Sénégal:Abdoulaye Wade remet le plan diabolique Takal

mercredi, 23 avril 2014

Mon voyage de rêve

mardi, 22 avril 2014

Le monde des Affaires en Rhone-Alpes

lundi, 21 avril 2014

Vote des femmes françaises:Après les Américaines, les Britanniques ou les Turques

Ce droit, conquis de haute lutte par les Françaises, des décennies après les Américaines, les Britanniques ou les Turques, n'est plus contesté. Seuls quelques organes de presse anticléricaux publient encore des caricatures d'électrices confondant l'urne avec un bénitier, raillant la prétendue soumission des femmes aux ordres du clergé.

Si le droit de vote "est un honneur pour la femme, ses souffrances de guerre, ses mérites dans la lutte pour le pain familial, pour la concorde humaine, la liberté, la libération de la France", font qu'"elle l'a bien mérité", écrit, à l'époque, "La Voix des communes".

Ce 29 avril, les Françaises se sont déplacées en masse. On enregistre dans plusieurs villes de France, des taux de participation féminine identiques à ceux des hommes. Ce ne sera plus le cas par la suite, les femmes étant plus tentées par l'abstention que les hommes jusqu'aux années 1960. Des politologues expliquent le pic de 1945 en faisant valoir que nombre d'hommes n'étant pas revenus des camps de prisonniers, la participation masculine était réduite d'autant.

Dès cette première consultation, plusieurs femmes sont élues. Certaines sont très jeunes. Beaucoup sont issues de la Résistance ainsi que du Parti communiste. Odette Roux, 28 ans, est élue maire des Sables d'Olonne en Vendée, Pierrette Petitot à Villetaneuse en région parisienne et exercera sa fonction jusqu'en 1977. Dans la petite commune d'Echigey (Côte-d'Or), la maire et tous les membres du conseil municipal sont des femmes. Mais ces cas restent anecdotiques. On estime à 3% le nombre de femmes conseillères municipales en 1945. Neuf font leur entrée au Conseil de Paris... sur 90 élus.

En 1993, elles ne sont ainsi que 5,7% à siéger au Parlement, à peine plus qu'au sortir de la deuxième Guerre mondiale. "On a assisté entre 1945 et les années 1990 à une baisse permanente du nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale", relève aussi Françoise Picq, spécialiste de l'histoire du féminisme.

"La persistance de la sous-représentation des femmes en politique a alors été interprétée comme le signe que des blocages structurels perduraient", souligne Réjane Sénac.

Pour contrer cette tendance, la France est le premier pays à adopter une législation se fondant sur le principe de parité. La Constitution est révisée et une première loi, en 2000, contraint les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d'hommes lors des scrutins de liste. Depuis, de nombreuses législations, de plus en plus contraignantes, sont venues réformer les scrutins.

Il faudra attendre 70 ans avant que la capitale ne soit dirigée par une femme.

mardi, 15 avril 2014

Dakar "oh" du Karim Wade

Libération ‘’Karim Wade mal barré’’, affiche Libération sur le même sujet,

sauf que ce journal parle plutôt 45 milliards découverts par une commission

rogatoire mandatée la Commission d’instruction (CI) de la Cour de répression

de l’enrichissement illicite (CREI), dans un compte qui appartiendrait à,

l’ancien ministre d’Etat. ‘’À la date du 26 avril 2013, le solde du compte était

de 93.726.204 millions de dollars US (…), le compte a été alimenté à hauteur

de 25n millions de dollars par Dubaï Ceramic, une filiale de… Dubaï World qui

explicite le terminal à conteneurs du Port (de Dakar)’’, renseigne le quotidien

‘’Parmi les bénéficiaires de ce compte, la commission rogatoire cite Pape

Pouye, Bibo Bourgi, mais aussi…Tahibou Ndiaye (l’ancien directeur du Cadastre,

également mis en cause dans la traque des biens présumés mal acquis) qui a

reçu un virement d’un milliard de FCFA’’, écrit-t-il.

Enquête ‘’Une énigme à 45 milliards’’, souligne également Enquête à sa Une.

Le journal note que la société titulaire de ce compte a été enregistré aux

Iles Vierges Britanniques, ‘’exactement le 7 décembre 2011, à quatre mois

de l’élection présidentielle de 2012’’, qui a vu le président Wade quitter le

 Cela dit, les quotidiens ne s’accordent pas sur le même chiffre,

La Tribune, à son tour, évoque un compte de 35 milliards, le fond de l’affaire

restant cependant le même

Quotidien. ‘’Singapour livre Karim Wade à quelques jours de la décision de la

Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite’’,

écrit le journal en allusion à la fin de l’instruction du dossier de Karim Wade.

Selon ce journal, ces ‘’éléments nouveaux’’ ont été notifiés aux avocats de

Karim Wade qui demandent l’annulation de la procédure vidant leur client.

Le Quotidien Ils viennent ‘’corser le dossier pour lequel, et entre autres raisons,

Abdoulaye Wade est annoncé à Dakar le 23 avril prochain’’, annonce Le

 Le Populaire ‘’Attendu à Dakar le 23 avril, Wade attendu de pied ferme’’,

relève Le Populaire, annonçant que le Parti démocratique sénégalais (PDS), sa

formation politique, sonne la mobilisation.

Siweul qui annonce à son tour Wade-père à Dakar, le 23 avril.

mardi, 08 avril 2014

Rwanda: l'histoire d'un génocide

L’UE MISE EN CAUSE DANS UNE PERSPECTIVE GLOBALE

Peu de journalistes, encore moins d’historiens ont analysé le génocide rwandais dans la

perspective géopolitique globale de la déstabilisation de la région des Grands Lacs et de sa

recolonisation rampante.

Mettre en rapport le génocide rwandais – élément déclencheur qui a permis l’arrivée au

pouvoir de Kagame -, la crise du Congo, le régime Kabila, la crise de la région des grand

lacs, et le régime Kagame qui en est l’acteur majeur, avec ses complicités dans l’UE et en

Occident : c’est ce que fait le livre de Charles Onana, journaliste d’investigation franco-
camerounais. Dont nous partageons les analyses.

« Je ne comprenais pas pourquoi l’Europe, qui prône la défense des droits humains et de

la démocratie, s’accommode tant du trucage des élections au Rwanda et en RDC et de la

violation des droits de la personne dans ces deux pays, dit-il. Je m’étonnais aussi du silence

persistant en Europe sur le harcèlement des militants des droits humains et leur assassinat tant

au Rwanda qu’en RDC. J’ai donc décidé d’enquêter dans « l’arrière-cuisine » de la diplomatie

européenne ».

A partir des notes internes du Conseil de l’Europe, des rapports restreints de la Commission

Européenne et des confidences de diplomates et de hauts fonctionnaires européens, Charles

Onana dans son livre EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO (Editions Duboiris)

(1) apporte de nombreuses preuves sur la bienveillance des institutions européennes à l’égard

du régime de Paul Kagame dans ses actions criminelles en RDCongo.

Dans ce livre riche en révélations et documents inédits, on découvre notamment :

· Comment Joseph Kabila a été imposé à la tête de la République Démocratique du Congo

(RDC) en 2006 par George Bush et de Jacques Chirac au moyen d’élections truquées et

financées par l’Union Européenne (UE) ;

· que la condition exigée à Joseph Kabila pour rester au pouvoir était qu’il se taise sur les

incursions rwandaises à l’Est de la RDC et sur les atrocités commises par les hommes de

Kagame ;

· que malgré la multiplication des rapports internes attestant clairement de la présence des

soldats rwandais à l’Est de la RDC, l’UE nie officiellement l’invasion du Congo par le

Rwanda et censure tout discours mettant en cause Paul Kagame et ses hommes ;

· que l’Union Européenne a dépensé plusieurs millions d’ euros pour bâtir une armée

congolaise avec des truands, des violeurs et des criminels contre l’Humanité, malgré les

inquiétudes de certains hauts fonctionnaires sur ce « brassage » périlleux.

Au terme de cette enquête délicate et dérangeante, qui nous mène des bureaux feutrés de

Bruxelles, où l’on étouffe surtout les scrupules, aux dangereuses forêts de l’Est du Congo

peuplées de réfugiés, de tortionnaires, d’enfants-soldats et de chercheurs de coltan, en passant

par les salles de réunion de l’ONU, on mesure à quel point l’écart est grand entre les valeurs

proclamées par l’Union Européenne et la réalité de ses interventions sur le terrain. Un tableau

terrifiant qui met à mal le prestige des institutions européennes, qui pose questions sur

l’idéologie de l’UE et qui peut légitimement inquiéter le contribuable européen quant au bien-
fondé et aux véritables objectifs de la diplomatie de Bruxelles en Afrique et au Congo.

KAGAME, OMBRE ET LUMIERE

Côté lumière, le président Kagame est largement crédité de la spectaculaire transformation

du pays depuis 20 ans avec une incontestable réussite économique et la forte éradication

de la corruption. Dévasté et traumatisé lorsque les rebelles du FPR prirent le pouvoir en

1994, mettant fin à un génocide qui venait de faire environ 800.000 morts essentiellement

dans la minorité tutsi, le Rwanda a enregistré ces dernières années la croissance la plus forte

d'Afrique de l'Est.

Mais détracteurs du régime et observateurs dénoncent un monopartisme de fait - bien que

onze partis soient enregistrés officiellement - et l'absence de liberté d'expression.

Côté ombre, les critiques visent la démocratie de façade, mais aussi et surtout la politique

extérieure du régime Kagame et ses interventions chez ses voisins. Et particulièrement le rôle

du Rwanda dans la crise congolaise.

Ainsi Charles Onana met en cause à la fois l’interventionnisme déstabilisateur du Rwanda

dans la région des Grands Lacs et singulièrement au Congo (RDC), mais aussi son rôle

comme agent des multinationales …

vendredi, 17 janvier 2014

Les Populations de Kayar vers leur Président

19:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kayar |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 13 novembre 2013

Les dessins de singe pour Yade, les courriers de merde pour Yamgnane: Les élus issus de l’immigration racontent le racisme

POLEMIQUE – «20 Minutes» a interrogé cinq hommes politiques issus de l’immigration après la polémique sur la une du journal «Minute»…

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Le racisme quotidien, ils connaissent. De Kofi Yamgnane, premier ministre français de couleur sous Mitterrand à Ali Soumaré, conseiller régional d’Ile de France en passant par Rama Yade, cinq hommes politiques issus de l’immigration ont accepté de donner leur point de vue sur le racisme ambiant. Témoignages…

Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères de 2007 à 2009:

«Je me souviens des courriers avec des dessins de singe que je recevais au ministère… Je n’ai pas eu le droit à la une de journaux. Mais le pire, ce sont les commentaires sur internet toujours très durs et anonymes. Je n’avais pas le temps et surtout pas l’envie de répondre.»

«Cette fois-ci, la polémique est différente. Minute est un journal raciste. On ne peut pas discuter avec eux car la morale, les principes et la République sont des concepts qui leur glissent sur la peau. Ils sont trop éloignés de leur sphère de réflexion. Ils ne comprennent pas. Il faut donc saisir la justice pour dire stop. Et comme pour les voyous, il faut taper au portefeuille pour qu’ils souffrent !»

Razzy Hamadi, député (PS) de Seine-Saint-Denis:

«C’est bien que Jean-Marc Ayrault ait réagi aussi vite. Pour la ministre concernée, ce n’est pas évident de prendre position. Cette couverture de journal est honteuse. Mais finalement pas surprenante. Minute est le journal de l’extrême-droite. Mais attention, l’extrême droite n’a pas le monopole du racisme. Au niveau local, j’en suis moi-même victime au quotidien. Par des opposants mais aussi par des gens de gauche qui instrumentalisent mes origines pour me nuire… Maintenant ça suffit !»

Malek Boutih, député (PS) de l’Essonne et ancien président de SOS Racisme:

«En tant qu’enfant d’immigré, j’ai été insulté pour toutes les couvertures et les articles de Minute depuis qu’il existe. Mais je ne suis pas pour l’exploitation politique du racisme. Il faut avoir la même attitude que pour le Front national. Il faut rassembler et combattre. Ensuite, soit le journal est autorisé, soit il est interdit. Aujourd’hui, il est autorisé. Saisir la justice ne sert donc à rien pour moi…»

Kofi Yamgnane, secrétaire d’Etat chargé de l’Intégration de 1991 à 1993:

«Les gens de l’extrême droite sont sur un autre schéma de pensée que le nôtre. Mais à un moment donné, il faut leur faire comprendre que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Donc attaquer en justice est une bonne idée. Augmenter le montant des amendes en cas de condamnation serait bien aussi. Cette fois, la chose est tellement grave que le chef de l’Etat devrait prendre la parole

«Christiane Taubira n’est pas la première. Je me souviens des courriers anonymes que je recevais quand j’étais ministre. J’en avais rempli trois cartons. Celui qui m’a le plus marqué contenait une feuille de papier vierge avec laquelle quelqu’un s’était torché le derrière… Lors d’un déplacement, je me souviens aussi de syndicats qui m’ont conseillé de retourner dans les arbres. Tout ça n’est pas acceptable à notre époque…»

Ali Soumaré, Conseiller régional (PS) en Ile de France:

«Il y a six mois, j’aurai sans doute préconisé d’ignorer la une de Minute. Mais aujourd’hui, il faut agir en justice pour dire stop. La parole raciste se libère. Et ce n’est pas l’apanage de l’extrême-droite. Dans la classe politique, dans mon propre camp, les insinuations sont de plus en plus fortes. Alors, en effet, on ne m’apporte pas de bananes mais je sens le racisme.»

«Bizarrement dans ce pays, dès que l’on se porte candidat, on se souvient de vos origines. Quand je faisais campagne, mes détracteurs annonçaient qu’il y aurait plus de mosquées, que j’avais des liens avec telle ou telle organisation litigieuse. On encaisse les coups jusqu’à ce que cela ne soit plus supportable. Ce matin, un de mes amis m’a dit que la France ‘’devenait impossible’’. Pour la première fois, je n’ai pas su quoi lui répondre…»

samedi, 20 juillet 2013

Ma profonde conviction sur la presse sénégalaise par son Excellence Cheikh Sadibou DIALLO

 presse,sénégalaiseL’écriture elle-même, qui est la parure du journalisme m’a, durant la première année du quinquennat, semblé avoir cessé d’afficher ses limites, dès le premier coup d’œil. Insipide, sans allant, inapte à se jouer des difficultés elle a, d’une certaine manière, « renoncé » à sa mission première d’informer, de séduire et de convaincre. Il est donc pressant de remettre l’accent sur les compétences professionnelles et le courage des journalistes, impavides et déterminés dans l’évidence de leur condition, éclatants de talent, si l’on ne veut pas voir la presse encourir la défaveur des masses, qui la consultent souvent comme un oracle.

 

Avant de poursuivre ma réflexion, il y a lieu de rappeler à nos concitoyens les actes majeurs posés, vis-à-vis de la presse, par tous les Présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat depuis 1960, pour la consolidation de la démocratie au Sénégal : une vingtaine de quotidiens, 15 hebdomadaires, 18 mensuels, 5 chaînes de télévisions, près de 200 radios régionales et communautaires. Notre pays s’est doté d’un Code de la presse, le plus révolutionnaire et le plus avancé d’Afrique, qui dépénalise le délit de presse : de l’avis des professionnels de l’information et de la communication des Syndicats de journalistes. C’est un code consensuel élaboré, après six mois de concertation et, unanimement, voté à l’époque par les députés et les sénateurs.

 

En conséquence, c’est à la gloire des journalistes, ces conquérants modernes qui maîtrisent si bien toutes les données de la technologie régnante, ces relais qui doivent informer l’opinion publique de ce qui marche et de ce qui ne marche pas à la Une de leurs journaux, de porter le débat d’idées sur la place publique et de ne pas se contenter des valeurs inopérantes. Qu’elle soit publique ou privée, la presse se doit de jouer son rôle d’informatrice intelligente et non se contenter d’un sujet qu’elle distille, à satiété, sur la place publique, jusqu’à en faire une overdose : la traque obsédante des biens mal acquis.

 

Abondant dans le sens de la réflexion appropriée du Conseiller spécial et porte-parole du Président de la République, M. Abdou Abel Thiam, dans l’interview qu’il a accordée à un confrère du Sud Quotidien, relative à la mise sous boisseau de la presse aux réalisations accomplies par le nouveau régime : « A qui la faute ? On n’a qu’à faire un sondage des UNE de la presse nationale au cours de l’année qui vient de s’écouler, pour voir quels sont les thèmes qui vous intéressent le mieux. Vous préférez le feuilleton de la traque des biens mal acquis aux performances du gouvernement. Je suis journaliste comme vous. La presse préfère les trains qui n’arrivent pas à l’heure. C’est comme ça. Le train qui arrive à l’heure, c’est une bonne gestion de la campagne agricole, une bonne prise en main de la distribution de l’énergie, malgré les couacs constatés ces derniers jours. A mon humble avis, la presse ne parle pas, suffisamment, de cette avancée majeure qui a consisté à réduire les impôts sur le revenu et, de facto, accroître les salaires des travailleurs.

 

Certes, il est maintenant trop facile de clamer que le Gouvernement ne communique pas. Tous les gouvernants du monde, quelques soient leurs réalisations, entendront toujours ce refrain. Oui, tout se passe pour le meilleur des mondes, le seul problème, c’est la communication. C’est facile, c’est plus prudent et cela a l’avantage de titiller l’égo de l’interlocuteur, mais cela cache toujours des arrière-pensées. Le Soleil, la RTS, l’Aps, n’ont pas vocation à être des versions tropicales de la « Pravda », pour chanter à longueur de journées, les louanges du Gouvernement. Les réalisations sont là. Elles sont connues de tout le monde, mais elles sont voilées par l’approche du traitement de l’information par la presse, qui préfère parler de lutte, de traque de biens mal acquis, ou mettre des faits divers à le UNE, plutôt que de parler des réalisations concrètes du Gouvernement ».

 

C’est la gloire des journalistes pétris de leur métier, de monter la garde au sommet de nos Républiques et d’obliger, quand il le faut, le premier de cordée à redescendre dans la vallée. Ils ont embrassé le plus beau des métiers, celui d’informer le citoyen et de lui fournir des instruments précieux de jugement, de lui faire connaître et comprendre la complexité des problèmes posés à la société où il vit, de l’aider à réfléchir sur son destin, ce qui est, tout simplement, la plus belle manière de servir la démocratie.

 

Aimé Césaire, le « poète vivant » et chantre de la négritude, dont on célèbre aujourd’hui en Martinique le centenaire de sa naissance, affirmait avec force conviction : « Une vie d’homme, c’est le combat entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur ». Les colonnes de ces vaillants combattants pour la liberté d’expression, constituent déjà un contre-pouvoir crédible et respecté, que nous appelons de nos vœux et dont toute autorité, dans un pays en état de droit, un tant soit peu intelligente, a besoin pour vivre, sauf à courir le risque de se briser sur un écueil qu’elle n’a pas vu ou voulu voir. Car, au-delà de l’incantation rituelle, il y a un pays à reconstruire et à maintenir dans la dignité. Nous savons, indubitablement, que la presse n’est pas là pour arranger les choses, arrondir les angles, calmer le jeu. Elle tire même sa renommée du fait qu’on la trouve à la fois indispensable et convenablement insupportable.

 

Lorsque j’observe comme la presse sénégalaise, après cinquante-trois années d’existence, pêche par conformisme, je suis tenté de me ranger du côté de Balzac qui affirme que «si la liberté de la presse n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer». Cette presse nationale pertinente depuis le tournant des années glorieuses, qui a toujours été à l’avant-garde de toutes les libertés, parce qu’exerçant la plus belle des professions, celui d’éclairer le citoyen en lui rétrocédant des outils inestimables de décision, se trouve être bougrement confrontée à des « prérogatives commerciales ».

 

On peut le comprendre, mais on peut bien aussi le déplorer !

 

 

 

mardi, 25 juin 2013

APPEL AU PEUPLE SENEGALAIS A SOUHAITER CHALEUREUSEMENT

APPEL AU PEUPLE SENEGAL A SOUHHAITER CHALEUREUSEMENT LA BIENVENUE AU PRESIDENT DES ETATS UNIS D'AMERIQUE, SON EXCELLENCE Mr BARACK OBAMA

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Notre peuple dont c’est la grandeur d’être hospitalière à travers le monde, a quelquefois besoin qu’on l’exhorte. Réconcilié avec lui-même, réuni dans le même combat, consacrant toutes ses forces à défendre sa culture et sa société, il est bienheureux d’observer avec satisfaction, en ce mois de juin de l’An grâce 2013, que les Sénégalais s’apprêtent, avec à leur tête, le plus jeune Président de son histoire, M. Macky Sall, à recevoir un hôte si important et si honorable que le Président des Etats-Unis d’Amérique, M. Barack Obama. C’est, d’une certaine manière, comme l’a si patriotiquement affirmé le Président de l’Assemblée nationale, dans son adresse au peuple, à la fois un respect et un gage majeur : Un hommage que le plus puissant Etat dans le concert des nations rend au Sénégal, sur la base des actes révélateurs et conséquents qui sont en train d’être posés dans notre pays, depuis l’accession de M. Macky Sall à la Présidence de la République.

 

Au nom de l’hospitalité sénégalaise, ce sens inné du bien recevoir son hôte qui est notre exception culturelle, nous allons recevoir très chaleureusement un grand homme d’Etat, comme nous savons si bien le faire, puisque faisant partie intégrante de notre culture socioculturelle. Cela fera date certes, ne l’oublions pas, car c’est un évènement très important dans l’histoire de notre pays. En prenant la décision de visiter trois pays d’Afrique et que le Sénégal soit non seulement parmi ces trois pays qu’il a choisis, mais celui par lequel il va commencer sa tournée politique, le Président Barack Obama exprime par ce fait à notre pays un grand signe d’encouragement, à poursuivre sa consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie; l’un des biais par lequel le Président américain veut construire sa relation avec le continent africain. Dans cet esprit, le Sénégal a toujours été à la pointe du combat démocratique. Pour preuve, la volonté du peuple sénégalais a été déterminante au scrutin présidentiel de 2012 au cours duquel l’ex Président cherchait par tous les moyens à obtenir un troisième mandat.

 

C’est pour cette raison essentielle que je lance un appel patriotique à tous nos concitoyens et concitoyennes, afin que le Président des Etats-Unis d’Amérique    M. Barack Obama qui est aussi un africain, de par son père, reçoivent avec « les pulsions de l’histoire et de la culture africaines », l’hommage solennel qu’il mérite, pour le choix qu’il a fait de venir d’Amérique nous honorer de sa visite officielle. Tous les Sénégalais, sans exclusive aucune, quelques que soient leurs tendances politiques ou religieuses doivent  patriotiquement lui souhaiter, avec  la  chaleur de notre exception socioculturelle, « Bienvenue en paix chez nous,     M. le Président ».

 

 

 

 

 

Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO

 

Conseiller Spécial du Président de l’APR

Administrateur de la DES APR France

mercredi, 15 mai 2013

L'or qui tue à Kédougou

22:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kédougou |  del.icio.us |  Facebook | | |