vendredi, 04 septembre 2015
Migrants: Marine Le Pen s'en prend aux dirigeants européens
PARIS (Reuters) - Les migrants qui meurent en tentant de rejoindre l'Europe sont victimes des erreurs des dirigeants européens, a déclaré Marine Le Pen vendredi, au lendemain de l'annonce de nouvelles propositions franco-allemandes pour tenter de résoudre la crise.
La présidente du Front national a expliqué sur RTL qu'il fallait cesser d'accueillir les migrants en Europe et les raccompagner dans le port de départ de leur embarcation, évoquant la photo d'un garçonnet syrien mort sur une plage.
"Cette photo est la preuve de la responsabilité terrible de nos dirigeants car il y a des milliers, des dizaines de milliers de migrants qui chaque jour tentent cette traversée mortelle au péril de leur vie parce qu'avant eux un certain nombre ont été accueillis dans l'Union européenne", a-t-elle déclaré.
Il faut faire comme les Australiens et raccompagner les migrants à leur port de départ, a-t-elle ajouté.
"Ils fuient la mort que nos dirigeants leur ont apportée", a poursuivi Marine Le Pen, citant la Libye, "livrée aux fondamentalistes islamistes" par Nicolas Sarkozy avec le soutien de François Hollande et "le mauvais choix" opéré en Syrie, où il fallait selon elle utiliser la diplomatie plutôt que les armes.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui doit présenter des propositions le 9 septembre, envisage de quadrupler le nombre de demandeurs d'asile à répartir entre les pays de l'UE, selon des responsables européens.
Alors que l'Allemagne et la France se sont rangées jeudi derrière sa proposition de quotas obligatoires, la Commission étudie la possibilité de demander aux Vingt-Huit de prendre en charge 160.000 demandeurs d'asile arrivés ces dernières semaines en Italie, en Grèce et en Hongrie.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)
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jeudi, 23 juillet 2015
Fête de l'Indépendance à Lyon, un défilé militaire le 13 juillet 2015
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samedi, 18 juillet 2015
Le Consul Général de la République du Sénégal à Lyon Alioune DIOP présente ses voeux d'AID EL FITR 2015
Ala-u Akbar, wa ila il hamd, wa subhanalahi wal xamdulilahi wa lahi laha ila alahi. C'est avec ces formules que nous avons entamé le rituel de la prière de la Korité ou l'Ain el Fitr à la Grande Mosquée de Lyon ce Vendredi 17 juillet 2015. Je remercie le Recteur de la Mosquée Mr Keptane de m'avoir permis de souhaiter mes meilleurs voeux à la communauté sénégalaise et musulmane sur Radio Salam. Bonne fête à toute la communauté sénégalaise de Rhône-Alpes et Auvergne et Bonne fête à toute la Diaspora Africaine. Que le Sénégal émerge au grand profit des populations.
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dimanche, 26 avril 2015
Fatou Diome Flingue l'Europe
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mercredi, 08 avril 2015
L'ancien maire de Tours se suicide quelques heures avant son procès accusé de mariages douteux dans le monde chinois de sa juridiction.
La lettre d'adieu de Jean Germain ancien Maire de Tours.
Avant le début du procès du sénateur Jean Germain, hier, une lettre d'adieu rédigée par l'ancien maire de Tours avait été découverte.
«Des indications me laissent penser (...) que le parquet va requérir à mon encontre pour des raisons plutôt politiques. C'est insupportable. Autant je peux reconnaître des erreurs, des manques de discernement, autant il m'est impossible d'accepter sans broncher cette forfaiture rendue possible par les actions de Mme Han et les mensonges peureux de M. Lemarchand. Leur conscience les poursuivra», assure Jean Germain dans cette lettre. Lise Han, poursuivie pour «escroquerie» est la principale accusée du procès des «mariages chinois»; Jean-François Lemarchand était, lui, directeur de la société d'économie mixte chargée du tourisme en Touraine. «Je sais le mal que je vais faire, la peine que je vais diffuser à tous ceux qui m'aiment mais on ne peut laisser la chasse systématique aux politiques se dérouler normalement, quotidiennement. (...) Soyez sûrs que je n'ai jamais détourné un centime, que je ne me suis pas enrichi, que j'ai toujours œuvré pour ce que je pensais être le bonheur des Tourangeaux. (...) Je laisse ce courrier à mes proches, qui, je l'espère, pourront comme ça comprendre.»
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samedi, 14 mars 2015
La Dévolution monarchique en Afrique
14:09 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dévolution monarchique | del.icio.us | Facebook | | |
Pour un Monde plus Equilibré
Tout au long de l’année, les salariés porteurs de titres-restaurant peuvent en faire don à la Croix-Rouge française. Le montant des titres est alors valorisé en don financier, et reversé à notre association pour financer nos actions dans le domaine de l’aide alimentaire.
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USA : ça va encore trop mal entre noirs et blanc à Ferguson
La presse américaine revient sur les récents incidents entre citoyens noirs et policiers à Ferguson. "The problem is bigger than Ferguson", pour le New York Times, le problème va bien au delà de la seule ville de Ferguson. Dans son édito, le journal revient notamment sur ce rapport accablant du ministère de la Justice qui a mis au jour un système raciste et discriminatoire dans cette ville à majorité noire. Mais ce mode de fonctionnement n’est pas propre à cette municipalité aux Etats-Unis souligne le quotidien. Dans certaines villes voisines, les citoyens pauvres et les minorités font systématiquement l’objet d’amendes de la circulation. Ainsi dans le Comté de Ferguson, dans 90 municipalités, 40% des recettes proviennent d’amendes de la circulation et d’infractions mineures. Le journal prône des mesures radicales : faire le ménage parmi les dirigeants politiques de Ferguson et assigner en justice ces municipalités aux pratiques condamnables.
La presse locale semble quant à elle désabusée. Le Saint Louis Post Dispatch revient sur le mot "franchise" prononcé par le chef de la police locale après les tirs qui ont visé deux policiers. Plus de franchise permettrait selon lui de rapprocher les minorités à Saint Louis, de comprendre les problèmes qui existent et de trouver des solutions pour aller de l’avant. Alors répond l’éditorialiste, non sans un pointe d’ironie : plus de franchise et de dialogue n’auraient-ils pas permis d’éviter il y a huit mois la mort de Michael Brown abattu par un policier ? Tout cela arrive bien un peu tard …
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lundi, 09 février 2015
Mali: Les casques bleus pris entre deux feux
À Tabankort, où ils s'interposaient entre groupes loyalistes et rebelles, les soldats de l'ONU ont fini par tirer sur ces derniers. Puis, à Gao, sur des manifestants qui s'en prenaient à leur camp. Sont-ils dépassés ?
Ce ne devait être qu'une bataille pour le contrôle d'une localité, Tabankort, perdue au milieu des dunes. Un accrochage de plus entre deux milices, venant s'ajouter à la litanie des entorses au cessez-le-feu en vigueur dans le Septentrion. Mais le Mali est un pays à bout de nerfs : c'est devenu "l'affaire" de ce début d'année. Elle a eu des répercussions jusqu'au siège des Nations unies à New York et elle a obligé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à annuler sa PARTICIPATION au sommet de l'Union africaine. Pour la première fois depuis son élection il y a dix-huit mois, le président malien a franchi le 16e parallèle, au-delà duquel se trouvent les villes qui furent occupées par les jihadistes en 2012.
Tout a débuté le 15 janvier. Ce jour-là, les responsables de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) reçoivent des rapports alarmants : les pick-up se massent autour de Tabankort, les combats sont imminents. Cette ville a été conquise en juillet 2014 par les groupes armés favorables à Bamako, réunis au sein de la Plateforme des mouvements patriotiques, parmi lesquels le Gatia (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés), une milice touarègue dont les liens avec l'armée sont un secret de Polichinelle, et la branche loyaliste du MAA (Mouvement arabe de l'Azawad).
Passage obligé
Depuis, les groupes rebelles réunis au sein de la Coordination des mouvements de l'Azawad rêvent de "récupérer" cette localité. Pour eux, Tabankort revêt un intérêt majeur. C'est une place militaire stratégique qu'il est bon de tenir alors que les pourparlers de paix doivent bientôt reprendre à Alger. C'est aussi un passage obligé pour tous les trafiquants de la région. Comme le rappelle un diplomate européen, "les frontières entre certains groupes armés du Nord et les trafiquants de drogue sont extrêmement poreuses".
Mi-janvier donc, les éléments de la Coordination se font menaçants. La Minusma, qui dispose d'une cinquantaine d'éléments sur place, les prévient - "nous nous interposerons" - et renforce son dispositif. Le 21 janvier, les rebelles s'apprêtent à lancer l'assaut quand un hélicoptère des forces spéciales de la mission de l'ONU fait feu sur leurs positions. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) parle de sept morts - un chiffre invérifiable - et dénonce "l'absence de neutralité" de la force onusienne.
Les Casques bleus tirent à balles réelles
Très vite, la Minusma tente d'obtenir un accord avec les deux parties (la Plateforme et la Coordination) pour faire de Tabankort une "zone temporaire de sécurité", dans laquelle seuls les Casques bleus pourraient circuler en armes. Mais cela ne plaît ni aux groupes loyalistes qui contrôlent cette localité, ni aux rebelles qui la convoitent, ni aux trafiquants qui en ont un besoin vital.
Le 27 janvier à Gao, des centaines de manifestants proches des milices loyalistes, à qui l'on a fait croire que la Minusma a passé un accord secret avec les rebelles ("une manipulation", dénonce-t-on à New York), se dirigent vers le camp onusien. Les Casques bleus tirent à balles réelles. Le bilan est lourd : quatre morts et une quinzaine de blessés. "Ce crime ne sera pas impuni", a promis IBK le 29 janvier, dans une ville où on ne l'attendait plus. Le chef de l'État a également rappelé une évidence qui n'en est plus une pour un nombre croissant de Maliens : "La Minusma n'est pas notre ennemie, c'est notre amie."
Dès le 28 janvier, l'ONU (qui a d'abord nié les tirs à balles réelles) a annoncé l'ouverture d'une ENQUÊTE et le retrait de son "projet de sécurisation" de Tabankort. Quelques heures plus tôt, dans la nuit, les milices loyalistes avaient lancé une violente attaque contre les positions des rebelles près de cette localité. Le MNLA déplore six morts dans ses rangs (contre sept dans le camp adverse), et parle d'"une attaque kamikaze de grande envergure" à laquelle auraient pris part des "étrangers" à la solde de "narcoterroristes". Le Gatia revendique l'offensive mais nie les attaques-suicides, un procédé propre aux jihadistes. La bataille de Tabankort est aussi une guerre de communication.
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mardi, 03 février 2015
CAN 2015:«La facette la plus lâche, la plus idiote et la plus ignoble de notre société tunisienne se manifeste».
Les Noirs malmenés en Tunisie, après la défaite des Tunisiens face à la Guinée Equatoriale
Le racisme anti-noir s’est une nouvelle fois manifesté sous sa forme la plus abjecte après le match Tunisie-Guinée Equatoriale. Dans la nuit du samedi au dimanche 1 er février, les agressions qui visent la communauté sub-saharienne se sont multipliées dans l’impunité.
L’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (Aesat) a passé le mot : «En raison de cas de bagarres et d’agressions recensés suite au Match qui opposa la Tunisie et la Guinée Équatoriale et dans un souci de sécurité, nous demandons à tous les communautaires de rester chez eux dans la nuit du Samedi au Dimanche 1er Février».
Un appel à la prudence lancé suite à la vague d’agression qu’ont vécue les membres de la communauté sub-saharienne en Tunisie suite à un malheureux match de foot aux conséquences dramatiques.
Le journaliste Thameur Mekki a pour sa part dénoncé des «agressions des noirs après le match à Borj Louzir, où réside une importante communauté estudiantine subsaharienne (Gabonais, Congolais, Sénégalais…). Dès la sortie du café à Cité Santé, un groupe de plus de 10 tunisiens a gravement tabassé un jeune noir.
Un autre a été cambriolé après avoir été agressé par un autre groupe. Ses agresseurs se sont bagarrés ensuite entre eux après un conflit sur le partage du butin (qui prendra son ordi ?). Les quelques Tunisiens qui se sont interposés ont eux aussi été agressés». M. Mekki conclut ainsi son témoignage : «La facette la plus lâche, la plus idiote et la plus ignoble de notre société se manifeste».
Les langues se délient sur les réseaux sociaux. Amel Smaoui Zampol dénonce un autre cas d’agression, et décrit le tabassage d’un jeune noir DEVANT un café dans le quartier de l’Aouina. Dans la même nuit du samedi, un jeune informaticien Congolais affirme n’avoir trouvé son salut qu’en prenant la fuite face à ses assaillants. On relèvera que pour les agresseurs, peu importe la nationalité de leurs victimes.
La couleur de peau suffit pour les désigner comme cible. Car quel point commun peuvent avoir un équato-guinéen avec un congolais au-delà de leur peau noire ? Alassanne, un jeune Ivoirien ne décolère pas : «J’ai soutenu l’équipe tunisienne. Et à la sortie de ce café, on a voulu me dépouiller. Et je ne suis pas équato-guinéen ! Est-ce qu’on attaquerait des Italiens pour un problème avec les finlandais ?!!».
Entretemps, de nombreux propos ouvertement racistes, haineux, et assumés comme tels, se multiplient et sont publiés à visage découvert, dans la plus totale des impunités sur les réseaux sociaux. Et si l’occasion de ce match sous haute tension a fait éclater les manifestations du racisme le plus abject, on ne COMPTEplus les cas d’agressions et de discriminations qui visent explicitement les membres des communautés originaires de pays subsahariens.
Alassane martèle : «Noirs, arabes, et basanés, nous sommes parqués comme des bêtes dans les camps de la forteresse européenne, à Lampedusa. Nous nous écrasons sur les mêmes barbelés dressés par l’Espagne à Melilla, dans une Afrique encore en partie occupée. Les ratonnades françaises ont frappé indifféremment Noirs et Arabes dans les BANLIEUES parisiennes.
Et voici que des Africains du Nord s’en prennent à nous, juste parce que nous sommes nés au sud du Sahara. Je pensais qu’en Tunisie, nos serions à l’abri de telles vexations. Et voici que nous sommes aujourd’hui confrontés à la haine et à l’incompréhension, ici-même, sur cette terre africaine».
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dimanche, 25 janvier 2015
Maroc-Afrique : On a trahi le Roi!
[Africa Diligence] Vous croyez tout savoir sur les relations entre le royaume chérifien et le sud du Sahara ? « Maroc-Afrique : ils ont trahi le roi » va vous surprendre. Précis, incisif et documenté, cet ouvrage qui dévoile les ressorts insoupçonnés de la diplomatie marocaine fait déjà réfléchir à Rabat… Qu’en dis la presse ? Comment acquérir l’ouvrage ?
PETITE REVUE DE PRESSE
360.ma # On a trahi le roi.
« Qui aurait cru que le Maroc allait se désister de l’organisation de la CAN-2015 à cause d’Ebola? Un argument que d’aucuns n’ont pas jugé convaincant. Il est du droit de tout un chacun de s’interroger sur les raisons ayant conduit les dirigeants marocains à demander le report de la CAN.
« Force est de reconnaître que des contradictions patentes ont été observées dans la position du Maroc. Elles dénotent au mieux un manque de visibilité chez les responsables marocains qui ont tout simplement failli dans la gestion de ce dossier qui aurait conforté amplement la place de choix du Maroc sur la scène africaine.
« Cependant, le gotha intellectuel et sportif africain a également son mot à dire sur cette «débâcle» marocaine qui risque de nuire à la crédibilité du royaume quant au respect de ses engagements pris et de lui porter préjudice dans son positionnement sur l’échiquier africain.
« L’expert camerounais Guy Gweth est allé plus loin. Dans son ouvrage ‘Maroc-Afrique: ils ont trahi le Roi’, à paraitre le jour même du début de la 30ème édition de la CAN-2015 en Guinée Equatoriale (samedi 17 janvier), il a qualifié ce fiasco de « trahison » du roi Mohammed VI qui, en tant que « chantre de la coopération Sud-Sud, a réconcilié une partie des Marocains avec l’Afrique subsaharienne et aidé à imposer de grands groupes marocains dans une quinzaine de pays francophones d’Afrique subsaharienne.»
« En 29 visites d’Etat en Afrique et à travers 500 accords commerciaux signés, le Souverain ne ‘boude ni sa popularité ni son succès’, affirme Gweth, un fin expert en intelligence économique et stratégique. »
Lire la suite sur 360.ma
Afrique Inside # Maroc-Can : histoire d’une trahison royale
« La grande fête du football a débuté ce week-end en Guinée Equatoriale, un rendez-vous manqué pour le Maroc dont le renoncement à la CAN 2015 a provoqué une déception énorme sur tout le continent. Le royaume chérifien nourrit-il certains regrets ? Difficile de penser le contraire compte tenu de l’impact diplomatique, économique et sportif de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Le refus du Maroc d’accueillir la CAN 2015 en raison des risques relatifs à l’épidémie Ebola est vécu par les alliés du Maroc au sud du Sahara comme une trahison. Une trahison du roi Mohammed VI dont l’engagement en faveur de l’intégration subsaharienne ne souffrait d’aucun doute avant la polémique provoquée par l’annulation de la CAN 2015 en terre chérifienne? C’est la question que pose ouvertement Guy Gweth dans cet ouvrage « Maroc-Afrique- Ils ont trahi le roi » paru ce week-end au format numérique (ebook) et disponible en édition papier à la demande aux éditions BOD. Guy Gweth est le fondateur de l’agence Knowdys (groupe de conseil en intelligence économique), spécialiste des marchés subsahariens, responsable du programme « Doing Business in Africa » à l’Ecole Centrale de Paris. Cet essai que nous présente Guy Gweth dans l’entretien ci-dessous décrypte les conséquences diplomatiques économiques sportives et symboliques de la décision royale de n’accueillir la CAN 2015.
Afrique Inside : Pourquoi ce titre « Maroc-Afrique- ils ont trahi le roi » ?
« Avant de parvenir à la conclusion qu’ils ont trahi le roi, l’ouvrage passe en revue les liens historiques, politiques, commerciaux et religieux qui unissent le Maroc aux pays subsahariens, au-delà de la simple appartenance géographique au même continent. Il décrypte notamment 15 ans de diplomatie économique chérifienne en Afrique depuis l’avènement de Mohammed VI. Les résultats de ces investigations ne laissaient absolument pas présager la décision du Maroc de surseoir à organiser la CAN-2015 aux dates initialement indiquées. Il a donc fallu recourir au processus décisionnel royal pour se rendre compte que le souverain alaouite a été induit en erreur de manière délibérée. Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, l’organisation du Mundialito-2015, à quelques jours seulement du début de la CAN-2015… est venue découvrir les faits de ceux qui, à la tête du ministère marocain de la Jeunesse et du Sport, s’étaient abrités derrière Ebola pour masquer leurs insuffisances. Je pense notamment aux inondations du stade Mourad Abdellah de Rabat du 14 décembre 2014. Cette fois, la décision du roi a été sans appel.
Afrique Inside : Qui sont ces « ils »? Qui a trahi le roi?
« Ils sont une coalition formée de trois types d’acteurs. Primo, les membres du gouvernement Benkirane en charge du dossier CAN-2015 qui se sont rendu compte que la préparation de l’événement n’était pas au point. Pour eux, l’alerte de l’OMS sur Ebola est arrivée comme une planche de salut. Deuxio, les ennemis de la percée spectaculaire du Maroc au sud du Sahara. On a tendance à oublier qu’il y a des non-Africains qui perdent les parts de marché que gagnent les entreprises marocaines. Ces acteurs grincent les dents à chaque victoire d’une entreprise marocaine au sud du Sahara et cherchent à exploiter la moindre faille dans le dispositif marocain pour pouvoir dire aux Africains: « Regardez, ces gens ne sont Africains que par opportunisme. Ce n’est pas vous qu’ils aiment, c’est vos marchés, la preuve par Ebola… » Cette deuxième catégorie a fait se lever un troisième type d’acteurs (à découvrir dans l’ouvrage). Ils sont allés jusqu’à fabriquer des sondages pour entamer la détermination du roi à accueillir la plus grande compétition sportive d’Afrique. Cet événement aurait pourtant permis de confirmer le leadership naissant du royaume sur le continent (en augmentant l’affectio societatis à l’égard du Maroc), mais aussi de rencontrer la kyrielle d’opérateurs économiques d’Afrique (anglophone notamment) où le Maroc n’est pas encore présent, faute de connaissance, de liens culturels et historiques suffisants). »
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Financial Afrik # Maroc-Afrique: 15 ans de diplomatie trempés dans une coupe d’Afrique (Livre)
« Guy Gweth, auteur de “Maroc-Afrique : ils ont trahi le Roi”, paru le 17 janvier 2015, en même temps que l’ouverture de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football en Guinée Équatoriale, nous brosse l’ambiance générale de son livre. Exclusif.
« Ironie de l’histoire, la première rencontre de Mohammed VI avec les peuples d’Afrique eut lieu lors d’une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La Zambie s’étant désistée à la dernière minute, le Maroc décida au pied levé d’abriter, du 13 au 27 mars 1988, la 16ème édition de la CAN de football, la compétition sportive la plus populaire du continent.
« Sa Majesté le Roi Hassan II profita de ce grand rendez-vous africain pour mettre son successeur en avant. Le 12 mars 1988, au stade Mohamed V de Casablanca, c’est Son Altesse Royale le prince héritier Sidi Mohammed qui remit de trophée de la CAN au Cameroun, vainqueur du Nigeria (1-0) devant 50 000 spectateurs et plusieurs millions de téléspectateurs.
« Lorsque le 23 juillet 1999, le prince héritier Sidi Mohammed (fils aîné et deuxième enfant du monarque disparu deux jours plus tôt), devient Mohammed VI, de nombreux Africains, et j’en suis, se souviennent du « prince de la CAN » vu à la télé… Consciemment ou non, une partie de l’opinion africaine se prend d’affection pour ce jeune Roi rattaché aux valeurs sportives, à la faveur d’un souvenir sportif…
« Autre ironie de l’histoire, c’est sous le règne de Mohammed VI que le Maroc évoque le virus Ébola pour demander le report de la CAN, la compétition sportive la plus suivie d’Afrique, la compétition qui l’a fait Roi d’Afrique auprès des masses populaires…
« Avec du recul, on pourrait croire, ultime ironie de l’histoire, que le Maroc divorce de l’Afrique tous les 30 ans. Le 12 novembre 1984, le Royaume chérifien quittait l’OUA. Le 11 novembre 2014, la CAF lui retirait l’organisation de la CAN-2015 doublée d’une suspension des compétitions africaines. »
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mercredi, 21 janvier 2015
Top 50 : les femmes les plus puissantes d'Afrique
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection - forcément subjective - des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Trouver 50 Africaines influentes n'est pas une gageure. S'arrêter à 50 l'est davantage. Bien qu'il faille pour beaucoup d'entre elles jouer des coudes pour s'imposer dans nos sociétés patriarcales - même à compétences égales -, leur situation ne cesse de progresser.
Les pays du continent sont même parfois plus modernes que nombre d'États occidentaux donneurs de leçons : les présidentes s'y succèdent (Joyce Banda, Ellen Johnson-Sirleaf, Catherine Samba-Panza), de grandes institutions sont dirigées par des femmes (Fatou Bensouda à la Cour pénale internationale, Nkosazana Dlamini-Zuma à l'Union africaine), le Printemps arabe a vu éclore de nombreuses jeunes intellectuelles et les businesswomen sont légion.
Mais dans le même temps, les femmes demeurent les premières victimes des crises et de la pauvreté et ont un accès plus réduit à l'éducation... Notre sélection - forcément subjective - prouve, s'il en était encore besoin, qu'aucune femme n'est moins méritante qu'un homme. Bien au contraire, à l'image des centaines d'infirmières qui se battent chaque jour contre le virus Ebola.
Espérons que cette évidence ne sera plus jamais remise en question par une quelconque idéologie rétrograde - et forcément malhonnête. Car nos dirigeant(e)s ne doivent avoir qu'un but : bâtir une société inconditionnellement égalitaire.
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samedi, 08 novembre 2014
Manifestation nationale à Bruxelles
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vendredi, 07 novembre 2014
Mali : Des femmes se mettent en danger pour avoir des fesses charnues
les femmes sont prêtes à tout pour avoir des fesses rebondies, y compris à avaler des pilules qui favorisent une forte de prise de poids et qui peuvent avoir des complications graves.
« tassaba, do ! »: Fatim, 36 ans, a souvent entendu ce refrain censé louer le balancement de ses fesses généreuses, un atout de séduction que des Maliennes convoitent au point de risquer leur santé en consommant des produits inadaptés ou dangereux. « Certains regardent, te suivent du regard… Mais d’autres te disent les choses carrément: « Regarde ces fesses! » ou bien « T’en as, hein! ». Ca me vexe (…) Je préfèrerais qu’on me dise que j’ai une jolie silhouette », se plaint Fatim.
Le goût de certains hommes pour les fesses charnues est né d' »une question culturelle liée à l’esthétique féminine. On aime deviner à travers le pagne des fesses suffisamment bombées », explique l’historien congolais Isidore Ndaywel. Aujourd’hui encore, des femmes « mal loties » complexent, notamment celles qui apprécient les pantalons, robes ou jupes près du corps. Alors, pour faire illusion, elles trouvent des subterfuges. Oumou raconte: « Quand j’avais 18 ans, j’étais mince et mes amies me disaient que je devais grossir, et que pour ça je devais prendre du C-4 ou du tres-orix « , un médicament qui stimule l’appétit, en vente libre pour une somme modique. La jeune femme assure qu’elle n’a jamais tenté l’expérience.
En revanche, Sitan, 20 ans, tout juste bachelière, s’est laissée tentée après une maladie, qui lui a fait perdre « beaucoup trop de poids ». Elle achète du C-4 « en sirop et en comprimés. Je mets 60 comprimés dans le produit en sirop, je mélange, puis j’en prends avant de dormir. Parfois je ne mélange pas le sirop et les comprimés. Je le prends une fois par semaine, parfois tous les cinq jours ». Avant de s’endormir, « certaines en avalent 10 comprimés avec une grosse marmite de bouillie de maïs et deux pains, puis s’endorment. Elles peuvent faire ça pendant une semaine, mais elles ne sont jamais sûre que la partie ciblée est celle qui prendra du poids! », ajoute Sitan.
Certaines femmes ingurgitent même des compléments alimentaires pour animaux ou utilisent comme suppositoire un célèbre bouillon culinaire solide à base d’épices. Awa préfère le concentré de bouillon au C-4: « J’ai vu que je ne pourrai pas supporter les effets du C-4. La somnolence causée par ces « vitamines » ne m’arrange pas ». Cette coiffeuse de 32 ans utilise le « cube » une fois par semaine, et assure qu’il grossit « seulement les fesses ».
Pour Baudouin Buassa, professeur de biochimie et physiopathologie, le « cube » n’a aucun effet sur la corpulence du postérieur et il met en garde contre les autres méthodes qui favorisent une forte prise de poids, voire une obésité. Parmi les complications possibles: « Un infarctus, une artérite des membres inférieurs ou un AVC (accident vasculaire cérébral) », rappelle le Pr Buassa, qui souligne que l’emploi du « cube » par voie anale peut provoquer des « fissures » sujettes à des « risques d’infection ».
Awa ne se rend sans doute pas compte des risques. Ce qu’elle voit, et apprécie, ce sont les hommes qui font les « éloges » de ses formes. « La femme, la vraie femme, c’est les rondeurs ».
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mercredi, 05 novembre 2014
Se rencontrer est une joie
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mardi, 04 novembre 2014
Burkina Faso : la France reconnaît avoir aidé à la fuite du président Compaoré
François Hollande a affirmé, lundi, que l'Etat avait permis "sans y participer" l'évacuation "sans drame" du président démissionnaire.
Blaise Compaoré, l'ancien président du Burkina Faso, contraint à la démission et à la fuite face à un mouvement de contestation populaire, a été évacué « sans drame » avec l'aide de la France. En déplacement au Canada, François Hollande a reconnu que la France, très discrète depuis le début de la crise politique dans ce pays, a contribué « sans y participer » à son transfert vers la Côte d'Ivoire, où il est réfugié depuis vendredi.
Le président français est ainsi sorti de la discrétion caractérisant l'attitude française depuis le début de la crise au Burkina. « Dès le début de cette crise, la France a joué son rôle et mis en garde » M. Compaoré, a affirmé le chef de l'Etat, en soulignant lui avoir conseillé par écrit de « ne pas engager la révision de la Constitution » pour se maintenir au pouvoir après vingt-sept ans, qui lui a finalement coûté son poste.
Quinze jours pour rendre le pouvoir aux civils
Dès vendredi soir, des militaires, menés par le lieutenant-colonel Isaac Zida avaient pris le pouvoir et s'étaient installés dans le palais présidentiel de Ouagadougou. Adoubé par les militaires mais contesté par une partie de la rue, il a assuré qu'il voulait mener une transition démocratique « dans un cadre constitutionnel », laissant entrevoir qu'un civil – et non plus un militaire – pourrait prendre la tête de la transition. Mais il s'est bien gardé de communiquer un calendrier.
Lundi soir, l'Union africaine – réunie pour un conseil de paix et de sécurité en Ethiopie – s'est, elle, chargée de fixer une date butoir, donnant quinze jours aux forces armées pour rendre le pouvoir aux civils, faute de quoi elle imposerait des sanctions.
François Hollande, lui, a mis en garde le nouveau pouvoir militaire, estimant que « c'est au pouvoir civil » d'organiser les élections. « La France appelle tous les acteurs à poursuivre leurs consultations afin de mettre en place dans les meilleurs délais une solution qui s'inscrive dans le cadre constitutionnel du Burkina Faso », a ajouté, dans un communiqué, le Quai d'Orsay.
Quelque 3 500 Français résidents au Burkina Faso – la plus importante communauté étrangère dans ce pays –, une quarantaine de filiales d'entreprises françaises y sont présentes dans la plupart des secteurs de l'économie, et Paris est son principal bailleur de fonds. En outre, le Burkina est une pièce importante dans le dispositif militaire de lutte antiterroriste au Sahel Barkhane.
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Diplomatie économique en France : Le Consulat Général à Lyon reçoit le monde des affaires sénégalais et du Rhône-Alpes
Le Consulat Général du Sénégal à Lyon en collaboration avec l’Ambassade du Sénégal à Paris organise ce vendredi 31 octobre une importante rencontre économique intitulée « Journée Sénégalaise ». Elle sera présidée par Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre du Tourisme et des Transports aériens.
En effet, cette « Journée Sénégalaise » réunira les autorités sénégalaises accompagnées de chefs d’entreprises venus de Dakar et des investisseurs Lyonnais. Des retombées probantes sont attendues au terme de cette journée d’échanges économiques si l’on sait qu’à en croire le Consul Général Son Excellence Monsieur Alioune Diop, organisateur de cette initiative, que Lyon demeure la première ville industrielle de France.
Conscient de l’enjeu, le Consulat Général du Sénégal à Lyon, pendant près d’une année, a travaillé en parfaite synergie avec le Bureau Economique de l'Ambassade du Sénégal à Paris dirigée par Son Excellence Monsieur Paul Badji y compris avec la Chambre de Commerce Internationale du Rhône- Alpes et les Réseau des Entreprises ERAI de la même région pour aboutir à cette journée sénégalaise qui va être décisive dans le cadre de la coopération économique entre la France et le Sénégal. Rappelons qu’au cours de ces deux dernières années, cette diplomatie économique pointue menée par l’Ambassade du Sénégal à Paris et le Consulat Général du Sénégal à Lyon a permis l’arrivée au Sénégal de plusieurs investisseurs privés de qualité dans divers secteurs de l’économie. Ce qui vient naturellement appuyer les grandes initiatives du Président de la République Macky Sall dans son ambition de hisser le Sénégal au sommet de l’émergence. C’est pourquoi, dans le même sillage, cette journée cruciale sera accompagnée par les membres de la communauté sénégalaise de Lyon soucieux des opportunités à tirer d’une telle rencontre pour leur pays d’origine.
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dimanche, 05 octobre 2014
Aid Al Kabir 2014
Le Consul Général de la République du Sénégal Alioune DIOP a prié pour l'Aid Al Kabir ce Samedi 04/10/2014 à Lyon. Il a renouvelé ses prières de santé, de bonheur, de paix à l'ensemble de la communauté musulmane de Rhône-Alpes et Auvergne. Aussi il a tenu à remercier au nom du Chef de l'Etat Macky Sall le Recteur Keptane et l'Imam de la Grande Mosquée de Lyon qui lui ont réservé un accueil chaleureux
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vendredi, 26 septembre 2014
A la mémoire des 52 Tirailleurs sénégalais qui ont libéré la ville de Romans par la bataille du Vercors, morts pour la France le 22 août 1944. Paix à leurs âmes et bon vendredi.
Le Consul Général de la République du Sénégal à Lyon Son Excellence Alioune DIOP accompagné par les autorités civiles et militaires à Romans.
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