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jeudi, 15 septembre 2011

'M. X', l'escroc qui ébranle la République islamique d'Iran

Les autorités judiciaires l'appellent 'M. X.' Présenté comme un homme d'affaires bénéficiant de nombreuses complicités, cet Iranien est l'auteur d'une des plus grande fraude de l'histoire de la République islamique. Depuis 2009, il a soutiré quelque 28 000 milliards de rials (environ 1,9 milliard d'euros) au système bancaire de son pays en utilisant de fausses lettres de crédit censées émaner de la banque Saderat, l'un des principaux établissement iraniens.

Avec l'argent ainsi récolté, M. X. a pu mener de nombreuses opérations à son profit, et notamment racheter l'une des principales aciéries du pays. Selon le gouverneur de la Banque centrale iranienne, l'escroc a même tenté de créer sa propre banque, mais d'après l'agence Fars, on lui en a refusé l'autorisation. Sa fraude, dont tous les détails ne sont pas encore clairs, a été découverte début août, a indiqué à l'agence officielle Irna le directeur de la banque Saderat, Mohammad Jahromi. Sept autres établissements financiers en ont été victimes.

D'après les premiers éléments de l'affaire révélés par certains médias iraniens, le scandale éclabousse jusqu'au cabinet du président Mahmoud Ahmadinejad. Plusieurs journaux ont publié mardi une lettre attribuée au principal conseiller et directeur de cabinet de Mahmoud Ahmadinejad, Rahim Esfandiar Machaie, dans laquelle ce dernier fait pression auprès des ministres des finances et des transports pour faciliter les opérations de M. X.

UN PROCHE D'AHMADINEJAD IMPLIQUÉ

Rahim Esfandiar Machaie est depuis plusieurs mois la cible d'une violente campagne de l'aile dure du camp conservateur religieux au pouvoir en Iran. Ses détracteurs l'accusent de diriger un mouvement 'déviationniste' visant à renverser le régime et demandent au président de s'en séparer.

Evoquant 'une propagande massive, qui permet aux vrais voleurs de s'échapper', Mahmoud (...)