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vendredi, 04 juin 2010

Une vision de Lambert.O sur le Congo

La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d'un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Enclavé, il constitue un hinterland malgré ses voies d'eau potentielement navigables. La stragraphie révèle des gîtes minières et des ressources énergétiques fossiles.

La mise en valeur de la Cuvette centrale marquera une volonté nette de transformer le cadre physique de la RDC, en l'engageant dans la voie du progrès. Ce vaste écosystème constitue produits de denrhées agricoles. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques hébergent des espèces rares comme l'Okapi et le Bonobo. Il peut, seul, produire plus d'essences forestières que tout le continent africain, avec un potentiel classé en seconde position après celui de l'Amazonie au Brésil. Elle compte de ressources humaines nombreuses et dynamiques et ingénieuses. 

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n'habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l'intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu'il dispose d'un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.

Voilà pour quoi l'Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais  sur le rôle moteur que pourrait jouer l'ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l'objet social de cet organe.
Rédaction de l'Hinterland.
Lambert Opula (514) 814-9059

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samedi, 29 mai 2010

Le village sénégalais SIM crie au secours au coeur de la région de Fatick

Madame Annie Montignie, une professionnelle de la santé présente le projet SimLotus. Sim est un village sénégalais perdu dans la région de Fatick qui manque de tout.Un village sans l'essentiel où tout doit se faire, de l'eau aux structures de santé.

Ce village crie au secours, serions nous attentifs?

 

 

mercredi, 26 mai 2010

Un élève jette une bouteille d'eau sur Sarkozy : ''Il sera sanctionné''

nicol116.jpgCe mardi matin, vers 10h 30, alors que Nicolas Sarkozy, se trouvait à Beauvais, dans le collège Fauqueux, un jeune élève a jeté une bouteille d’eau en plastique sur le chef de l’Etat.Ce fameux collégien n’a toujours pas été identifié, indique L'Observateur de Beauvais.

Michel Flores, le principal de l’établissement scolaire affirme que grâce aux images vidéos, les enquêteurs font "tout pour retrouver l’élève".

Un élève qui selon le chef d’établissement "sera sanctionné".

Un principal explique que le geste du jeune est "naturellement inadmissible".

Tout en ajoutant:

"On ne jette pas une bouteille sur une personne, quelle qu'elle soit. D'autant que ce geste ne reflète pas du tout l'ambiance du collège Fauqueux".

Pour Michel Flores, ce geste est celui d'un élève isolé, qui doit s'en mordre les doigts actuellement, précise L'Observateur de Beauvais.

"Je pense que la cocotte minute a chauffé avec toute cette animation. Les enfants étaient en récréation. D'habitude, nous y sommes présents, soit moi, soit mon adjoint. Mais là, nous étions pris par la visite et la récréation a duré".

Et mercredi, que va-t-il se passer?

"Nous allons faire un atelier sur le respect. Il est important de préciser qu'il y a des choses qui ne se font pas, ni avec les personnalités, ni avec les adultes tout simplement", précise le principal interrogé par L'Observateur de Beauvais.

mardi, 25 mai 2010

Enfants soldats, la liste de la honte

soldatboy.jpgListe des parties à des conflits citées dans les rapports du Secrétaire général des Nations Unies depuis au moins cinq ans été rendue publique cette semaine, la voici dans son intégralité : Groupe Abu Sayyaf (Philippines), Armée nationale de libération (Colombie), Forces armées de la République démocratique du Congo, Forces démocratiques de libération du Rwanda, Front des nationalistes et intégrationnistes (RDC), Forces armées révolutionnaires de Colombie, Armée karenni (Myanmar), Armée de libération nationale karen (Myanmar), Armée de résistance du Seigneur (Ouganda), Groupes Maï Maï du Nord-Kivu et du Sud-Kivu (RDC), Front de libération nationale Moro, Nouvelle armée populaire (Philippines), Milices progouvernementales au Darfour (Soudan), Armée populaire de libération du Soudan, Armée nationale (Myanmar), Gouvernement fédéral de transition de Somalie.

Organisations étatiques ou non-étatiques ayant tuée ou mutilé des enfants : Milice islamistes Al-Shabab et Gouvernement fédéral de transition en Somalie.

Organisations étatiques ou non-étatiques ayant violé ou abusé sexuellement d’enfants : Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), y compris les unités du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Forces de résistance patriotique en Ituri (FRPI), Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI), Armée de résistance du Seigneur (LRA), Groupes Maï Maï du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris les Patriotes résistants congolais (PARECO).

Liste des parties qui recrutent ou utilisent des enfants, en tuent ou en mutilent, et/ou commettent des violences sexuelles sur eux et dont le Conseil de sécurité est saisi :

Afghanistan : Police nationale afghane, Réseau Haqqani, Parti Hezb-i-Islami, Jamat Sunat al-Dawa Salafia, Forces des Taliban, Front de Tora Bora

République centrafricaine : Armée populaire pour la restauration de la République et de la démocratie (APRD), Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), Union des forces démocratiques populaires de Centrafrique (FDPC), Armée de résistance du Seigneur (LRA), Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), Milices d’;autodéfense soutenues par le Gouvernement de la République Centrafricaine.

Tchad: Armée nationale tchadienne, Mouvement pour la justice et l’égalité.

vendredi, 14 mai 2010

Pédophilie : l’Eglise d’Afrique aussi

arton19751-b632c.jpgLe pape Benoît XVI s’est exprimé sur les actes pédophiles de ses pairs, mardi à Lisbonne. Un discours attendu alors qu’on lui reprochait notamment de couvrir certains de leurs abus. Ce sont aujourd’hui les prêtres africains qui se retrouvent sous les projecteurs médiatiques. En effet, l’Eglise catholique n’est pas exempte de scandales pédophiles sur le continent. C’est ce qu’a déclaré Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg, dans une homélie le 1er avril dernier. Des évènements qui ternissent l’image de l’Eglise catholique en Afrique et dans le monde.

La sexualité déviante des prêtres fait à nouveau la une des journaux. Le pape Benoît XVI, vertement critiqué pour sa discrétion quant aux scandales pédophiles ayant éclaboussé l’Eglise catholique ces dernières semaines s’est exprimé, mardi à Lisbonne, capitale portugaise. « Nous voyons aujourd’hui d’une façon vraiment terrifiante que la plus grande persécution de l’Eglise ne vient pas de ses ennemis extérieurs mais qu’elle procède du péché au sein même de l’Eglise », a-t-il déclaré aux journalistes. Seulement quelques mois avant ces propos, Mgr Angelo Sodano, ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège et aujourd’hui doyen du collège des cardinaux, présentait ces allégations de pédophilie comme « des ragots sans importance ». Un point de vue qui en dit long sur le chemin à parcourir ausein de la hiérarchie catholique.

Ces scandales pédophiles qui touchent l’Eglise catholique en Europe et aux Etats-Unis n’ont pas épargné le continent africain. « Je sais que l’Eglise d’Afrique souffre des mêmes maux », a affirmé le responsable de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe et archevêque de Johannesburg, Buti Tlhagale, dans une homélie le 1er avril dernier. Une référence aux « scandales douloureux de l’Eglise d’Irlande ou d’Allemagne » impliquant le pape Benoît XVI et nombre de ses pairs. Plus tabous et moins médiatisés, les actes pédophiles dans le clergé africain semblent moindres. Une hypothèse démentie par un prêtre congolais des facultés théologiques de Kinshasa. « Au sein de l’Eglise, on n’a pas le droit d’en parler. L’institution est gênée, elle ne joue pas le jeu de la transparence. De manière hypothétique, il y a eu des cas en Afrique », explique-t-il. Loi du silence oblige.

Pédophilie, un mot tabou en Afrique ?

Mais cette réticence à la dénonciation connait quelques exceptions récemment dévoilées par la presse. En Ouganda, le ministre de l’éthique et de l’intégrité James Nsaba Buturo a appelé, au début du mois, les habitants de son pays à lutter contre les prêtres catholiques aux valeurs morales plus que douteuses. Le Père Santos Constantino Wapokura, âgé de 45 ans, aurait notamment abusé de deux jeunes filles et leur aurait transmis le virus du VIH-Sida. Le gouvernement incite la justice à se saisir de l’affaire. L’ecclésiastique risque la réclusion à perpétuité. Et il est loin d’être le seul. Le mois dernier, l’Eglise catholique kenyane enquêtait sur la déclaration de quatre jeunes hommes affirmant avoir été agressés sexuellement par un prêtre italien officiant à la maison des enfants quelques années auparavant. La radio mozambicaine signalait également, au début du mois de mai, qu’un prêtre jésuite italien installé au Brésil avait été transféré au Mozambique suite à des allégations d’abus sexuels impliquant huit garçons et jeunes hommes.

Une affaire en particulier a fait plus de bruit que les autres. Celle, il y a cinq ans, du père François Lefort des Ylouses, un prêtre français ayant officié au Sénégal dans les années 1990. Il avait finalement été condamné en 2005 à huit ans de réclusion et à une amende de 134 000 euros pour agressions sexuelles, viols et tentatives de corruption sur six Sénégalais de moins de 15 ans. La République démocratique du Congo ou encore le Zimbabwe ont connu des faits similaires ces dernières années. Ce sont au total, près de 40 cas de violences sexuelles sur mineurs qui ont été signalés aux autorités depuis 14 ans sur tout le continent africain, indique le responsable de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe. Mais le concept même de pédophilie semble avoir du mal à se frayer un chemin dans l’opinion publique africaine. « Tout le monde accepte si un prêtre est avec une femme, mais personne ne comprendrait ce qu’il cherche chez un jeune garçon. Cela signifie qu’aucun enfant ne serait cru s’il affirmait qu’un prêtre l’avait touché », affirme Felix Koffi Ametepe, ancien pasteur du Burkina Faso.

Ce sujet sensible fait cependant la une de tous les journaux européens depuis plusieurs semaines. Certains responsables du Vatican en viennent même à accuser les médias d’entamer une campagne de dénigrement de l’Eglise catholique. Plus grave encore, au Zimbabwe, Fidelis Mukonori, prêtre jésuite et aumônier du président Robert Mugabe soupçonne les journalistes de s’emparer de ces histoires « pour l’argent », mais également pour masquer leurs propres activités déviantes. « Ceux qui trouvent du plaisir à écrire sur les péchés des autres peuples sont eux-mêmes des pécheurs », a-t-il déclaré à sa congrégation. Des propos qui ont provoqué l’ire des médias et qui laissent à penser que le chemin vers le pardon est encore long.

mardi, 11 mai 2010

Le patrimoine culturel africain bientôt rapatrié ?

arton19706-80252.jpgEntre musées occidentaux et musées africains, le patrimoine culturel africain balance. Doit-il demeurer dans les institutions européennes et nord-américaines qui disposent des moyens de conservation nécessaires ou retourner à ses pays d’origine ? La conférence internationale sur la protection et la restitution des antiquités "volées" qui s’est tenue au Caire le 8 avril dernier, sous la houlette de Zahi Hawass, le puissant secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptien, fait des vagues. Elle relance un débat longtemps mis en sourdine.

Au moment où le musée genevois Barbier-Mueller, réputé pour sa remarquable collection d’arts premiers, restitue un masque Makonde détenu depuis 1985 à la Tanzanie, la question de la restitution des objets sacrés africains est on ne peut plus sensible. Volé en 1984 dans un musée de Dar Es Salaam, puis conservé 25 ans durant dans le musée suisse, le masque rentrera enfin chez lui. Un "don" officialisé par une cérémonie organisée sous l’égide du Conseil international des musées (ICOM), ce lundi à Paris. Un pas de plus dans le processus de restitution des objets pillés à l’Afrique.

Fer de lance de ce combat, Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptien, mène la vie dure aux musées occidentaux. Après avoir mobilisé 23 pays [1] dans la lutte pour la restitution d’objets pillés depuis la colonisation, lors d’une conférence internationale, se déroulant au Caire le jeudi 8 avril, il compte bien se faire entendre et obtenir gain de cause. « Il est essentiel de renforcer la coopération internationale et les cadres légaux et judiciaires de la protection du patrimoine », a-t-il déclaré lors de la conférence. Il a ajouté que les Etats présents à cette conférence sont « d’accord pour se battre ensemble », mais n’a toutefois pas fait état d’un plan d’action commun concret.

Au nom de l’Egypte, Zahi Hawass demande la restitution de six pièces de grande valeur exposées dans divers musées de par le monde : le buste de Néfertiti (Berlin), la pierre de Rosette (Londres), le zodiaque de Denderah (Paris), le buste du dignitaire Ankhaf (Boston), la statue de Hemiunu (Hildesheim, Allemagne) et une statue de Ramsès II (Turin). Des antiquités qui représentent une valeur historique et culturelle capitale pour leur pays d’origine. Cependant, toutes les antiquités conservées à l’étranger ne sont pas réclamées. « Nous ne demandons que les objets qui ont été volés, pillés, qui sont sortis de nos pays de manière illégale. Les musées, occidentaux comme africains, sont en accord avec ce qui est dit dans le code déontologique de l’ICOM. Si un musée achète un objet volé, il doit s’attendre à une demande de restitution de la part du pays privé de son bien », précise Abdoulaye Camara, ex-conservateur du musée d’art africain de Dakar.

« Ce qui nous a été volé doit nous être rendu »

Différents pays ont marché dans les pas de l’Egypte et sollicité le retour de certaines pièces. Un retour symbolisant une sorte de renaissance identitaire au moment où bon nombre de pays africains fêtent leurs 50 ans d’indépendance. Le Nigeria a fourni une liste comprenant notamment un masque de la reine Idia actuellement conservé au British Museum de Londres, et une tête de bronze d’Olokun située à Francfort. Quant à la Libye, ce n’est pas la première fois qu’elle entreprend une telle démarche. En 1989, elle avait adressé une demande de restitution de la Vénus de Cyrène à l’Italie, une statue de marbre blanc datant du IIe siècle après J.C, qui ne lui a été rendue qu’en avril 2007. Aujourd’hui, c’est aux musées du Louvre (Paris) et au British Muséum (Londres) qu’elle réclame son dû : une statue d’Apollon ainsi que divers objets non spécifiés.

Le British Museum, le Musée de Tervuren, le Metroplitan Museum of Art de New York, Le Musée d’art africain de la Smithsonian, le Louvre et depuis peu, le musée du Quai Branly, appelé également « musée des arts premiers » pour ne citer que ceux-là, ont chacun une section importante consacrée à l’art africain. Ils ont largement contribué à lui donner de la valeur en Occident. Un art pourtant dévalorisé car privé de son cadre de vie. Loin de son contexte initial, et souvent privé d’explications, il ne peut revêtir tout son sens aux yeux du visiteur néophyte.

Le patrimoine culturel au fondement de l’identité nationale

Les représentants de ces grandes institutions étaient pourtant absents de la conférence du Caire à laquelle ils avaient été conviés par Zahi Hawass. Une absence qui s’explique probablement par leur crainte de voir ces objets quitter leurs institutions muséales. Cette crainte, basée sur ce que l’on peut appeler un « manque de confiance » envers les musées africains, lèse les pays souhaitant voir revenir leurs trésors. Toutes les demandes de restitution sont basées sur une même motivation : retrouver un pan de l’histoire du pays, consolider l’identité nationale autour d’un patrimoine commun. Un leitmotiv qui ne fait pas l’unanimité. Les Soudanais, par exemple, « considèrent que c’est une chance de faire découvrir leurs trésors de l’antiquité », explique Michel Baud, responsable de la section Nil-Soudan, commissaire de l’exposition Méroë. Le Soudan a d’ailleurs proposé au musée du Louvre de « partager les découvertes faites sur le site de Méroë. » Une initiative qui vise à effectuer des prêts sur plusieurs années pour permettre la restauration des objets trouvés sur le site soudanais. Une réelle volonté de placer son patrimoine culturel entre de « bonnes mains » et de le présenter au public occidental.

Les demandes de restitution ont, de tout temps, été complexes et n’ont souvent donné aucun résultat. Quelques unes ont cependant abouti, après de longues négociations, il va sans dire. En 1991, l’ex-président français Jacques Chirac s’était vu offrir un magnifique bélier à l’origine inconnue par le personnel de l’Elysée. L’archéologue Jean Polet avait reconnu l’objet. Il l’avait vu quelques années plus tôt sur le site archéologique de Thial au Mali, totalement pillé par les villageois eux-mêmes, y voyant une chance inespérée de gagner de l’argent. « CHIRAC rend-nous ton mouton ! » avait alors lancé une campagne de presse au Mali. Le bélier trône aujourd’hui au musée de Bamako, et ce depuis janvier 1998. Un second exemple, peut être plus représentatif est celui, marquant, de celle que l’on a appelé la Vénus Hottentote. Sauvagement arrachée à sa terre natale, l’Afrique du Sud, Saartjie Baartman a fait le tour de l’Europe, traitée et exhibée comme une bête de foire, puis prostituée de force. Après sa mort, ses ossements ont été conservés au musée de l’Homme à Paris. Ce n’est qu’en 1994 que son pays d’origine a réclamé la dépouille de la jeune femme. Un pays, tout juste né des urnes, qui avait besoin de se réapproprier une pièce de son passé pour se reconstruire et ériger un sentiment identitaire commun puissant.

Du sexe encore du sexe quand ils parlent de Carla Bruni

carla43.jpgD'habitude, quand un journaliste américain, même respecté, publie un livre sur son président, son ouvrage a peu de chances de faire la Une des médias de ce côté-ci de l'Atlantique. Mais un petit passage du livre que consacre Jonathan Alter, éditorialiste pour le magazine hebdomadaire Newsweek, devrait garantir à son auteur d'attirer l'attention du public un peu partout dans le monde, rapporte le New York Daily News.

Il décrit en effet, sans citer sa source, comment Carla Bruni-Sarkozy s'est vanté devant la première dame américaine Michelle Obama qu'elle et son mari Nicolas Sarkozy ont fait attendre un chef d'Etat pendant qu'ils faisaient l'amour:

Bruni voulait savoir si, comme les Sarkozy, Michelle et le président avaient déjà fait attendre quelqu'un de cette manière. Michelle a rit nerveusement et répondu non.

Le livre dont est tiré ce passage, intitulé The Promise: President Obama, Year One, rapporte de nombreuses scènes privées dans les coulisses de la première année d'Obama au pouvoir, et raconte comment il arrive au président américain de perdre son calme légendaire avec ses collaborateurs, notamment sur la question de l'Afghanistan. Jonathan Alter qualifie même une scène entre Obama et ses généraux de «savon présidentiel comme on n'en avait pas vu aux Etats-Unis depuis plus d'un demi-siècle.» L'ouvrage doit sortir le 18 mai.

Les quelques lignes sur le couple Sarkozy n'ont pas manqué de faire réagir les tabloïds anglais: «En plein ébats, Carla fait attendre la Reine» n'hésite pas à titrer le Sun, pas vraiment connu pour son sérieux dans la vérification de ses sources. «Les révélations ont entraîné des hypothèses selon lesquelles le dignitaire en question pourrait même être la Reine. Les Sarkozy ont passé une nuit dans le château de Windsor quelques semaines après leur mariage, il y a de cela deux ans, lors d'une visite officielle», écrit le Daily Mail, qui affirme que les Sarkozy «sont connus pour arriver en retard aux réunions officielles.»

La Belgique sale comme l'Ukraine

Selon une étude menée par les universités de Yale et Columbia, aux Etats-Unis, la Belgique est très mauvaise élève en matière d'environnement, peut-on lire mardi dans les journaux Sud Presse. La Belgique se classe en effet 88e pour la qualité de son environnement, dans un classement qui répertorie 163 pays.

La Belgique se trouve en compagnie de l'Ukraine dans le classement, bien loin de tous les autres pays européens, qui se situent en haut du classement. Seule la Chypre fait moins bien que la Belgique dans les pays de l'Union. La même étude publiée voici deux ans situait encore la Belgique à la 57e place sur 149 nations. Les critères retenus par l'étude tournent autour de l'environnement et de la santé publique: pollution atmosphérique, propreté et prise en charge de l'eau, des sols, gestion de l'agriculture, de la pêche, des forêts et biodiversité. Si la Belgique ne se débrouille pas trop mal pour la gestion des forêts ou la qualité de l'eau de consommation, les scores sont nettement moins bons en matière de pollution de l'air, de biodiversité ou de lutte contre les changements climatiques.

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lundi, 10 mai 2010

Quand TF1 a des lacunes en géographie et confond Finlande et Norvège... c'est Claire Chazal qui trinque

Si le CSA est en grande forme, TF1 ne lui laisse pas une seule seconde de répit. En effet, la Une enchaîne les boulettes... et pas des moindres ! Souvenez-vous, le 26 avril dernier, TF1 inversait Wallonie et Flandre sur une carte de la Belgique lors du journal de 20 heures. Une erreur géographique très remarquée et pas vraiment appréciée par les Belges, en pleine crise identitaire. Et si TF1 tentait d'expliquer tant bien que mal la situation de crise du BHV, là, c'était complètement raté.

Présenté par Harry Roselmack - joker de Claire Chazal -, ce dernier s'était alors empressé de faire ses excuses à la Belgique le lendemain, 27 avril. Mais à peine deux semaines plus tard, voilà que TF1 refait des siennes...

En effet, alors que Claire Chazal présentait le journal de 20 heures hier, journal le plus suivi de notre Hexagone, une nouvelle erreur s'est glissée sur une carte de géographie. En ce dimanche 9 mai 2010, TF1 a confondu Finlande et Suède ! Du grand n'importe quoi repéré par le député UMP Lionel Tardy via son Twitter.

Alors que le journal télévisé accordait quelques minutes au problème de la réforme des retraites, la carte géographique représentait la Finlande en Suède. Apparemment, la géographie n'est pas le point fort des équipes techniques chargées de l'illustration cartographique.

Alors que son compagnon Arnaud Lemaire est aux commandes de la très sulfureuse émission de télé-réalité L'Amour est Aveugle, Claire Chazal, elle, n'y a vu que du feu...

Alors TF1, les révisions des annales bac spéciales Géo, c'est pour quand ?

Chloé Breen

mercredi, 05 mai 2010

Youssou Ndour paie une nouvelle imprimerie pour le quotidien L'Observateur

you_lesaf.gifPremier quotidien du pays aveec un tirage officiel de 60 000 exemplaires (en réalité 45 000), le quotidien L'Observateur, est en train d'installer une nouvelle imprimerie rotative afin de régler les nombreuses pannes de sa machine actuelle, ce qui occasionne des retards dans la distribution du journal le matin dans les kiosques et chez les crieurs. «En effet, l'actuelle machine du quotidien ne tient plus le rythme. Sa qualité d'impression n'est pas des meilleures. C'est une vieille machine que Youssou Ndour avait acquis à un prix symbolique au Canada, mais elle ne tient plus », explique une source interne au groupe Futurs Médias. C'est face à cet épineux problème, que Youssou Ndour, a acheté sur «fonds propres », une rotative pour un prix dépassant 100 millions de francs CFA. La machine est arrivée à Dakar et n'eut été la «non disponiblité » du hangar qui est en train d'être amenagée, elle aurait demarré depuis. La fin des travaux et d'installation est prévue dans près de trois mois.

 

 
Auteur:
El Malick Seck    

Afrique : la mortalité maternelle en baisse

Selon une étude globale réalisée par l’université de Washington, « Maternal mortality for 181 countries, 1980–2008 », financée par la fondation britannique Bill and Melinda Gates et publiée en ligne le 12 avril 2010, la mortalité maternelle aurait baissé d’un tiers au cours 30 dernières années, contrairement à de précédentes estimations des Nations Unies qui considéraient qu’elle avait peu évolué depuis 2005. En Afrique, aussi, la baisse est significative, bien que très inégale en fonction des régions (la mortalité ayant notamment augmenté à l’Est et baissé dans l’Ouest), et que les taux restent encore très élevés.

La mortalité maternelle serait en baisse dans le monde et en Afrique. Selon une étude de l’université de Washington réalisée sur 181 pays Maternal mortality for 181 countries, 1980–2008, financée par la fondation Bill and Melinda Gates et publiée en ligne par le journal britannique The Lancet, la mortalité maternelle aurait baissé de plus d’un tiers en près de 30 ans. De 500 000 décès en 1980, on est passé à 343 000 en 2008.

Selon le Docteur Christopher JL Murray, un des directeurs de l’étude américaine, l’Afrique a toujours le « taux le plus élevé de mortalité maternelle. Mais le niveau a pas mal diminué depuis 1980, particulièrement dans l’Ouest et le Sud ». L’Afrique de l’Ouest fait donc figure de bonne élève. La proportion de décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes était de 683 en 1980 et a été réduite de 629 en 2008. Ces chiffres bien qu’en baisse, restent cependant très élevés.

Autre exemple : dans le Somaliland. En 1997, on recensait 1600 décès de femmes sur 100 000. En 2006, le nombre était descendu à 1044. Anwar Mohamed Eggeh, directeur général du ministère de la santé et de travail au Somaliland, attribue cette baisse « à l’augmentation des établissements de santé dans les principales villes et dans les zones reculées, ainsi que l’amélioration des conditions de vie ». Mais il admet cependant que « le nombre reste élevé » car « Il n’y a pas assez d’infrastructures telles que les maternités dans le pays par rapport à la population ». A titre de comparaison, en France, en 2000, seulement 11 femmes mouraient sur 100 000 naissances vivantes.

Le Nigeria, l’Ethiopie et la RDC les plus gravement touchés

Seulement 6 pays comptabilisent la moitié des décès de mères dans le monde… dont 3 pays africains, malgré l’aide internationale : le Nigeria, l’Éthiopie et la République Démocratique du Congo. Selon Christophe Murray, l’étude a établi « 4 facteurs déterminants qui ont un rôle dans la mortalité maternelle. Il y a la fertilité (en hausse dans l’Ouest et au Centre), le niveau d’éducation de la mère (en hausse néanmoins dans beaucoup de pays), l’épidémie de VIH et l’accès aux soins encore pas très développé dans beaucoup de pays africains ». Ces 4 facteurs expliqueraient donc la raison d’un taux de mortalité maternelle si élevé dans ces 3 pays.

La situation est particulièrement critique en RDC, où on compte 1 100 décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes. « Chaque heure de chaque jour en RDC, quatre femmes meurent de complications de grossesse ou d’accouchement, et pour chaque femme qui meurt, entre 20 et 30 ont des complications graves, telles que des fistules obstétricales, qui sont très courantes en RDC », déclare Richard Dackam Ngacthou, représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). La raison de cet Etat d’urgence en RDC est principalement économique. Kossi Ayigan, coordinateur du secteur santé à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a expliqué lors d’une interview donnée à l’IRIN (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) que « le gouvernement congolais et ses partenaires ont développé un plan de bataille, qui trace clairement les étapes qui doivent êtres prises pour réduire la mortalité maternelle. Tout ce dont nous avons besoin, c’est le financement pour mettre en place l’opération ».

Les données statistiques réunies par l’équipe de l’université de Washington sont beaucoup plus optimistes que les précédentes estimations des Nations Unies, qui établissaient que la mortalité maternelle avait peu évolué jusqu’en 2005. Selon Christophe Murray, les estimations ont été obtenues avec des nouvelles données sur les pays, ce qui a permis de diminuer le nombre d’erreurs . « On a obtenu plus d’analyses, de statistiques et on a combiné tout cela », la précision est donc plus grande, nous explique-t-il.

De nouvelles évaluations sur la mortalité à l’échelle mondiale de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), la Banque mondial et le Fonds des Nations unies pour la population seront publiées en mai prochain.

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Un facteur allemand épouse sa chatte

Un facteur allemand a épousé sa chatte obèse et asthmatique Cecilia, souhaitant sceller une union de dix ans avant la disparition de sa dulcinée à poils courts, rapporte lundi le quotidien Bild.

"Cecilia est une créature de confiance. Nous nous faisons constamment des câlins, elle dort depuis le début dans mon lit", déclare Uwe Mitzscherlich, un célibataire âgé de 39 ans domicilié à Possendorf près de Dresde, dans l'est de l'Allemagne. "Nos coeurs battent en harmonie, c'est unique! ". Mais parce qu'épouser un animal est illégal, le facteur ailurophile a engagé pour 300 euros une actrice de télévision pour jouer l'officier d'état-civil tandis que son frère jumeau servait de témoin. Pendant la cérémonie, Cecilia, 15 ans, revêtue d'une robe blanche a bruyamment miaulé. Une façon, qui sait, d'exprimer son consentement à son amoureux en queue-de-pie et chapeau de forme?

mardi, 04 mai 2010

Nuage de cendres: reprise des vols à 12H00 GMT en Irlande

Les vols à l'arrivée et au départ des aéroports irlandais reprendront mardi à 12H00 GMT, après une interruption de six heures due au passage d'un nuage de cendres volcaniques provenant d'Islande, ont annoncé lundi les autorités irlandaises de l'aviation civile (IAA).
"L'IAA a autorisé les aéroports irlandais à reprendre l'ensemble des opérations à partir de 13h00 (12H00 GMT). Dublin, Shannon, Cork, Knock, Donegal, Waterford et Kerry pourront reprendre leurs opérations normales", a précisé l'IAA dans un communiqué.

jeudi, 29 avril 2010

Règlement de comptes politiques : le régime se sert du fisc, comme nouvelle arme contre Youssou Ndour et Bara Tall

Le service des Impôts et domaines pour ravitailler l’insatiable Trésor public, pour ne pas dire libéral, s’était tourné vers les ménages, comme au bon vieux temps. L’opération lui a permis d’engranger 53 milliards de francs Cfa, dont l’utilisation risque de pas être ressentie, positivement, par les Sénégalais. À présent, il va se tourner vers les gros bonnets, particulièrement les personnes liquides insoumises aux Wade, dont Youssou Ndour et Bara Tall.

Nos sources sont catégoriques, l’impôt exigé des lutteurs et promoteurs n’est que l’arbre qui cache la forêt : le service des Impôts et domaines est instruit de revoir ses archives, pour identifier les moyennes et grosses pointures financières du pays. L’État veut de l’argent et en même temps « solder des comptes ». Parmi ses cibles dans ce dernier registre, figurent « en très bonne place », selon nos sources, Youssou Ndour et Bara Tall. Mais le dernier nommé est si saigné, qu’il a laissé entendre qu’on « ne peut pas faire mal à un mort ». A juste raison ! Privé de marchés, depuis l’affaire des chantiers de Thiès, il a été obligé de délocaliser son entreprise, qui employait plus de 1000 Sénégalais. Puis, l’État refusera de lui remettre les 10 milliards qu’il lui doit, dans le cadre des chantiers qu’il avait pré-financés. Un malheur ne venant jamais seul, la Justice l’a condamné à payer 20 millions de francs Cfa, pour chaque jour de retard qu’il accusera dans la réfection de l’axe routier Fatick-Kaolack, qu’il avait exécuté. Sachant qu’on veut le ruiner, l’entrepreneur s’est révolté. Il n’entend remettre aucun centime. Il s’est même radicalisé jusqu’à créer un mouvement. Un fatal bras de fer est en vue.

S’agissant de son ami Youssouu Ndour, le fisc est sur le point de s’abattre sur lui. D’ailleurs, selon nos sources, des caméras sont branchées devant « l’ensemble de ses domaines et activités », pour savoir à quel taux l’imposer. Car, bien des activités du chanteur et non moins patron de presse échapperaient aux autorités, qui le dépeignent comme « radin et discret ». Pour le contrer, le régime a décidé de remonter le plus loin possible dans ses activités, particulièrement sur ses transactions avec les Douanes sénégalaises. L’importation de quelques-uns de ses matériels ne serait pas si catholique. Mais, selon quelques-uns de ses proches, Youssou Ndour « sait le coup qu’on lui prépare », mais « est décidé à faire face ». Plus précis, ils disent attendre de voir l’ardoise qui lui sera présentée pour « tout exposer dans la presse, afin que l’opinion nationale et internationale soient informées de la grande traque de la décennie des Wade ».

Rappelons que Youssou Ndour est devenu si « allergique » aux Wade, depuis que le signal de la télévision de son groupe Futurs médias lui est refusé. Une pétition circule, lancée par des citoyens, pour l’exiger. L’artiste a récemment laissé entendre que la politique ne se fera plus au Sénégal sans lui. Il a même lancé un mouvement, « fekke maci bolle ».

Des batailles épiques en vue ; d’autant que d’autres richesses du pays « politiquement neutres » sont visées. L’impôt tiré des ménages avait commencé à susciter le tollé que les renseignements généraux avaient averti les autorités que les contestations pouvaient se transformer en « mouvements de révolte ». Ce qui poussa les autorités à lâcher du lest. Comme au Point E, où se trouve la maison familiale des Wade. Les factures et impôts présentés aux habitants de la rue Louga étaient calculés sur la base du standing des Wade, leurs voisins. Que donnera le nouveau front ? Wait and see.
 
Auteur:
XIBAR.NET    

mercredi, 28 avril 2010

Chicago aussi dangereuse que l'Irak et l'Afghanistan réunis

Les législateurs de Chicago sont tellement dépassés par la violence qui gangrène la ville qu'ils sont prêts à appeler la Garde nationale, composante de l'armée américaine habituellement mobilisée lors catastrophes naturelles ou de grandes émeutes, à la rescousse. Deux élus de l'Illinois ont en effet demandé à leur gouverneur Pat Quinn de déployer la Garde nationale de l'Etat dans les rues de Chicago, plus particulièrement dans les 9% de rues où se concentrent la plupart des crimes violents, rapporte le Chicago Tribune.

Cette année, 113 Américains ont été tués dans les rues de la ville, soit autant que le nombre d'Américains qui ont été tués en Irak et en Afghanistan réunis. «A l'heure où nous parlons, les membres de la Garde nationale travaillent main dans la main avec nos soldats pour se battre dans une guerre à l'autre bout du monde, a déclaré John Fritchey, l'un des élus à l'origine de la proposition. La triste réalité, c'est que nous avons une autre guerre tout aussi meurtrière chez nous, dans notre propre jardin.»

Le superintendant de la police de la ville, Jody Weis, n'est pas du même avis, et ne pense pas que Chicago a besoin de la Garde nationale. «Je suis ouvert à tout ce qui peut réduire la violence. Mais je suis inquiet quand on mélange le maintien de l'ordre et l'armée», a-t-il déclaré. Selon lui, l'idée de mêler la Garde nationale avec la police est potentiellement «désastreuse», parce que les problèmes de chaîne de commandement entraîneraient une réponse désordonnée et possiblement tragique à la violence.

Mais selon Fritchey, sa proposition «drastique» est nécessaire à cause du «rythme alarmant» auquel les habitants de Chicago meurent sous le feu des balles et du niveau d'apathie dans d'autres quartiers de la ville: «Pour une moitié de la ville, c'est la vie de tous les jours. L'autre moitié n'en a rien à faire parce que cela ne l'affecte pas.»

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lundi, 26 avril 2010

Poignardé à mort devant son fils

Clichy-la-Garenne sous le choc. Dimanche après-midi, c'est dans cette commune des Hauts-de-Seine qu'un homme de 47 ans est mort sous les yeux de son fils, après avoir été agressé à l'arme blanche, visiblement sans raison.

Selon une source policière, la victime jouait au ballon avec son enfant, lorsqu'un homme lui a porté un coup de couteau mortel dans le ventre vers 17h40. L'homme est décédé 50 minutes plus tard dans le véhicule du Samu, malgré l'intervention des secours.

Le suspect aurait «entendu des voix»

Pris en chasse par des jeunes témoins du drame, l'agresseur présumé a été rapidement interpellé. Âgé de 41 ans, l'homme serait un marginal «défavorablement connu des services de police» pour des faits de vols et de violences, et présenterait des troubles psychiatriques. Il s'agit d'un «acte gratuit commis par un déséquilibré», a confirmé lundi matin une source policière. Selon Europe 1, l'homme aurait expliqué aux policiers avoir «entendu des voix». «Plusieurs témoins affirment que le suspect avait installé sa camionnette dans le quartier depuis trois jours et qu'il présentait un comportement menaçant», ajoute Le Parisien.

La victime était un chauffeur de taxi, et s'occupait d'une équipe de foot dans la commune voisine de Levallois-Perret. Son fils, qui a assisté à la scène, a été pris en charge par une cellule psychologique.

mercredi, 21 avril 2010

Thuli Brilliance Makama, l’amazone verte du Swaziland

arton19551-ddb85.jpgL’avocate swazie Thuli Brilliance Makama, spécialiste des questions environnementales, a remporté lundi le prix Goldman pour l’environnement. Elle a réussi à imposer la participation des ONG de défense de l’environnement dans les instances qui en ont la charge au Swaziland. Ce prix récompense une activiste qui milite pour que les populations locales ne soient pas privées de la jouissance de leurs ressources naturelles

Dans le petit royaume du Swaziland, dernière monarchie absolue d’Afrique, Thuli Brilliance Makama, l’unique avocate spécialisée dans les questions environnementales d’intérêt public, est aussi une reine. Elle a été couronnée lundi par le le prix Goldman pour l’environnement 2010. Doté de 150 000 dollars américains, ce prestigieux prix distingue chaque année six militants écologistes engagés auprès des communautés locales à travers le monde. Le prix a été décerné à la juriste parce qu’elle a réussi, après une bataille juridique de trois ans, à convaincre la justice swazie que les ONG environnementales avait le droit d’être représentées dans l’instance en charge de la gestion l’environnement dans son pays, la Swaziland Environment Authority. « Nous voulons que les populations puissent avoir leur mot à dire dans la gestion et les bénéfices tirés des ressources humaines », martèle la militante écologiste.

Privés de leurs ressources naturelles

Ce prix récompense l’action quotidienne de Dame Makama qui n’est pas anodine au Swaziland. La responsable de l’ONG Yonge Nawe, fondée en 1987, aide notamment les communautés locales à engager des actions judiciaires contre les parcs d’attraction qui représentent, depuis quelques années, une menace pour leur existence. Le Swaziland, avec son million d’habitants qui comptent parmi les plus pauvres de la planète, est une destination prisée pour les amateurs de safari et les parties de chasse. Pour protéger les animaux de leurs parcs, les propriétaires et leurs agents de sécurité auraient tendance à exécuter impunément les braconniers ou personnes assimilées comme telles. Les premières victimes sont les autochtones qui vivent à proximité de ces espaces. Vivant dans une extrême pauvreté, ces parcs sont souvent leurs seuls moyens de subsistance. Depuis quelques années, elles sont menacées par leurs agents de sécurité, "les rangers", et risquent parfois la mort. En 1992, deux autochtones ont été tués dans l’un des domaines de la Big Game Parks, la société privée qui possède les parcs swazis, au motif qu’ils étaient des braconniers. Le propriétaire de l’entreprise, Ted O’Reilly, aurait été impliqué dans ces meurtres.

En faisant reconnaître leur droit à jouir de leur environnement en 2009, Thuli Brilliance Makama a donné une chance de survie à la majorité de ses compatriotes déjà fortement précarisées par la pauvreté et le sida. Le Swaziland est l’un des pays les plus touchés par la pandémie.

mardi, 20 avril 2010

Un nouveau nuage de cendres au-dessus de la Grande-Bretagne

Un nouveau nuage de cendres se dirige vers la Grande-Bretagne, ont annoncé dans lundi soir les autorités aéronautiques britanniques. «L'éruption du volcan en Islande s'est intensifiée et un nouveau nuage de cendres se répand au sud et à l'est en direction de la Grande-Bretagne», ont déclaré les services nationaux du trafic aérien (NATS) qui gèrent l'espace aérien britannique. «Les dernières informations en provenance des services météorologiques montrent que la situation empire dans quelques zones», a déclaré le NATS dans un communiqué.Les aéroports écossais seront bien ouverts à partir de 8 heures mardi (heure française), comme annoncé auparavant lundi, mais la situation est incertaine concernant les aéroports d'Irlande du nord. Une bande d'espace aérien supplémentaire pourrait être ouverte à partir de 14 heures mardi, mais pas dans des régions aussi méridionales que celle où se trouvent les principaux aéroports de Londres.

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Les derniers développements montrent que «les conditions sur lesquelles on travaille changent rapidement et d'une façon dynamique», ont déclaré les autorités aéronautiques. Un comité de crise, Cobra, présidé par le Premier ministre Gordon Brown s'est réuni lundi soir pour analyser les dernières informations concernant le nuage de cendre se dirigeant vers la Grande-Bretagne, a déclaré un porte-parole.

L'espace aérien britannique est fermé depuis jeudi dernier à midi et cette interdiction a été prolongée à plusieurs reprises, laissant en rade des milliers de voyageurs à l'étranger.

La Grande-Bretagne avait été l'un des premiers pays à fermer son espace aérien à la suite de l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll.

Gordon Brown a annoncé auparavant dans la journée de lundi l'envoi de navires de guerre pour rapatrier les ressortissants britanniques empêchés de regagner leur île.

(Source AFP)

lundi, 19 avril 2010

YOUSSOU NDOUR DEFIE WADE : « Qu’il pleuve ou qu’il neige, Tfm verra le jour»

youssou_interview_3.jpgLe lancement de son album «Dakar-Kingston» a été l’occasion pour le lead-vocal du Super étoile, Youssou Ndour, d’aborder certaines questions, brocardant au passage les tenants du pouvoir.

Interpellé sur le blocage de sa télévision, il déclare : «Je ne vais plus parler de mon projet de  télévision. J’ai d’autres projets qui m’attendent. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Tfm verra le jour».

Sur son absence lors de la cérémonie d’inauguration du monument de la Renaissance, il justifie : «j’ai été invité par des Sénégalais résidant au Cameroun. Et au moment où je partais, j’étais un peu triste car nous sommes des enfants de l’indépendance». Il n’a pas manqué de décocher des flèches à l’endroit des tenants du pouvoir. «Je n’accepterai pas qu’on me manque de respect. J’ai ma dignité, que je dois à mes parents. Je dois la préserver. Ces gens (les tenants du pouvoir), qui n’ont rien compris, ont célébré l’inauguration du monument de la Renaissance de manière sectorielle. Ce qui est dangereux. Il est temps que l’on cesse de minimiser les gens. En tout cas, moi, personne ne peut m’humilier».