vendredi, 11 décembre 2009
Jean-Claude Camus : « L'opération de Johnny à Paris a été un massacre ! »
Johnny Hallyday s'est réveillé jeudi soir vers 20 heures (heure de Paris). Le rockeur, âgé de 66 ans, avait été plongé dans un coma artificiel pour éviter des douleurs et des complications postopératoires après la nouvelle intervention subie dans la nuit de mercredi à jeudi à l'hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles. Il y avait été admis lundi dernier pour des « lésions résultant de l'opération du 26 novembre à Paris » pour une hernie discale.
Selon son producteur, Jean-Claude Camus, « il y avait des séquelles et des choses pas normales après l'opération de la hernie discale : l'infection était en train d'attaquer la moelle épinière ». Voulant rassurer sur la santé de la star, il insiste : « Aujourd'hui, Johnny va mieux qu'il y a 24 heures. Il a ouvert les yeux et il reconnaît ses proches. Mais il y aurait pu avoir des suites fâcheuses. »
Et pour cause, plusieurs zones d'ombre planent sur l'opération subie par le rockeur à la clinique parisienne du parc Monceau. Au micro de RTL, vendredi matin, Jean-Claude Camus a clairement mis en cause l'intervention chirurgicale du docteur Stéphane Delajoux. « Aux États-Unis, le personnel médical dit que l'opération a été un massacre ! », rapporte-t-il. Et de poursuivre : « Il semblerait que Johnny soit parti sans drain, alors que normalement, c'est nécessaire. »
Après une intervention chirurgicale pour hernie discale, un temps de repos est également recommandé par les spécialistes. Certains pointent ainsi l'imprudence de Johnny, qui a repris l'avion pour Los Angeles dès le 1er décembre, soit quatre jours après l'opération. Mais Jean-Claude Camus s'en défend : « Le docteur Delajoux m'a assuré au téléphone que quatre jours après l'opération, il pouvait prendre l'avion pour Los Angeles. » Si certains le présentent comme un bon chirurgien, c'est aussi un praticien controversé. Les proches du rockeur avaient ainsi tenté de dissuader Johnny d'avoir recours à ce médecin. En vain. « Les artistes sont très sensibles à la camaraderie, aux relations mondaines
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lundi, 07 décembre 2009
Copenhague s'ouvre sur un certain espoir
Alors que les négociations semblaient s'enliser ces deux dernières années, l'espoir de parvenir à un accord international est revenu avec l'annonce de la participation de nombreux chefs d'Etat à la conférence et les engagements pris individuellement par la totalité des grands pays émetteurs - y compris la Chine, les Etats-Unis, la Russie et l'Inde - de réduire leurs émissions.
Les discussions, qui doivent durer près de deux semaines, se termineront par un sommet réunissant 105 chefs d'Etat et de gouvernement - le président américain Barack Obama sera présent le dernier jour, le 18 décembre - chargé de trancher les derniers différends entre pays pauvres et pays riches sur la manière de partager le coût de la réduction des émissions.
Les chefs d'Etat et de gouvernement n'avaient pas participé à la précédente réunion des ministres de l'environnement en 1997, qui avait donné naissance au texte actuellement en vigueur des Nations unies sur le climat, le protocole de Kyoto.
La conférence de Copenhague est la plus importante manifestation de l'histoire sur le climat avec 15.000 participants de 192 pays, qui vont tenter d'éviter les bouleversements climatiques et leurs conséquences telles que sécheresses, désertification, hausse du niveau des mers et extinctions d'espèces.
"Copenhague est déjà un tournant dans la réponse internationale au changement climatique", a commenté Yvo de Boer, responsable du secrétariat des Nations unies sur le changement climatique.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit dimanche "très optimiste pour Copenhague".
"Nous trouverons un accord - et, je crois, l'accord sera signé par tous les pays membres de l'Onu, ce qui sera historique", déclare-t-il dans un entretien à la presse.
10 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN
L'Afrique du Sud a apporté sa contribution à la veille de l'événement en annonçant dimanche qu'elle réduirait ses émissions de 34% sous les nouveaux attendus en 2020 si les pays riches fournissaient une aide financière et technologique.
Même les partisans de Kyoto reconnaissent qu'il est insuffisant pour limiter la hausse des températures, notamment parce que les Etats-Unis n'ont pas ratifié le texte.
La conférence de Copenhague sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement de la planète, s'ouvre dans un climat un peu plus optimiste après certains gestes obtenus ces derniers jours.
Cette fois-ci, l'idée est de faire bouger la totalité des grands émetteurs, y compris la Chine et l'Inde, et de parvenir à un accord politique contraignant, la mise au point des détails juridiques étant remise à 2010.
Il sera intéressant de voir si les pays en développement maintiendront certaines positions, par exemple celle qui consiste à demander aux pays riches de réduire leurs gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici 2020, soit nettement plus que les objectifs proposés par ces pays.
Yvo de Boer souhaite que les pays riches se mettent d'accord sur d'importantes réductions d'émissions de gaz carbonique et autres gaz à effet de serre d'ici 2020 et sur une aide immédiate, de 10 milliards de dollars par an (6,7 milliards d'euros), pour aider les pays pauvres à ralentir leurs émissions.
Le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen et le chef du groupe d'experts des Nations unies sur le climat, Rajendra Pachauri, figureront parmi les intervenants lors de la séance d'ouverture lundi.
Quelque 56 journaux de 15 pays dont Le Monde et El Pais publient lundi un éditorial commun demandant aux pays riches et aux pauvres se montrer unis à Copenhague. Au nom de la "justice sociale", ils demandent que les pays industrialisés mettent la main au porte-monnaie.
"Nombre d'entre nous, notamment dans le monde développé, vont devoir changer de manière de vivre", lit-on dans cet appel commun.
Lundi, Rajendra Pachauri abordera la question de courriers électroniques ayant "fuité" en provenance d'une université britannique, a déclaré Yvo de Boer. Selon certains climato-sceptiques, ces courriels montreraient que certains chercheurs auraient exagéré les preuves du réchauffement climatique.
Version française Danielle Rouquié
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mercredi, 02 décembre 2009
JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA : Mme Viviane Wade invite les femmes enceintes au dépistage
Les acquis enregistrés par le Sénégal dans la lutte contre le Sida ont été salués hier par Mme Viviane Wade, qui a invité les femmes enceintes à se faire dépister afin de connaitre leur état sérologique et éviter l’infection du Vih aux nouveau-nés. C’est le lycée de Mbao dans la banlieue dakaroise qui a accueilli ce 1er décembre 2009 la Journée mondiale de lutte contre le Sida dont le thème porte sur « Droits de l’Homme et accès universel aux services de prévention, de traitement et de soins ». La cérémonie officielle a été présidée par Mme Viviane Wade, en présence du président de l’Assemblée nationale, des ministres de la Santé et de la Culture. Une occasion pour la Première dame d’inviter les femmes enceintes au dépistage. Selon elle, le dépistage permet à la femme en état de grossesse de connaître son statut sérologique et de protéger le nouveau-né en cas d’infection. « Il n’est pas normal que des enfants innocents naissent infectés par le virus parce que tout simplement des parents ont refusé de se faire dépister, alors que le dépistage est gratuit partout au Sénégal », a déploré l’épouse du chef de l’Etat. Pour maintenir le taux de prévalence du Vih/Sida qui est de 0,7% au Sénégal, Mme Viviane Wade a conseillé d’éviter des relations avec des partenaires occasionnels, car la plupart des nouvelles infections surviennent dans les couples instables. Continuer la mobilisation « C’est la raison pour laquelle nous devons lutter contre l’adultère et l’infidélité chez les couples mariés », a-t-elle indiqué, en appelant les jeunes à se protéger pour ne pas s’exposer au Vih/Sida. Elle a salué par la même occasion les efforts consentis dans la prévention et la prise en charge du Vih/Sida. Ces efforts ont permis au Sénégal d’enregistrer l’une des prévalences les plus basses et les plus stables du continent africain depuis 24 ans. Ces bons résultats doivent être capitalisés, car la découverte d’un vaccin efficace est encore différée, alors que le danger du Sida persiste. D’où la nécessité de renforcer les mesures de prévention. Le ministre de la Santé, Thérèse Coumba Diop, a appelé les populations à se mobiliser autour des comités de lutte contre le Sida, en vue de maintenir la prévalence à moins de 1% d’ici 2015, année d’évaluation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Mme Diop est largement revenue sur les actions entreprises dans la lutte contre le Sida. Elle a cité la décentralisation des Programmes de prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) dans les postes de Santé pour rendre le dépistage accessible dans les districts et les Communautés rurales. Les traitements des antirétroviraux ont été aussi décentralisés, permettant à plus de 10.000 malades d’y accéder gratuitement. Le ministre de la Santé s’est aussi félicité des enseignements du Sida dispensés dans les programmes scolaires, les activités des clubs d’éducation à la vie familiale et des clubs anti-Sida dans les lycées et collèges, qui doivent être soutenus. Mme Viviane Wade a plaidé pour l’accélération du vote de la loi sur le Vih/Sida afin de permettre au Sénégal de faire d’autres avancées dans le respect des droits de l’Homme. En réaction à cette requête, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, a affirmé que la loi sur la Vih/Sida transmise à son institution par le gouvernement a été améliorée et en bonne voie d’être votée. | |
Auteur: Eugène KALY |
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lundi, 30 novembre 2009
La faim, l’urgence des urgences
L’assemblée générale de la FAO à Rome a élu Luc Guyau, un Français, président de cette organisation internationale en charge d’éradiquer la faim dans le monde. Il s’agit d’une première pour cette agence de l’ONU. Le Sénégalais Jacques Diouf demeure le directeur général. L’innovation est ailleurs. En effet, pour la première fois, c’est un agriculteur, un syndicaliste paysan qui a été élu par les 190 membres de la FAO. Dans l’espoir sans doute que les émeutes de la faim ne seront plus que des mauvais souvenirs. D’un autre âge, d’un autre temps...
La faim justifie les moyens... Au propre et au figuré. Sans les moyens, il n’ y a pas de Fin. The end. Le cauchemar de la famine en Afrique se perpétuera. Du reste, Jacques Diouf s’époumone depuis des lustres dans le désert de la fameuse Communauté Internationale pour rappeler que les moyens pour en finir avec la malnutrition existent. Mais la volonté politique est abonnée absente.
Il faut reconnaître qu’il n’existe pas de Conseil de Sécurité Alimentaire de l’ONU... Ce fléau, la malnutrition, progresse dans le monde. Elle frappe plus d’un milliard d’êtres humains. Le Continent noir est particulièrement touché.
La guerre des terres arables a d’ores déjà commencé. La Chine, avec 10% des terres fertiles, doit nourrir 22% de la population de la Planète. Elle doit acheter de la terre. Question de survie et de vision stratégique. Du reste, elle n’est pas le seul pays à s’être engagé dans cette conquête mondiale alimentaire. Cette course effrenée à la bouffe.
Manger est une nécessité vitale universelle. En effet, la Corée du sud a acheté des terres en Argentine et à Madagascar. Le Japon en Egypte pour le sucre et l’huile végétale. L’Inde et la Malaisie ne sont pas en reste. La France est aussi de la partie. En Ukraine et en Roumanie. Selon les ONG de l’international Land Coalition, 30 millions d’hectares auraient fait l’objet de transactions rien qu’au premier trimestre 2009...
Les enjeux sont gigantesques. Faut-il rappeler que l’Afrique compte -désormais- plus d’un milliard d’habitants ? Presque autant que la Chine et l’Inde, les grands pays émergents. Faut-il rappeler que le temps de compter sur l’Aide humanitaire est révolu. Contrairement a une mythologie ancrée dans la mémoire universelle : toutes les rivières ne font pas des grands fleuves...
Faut-il enfin rappeler que ventre affamé n’a point d’oreilles. Ni à l’école... Encore moins dans la rue. Dans la brousse. Dans la forêt. Sinon la kalachnikov. L’urgence des urgences, d’éradiquer la faim.
|Bolya Baenga, auteur de La profanation des vagins. Le viol, arme de destruction massive, Editions Le Serpent à Plume, 2005.
12:04 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
L avion fait demi tour
Qualifié de non-év
énement par les spécialistes, le retard du vol AF 007 New York-Paris dans la nuit de vendredi à samedi a été causé par une panne du pilote automatique de l'Airbus A380 qui assure ce vol quotidien. « L'avion est neuf et un peu en rodage. C'était un problème informatique mineur qui rendait la navigation un peu imprécise », explique lundi un porte-parole d'Air France.
Il semblerait que le maintien en altitude de l'avion n'était pas garanti conformément aux procédures d'espacement en niveau de vol utilisées pour traverser l'Atlantique Nord. L'équipage a donc décidé de faire demi-tour et de revenir à New York-JF Kennedy, où Air France et Airbus ont mis en place une cellule technique d'envergure.
Retards
La réparation – l'échange des cartes informatiques défaillantes – et les tests effectués, l'A380 a ensuite pu redécoller sans encombre vers Roissy-Charles-De-Gaulle. Bilan : quatre heures de retard pour l'AF 007.
Ce retard, compte tenu des faibles temps d'escale, s'est répercuté sur l'AF 006 Paris-New York de samedi. Ce lundi matin, le vol AF 007 avait encore 109 minutes de retard en arrivant de New York. Comme l'unique Airbus A380 d'Air France vole presque 24 heures sur 24, plusieurs jours sont, en effet, nécessaires pour résorber le retard, en gagnant ici et là quelques minutes sur le temps d'escale.
Le vol inaugural en A380, entre Paris et New York, a eu lieu le 20 novembre. Trois jours plus tard, soit le 23 novembre, Air France a lancé ses vols commerciaux avec le dernier-né d'Airbus.
11:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : air france | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 27 novembre 2009
Le Professeur Galaye Ndiaye
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jeudi, 26 novembre 2009
Deux intrus s'invitent à un dîner à la Maison-Blanche
Les services secrets américain, chargés de la protection des hautes personnalités politiques, tentent de déterminer comment un couple non invité est parvenu à s'introduire à un dîner officiel donné à la Maison-Blanche, a-t-on appris de source autorisée.
Le Washington Post a initialement rapporté qu'un couple venu de Virginie du Nord – Tareq et Michaele Salahi – et ne figurant pas sur la liste des invités était parvenu à assister à la réception donnée mardi soir en l'honneur du Premier ministre indien, Manmohan Singh.
Selon le Washington Post, Tareq et Michaele Salahi sont des personnalités people amatrices de polo et désireuses de se rendre célèbres grâce à la télé-réalité.
Le quotidien souligne que les deux intrus n'ont pu prendre place à la table du dîner installée sous un chapiteau dans le parc de la présidence américaine.
La Maison-Blanche a demandé aux services secrets une enquête complète sur ces faits, a indiqué un responsable.
« Les premiers éléments montrent qu'un de nos points de contrôle n'a pas suivi la procédure requise pour vérifier que les deux individus mentionnés par le Washington Post figuraient bien sur la liste », a indiqué Edwin Donovan, porte-parole du service de sécurité.
Ce dernier a souligné que personne n'avait couru le moindre danger, les deux intrus étant, comme tous les invités, « passés à travers des magnétomètres et plusieurs autres systèmes de détection ».
Le Washington Post indique que Tareq et Michaele Salahi ont pu entrer dans la même pièce qu'Obama et Singh, mais on ignore s'ils ont pu les rencontrer.
Une dizaine de photos mises en ligne sur Facebook montrent le couple posant avec plusieurs invités, dont le vice-président, Joe Biden, le maire de Washington, Adrian Fenty, la présentatrice de CBS Katie Couric et le directeur de cabinet de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel.
JoAnne Allen, version française Gregory Schwartz
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mercredi, 25 novembre 2009
Un homosexuel arrêté dans la ville sainte de Touba
Lepeuple-sn.com (Touba)-Un homme accusé de pratiques contre-natures et incitation à la débauche séjourne présentement dans les locaux de la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba. Un officier de la gendarmerie a confirmé l’information sans apporter de détails sur les circonstances de son arrestation. « Nous allons faire des investigations » explique une source judiciaire.
D’autres sources nous, révèlent qu’il vient d’être cueilli par « Safinatoul Amal », l’organisation chargée de veiller à la protection spirituelle de la ville sainte. La « police religieuse » fait une descente inopinée dans le domicile du mis en cause avant de le mettre aux arrêts. Cet homosexuel aux initiales I C -cissé pour le C- , originaire du djoloff, a été conduit à la brigade de gendarmerie où il est maintenu dans les liens de la prévention. L’homme en question est accusé d’avoir constitué un réseau d’homosexuels dans la cité religieuse. Une enquête est ouverte par les hommes en bleu. La dahira susnommée déclare attendre d'accorder ses violons avec ceux du Khalife Général des mourides pour produire une déclaration officielle .Affaire à suivre…
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lundi, 23 novembre 2009
Philippines: 21 morts dans une prise d'otages dans le sud
Vingt-et-une personnes, qui faisaient partie d'un groupe d'élus et de journalistes enlevé par des hommes armés, ont été retrouvées mortes dans le sud des Philippines, a indiqué un chef régional de l'armée.
"Nous avons découvert 21 corps", a déclaré sur une radio le général Afredo Cayton, précisant que les otages avaient été "abattus par des hommes armés".
"Nous continuons les recherches pour retrouver les autres" otages, a-t-il indiqué, ajoutant qu'il ne pouvait pas pour le moment donner de précisions sur l'identité des tueurs.
Un peu plus tôt, le porte-parole de l'armée, le colonel Romeo Brawner, avait affirmé que des hommes armés liés à un puissant politicien local, avait pris en otages 40 personnes, notamment certains de ses rivaux et 20 journalistes locaux.
Parmi les otages figuraient l'épouse d'un maire de la province de Maguindanao, Esmael Mangundadatu, ses assistants et certains de ses partisans, avait ajouté le colonel.
Les journalistes accompagnaient M. Mangundadatu qui devait se porter candidat au poste de gouverneur de la province de Maguindanao, à majorité musulmane, lors d'élections prévues en mai.
L'enlèvement pourrait être lié à des rivalités entre le clan du gouverneur actuel et celui de M. Mangundadatu, selon le colonel Brawner.
Les règlements de compte et les violences entre clans rivaux ne sont pas rares dans le sud des Philippines, également théâtre d'un conflit entre l'armée et les rebelles séparatistes musulmans.
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Chine: colère des familles après le plus grave accident de mine depuis 2007
Les familles des mineurs victimes d'un coup de grisou dans une mine du nord-est de la Chine sont en colère et demandent des comptes: le bilan s'est alourdi à 104 morts et l'espoir de retrouver des survivants est très mince.
Lundi, à Hegang, dans la province du Heilongjiang, près de la frontière russe, les autorités devaient faire face au désespoir et à l'ire des proches des victimes, plus de 48 heures après le plus grave accident minier depuis près de deux ans.
Devant l'un des bureaux principaux de la mine de Xingxing appartenant au groupe public Longmai, l'une des grandes et plus anciennes du pays avec une production de 1,45 million de tonnes par an, un groupe de femmes attendait des nouvelles dans un froid glacial, criant et pleurant.
"Je n'ai aucune nouvelle de mon mari, il a 42 ans, je n'en ai que 40", a expliqué l'une d'elle, totalement perdue.Une autre s'est aussi plainte de n'avoir reçu aucune information au sujet de son frère qui se trouvait dans la mine.
Les deux femmes, qui ont refusé de donner leurs noms, ont ensuite été accompagnées à l'intérieur des bureaux.
Ensuite, des dizaines de personnes se sont rassemblées apparemment pour manifester leur colère, mais la police a bouclé la zone et empêché les journalistes de s'approcher.
Zhang Jinguang, porte-parole de la mine, a affirmé que cela n'avait rien à voir avec la catastropheSelon le China Daily, chaque famille va recevoir au moins 250.000 yuans (24.600 euros) de compensation, soit 25% de plus que normalement.
Une aide psychologique a été mise en place pour assister les familles, a assuré Zhang.Selon les premiers éléments de l'enquête, la responsabilité des responsables de la mine est engagée.
"Le système de responsabilité pour la sécurité de la mine n'a pas marché, il n'y avait pas assez de contrôle des risques potentiels", a déclaré à la télévision nationale CCTV Luo Lin, directeur de l'Administration d'Etat pour la sécurité au travail.
"Cet accident est clairement lié à un manque de responsabilité", a-t-il souligné.
Une enquête a été ouverte pour déterminer s'il n'y avait pas eu collusion entre les autorités de la mine et des responsables locaux pour ne pas appliquer les règles de sécurité.
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Belgique- météo: rafales de vent jusqu'à 100 km/h au littoral
La ciel restera fortement couvert lundi après-midi. De violentes précipitations se transformeront progressivement en averses, qui pourraient être accompagnées d'orages. Le vent du sud-ouest soufflera fortement, voire en tempête à la mer. Les rafales pourront atteindre 90 km/h à l'intérieur du pays et jusqu'à 100 km/h à la côte. Les maxima seront de 8 degrés en Ardenne et de 13 degrés au littoral. Lundi soir, les précipitations quitteront le pays via le sud-est et la force du vent diminuera. Dans la nuit de lundi à mardi, un risque de rafales subsistera, essentiellement au littoral. Les minima atteindront 7 à 10 degrés. Mardi, le ciel sera fortement nuageux à couvert, avec de la pluie ou de la bruine par intermittence. Le vent du sud-ouest sera modéré et assez fort à la côte. Les maxima atteindront 10 à 15 degrés. De mercredi à samedi, le temps restera doux et variable, avec des périodes de pluie et de bruines et souvent beaucoup de vent. La température atteindra 12 degrés à midi mercredi, et ensuite autour de 10 degrés. (MJN)
© BELGA
BRUXELLES 23/11 (BELGA
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dimanche, 22 novembre 2009
La maman de Younes menace l'assassin de son fils
La maman du petit Younes Jratlou, ce garçon de quatre ans disparu fin octobre et retrouvé mort dans une rivière près de la frontière franco-belge, a menacé de tuer l'assassin de son fils.
"Je n'attends qu'une chose, c'est qu'on retrouve celui qui l'a tué", a affirmé Niama Jratlou samedi à son arrivée à Casablanca (Maroc) pour l'enterrement de son fils. "Je tuerai celui qui a tué mon fils", a-t-elle ajouté à une journaliste de La Dernière Heure présente à Casablanca.
Younes avait disparu dans la nuit du 25 octobre à Ploegsteert du domicile de ses parents qui se disputaient. Son corps avait été repêché le 10 novembre dans la Lys à Comines, à quelque 12 km de là.
Le père de Younes, Mohamed Jratlou, s'est constitué jeudi partie civile devant le juge d'instruction en charge de l'affaire. Il avait affirmé dimanche dernier être innocent dans cette affaire, alors que la justice continue son enquête. Il a été interrogé jeudi par les policiers dans le cadre de l'enquête.
"Je vous jure que je suis innocent dans cette affaire de mon fils. Ca me touche fort", avait déclaré Mohamed Jratlou.
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mercredi, 18 novembre 2009
Echec des caques bleus au Rwanda
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L'Appel de Copenhague
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mardi, 17 novembre 2009
Famine en Éthiopie : mauvaise gouvernance plutôt que mauvaise météo
En Afrique de l’Est c’est encore une histoire de famine menaçante qui fait l’actualité. Et une fois de plus un sommet mondial sur la sécurité alimentaire cette semaine se penche sur les symptômes mais pas sur les causes profondes de la famine. Il est vrai que la cause est en partie le manque de pluies : peu d’agriculteurs Africains ont un système d’irrigation et en Éthiopie 90 % de l’agriculture dépend de la pluie. Mais des agriculteurs dans d’autres parties du monde font aussi face à des problèmes de sécheresse de manière récurrente, mais évitent la famine. Avant 1800 la famine était une cause ordinaire de mort sur la planète. La plupart des populations vivaient d’agriculture de subsistance.
Lorsque les conditions étaient bonnes, elles produisaient assez pour manger assez et constituer de maigres réserves. Si les conditions étaient mauvaises, elles consommaient ces réserves. Si les conditions empiraient, les gens mourraient. Ce cycle se muta lentement en Europe occidentale avec l’urbanisation et la spécialisation économique qui permit d’échanger des marchandises entre foyers. La production croissait et la concurrence stimulait l’innovation, accroissant d’autant la production. La production agricole augmentait de manière spectaculaire et la famine déclinait. Deux famines européennes du dix-neuvième siècle représentent des exceptions : celle de l’Irlande de 1845 à 1852 et celle de Finlande de 1866 à 1868. Les deux ont été causées par des États oppressifs qui restreignaient les droits des individus à posséder la terre et à échanger : ainsi l’agriculture de subsistance, combinée avec les maladies et une météo peu clémente, tua des centaines de milliers d’êtres humains.
L’Etat éthiopien principal responsable des désastres à répétition
Depuis les années 1920, le nombre de morts au niveau mondial liées à des famines dues à la sécheresse a été réduit de 99%. La raison ? Une spécialisation continue et le commerce, qui ont multiplié le montant de nourriture produit par tête et ont permis aux populations habitant des zones susceptibles d’être touchées par la sécheresse de se diversifier et d’être moins vulnérables. Mais en Afrique, les États empêchent la libre circulation des biens et des personnes. Et là où les droits fonciers sur les terres sont limités ou non sécurisés, les gens n’ont pas d’autre opportunité que de survivre. L’Éthiopie est un exemple poignant : c’est l’État qui y est le principal responsable des désastres à répétition. En 1975 la dictature socialiste de Mengistu Hailé Mariam nationalisait toute la terre rurale d’Éthiopie, bouleversant le régime impérial complexe et confus ainsi que le régime foncier coutumier évolué. L’objectif affiché était de reprendre la terre à des propriétaires exploiteurs, fournir aux agriculteurs des droits d’usage de la terre, créer des coopératives agricoles pour nourrir le pays et de maintenir les populations en dehors des villes.
Cela a été un échec. L’oppression a remplacé l’exploitation. Sans incitation à améliorer la terre, la production baissa de manière spectaculaire et les échanges étaient interdits. Sous Mengistu, les agriculteurs n’avaient pas le droit de mettre des récoltes de côté en prévision des temps difficiles, ni de faire de l’argent sur leurs ventes. Les entrepreneurs n’avaient pas le droit de transférer la nourriture vers là où elle était le plus nécessaire. Toutes ces pratiques étaient en effet considérées comme capitalistes et anti-sociales. Mais lorsque la sécheresse frappa en 1983, des millions de gens furent incapables d’obtenir un minimum de nourriture à cause de ce système, et des centaines de milliers d’éthiopiens moururent. Le gouvernement de Meles Zenawi, premier Ministre de l’Éthiopie depuis 1991, a-t-il retenu les leçons de 1983 ? En fait il n’a que peu changé la politique de Mengistu de terres nationalisées. Selon la Constitution de 1995 les agriculteurs ont toujours un droit d’usage mais pas de propriété. Ils ne peuvent donc hypothéquer leur terre pour obtenir des prêts et investir (engrais, semences, pesticides, irrigation etc.) de manière à accroître leur productivité et leur production. Ils doivent donc payer des taux d’intérêt faramineux et rédhibitoires.
Ils ne peuvent non plus vendre leur terre et chercher de meilleures opportunités économiques. A la place de cela, les familles n’ont d’autre choix que de subdiviser la terre en parcelles de plus en plus petites pour leurs enfants adultes. Une foule de conséquences perverses s’ensuivent : les familles doivent épuiser leurs maigres économies ou vendre des biens pour survivre ; la subdivision continue des terres entraîne directement une dégradation environnementale et des récoltes plus faibles qui, bien sûr, aggravent la famine. Et enfin, les agriculteurs efficaces ne peuvent pas acheter de propriété foncière et installer des exploitations plus grandes et plus productives. Pire : l’État limite volontairement les migrations vers les villes. Pourquoi ? Il prétend s’attaquer à la croissance urbaine « chaotique ». Mais la peur véritable est que davantage de populations dans Addis Abeba pourrait rendre plus difficile pour les autorités de contenir les protestations et maintenir le pouvoir politique. Mais quand les populations rurales se voient interdire de venir en ville, elles se voient aussi interdire de chercher des opportunités économiques et d’exercer leur talents entrepreneuriaux – la seule chose nécessaire aux gens lorsqu’ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille par l’agriculture.
Forcer les populations à rester de petits agriculteurs, leur refuser les opportunités dans les villes tout en les obligeant à migrer, et les inciter à ruiner la terre par la subdivision de cette dernière, tout cela est la conséquence d’une mauvaise gouvernance, pas d’une mauvaise météo. La tragédie de cette année aurait pu être évitée avec des politiques différentes, en transférant les terres nationalisées à ceux qui savent les valoriser, en éliminant les restrictions au commerce et aux migrations. Il est grand temps de redonner leurs droits aux pauvres et d’empêcher ainsi de futures tragédies.
Julian Morris est directeur exécutif de l’International Policy network, un think tank de Londres. Karol Boudreaux est analyste pour « Enterprise Africa ! » un projet du Mercatus center de l’Université George Mason aux Etats-Unis.
Publié en collaboration avec UnMondeLibre.org
08:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famine | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 16 novembre 2009
Ce demi-frère qu’Obama va retrouver en Chine
Photo : Même silhouette longiligne et athlétique, Mark Ndesandjo présente aussi de vraies ressemblances dans les traits avec son demi-frère Barack Obama. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Mark Okoth Obama Ndesandjo, né du même père et d’une autre mère, vit à Shenzhen au sud de la Chine. Il vient de publier un roman autobiographique et sera dimanche à Pékin pour accueillir le président.
En s’aventurant pour la première fois en terre chinoise, dimanche, Barack Obama pourra s’appuyer sur une épaule familiale s’il est pris du vertige du grand dépaysement. Son « frère chinois » devrait être là pour l’accueillir. Resté jusqu’à présent très discret sur sa parenté si intime avec le président américain, Mark Ndesandjo vient de sortir un peu de l’ombre.
Longtemps, l’homme avait tu cette prestigieuse affinité lignagère, y compris à ses bons amis, jusqu’à ce que la presse le débusque l’an dernier. Depuis, il avait refusé toutes les sollicitations. Aujourd’hui, c’est cependant fort opportunément que Mark Okoth Obama Ndesandjo sort un livre, à mi-chemin entre le roman et l’autobiographie, à l’aube du voyage du président américain à Pékin. Si pour Barack Obama, le chemin s’est fait de Hawaï à Washington, celui de Mark l’a conduit De Nairobi à Shenzhen, titre de son ouvrage. Le demi-frère de l’homme le plus puissant du monde, comme on le souligne ici, a fait souche depuis sept ans dans la grande ville du sud de la Chine, à un jet de pierre de Hongkong. Une ville qui reste le symbole des réformes lancées par Deng Xiaoping, le temple du capitalisme rouge, pour ne pas perdre tous ses repères américains.
David, le nom du héros du roman, y pose son sac dans le sillage du 11 septembre 2001, après avoir perdu son travail. Il tombe sous le charme de la Chine par l’intermédiaire « d’une femme magnifique et d’un jeune orphelin ». David est le fils d’une mère juive américaine, divorcée de son mari kényan. Dans la vraie vie, Obama père, divorcé en 1964 de la mère de l’actuel président, Stanley Ann Dunham, a ensuite rencontré une autre de ses quatre femmes, la jeune Ruth Nidesand, avec laquelle il est reparti l’année suivante au Kenya, où il a eu six nouveaux enfants. Ce père est au cœur du livre de Mark Ndesandjo, comme il l’était des célèbres Mémoires de Barack Obama, Les Rêves de mon père. Les deux hommes se rejoignent en peignant douloureusement le portrait d’un homme brillant, mais qui n’a jamais pu ou su tenir ses talentueuses promesses ni ses responsabilités familiales. Il disparaît dans la nature quand Barack a 2 ans, et le jeune garçon ne reverra son père que brièvement huit ans plus tard. Obama Senior est mort dans un accident de la route en 1982, à l’âge de 46 ans. Cette absence du père a été la grande blessure du président américain, en quête de cette part fuyante de son identité. Son cadet Mark, qui tait son âge, a connu les mêmes blessures. Il raconte ce père grignoté par l’alcool, battant sa mère, le frappant lui-même. De manière émouvante, il a confié combien l’élection de son demi-frère avait en ce sens transformé sa vie. La fierté ressentie devant ce succès et la liesse de millions d’Américains transfigurés par un nouvel espoir l’ont réconcilié « avec beaucoup de choses, y compris le nom d’Obama ».
Physiquement, il y a du Barack en Mark. Même silhouette longiligne et athlétique, et de vraies ressemblances dans les traits. Avec cependant plus de liberté dans le protocole vestimentaire. Il affectionne les vestes noires, les bandanas aux couleurs vives et porte un petit diamant à l’oreille gauche. Cet ancien diplômé des prestigieuses universités de Stanford et Brown est aujourd’hui « consultant en marketing stratégique », dans le domaine des nouvelles technologies notamment. Mais il se consacre surtout à la musique, « le plus universel des langages ». On l’a vu il y a quelques mois faire une apparition publique en jouant du piano afin de récolter des fonds pour un orphelinat. Ses autres passions sont la calligraphie chinoise, la littérature, l’écriture. Selon la presse chinoise, il a longtemps semblé avoir des revenus très modestes, donnant des leçons de musique pour vivre.
Avalanche de souvenirs familiaux
Le « frère chinois » de Barack Obama avait fait le voyage à Washington pour l’investiture du président. Avant cela, leur dernière rencontre datait de la période électorale, quand il lui avait rendu visite à Austin à la veille d’un débat avec la candidate Hillary Clinton. « Il est venu vers moi, nous nous sommes étreints et je lui ai donné un cadeau, de la calligraphie chinoise », a-t-il raconté. Mark s’apprête à rencontrer son frère de président à Pékin, entre le 15 et le 18 novembre. « Je compte lui présenter ma femme, c’est la plus grande de ses fans », a-t-il confié. Son épouse, comme l’essentiel de sa vie désormais, est chinoise, même s’il reste citoyen américain. « Je me sens comme une personne qui a plusieurs endroits sur terre, qui a les pieds à différents endroits », dit-il. Il se garde de s’aventurer très loin sur le terrain politique. « Je pense que l’équipe de mon frère fait un travail remarquable », estime-t-il, et il ne veut pas créer de confusion. Tout juste a-t-il confié qu’il voulait dire à son aîné combien il y a à apprendre de la culture chinoise, et surtout l’importance que revêt la famille dans son pays d’accueil. Il préparerait aussi une « vraie biographie », plus détaillée. Le « Chinois » de la famille Obama n’est pas le seul à avoir pris la plume. Un autre demi-frère du président américain, George, qui vit au Kenya a écrit des mémoires qui doivent sortir chez Simon and Schuster au début de l’année prochaine. D’autres proches de Barack Obama auraient aussi la main près du plumier. Une demi-sœur, Maya Soetoro-Ng, fille de la mère du président, et Craig Robinson, frère de la première dame. Cette avalanche de souvenirs familiaux dans la famille présidentielle américaine doit étonner les dirigeants chinois actuels, dont on ne sait rien de la vie privée, ou presque. Leurs grandes et petites histoires sont, il est vrai, classées secret d’État.
lefigaro.fr
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mardi, 10 novembre 2009
Obama a reçu Netanyahu à huis clos
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a passé une heure 40 à la Maison Blanche lundi soir, mais ses entretiens avec le président Barack Obama ont été entourés d’un huis clos total qui en dit long sur les crispations entre les deux grands pays alliés.
La Maison Blanche s’est contentée d’un compte rendu de trois phrases rapportant que MM. Obama et Netanyahu avaient « discuté de l’Iran et de la manière de faire avancer la paix au Proche-Orient », sans plus de détails. M. Obama a réaffirmé le « ferme engagement » américain à assurer la sécurité d’Israël, a-t-elle dit. M. Netanyahu est arrivé à la Maison Blanche juste avant 19H00 (01H00 heure belge mardi) et en est reparti à 20H40, sans dire un mot à la presse qui ne l’a aperçu que brièvement à son arrivée et son départ en voiture.
Comme prévu, à aucun moment les deux dirigeants ne sont apparus ensemble devant la presse, fait exceptionnel pour une rencontre entre le président américain et un haut dirigeant étranger, a fortiori quand il s’agit du Premier ministre israélien.
Le délabrement de l’édifice de paix israélo-palestinien était déjà apparu avant la rencontre : l’Autorité palestinienne a dit craindre un déchaînement de violence, M. Netanyahu a protesté de la bonne volonté israélienne et la Maison Blanche a tâché de présenter sous une lumière pas trop défavorable les discussions prévues entre M. Obama et M. Netanyahu.
Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l’Autorité palestinienne, a mis en garde contre un nouvel embrasement « si l’Amérique continue à se montrer incapable d’assumer le rôle qu’on attend d’elle ».
« La violence va exploser pour combler le vide causé par l’échec des efforts pour relancer le processus de paix si l’administration américaine ne fait pas rapidement pression sur le gouvernement israélien », a-t-il dit. « Je dis aujourd’hui à Mahmoud Abbas, le dirigeant de l’Autorité palestinienne : saisissons l’occasion de conclure un accord historique. Commençons les discussions immédiatement », a répondu M. Netanyahu devant des organisations juives à Washington avant d’être reçu par M. Obama. Pour la presse israélienne, l’invitation de dernière minute à la Maison Blanche relevait de la rebuffade.
M. Obama ferait ainsi payer à M. Netanyahu l’état des efforts de paix entre Israéliens et Palestiniens et l’embarras qu’il représente pour son administration. Toute l’énergie déployée par l’administration Obama s’est heurtée au refus de M. Netanyahu de geler complètement la colonisation, gel sans lequel les Palestiniens refusent de reprendre les tractations.
L’insistance initiale de l’administration à réclamer un tel gel, puis son fléchissement devant la résistance de M. Netanyahu a été perçue comme une sérieuse erreur de calcul. « Aucun gouvernement israélien ne s’est montré plus disposé à refréner les activités de colonisation », a dit M. Netanyahu.
Le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, a, lui, assuré que l’administration américaine continuait à réclamer un gel complet de la colonisation. L’administration Obama se débat avec les retombées de propos tenus par la secrétaire d’État Hillary Clinton en Israël fin octobre. Elle avait provoqué la consternation chez les Palestiniens et les Arabes et renforcé l’impression d’une diplomatie américaine en plein désarroi en saluant une offre de M. Netanyahu, non pas d’arrêter complètement, mais de limiter la colonisation.
Depuis lors, la frustration palestinienne s’est exprimée encore plus bruyamment dans la décision de M. Abbas, interlocuteur des Israéliens et des Américains depuis des années, de ne pas se représenter à la tête de l’Autorité palestinienne en janvier.
(D’après AFP)
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Arrestation d'un « gourou » ayant ruiné une famille
Arrêté en Suisse, le mystérieux Thierry Tilly a été écroué en France. Il est accusé d'avoir endoctriné et dépouillé onze membres d'une famille aristocratique du Lot-et-Garonne.
Il y a plus de dix ans, les Védrines incarnaient une grande lignée aristocratique protestante établie dans le Lot-et-Garonne. Désormais, le nom de cette famille, aujourd'hui ruinée, est associé à une stupéfiante affaire d'emprise mentale. Durant plusieurs années, onze de ses membres sont tombés entre les mains d'un gourou présumé, Thierry Tilly, écroué depuis la fin du mois dernier à Gradignan. Arrêté en Suisse, ce dernier a été mis en examen par un juge bordelais pour « escroquerie, abus de faiblesse, extorsion de fonds, séquestration avec actes de torture et barbarie ».
Le lent naufrage de cette famille a démarré en 1997. Thierry Tilly, qui se dit à cette époque responsable d'une société de nettoyage industriel, parvient à s'introduire dans l'école de secrétariat à Paris que dirige Ghislaine de Védrines, sa première victime présumée. Il se rend vite indispensable auprès de cette femme, mariée et mère de deux enfants. Mais l'homme, selon les premiers éléments de l'enquête, ne vise pas que cette proie. Il veut atteindre le large cercle familial et les biens qui vont avec. Le château de Monflanquin dans le Lot-et-Garonne, les meubles familiaux et les comptes bien garnis des Védrines qui tous offrent de belles situations.
Ainsi, Charles-Henri de Védrines, frère de Ghislaine, qui avait goûté à la politique en figurant sur la liste d'Alain Juppé lors des municipales de 1995, était gynécologue à Bordeaux. Son frère Philippe, était, quant à lui, cadre d'une compagnie pétrolière. Et il y a Guillemette de Védrines, la mère de ces trois grands enfants qui, à 89 ans, veille sur le patrimoine familial. Rapidement, Thierry Tilly aurait asservi tout ce petit monde, ainsi que les épouses respectives et les enfants. Soit au total onze personnes qui ont vécu sous la férule de ce mystérieux personnage. « Trois générations se sont ainsi retrouvées sous l'emprise de ce gourou présumé », relate Me Daniel Picotin, l'avocat de la famille.
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lundi, 09 novembre 2009
Belgique:Légère augmentation des tarifs de la SNCB
Parallèlement au dossier de la grève des cheminots de jeudi, les dirigeants de la SNCB ont examiné l’adaptation des tarifs qui entrera en vigueur dès le 1er février 2010. Selon le communiqué du transporteur ferroviaire SNCB, les tickets de trains augmenteront en moyenne de 0,57 % dès cette date. Dans les détails, le prix du billet normal ne change pas, de même que celui du "Go Pass" qui reste bloqué à 50 €. Mais les abonnements augmentent de 0,66 %. Le "Rail Pass" (10 voyages en 2e classe) passe de 73 € à 74 €. En première classe, il faudra débourser 113 € pour le "Rail Pass" (+ 1 €). Le billet senior passe de 5 € à 5,20 €.
Cela dit, l’enquête "trimestre" (juillet, août, septembre) du site navetteurs.be révèle que la satisfaction des usagers du rail est globalement en baisse. Le manque de régularité des trains est la cause principale de cette tendance. L’enquête a été réalisée en ligne "auprès de 465 personnes, principalement des navetteurs", selon le communiqué de presse. La plupart des indicateurs de qualité étudiés montrent une certaine stabilité (information, sécurité, confort, propreté, personnel ). Mais "la plus mauvaise note" revient à la régularité des trains qui enregistre une baisse marquée (-7,04 %). La fréquence des trains et le respect des correspondances affichent également une baisse, respectivement - 3,06 % et - 2,67 % par rapport aux chiffres du deuxième trimestre 2009. D’après le communiqué de navetteurs.be, "la meilleure note" est attribuée au personnel dans les trains dont la cote n’enregistre qu’une légère baisse de 0,84 % à 7,13 sur 10. La satisfaction générale affiche une baisse de 1,53 %, à 5,87 sur 10. Par rapport au troisième trimestre 2008, la régularité des trains est en baisse de 4,33 %. En ce qui concerne les prix, les navetteurs semblent être satisfaits, puisque ce poste obtient une cote de 5,07 sur 10, en hausse de 0,99 % par rapport au deuxième trimestre 2009.
Les statistiques de navetteurs.be semblent confirmer les chiffres d’Infrabel, le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire belge. Selon un communiqué publié récemment, la ponctualité des trains de la SNCB a enregistré un taux de 90,9 %, en baisse de 1 % par rapport au troisième trimestre 2008.
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