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vendredi, 16 avril 2010

Aéroports européens : La paralysie pourrait durer deux jours

Le volcan a émis des cendres dans l’atmosphère. Peut-on prévoir la trajectoire du nuage émis ?

Des modèles de trajectoires établissent d’où viennent et où vont les masses d’air. D’après la situation actuelle, le nuage quitte l’Islande et part maintenant vers la Scandinavie - Norvège, Suède, Danemark - et le nord de l’Allemagne. Puis une partie devrait se diriger vers la Pologne et une autre vers les Pays-Bas. D’après l’IRM, ce nuage pourrait arriver chez nous dès ce vendredi.

Les indications climatiques qui permettent de prévoir cette trajectoire sont-elles fiables ?

Oui, relativement, même si ça reste des prévisions. L’éruption a eu lieu dans une zone entre une dépression et un anticyclone. Les vents suivent une orientation Sud/Sud-Est. Vu l’espace entre les variations de pression, les vents ne sont pas très violents là où se trouve le nuage. En Belgique, nous sommes sur le flanc sud de l’anticyclone et l’Islande est sur le flanc nord. L’anticyclone se développe vers l’Est et repousse automatiquement le nuage de poussière vers la Russie et les pays scandinaves.

Que devient ensuite ce nuage de cendres ?

Beaucoup de poussières sont émises au moment de l’éruption, et puis c’est terminé. Après, ce sont plutôt des laves et quelques gaz. Donc le gros du nuage a déjà été émis et se déplace maintenant dans l’atmosphère. Comme tout phénomène climatique, il se dilue plus ou moins vite selon les conditions atmosphériques qui sévissent au moment et à l’endroit où il passe. Après la grosse éruption de Pinatubo, en Indonésie, la matière émise a fait trois fois le tour du monde avant de se dissiper totalement.

Y a-t-il des conséquences sur le climat ?

pict_228303.gifEn général, quand il y a de très grosses éruptions, il y a des conséquences climatiques. Pas seulement en Belgique mais aussi dans tout l’hémisphère nord, où la température peut être diminuée. Cet effet est lié à la fonte des glaces, qui émettent beaucoup de vapeurs d’eau. C’est ce qui est arrivé avec le Pinatubo, où la température a chuté pendant un ou deux ans d’environ 0,5 degré.

Et sur la couche d’ozone ?

En fait, tout dépend de la composition et de la quantité des gaz qui sortent du volcan. Si les gaz montent en quantité très importante dans la stratosphère et qu’ils peuvent interagir avec l’ozone, il y aura des conséquences, mais je ne pense pas qu’elles seront néfastes. Cela peut provoquer une petite perturbation locale.

Pourquoi les gouvernements décident-ils de fermer leurs espaces aériens ?

La matière émise se trouve dans la troposphère, la couche inférieure de l’atmosphère, là où les avions volent. Si les particules se trouvaient dans la stratosphère, il n’y aurait pas eu de problème. On a déjà connu des accidents liés à ce genre de phénomène, où les avions ont été pris dans des nuages de cendres. Ce n’est pas une question de visibilité réduite, ce sont surtout les particules qui rentrent dans les moteurs et les démolissent, provoquant le blocage de l’avion.

A-t-on bien fait de fermer les aéroports belges ?

Je suis un peu étonné de ces mesures de fermeture quand je regarde les orientations des masses d’air. Notre pays ne devrait pas être perturbé par ce phénomène. En Allemagne, à part dans le nord, les aéroports fonctionnent normalement. Chez nous, on a appliqué le risque zéro en fermant tous les aéroports. On a peut-être pris une précaution très très drastique. Maintenant est-ce que c’était vraiment nécessaire, je ne sais pas, ce n’est pas à moi d’en juger. Dans le ciel, je ne vois rien venir en tout cas.

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Chine: près de 800 morts deux jours après le séisme

Deux jours après le séisme qui a fait près de 800 morts dans le nord-ouest de la Chine, l'aide d'urgence commençait à arriver vendredi dans la zone dévastée où se trouvait le chef du gouvernement Wen Jiabao, tandis que les recherches se poursuivaient pour retrouver des survivants.

Le bilan du séisme a été revu à la hausse en mi-journée à 791 morts, a annoncé l'agence officielle Chine Nouvelle, après la découverte de 31 nouvelles victimes.

Les premiers véhicules chargés d'aide sont arrivés dans la ville dévastée de Jiegu, à proximité de l'épicentre du séisme qui a frappé tôt mercredi une zone difficile d'accès de la province du Qinghai, sur le plateau tibétain.

Des milliers de survivants se sont réveillés d'une deuxième nuit passée dehors, par des températures descendant jusqu'à moins 5 degrés, le ventre vide et dans l'odeur des corps en décomposition.

Le Premier ministre Wen Jiabao, arrivé la veille au soir à Jiegu dont 85% des bâtiments se sont effondrés, y poursuivait sa visite vendredi, dirigeant les recherches et tentant d'apporter son soutien aux quelque 100.000 sans-abri.

La télévision CCTV diffusait des images du chef du gouvernement escaladant difficilement et avec l'aide de sauveteurs des montagnes de gravats ou, agenouillé sous une tente, tentant de consoler une femme et son enfant d'ethnie tibétaine.

"La priorité est de sauver les gens. Nous n'abandonnerons pas même s'il ne reste qu'un espoir infime", a dit le chef du gouvernement au quartier général des secours, à Yushu, selon l'agence Chine Nouvelle.

Vendredi, les secouristes qui parfois la veille creusaient encore à mains nues étaient pourvus de matériel lourd dépêché dans la région mais apparemment en quantité insuffisante pour des destructions de cette ampleur.

Les milliers de secouristes doivent affronter aussi le manque d'oxygène dans cette région située à 4.000 m d'altitude et des températures glaciales.

Des moines bouddhistes tibétains s'étaient joints aux recherches, a constaté un journaliste de l'AFP.

pict_228330.jpg"Il y a des gens ici! Il faut les trouver. Nous ne pouvons pas arrêter avant", a indiqué l'un de ces moines s'activant dans les gravats. Pour la plupart, le constat est le même: "j'ai tout perdu", résume Sonaman, une Chinoise tibétaine de 52 ans qui a perdu dix membres de sa famille et déambule en protégeant de son manteau son neveu de quatre ans. Nous n'avons rien. Même pas à manger", dit-elle à l'AFP.

Le bilan des morts pourrait s'alourdir au cours des prochaines heures: environ 200 personnes sont toujours portées disparues.

Le séisme, qui a également fait quelque 11.000 blessés, a atteint une magnitude de 7,1 sur l'échelle de Richter, 6,9 selon l'Institut de géophysique américain qui utilise la "magnitude de moment".

Il a frappé une région rurale pauvre et peuplée à 90% de membres de l'ethnie tibétaine, détruisant les maisons de pisé et de bois mais aussi des bâtiments en "dur", comme les écoles. Une centaine d'élèves et d'étudiants pris au piège dans leurs établissements scolaires figurent parmi les morts, a indiqué le Quotidien du Peuple.

Le président Hu Jintao, en visite au Brésil, a écourté sa tournée latino-américaine et renoncé à se rendre au Venezuela et au Chili pour rentrer à Pékin en raison de cet "énorme désastre".

Les conditions difficiles sur place sont particulièrement dangereuses pour les blessés, qui n'ont reçu que des soins sommaires. Le China Daily, citant des experts, a affirmé vendredi que froid et manque d'oxygène pouvaient comprimer les vaisseaux sanguins et entraîner des complications graves.

Des équipes médicales, des tentes, des couvertures ont été envoyées au Qinghai où jusqu'à présent les médecins opèrent dans des installations de fortune, pour apporter quelques soins aux victimes du pire tremblement que la Chine ait connu depuis celui de 2008 au Sichuan (87.000 morts).

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Nuage de cendres sur l'Europe

Moins d'une cinquantaine de passagers dont le vol a été annulé en raison du nuage de cendres islandais ont passé la nuit de jeudi à vendredi à l'aéroport de Charleroi, a indiqué Mélissa Milioto, porte-parole de l'aéroport.

Des lits de camp ont été mis à disposition des passagers par la Croix-Rouge mobilisée toute la nuit à l'aéroport. Peu de passagers se sont présentés jeudi soir à l'aéroport de Charleroi, respectant ainsi les instructions de l'aéroport. "Les consignes diffusées par les médias ont été bien suivies", a indiqué Mélissa Milioto. Peu de personnes se présentaient vendredi matin à l'aéroport. La direction de l'aéroport doit se réunir vendredi à 8H15 pour faire le point sur l'évolution de la situation. Une évaluation de la situation sera ensuite menée toutes les heures. (LEE)

Liege Airport annule tous ses vols jusque demain/vendredi à 18 heures, a confirmé son porte-parole jeudi soir.

"Cette mesure concerne cinq vols de passagers au départ et à l'arrivée de l'aéroport, soit un peu plus de 700 voyageurs", a expliqué le porte-parole. "Ce sont les compagnies aériennes qui prendront elles-mêmes leurs disposition en ce qui concerne le remboursement ou l'échange des tickets", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, les aéroports de Brussels Airport et de Charleroi Airport avaient annoncé l'annulation de tous leurs vols jusqu'à nouvel ordre. Par ailleurs, Brussels Airport a indiqué que 210 vols prévus normalement vendredi jusque 18 heures seront annulés et que quelque 20.000 passagers sont concernés. (JDO)

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mercredi, 14 avril 2010

Chine: au moins 400 morts, 10.000 blessés dans un séisme près du Tibet

Un puissant séisme a fait au moins 400 morts et 10.000 blessés mercredi dans la province isolée du Qinghai (nord-ouest de la Chine), proche de la région autonome du Tibet, ont annoncé les autorités provinciales.
La zone la plus touchée, épicentre du séisme, est la préfecture de Yushu avec son siège Gyegu --Jiegu en mandarin--, région pauvre proche du Tibet, avec une population de 100.000 personnes, selon l'agence Chine Nouvelle.
Elle se situe à 12 heures de route de la capitale provinciale, Xining.
La télévision officielle CCTV a montré des images de quartiers réduits à des tas de gravats sur fond de montagne.
Le tremblement de terre --d'une magnitude de 6,9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), de 7,1 selon les autorités sismiques chinoises-- est survenu tôt mercredi matin.


Selon Chine Nouvelle, 18 répliques ont suivi, certaines allant jusqu'à 5,8.
Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.
Dans la ville de Gyegu, plus de 85% des bâtiments se sont effondrés, les routes ont été coupées par des glissements de terrain et les télécommunications sont rendues difficiles dans cette région montagneuse de la chaîne himalayenne.
Le bilan pourrait s'alourdir, de nombreuses personnes se trouvant encore sous les décombres, notamment une vingtaine d'écoliers.
"Nous sommes en train de secourir les élèves de l'école primaire de Yushu. Il y a à peu près une vingtaine d'élèves ensevelis. Nous nous dépêchons pour leur apporter de l'aide", a déclaré à CCTV un responsable des pompiers, Kang Zifu.
"Nous travaillons aussi sur le bâtiment du Bureau du commerce et de l'Industrie de Jiegu, il y a entre 40 et 50 personnes ensevelies. Elles sont vivantes, nous avons le contact avec elles", a-t-il ajouté, soulignant que 32 personnes au total avaient été sauvées.
Le président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao ont ordonné aux autorités locales de tout faire pour venir en aide à la population.
Environ 700 soldats se trouvent sur place et plus de 5.000 secouristes, dont des soldats et des médecins, ont été envoyés par le gouvernement provincial du Qinghai.

Les secouristes locaux, qui n'ont souvent que leurs mains pour extraire des survivants, ont été rejoints dans la journée par des équipes envoyées par les autorités centrales et les régions voisines.
Selon M. Kang, les bâtiments modernes ont résisté, mais pas les demeures traditionnelles construites en terre et en bois.
CCTV a montré des soldats de la police armée s'affairant sur le site d'une maison en ruines, déblayant les décombres à la recherche de survivants, ou bien des moines tibétains, avec leurs robes traditionnelles, participant aux opérations.
Sur place, les équipements font défaut.
"Nous devons compter principalement sur nos mains pour dégager les décombres car nous ne disposons pas de grosses pelleteuses", a déclaré Shi Huajie, responsable de la police armée chargé des opérations de secours.
"Nous n'avons pas non plus d'équipement médical", a-t-il ajouté.
Les autorités centrales et provinciales ont envoyé des milliers de tentes et de vêtements.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a proposé une aide européenne.
De son côté, le pape Benoît XVI a appelé à la "solidarité de tous".
La zone, sujette aux séismes, est habitée par des paysans et nomades d'ethnie mongole et tibétaine.
Le
en Chine ces dernières années a été celui de magnitude 8, en mai 2008, qui avait fait au moins 87.000 morts ou disparus dans la province voisine du Sichuan, non loin de la zone frappée mercredi.

14:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine |  del.icio.us |  Facebook | | |

Bruxelles:Saint-Gilles émeutes

Plus tôt, en fin d'après-midi, la police de la zone Midi a voulu contrôler une bande de jeunes qui prenaient des pavés square Jacques Franck mais ceux-ci ont rapidement pris la fuite.

La porte d'une synagogue et deux voitures ont été incendiées dans la soirée de mardi, au lendemain des émeutes menées par une centaine de personnes dans l'après-midi et la nuit de lundi à Saint-Gilles, a-t-on appris au parquet de Bruxelles mercredi. Un cocktail molotov a d'abord été lancé sur un véhicule rue Fontainas à Saint-Gilles vers 21h30. Un quart d'heure plus tard, rue de la Clinique, à Anderlecht, un passant a dû éteindre l'incendie, également bouté au moyen d'un cocktail molotov, à la porte d'une synagogue.

Plus tard, vers minuit, une autre voiture a été incendiée rue de Liverpool à Molenbeek-Saint-Jean. Les pompiers ont rapidement maîtrisé les incendies, la police n'a procédé à aucune interpellation. Plus tôt, en fin d'après-midi, la police de la zone Midi a voulu contrôler une bande de jeunes qui prenaient des pavés square Jacques Franck mais ceux-ci ont rapidement pris la fuite. Les agents ont ensuite intercepté trois jeunes personnes vers 17h10 place de Bethléem lorsque le grand frère de l'un d'eux, âgé de 18 ans, s'est fâché en insultant les policiers. Il a été interpellé et mis à disposition du parquet mais sera normalement relâché dans les prochaines heures.

14:01 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : émeutes |  del.icio.us |  Facebook | | |

Bruxelles:Marche silencieuse vendredi en hommage au bijoutier d'Ixelles

L'Asbl "Mon Village" organisera le 16 avril une marche silencieuse à la mémoire du bijoutier abattu à Ixelles au cours du braquage de son établissement. La marche a été autorisée par Pierre Lardot, bourgmestre faisant fonction d'Ixelles.

La marche se déroulera le vendredi 16 avril à 15 heures au départ de l'église Saint-Boniface à Ixelles. Elle est organisée par l'Asbl "Mon Village", un comité essentiellement composé de commerçants du quartier Matonge. Cette association organise habituellement les brocantes de la rue de la Paix et de la place Saint-Boniface.

Pierre Lardot, bourgmestre faisant fonction d'Ixelles, a autorisé la manifestation de recueillement suite au rapport de la police "qui prendra toutes les mesures nécessaires pour que la marche se déroule dans les meilleures conditions", a précisé mercredi matin le bourgmestre d'Ixelles.

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RDC : le malaise des professeurs d’université

Interview d’Antoine Kitombole, président de l’Association de professeurs de l’Unikin

Un protocole d’accord entre le gouvernement et l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin) a été signé samedi à la primature, en présence du Premier ministre, Adolphe Muzito. Il vise l’amélioration des conditions socioprofessionnelles et la révision du statut des professeurs, en grève depuis le 20 février. Son contenu devait être dévoilé ce mardi à l’assemblée générale des professeurs.

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Le Premier ministre, Adolphe Muzito, a déclaré le week-end dernier qu’il souhaitait que la signature du protocole d’accord aboutisse à la levée de la grève des professeurs de l’université de Kinshasa. Un souhait que partagent les étudiants, qui ont organisé une marche de protestation le 7 avril. Nous avons voulu en savoir plus sur les motifs de cette grève. La semaine dernière, nous nous sommes entretenus avec le président de l’Association de professeurs de l’Unikin, APUKIN,le professeur Antoine Kitombole

Afrik.com : Pourquoi avez-vous déclenché une grève ?
Antoine Kitombole :
Nous revendiquons deux points : d’abord un statut particulier aux professeurs, ensuite un barème salarial qui avait été d’abord adopté à l’Assemblée en première lecture, puis rejeté en deuxième lecture. Nous pensons que ce barème, même rejeté par le parlement, le gouvernement peut nous l’appliquer.

Afrik.com : Qu’entendez-vous par un statut particulier ?
Antoine Kitombole :
Un statut particulier, c’est-à-dire traiter un professeur suivant son rang. Donc c’est nous situer dans la société, faire en sorte qu’il y ait de la considération vis-à-vis formateur des formateurs. Les professeurs forment les hauts cadre de la république, et nous pensons qu’ils méritent une position sociale due à leur rang.

Afrik.com : Et le nouveau barème que vous réclamez, quel est-il ?
Antoine Kitombole :
C’est un barème que nous réclamons depuis des années. C’est depuis 2004 qu’on nous a promis qu’en 2006 le professeur ordinaire aura 2100 dollars, et jusqu’à ce jour, ces 2100 dollars nous ne les avons jamais eus. Cette fois ils ont été adoptés, mais en deuxième lecture ça a été rejeté. Nous pensons qu’il est grand temps que le professeur ordinaire ait quand même ces 2000 dollars. Ce n’est pas trop demander à la république. Cela va améliorer les conditions de travail et de vie des professeurs.

Afrik.com : Comment faites-vous aujourd’hui pour survivre ?
Antoine Kitombole :
Nous donnons des coups de mains par ci par là, dans d’autres institutions. Nous sommes presque dispersés et nous perdons de l’efficacité en essayant de donner cours à gauche à droite. Nous voulons que le professeur se consacre aux vrais problèmes du pays plutôt qu’il ne s’éparpille.

Afrik.com : Est-ce que vous pensez qu’il y a assez d’argent pour répondre à votre demande ?
Antoine Kitombole :
Oui, le budget a été préparé par les experts du ministère du budget. Le même budget déposé au parlement, les parlementaires ont trouvé des recettes additionnelles. Les parlementaires ont prouvé à suffisance qu’il y a de l’argent pour payer tout le monde.

Afrik.com : Pensez que la situation va se décanter ?
Antoine Kitombole :
Nous espérons que notre action va réactiver les choses. Avec ce que nous faisons, on pourra trouver une solution rapide.

- Le site de l’UNIKIN

13:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rdc |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 11 avril 2010

La Pologne sous le choc après le drame qui a coûté la vie à son président

Le président polonais et 96 passagers d’un Tupolev 154, dont une grande partie de l’élite polonaise, sont morts samedi matin en Russie. Les pilotes ont ignoré les instructions des aiguilleurs du ciel russes. Jaroslaw Kaczynski a pu identifier le corps de son frère jumeau

Les images diffusées en boucle à la télévision russe, quelques minutes après le crash de l’avion présidentiel polonais, laissaient peu de doutes sur le sort des passagers. De multiples débris jonchaient le sol de la forêt dans laquelle l’avion s’est écrasé, à quelques centaines de mètres de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Smolensk.

Les autorités polonaises ont confirmé la mort du président polonais Lech Kaczynski et de sa femme ; les enquêteurs russes, rapidement dépêchés sur place, ont annoncé en début d’après-midi la mort des 97 personnes à bord.

Parmi elles, outre le président polonais, le gouverneur de la banque centrale polonaise, le chef d’Etat-major et une kyrielle d’officiels, de personnalités du monde religieux et culturel étaient à bord de l’avion. L’armée polonaise a été particulièrement touchée: plusieurs hauts dirigeants de la défense polonaise figuraient parmi les passagers.

Les dignitaires se rendaient à une cérémonie d’hommage aux victimes du massacre de Katyn, perpétré en 1940 par les forces russes contre des dizaines de milliers de Polonais. Sur les lieux de la cérémonie, les personnes déjà sur place ont été parmi les premières à confirmer la présence à bord du vol du président polonais et de représentants du gouvernement de Varsovie.

Les enquêteurs russes devront maintenant identifier la cause de la tragédie. Selon les premières informations, la tour de contrôle de l’aéroport de Smolensk aurait proposé au pilote de dévier sa trajectoire vers Moscou ou Minsk, en Biélorussie, en raison du mauvais temps et de l’épais brouillard sur Smolensk samedi matin.

Le pilote de l’avion a néanmoins maintenu son plan de vol et a tenté à trois reprises d’effectuer son atterrissage, sans succès. A la quatrième tentative, l’avion a percuté la cime des arbres d’une petite forêt adjacente avant de se disloquer au sol.

A une distance d’un kilomètre et demi, les aiguilleurs du ciel ont découvert que l’équipage augmentait sa vitesse de descente et commençait à réduire son altitude de façon plus importante que l’angle d’approche», a expliqué Alexandre Aliochine, le commandant-adjoint des forces aériennes, dans des propos retransmis par la télévision russe.

«L’aiguilleur du ciel a ordonné à l’avion de voler de façon horizontale, et quand l’équipage n’a pas obéi, il a ordonné plusieurs fois au commandant d’aller sur un autre aéroport. En dépit de cela, les pilotes ont continué à descendre. Malheureusement, cela s’est terminé de façon tragique», a-t-il poursuivi.

Les deux boîtes noires de l’appareil qui devraient permettre d’éclaircir les causes de la catastrophe ont été retrouvées; les autorités russes ont demandé aux inspecteurs polonais de participer à l’enquête. L’appareil, un Tupolev 154 de fabrication soviétique, était au service du gouvernement polonais depuis plus de vingt ans.

Dès l’annonce de la catastrophe, la Pologne a décrété un deuil national d’une semaine dans le pays. L’Etat polonais et son armée, décapités, ont été précipités dans une grave crise. Mais aucun vide institutionnel n’est à craindre. «La fleur de la vie politique, sociale, culturelle est morte» dans l’accident de l’avion présidentiel, a déclaré samedi l’archevêque de Varsovie Kazimierz Nycz. «Face à cette tragédie, nous devons rester unis», a-t-il dit.

En vertu de la constitution, c’est le président de la Diète (parlement), Bronislaw Komorowski, qui exercera les fonctions qui incombent à un chef dl’Etat. Il dispose d’un délai de quatorze jours pour fixer la date de l’élection anticipée «en choisissant un jour férié dans les 60 jours à compter de la date de l’annonce du scrutin».

L’élection présidentielle était prévu en Pologne en octobre ; sans avoir fait officiellement acte de candidature, Lech Kaczynski était néanmoins le candidat supposé du parti conservateur Droit et Justice.

L’ensemble de la communauté internationale a réagi avec émotion à la mort accidentelle du dirigeant polonais. En premier lieu, le président russe Dmitri Medvedev et le premier ministre Vladimir Poutine ont offert leurs condoléances au peuple polonais, tout en promettant la tenue d’une enquête « rapide et approfondie ».

Le dirigeant russe a discuté au téléphone avec le nouveau président polonais par intérim et a appelé les deux peuples, russe et polonais, à «surmonter cette épreuve ensemble». En Europe, Gordon Brown, le premier ministre britannique, s’est dit «choqué» par la disparition de Lech Kaczynski ; Nicolas Sarkozy, lui, a exprimé «une tristesse profonde».

 

  Auteur: letemps.ch

jeudi, 08 avril 2010

La grève se poursuit à la SNCF, trafic un peu moins perturbé

Le trafic SNCF est toujours perturbé ce jeudi au deuxième jour de la grève des cheminots, qui doivent décider dans la journée s'ils reconduisent le mouvement vendredi.

Selon la direction de la SNCF, on recensait jeudi matin un peu moins de perturbations que mercredi. "Des circulations supplémentaires ont été assurées, notamment sur le réseau Transilien", dit l'entreprise publique dans un communiqué.

Le plan de transports mis en place par la SNCF prévoit pour la journée trois trains sur quatre en moyenne sur le réseau Transilien et un trafic normal sur les lignes A et E du RER.

Sur le réseau TER, la SNCF assure en moyenne deux circulations sur trois dans l'ensemble des régions et pour les TGV, le trafic varie entre deux trains sur trois et un service normal selon les liaisons.

La CGT cheminots et Sud-Rail, qui réclament des négociations sur le recrutement et les salaires et dénoncent le démantèlement de l'activité fret, ont déposé des préavis reconductibles.

Les deux syndicats ont laissé entendre que le mouvement se poursuivra tant que la direction n'ouvrira pas de nouvelles discussions.

Avant le début de cette nouvelle grève, la troisième depuis le début de l'année, la direction avait prédit un mouvement de 48 heures et exclu toute réouverture des négociations avec les syndicats.

Laure Bretton

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Un cadavre en bagage à main

Deux Allemandes se sont présentées samedi au comptoir d'enregistrement d'un vol pour Berlin, à l'aéroport de Liverpool (Grande-Bretagne), en compagnie d'un homme de 91 ans, assis dans une chaise roulante et portant des lunettes de soleil. Le vieillard était en fait décédé, mais les deux femmes affirment avoir cru qu'il dormait car il avait les yeux fermés.

A son arrivée sur place, un employé de l'aéroport avait aidé à faire sortir d'un taxi le vieil homme, qui souffrait d'Alzheimer, pour l'installer dans le fauteuil roulant. Mais des responsables ont commencé à avoir des soupçons et pris son pouls, découvrant alors qu'il était mort.

La police a arrêté les deux accompagnatrices, la veuve du défunt et sa fille, pour non déclaration de décès. Celles-ci ont été remises en liberté sous caution. Un médecin légiste a estimé que le défunt était décédé depuis plus de vingt-quatre heures. Mais les deux femmes, qui vivent dans la région de Manchester, assurent que Jarant était vivant quand elle l'ont emmené à l'aéroport. Selon des journaux britanniques, la police pense que les deux femmes voulaient éviter d'avoir à payer les frais élevés de rapatriement du corps.

10:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadavre |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 04 avril 2010

INAUGURATION DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE : Une quinzaine de chefs d'Etat à Dakar

Les invités de marque du Sénégal à la cérémonie d’inauguration du Monument de la renaissance africaine aujourd’hui et du cinquantenaire de notre indépendance ont commencé à arriver dans notre capitale.statue_derriere.jpg

Au cours de la journée d’hier, pas moins de sept chefs d’Etat ont été accueillis par le Premier ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, en présence des membres du gouvernement.

Le président Cap-verdien, Pedro Pires, a ouvert le ballet des chefs d’Etat africains, dans notre capitale, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la renaissance africaine. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye entouré de plusieurs ministres de son gouvernement. Dans l’après-midi, les choses se sont accélérées dans le ciel dakarois, qui a vu atterrir coup sur coup six avions en vol spécial ayant à bord des chefs d’Etat et le président du Sénat algérien.

Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a accueilli les présidents du Malawi Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine, de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, du Zimbabwe Robert Mugabe, des Comores Ahmed Abdallah Sambi, du Bénin Boni Thomas Yayi et de Sierra Leone Ernest Koroma.

Selon le planning de ce matin, il est prévu les arrivées des présidents du Mozambique Armando Guebuza, de la République démocratique de Corée Kim Dae-jung, du Togo Faure Gnassingbé, du Burkina Faso Blaise Compaoré, du Congo, du Gabon Ali Bongo, de la Gambie Yahya Jammeh, du Liberia Mme Ellen Johnson-Sirleaf de la Mauritanie Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et du Mali Amadou Toumani Touré. Le président du Sénat algérien a été accueilli par son homologue sénégalais, Pape Diop, en présence des membres du bureau.

 

 

  Auteur: Mbaye Sarr DIAKHATE    

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lundi, 29 mars 2010

Inauguration de la Statue : Mme Viviane Wade impose son homme, Mbagnick Diop, qui empoche 300 millions

S’il y a quelqu’un que le régime de Wade a bien tiré de l’ombre pour l’exposer devant les projecteurs, c’est bien Mbagnick Diop, « bombardé » patron des patrons, il est à la tête d’un groupe de presse, au service de la Première dame du Sénégal,. C’est pour cette raison que Mme Viviane Wade l’a installé au cœur du dispositif de l’inauguration de la statue du président. Pourtant, il revendique une amitié avec le « roi du mbalax », et non moins patron de Futurs médias, contre lequel les Wade ont décidé de mener une guerre à mort. M. Diop doit vivre un vrai dilemme.

Le 3 avril prochain, Mbagnick Diop, en tant que patron de Promo consulting, sera, encore aux anges. Ceci grâce à ses bienfaiteurs : les Wade, précisément Mme Viviane Vert, dont il a décroché l’amitié. Car, il sera la cheville ouvrière de l’inauguration de la statue de Wade, parce que, imposé au comité d’organisation par la Première dame. Celui-ci est composé d’agents du ministère de la Culture. Mbagnick aura entre les mains 300 millions de francs Cfa, pour accueillir les hôtes du président Wade et les récréer. Ouakam vibrera toute la journée du 3 avril et jusque tard dans la soirée. Souche ne sera pas devant la porte, cette fois-ci. Il sera plutôt au centre de la manifestation.

Il déjeune à la table des Wade et dîne avec celui que Mme Viviane Wade et son fils ne veulent plus voir, même en dessin : Youssou Ndour. Souche est l’un des initiateurs du « Bercy » de cette année, que celui-ci va animer, pour la dixième fois. Mbagnick parviendra-t-il à inviter les deux parties, pour un petit-déjeuner ? À défaut, aura-t-il le courage de dire aux Wade que ce non moins patron de presse est à soutenir, mais non à écraser, parce que ses projets sont porteurs d’emplois, dans un pays qui n’en voit plus ? Il fera œuvre utile, en plaidant cette cause. Et puis, Monsieur Mbagnick Diop est le président du Mdes, donc le patron des patrons du Sénégal. Il connaît, en conséquence, mieux que quiconque ce que coûte un investissement bloqué. Il s’y ajoute que c’est un gros cœur, qui plaide des causes nobles et souffre de voir des Sénégalais s’affronter.

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samedi, 27 mars 2010

Un appel urgent pour des Handicapés

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lundi, 22 mars 2010

La SNCF, la RATP et l'Éducation nationale en grève mardi

Une journée d'action interprofessionnelle est prévue mardi. À l'échelle nationale, cinq centrales syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa) ont appelé salariés et fonctionnaires à la grève pour réclamer des "réponses concrètes" sur l'emploi, le pouvoir d'achat, les retraites et les conditions de travail. De son côté, Force ouvrière (FO) appelle séparément les salariés à défiler et à faire grève, autour d'un seul mot d'ordre : les retraites. Le point sur les perturbations annoncées.

La SNCF prévoit pour mardi un trafic assuré en moyenne à 65 % pour les TGV, de 35 à 75 % pour les TER, à 50 % pour les Transilien et de 50 à 60 % pour les Corail. Pour les TGV internationaux (Eurostar, Thalys, Lyria, Aleo), le trafic sera normal. Les perturbations doivent commencer lundi à 20 heures et la circulation ne redeviendra normale pour l'ensemble des trains que mercredi à 8 heures, précise la SNCF dans son communiqué. Quatre syndicats (Unsa, CGT, Sud, CFDT) ont déposé des préavis de grève pour cette journée de grèves et de manifestations. Dans un communiqué, Sud-Rail a précisé lundi que le trafic SNCF serait "quasi nul" sur la région de Paris-Est.

"Ces trafics respectent, région par région, les niveaux fixés par la loi du 21 août 2007 sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports de voyageurs", affirme de son côté la SNCF. Elle précise que tout billet de grandes lignes valable sur la période "sera utilisable dans tout train circulant ce jour-là" sur la destination considérée, mais sans garantie de place assise. Les voyageurs préférant annuler un voyage comportant une réservation pour un train de cette période pourront le faire sans frais au guichet, ajoute-t-elle.

La SNCF met à disposition des voyageurs deux sites Internet ( http://www.sncf.com/ pour tous les trafics et http://www.abcdtrains.com/ pour les prévisions Transilien par gare), et des numéros verts (0805.90.36.35 pour les grandes lignes et TER et 0805.700.805

dimanche, 21 mars 2010

Sénégal: recrudescence des combats

Le président Wade avait promis de régler le conflit en Casamance en 100 jours à son arrivée au pouvoir

 

 

L'armée sénégalaise a lancé depuis deux jours une opération de ratissage pour démanteler des bases de la rébellion indépendantiste en Casamance.
L'opération a fait deux morts dans les rangs des soldats sénégalais.

Cette région du sud du Sénégal est située entre la Gambie et la Guinée Bissau. Elle est le théâtre d'une guérilla séparatiste depuis vingt-huit ans.

Les bases visées servaient de points de départ à des actions contre des civils, en particulier des braquages de véhicules sur les routes.

Ces actions se sont intensifiées ces six derniers mois.

Les attaques de l'armée ont été menées à l'arme lourde avec l'appui d'un avion de reconnaissance et d'un hélicoptère.

Les écoles situées dans certains quartiers de Ziguinchor proches des lieux de combat, notamment l'aéroport et l'université, ont été fermées.

Ziguinchor est la plus grande ville de la Casamance.

Depuis quelques mois, les maquisards indépendantistes visent les quartiers périphériques de la ville.

La presse fait également le lien entre ces affrontements et l'arrestation cette semaine par l'armée de deux chefs rebelles qui revenaient d'une réunion d'état-major.

Les militaires auraient pris les devants en attaquant les bases des maquisards pour neutraliser d'éventuelles représailles après ces arrestations.

La recrudescence des combats semble illustrer l'enlisement des négociations de paix.

Deux généraux à la retraite, un ancien chef d'Etat-major de l'Armée et un ancien gouverneur militaire de Ziguinchor, ont prôné il y a quelques semaines, sur des radios privées, le renforcement des moyens pour permettre aux soldats de mettre la pression sur les rebelles et les obliger à négocier.

Mame Less Camara
Correspondant BBC Afrique à Dakar

  Auteur: BBCAfrique.com    

 

lundi, 08 mars 2010

Nadine Morano envoie les gendarmes dans un café où des clients fumaient

La loi, cest la loi. La secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a fait contrôler samedi dernier le patron dun bar lorrain par les gendarmes. Les clients fumaient dans l'établissement, une pratique interdite par la loi anti-tabac.article_image.jpg

La scène s'est déroulée à Neuves-Maison en Meurthe-et-Moselle, au sud de Nancy, lors de la braderie annuelle. Tête de liste UMP pour les régionales en Lorraine, Laurent Hénart était accompagné par la secrétaire d'Etat, par ailleurs colistière du candidat de la majorité.

Réaction ministérielle

En pénétrant dans un café, ils découvrent que plusieurs personnes fument à l'intérieur même de l'établissement. Nadine Morano rappelle alors au patron que, depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier 2008 de la loi anti-tabac, il est interdit de fumer dans les établissements dits «de convivialité», notamment les cafés, a-t-elle expliqué, confirmant une information dévoilée par L'Est Républicain.

«Je suis ministre de la république, si j'arrive et que je ne dis rien, c'est comme si je cautionnais», a-t-elle expliqué. Elle a ensuite tenté d'expliquer au patron et aux clients qu'ils devaient aller fumer dehors. De son côté, le gérant lui aurait répondu: «s'il fallait que je respecte les lois, il y a longtemps que j'aurais fermé boutique», a apporté Nadine Morano.

Cendriers évacués

Lhistoire aurait pu se terminer ici. Mais Nadine Morano en a décidé autrement, puisquelle s'est ensuite rendue à la gendarmerie, située de l'autre côté de la rue, où elle a signalé aux militaires la situation. «J'ai prévenu le patron que j'allais voir les gendarmes», a-t-elle indiqué.

Lorsque les gendarmes sont arrivés, «les cigarettes étaient éteintes et les cendriers évacués des tables», selon L'Est Républicain, qui indique que le gérant, convoqué, a toutefois reconnu les faits. Il encourt une amende de 135 euros, contre 68 euros pour les fumeurs.

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samedi, 06 mars 2010

Certains trains au ralenti ce lundi 8 mars

Si des discussions n’ont pas été entamées d’ici lundi en ce qui concerne la sécurité sur le rail, certains conducteurs ralentiront leur train de 20 à 30 km/h à partir du 8 mars, a annoncé le syndicat indépendant pour cheminots.

Lundi prochain, plusieurs conducteurs suivront le mouvement de ralentissement des trains si « la direction refuse de prendre en compte leurs revendications ».

« Nous avons récemment appris qu’une automotrice venait de sortir de l’atelier de Malines après rénovation. Elle est équipée d’un tout nouveau système d’air conditionné mais pas du système anti-franchissement (NDLR : qui permet un freinage automatique du train) alors que l’atelier en a 400 disponibles. De qui se moque-t-on ? », s’interroge Pascal Dumont, du SIC.

Pour les syndicalistes, cette attitude va à l’encontre de tout ce que la direction leur a promis. « Ils clament faire le nécessaire en matière de sécurité dans les médias. Or, nous avons la preuve que ce n’est pas vrai », explique encore Pascal Dumont.

« Si la SNCB refuse de considérer nos revendications, certains conducteurs diminueront leur vitesse. Dès lors, nous attendons un signal de la direction, une invitation au dialogue », ajoute le syndicaliste.

(D’après Belga)

Une automobiliste carjackée tuée à Uccle

Deux individus qui venaient de braquer une bijouterie à Uccle ce vendredi après-midi ont carjacké une automobiliste au cours de leur fuite. La victime blessée par balle à la tête est décédée. Choqué, le ministre-président de la Région bruxelloise Charles Picqué appelle à « une fermeté exemplaire » face aux actes criminels.

« La victime est décédée suite à ses blessures à son arrivée à l’hôpital », a confirmé Jean-Marc Meilleur, porte-parole du parquet de Bruxelles.

L’automobiliste avait été car-jackée place Vanderkindere à Uccle par deux individus armés d’un revolver qui venaient de braquer une bijouterie, située avenue Vanderkindere. Ils ont tiré sur l’automobiliste, blessant mortellement celle-ci à la tête.

Le revolver, avec lequel plusieurs coups de feu ont été tirés, appartenait au bijoutier. Les malfaiteurs s’en sont emparés lors du braquage. Le bijoutier, frappé à la tête par l’un des auteurs avec sa propre arme, est également blessé mais ses jours ne sont pas en danger.

Les deux malfaiteurs ont été interpellés. Aucun butin n’a été retrouvé sur eux, selon le parquet de Bruxelles descendu sur place. Un juge d’instruction se trouve également sur les lieux.

La bijouterie, située rue Vanderkindere, a été braquée vers 14h40.

Le courage des auxiliaires

De son côté, le bourgmestre d’Uccle, Armand De Decker, a tenu à saluer ce vendredi soir, le courage des deux auxiliaires de police qui ont permis l’arrestation des deux individus qui ont abattu une automobiliste après avoir braqué une bijouterie à Uccle.

M. De Decker a souligné, en leur rendant hommage, le fait qu’en tant qu’auxiliaires de police ces personnes n’étaient pas armées.

Les deux auxiliaires réglaient la circulation non loin du lieu de l’agression. Ils ont entendu les coups de feu et ont vu les agresseurs courir vers l’avenue Brugmann et entrer dans un immeuble.

“N’écoutant que leur courage et alors qu’ils n’étaient eux-mêmes pas armés, ils se sont lancés à leur poursuite et les ont plaqués au sol, ce qui a permis leur arrestation”, a commenté M. De Decker.

(D’après Belga)

Marche mondiale des femmes à Bruxelles

Le mouvement de la marche mondiale des femmes organise sa troisième marche, ce samedi à Bruxelles. Avec comme slogan : « Changer la vie des femmes pour changer le monde. Changer le monde pour changer la vie des femmes ! » L’action débutera à 13 heures à la Bourse

Le mouvement de la marche mondiale des femmes organise sa troisième marche, ce samedi à Bruxelles.

Des militantes issues de plusieurs organisations marcheront avec pour slogan : « Changer la vie des femmes pour changer le monde. Changer le monde pour changer la vie des femmes ! »

L’action débutera à 13 heures à la Bourse et se terminera au Palais de Justice où un cahier de revendications sera remis à Joëlle Milquet, ministre de l’Égalité des chances

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