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vendredi, 09 octobre 2009

Diabolique Ministre français, Frédéric Mitterand, un Homme qui Baise avec un Homme

h-2-1732673-1255026260.jpgPolitiques et commentateurs sont ce matin comme hypnotisés par la lumière Mitterrand. La lumière de la télévision lui va si bien et l'homme de cinéma s'est apparu à la fois sincère et pugnace. Il contre-attaque s'ébahissent-ils... Passant à côté, largement, de la question que l'on se doit de poser.

Peut-on être Ministre de la République tout en aillant pratiqué et avoué le tourisme sexuel ? Les relations tarifées dans des pays  émergents pour paler la nov'langue du moment.

Ainsi, hier soir, sur TF1, Frédéric Mitterrand déclarait :
« Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne absolument la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière ».

Peut-on en tant que Ministre de la République « condamner absolument » ce que l'on a pratiqué soit même ?
La réponse est évidemment non !

« Condamner absolument » le tourisme sexuel et confesser à la France les yeux dans les yeux  « une erreur sans doute, un crime non, une faute même pas », c'est tellement contradictoire que cela en devient intenable. Surtout pour un Ministre.

Et Frédéric Mitterrand d'ajouter « Chaque fois c'était avec des gens de mon âge qui étaient consentants ». Est-il possible au 21ème de continuer à affirmer que la prostitution est une relation consentie ? Et ce d'autant plus que cette pratique se déroule à l'Etranger dans des pays du tiers-monde où notre argent nous donne un pouvoir et une responsabilité démesurées.

Rappelons ainsi qu'en Suède depuis 1999, une loi, unique au monde, prohibe l'amour « tarifé » en punissant les consommateurs. En effet, la prostitution y est assimilée à juste titre à un acte de violence, une exploitation des êtres humains et un frein à toute égalité entre les sexes. Une manière de rappeler dans la loi qu'un être humain qui se prostitue n'est jamais consentant. Jamais.

 

PS: Enfin tout est possible au pays du président Sarkozy puisqu'on a pu entendre ce matin sur France Inter un ami du Président, Alain Finkielkraut, expliquer à plusieurs reprises que des relations entre un adulte et une fille de 13 ans c'est licite...
Un délire à l'état pur!

mercredi, 07 octobre 2009

Mobilisation syndicale en France pour le « travail décent »

L'appel à manifester, lancé par la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la FSU, l'Unsa, la CFTC et Solidaires, s'inscrit dans le cadre de la Journée mondiale pour le travail décent organisée par la Confédération syndicale internationale. Force ouvrière n'a pas souhaité s'y associer.

Arrêts de travail dans les entreprises, signatures de pétitions, rassemblements devant les préfectures ou les bâtiments du Medef, les modalités d'action sont multiples.

« Le pire serait qu'il ne se passe rien. Le sens de cette journée décidée par la quasi-unanimité des syndicats de notre pays […], c'est de reprendre l'offensive », a déclaré Bernard Thibault, appelant les salariés à trouver « les formes dans lesquelles ils sont disposés à intervenir ».

Le secrétaire général de la CGT a toutefois regretté la défection de FO. « Je pense que cela contribue à cultiver un attentisme ou un fatalisme », a-t-il dit sur France 2.

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a rétorqué que cette journée d'actions était de « l'agitation ».

« Je ne pense pas qu'il va y avoir une grande mobilisation […] et que ça va empêcher M. Sarkozy ou MmeParisot de dormir », a-t-il déclaré sur i-Télé.

PRÉAVIS DE GRÈVE À LA SNCF LE 20 OCTOBRE

Pour François Chérèque, cette journée internationale est le moyen d'attirer l'attention des gouvernements et du patronat sur la dégradation des conditions de travail.

« Il me semble que ce sujet est très d'actualité en France, donc il est important que l'on fasse cette sensibilisation, même si elle peut être symbolique par endroits », a-t-il dit sur France Inter.

Selon un sondage BVA pour La Tribune et BFM, 70 % des Français trouvent « justifiée » la mobilisation de mercredi. Ils sont en revanche partagés sur son utilité puisque 46 % d'entre eux jugent que les mouvements de ce genre « ne servent à rien », contre 49 % qui estiment qu'il s'agit du « meilleur moyen de se faire entendre ».

Dans un communiqué, le Parti socialiste « apporte tout son soutien à cette journée de mobilisation et appelle le gouvernement à prendre en considération les revendications exprimées par les salariés, en commençant par revoir les choix budgétaires du projet de loi de finances pour 2010 ».

Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes. À Paris, les manifestants sont appelés à se rassembler devant le siège du patronat en début d'après-midi.

Après les premières journées marquées par d'importantes manifestations le 29 janvier et le 19 mars, avec au moins un million de personnes défilant en France pour réclamer des mesures en faveur du pouvoir d'achat, la mobilisation avait paru s'essouffler ensuite le 1er mai, le 26 mai et le 13 juin.

Nicolas Sarkozy a refusé jusqu'à présent toute relance par la consommation, préférant agir sur l'investissement, au grand dam de la gauche et des syndicats.

Une nouvelle journée d'actions « sur les enjeux industriels » est d'ores et déjà programmée le 22 octobre. Deux syndicats, la CGT et la CFDT, vont par ailleurs déposer un préavis de grèves à la SNCF pour le 20 octobre.

lundi, 05 octobre 2009

Séisme en Indonésie: recherches suspendues

Les recherches pour retrouver des survivants ont été stoppées lundi à Padang, où la priorité était désormais de prévenir les risques d'épidémies cinq jours après le séisme qui a frappé l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra. pict_196647.jpg

Les opérations de secours étaient rendues encore plus difficiles par le mauvais temps, de fortes pluies étant tombées dimanche et lundi sur la zone touchée. Le mauvais temps freine l'arrivée de l'aide dans ces villages où la plupart des habitations ont été soit rasées soit ensevelies par des glissements de terrain, a constaté un journaliste de l'AFP. Il rend aussi difficile l'établissement, dans un terrain tout boueux, d'un hôpital de campagne par l'équipe de 40 sauveteurs envoyée par la Russie. "Il a beaucoup plu mais nous avons réussi à l'établir, avec huit grandes tentes", se félicité Olga Proshina, son porte-parole. L'objectif est d'y soigner les blessés et de prévenir la propagation d'épidémies.

Le retrait des corps en décomposition sous les décombres est désormais la priorité des autorités indonésiennes, qui ont mis fin lundi aux recherches de survivants à Padang, n'ayant plus guère d'espoirs d'en découvrir, cinq jours après le séisme de magnitude 7,6. "Les opérations d'urgence sont remplacées par l'assistance à la population", a résumé le capitaine Stéphane Nisslé, officier de communication du détachement envoyé par la France. Pour les 72 membres de la Sécurité civile dimanche à Padang, l'un des objectifs est de "fournir de l'eau potable et propre" en attendant que le réseau, fortement endommagé, ne puisse être réparé, explique-t-il.

A pied d'oeuvre depuis vendredi avec des chiens renifleurs, les 115 sauveteurs suisses ont cessé de sonder les gravas d'hôtels et d'écoles en regrettant "de n'avoir pas pu retrouver de personnes vivantes", selon Michel Mercier, leur porte-parole. Le bilan de la catastrophe restait lundi difficile à établir. Prudente, la ministre indonésienne de la Santé, Siti Fadilah Supari, a prévu que le nombre de morts "pourrait atteindre les 3.000", dont seuls 551 avaient été confirmées dimanche. Signalant un timide retour à la normale, quelques écoles ont rouvert leurs portes lundi matin. "Le gouverneur nous a demandé de reprendre les cours, mais seuls 60 élèves sur 800 sont venus", témoigne Karmila Suryani, un professeur de l'école Muhammadiyah à Padang.

Yusnidar, 60 ans, s'active aussi pour relancer son restaurant. "Je dois gagner de l'argent et j'ai douze personnes qui travaillent ici", explique-t-elle. "Le problème est d'acheter des aliments. Les prix ont augmenté de 20% en moyenne". Comme la plupart des habitants de Padang, elle n'envisage pas de s'installer ailleurs, même si le risque de tremblement de terre va demeurer extrêmement présent dans cette région de forte activité sismique.

Suicides à France Télécom : une vidéo épingle Lombard

Une vidéo mise en ligne par Mediapart montre le PDG en train de mettre la pression sur ses équipes, notamment sur celles de province, pour qui «la pêche aux moules», «c'est fini».

Alors que France Télécom est secoué par une vague de suicides , une vidéo, révélée par Médiapart, tombe bien mal pour Didier Lombard, le PDG d'Orange. Les images, tournées le 20 janvier dernier, montrent ce dernier mettre la pression sur ses employés. «On ne sait pas bien ce qui va se passer. Il va falloir qu'on s'adapte à la réalité qui va se présenter vers nous avec une rapidité encore plus grande», explique-t-il, avant de s'en prendre à directement au rendement des salariés.

«Ceux qui pensent qu'ils vont pouvoir continuer à être sur leur sillon et pas s'en faire tranquille, se trompent», martèle ainsi le PDG. Il prévient également les salariés de province qu'ils devront mettre les bouchés doubles à l'avenir : les salariés qui «ne sont pas à Paris, qui pensent que la pêche aux moules c'est merveilleux... Eh bien c'est fini». Une petite phrase qu'il explicite : «Même s'ils resteront aussi nombreux, il y aura autant de crédits, autant d'activités, il va falloir qu'on s'adapte aux sujets tels qu'ils sont sur la table aujourd'hui et pas ceux qu'on a rêvés il y a vingt ans.»

Un porte-parole de la direction d'Orange, contacté par Mediapart vendredi, a cherché à nuancer ces déclarations, tenues lors d'une réunion privée selon lui et dont les images n'étaient pas destinées à une diffusion publique : «C'est un homme qui s'adresse à des chercheurs du centre de recherche de Lannion, dont lui-même est issu», a-t-il expliqué. Il s'agissait «d'une blague entre camarades de Polytechnique. La pêche aux moules est une allusion à la Bretagne, il ne s'agissait pas de stigmatiser les fonctionnaires».
Didier Lombard, pdg d'Orange, et la pêche aux moules
par Mediapart

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dimanche, 04 octobre 2009

La Dahira Mouschtachidine Wal Mouschtachidate de Belgique

Fanagina par la DMWM de Belgique

samedi, 03 octobre 2009

Versailles - L'ancien hôpital royal ravagé par les flammes

Une soixantaine de pompiers luttaient, samedi en tout début d'après-midi, pour circonscrire un incendie qui a pris dans les  combles de l'hôpital Richaud de Versailles, l'ancien hôpital royal de la ville.pompiers-pompier-camion-incendie-sinistre-faits-divers-2540239_1378.jpg

Le feu, qui s'est déclaré dans la matinée pour une raison inconnue, ravageait à la mi-journée les combles du bâtiment d'une surface de 11.000 mètres carrés, édifié au XVIIIe siècle. Un périmètre de sécurité a été établi autour de l'établissement situé dans le centre-ville et désaffecté depuis 1997. Aucune personne n'a été blessée, selon les secouristes.

D'après agence

vendredi, 02 octobre 2009

Un petit village des sans-papiers dans le 18ème arrondissement de Paris !

Un petit village des sans-papiers est né  au cœur de la capitale française. Les locaux de l'ancienne Caisse primaire d'assurance maladie(Cpam) situé au 14, rue Baudelique dans le 18ème arrondissement de Paris,  sont devenus aujourd’hui « le ministère de la régularisation des sans-papiers » à l'image du ministère de l'immigration et de l'identité nationale.sanspapiers_rue_1.jpg

Le 9e collectif des sans-papiers de Paris avait occupé les locaux de la bourse du travail au 3, rue du château d'eau dans le 9e arrondissement de Paris  depuis  un an et demi .Plus de 2000 travailleurs sans-papiers de 19 nationalités différentes, voulaient alerter l'opinion publique  au sujet des rafles que subissent quotidiennement les travailleurs sans-papiers. Le collectif délocalisait  à la bourse de travail après un an d'occupation, ils ont érigé les anciens locaux de la caisse primaire d'assurance maladie(Cpam) dans le 18ème arrondissement de paris comme: leur ministère de la régularisation pour tous. Depuis cet été  les locaux  de la  Cpam,  vastes de 4000 à 4500  m2, hébergent de façon symbolique ce fameux ministère dirigé par le malien Anssoumane Cissokho (Eric Besson local) dont le but est : d’unifier tous les collectifs des sans-papiers, et d'en faire un lieu emblématique de la lutte de régularisation globale des sans-papiers.

Le ministère de l'immigration et de l'identité nationale maintient toujours la politique de régularisation cas par cas avec  des quotas au mépris de la libre circulation des personnes garantie par la constitution française .Depuis l’occupation des lieux ,  sauf 200 personnes ont pu obtenir leurs papiers malgré la détermination des occupants .Chaque mercredi, les sans-papiers manifestent  dans les rues du 18ème arrondissement pour faire des quêtes, vendre des cartes postales et des chemises avec effigies des sans- papiers pour avoir de quoi manger car ils n'ont aucune subvention autre que le soutien des associations caritatives.djiby_diaby.jpg

Photo : Djiby Diaby, le chargé de la communication du collectif

Le samedi 10 octobre 2009, une grande manifestation est prévue avec la coordination 75 qui regroupe les sans-papiers turcs et kurdes et le collectif 92 des sans- papiers de Nanterre,  à la place bastille à Paris. Djiby Diaby, le chargé de la communication du collectif est un sénégalais sans- papiers,  arrivé en France depuis 1999, il fustige les critères définies par les lois françaises  pour obtenir les papiers: il faut  d’abord avoir une durée de dix ans dans le territoire français, vie privée et famille, étrangers malades ou article 40 régularisation par l'emploi. Parmi les sans-papiers  beaucoup ne remplissent pas ces conditions.

 

  Auteur: Mamadou LY Seneweb Paris    

mardi, 29 septembre 2009

Une femme enlevée en forêt : un suspect gardé à vue

«Cette affaire mystérieuse recèle tous les ingrédients d'une énigme criminelle…» Lundi, un gendarme ne dissimulait pas son inquiétude après l'enlèvement d'une femme de 42 ans faisant son jogging dans la forêt de Fontainebleau. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la section de recherches de Paris et au groupement départemental de l'Essonne, le rapt a pris d'emblée une tournure rocambolesque. La victime, qui habite Milly-la-Forêt (Essonne), n'avait pas été retrouvée lundi soir. Elle courait aux abords de la commune voisine d'Oncy-sur-École lorsqu'elle a été abordée vers 9 heures par un inconnu roulant à bord d'une Peugeot 106. L'agresseur, armé d'un couteau, l'aurait alors contrainte de monter dans sa voiture avant de l'enfermer dans le coffre. femme6.jpg

Dans des circonstances qui restent à déterminer, la quadragénaire est parvenue à appeler la gendarmerie depuis la malle arrière où elle était tenue enfermée. Selon nos informations, elle a été en mesure de fournir le numéro d'immatriculation du véhicule et des éléments de signalement. En revanche, la communication a été brutalement interrompue sans qu'elle ait pu préciser l'endroit où elle pouvait se trouver. «Il est possible qu'elle ait parlé trop fort et donné l'alerte au conducteur, qui s'est arrêté pour lui confisquer son portable…», estimait un enquêteur.

La Peugeot 106, de couleur grise et immatriculée à Paris, a été retrouvée en milieu de journée à la frontière entre les départements de l'Essonne et du Loiret. Les gendarmes, qui ont mobilisé plus de 150 hommes, dont des gendarmes mobiles, un hélicoptère ainsi que des chevaux de la Garde républicaine, ont interpellé le suspect en milieu d'après-midi. Âgé d'une cinquantaine d'années, il a été placé en garde à vue. Comme la victime, il habite dans le secteur de Milly-la-Forêt, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris.

La joggueuse portait un débardeur orange et un cuissard noir, des baskets noir et bla...

lundi, 28 septembre 2009

MIGRATION ET DEVELOPPEMENT: LA CGMD S’ELARGIT

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La CGMD, coordination générale des migrants pour le développement a tenu samedi 26 septembre 2009 de 10h à 14h30 une assemblée générale avec à l’ordre du jour trois points dont le plus important était  l’élection de trois nouveaux administrateurs.

Lieu de la rencontre, Centre culturel TEN NOEY, au 25 rue de la commune(Gemeentestraat)  à Saint Josse.

Qu’est-ce qui a milité à la création de la CGMD ?

Si depuis quelques décennies il y a un flux migratoire du Sud vers le Nord, on oublie vite que durant longtemps, le Nord a envahi le Sud et s’est enrichi  grâce à cela. ce ne sont pas les habitants du Sud qui ont inventé le phénomène migratoire.

Si dans l’esprit de beaucoup d’entre nous a toujours germé l’idée de mettre à contribution les migrants  au service du développement de nos pays, mettre sur pied une structure fiable n’a jamais été aisé.

La CGMD est  l’aboutissement d’une aspiration à mieux gérer ce phénomène.

Sur le podium donc, les cinq administrateurs actuels de la CGMD qui prendront tour à tour la parole soit pour un exposé, soit lors du débat, sous la modération de Pambu Kita PHAMBU.

Pape SENE le coordinateur général présente le bilan des activités de l’association.

Wamu OYATAMBWE expose l’état des comptes et les prévisions budgétaires

Madame Luz Ocampo GARCIA quant à elle présente les perspectives de l’organisation.

Alioune DIOP donnera des explications sur la visibilité de l’association sur Internet. P9082886.jpg

La CGMD a d’abord fonctionné comme association de fait. C’est seulement depuis 2007, que son statut a été publié au moniteur belge.

Et à la base les associations : FERAD, Congo Cultures, Senebel, CAAD et.SEDIF.

Deux ans après, la CGMD a réussi à prendre langue avec différentes institutions tant belges qu’internationales impliquées dans la problématique du développement dans les pays du Sud. Non pas comme cinquième roue, mais de plus en plus comme partenaire.

Combien de migrants du Sud y a-t-il en Belgique ? en Europe ? Aux USA et au Canada ?

P9082890.jpgDepuis un demi-siècle, il y a des ministères chargés du développement dans la plupart des pays du Nord. Et le développement n’est toujours pas au rendez-vous.

La faille ? Sûrement dans la phrase suivante qui est visible sur le Site Internet de la CGMD et qui en dit long :

« Tout ce qu’on fait pour les migrants sans les migrants est contre les migrants » (Inspiré de Gandhi)

Au lieu d’être spectateurs, la CGMD demande à chaque migrant de devenir sujet, de se réapproprier le pouvoir qu’il a mais dont il ne mesure pas le poids.

Exemples.

Dans plusieurs pays du Sud le flux financier dû au migrant est cinq fois supérieur à l’aide au développement des pays du Nord.

Le PIB des pays d’origine est largement tributaire de l’envoi de fonds des migrants.

Dans les pays du Nord où ils vivent, les migrants sont aussi des acteurs « actifs », bien impliqués dans différents circuits de la vie du pays.

Et en contrepartie, quel dividende les migrants tirent-ils ? Pourtant ils sont une force financière, une force sociale, une force politique.

Le moment n’est-il pas venu de remettre les pendules à l’heure ?

Pour cela, les migrants doivent prendre conscience de leur force, mais surtout, ils doivent créer une synergie. LA CGMD semble actuellement leur meilleur outil.

La liste des organisations membres de la CGMD s’est allongée, et rendue publique. Près de trente nouvelles arrivées. Sans compter près d'une centaine d’organisations de solidarité internationale issues de l’immigration  (OSIM) qui collaborent avec la CGMD. 

Vient alors l’élection de nouveaux administrateurs. Sont ainsi élus :

Madame Dany Kanyeba pour Bruxelles, Madame Marie-Thérèse Ndumba pour la Wallonie et monsieur Libérat Ntibashirakandi pour la Flandre.

 

Cheik FITA

Bruxelles, le 27 septembre 2009

 

mardi, 22 septembre 2009

WILL SMITH : UN PAS DE PLUS VERS LA SCIENTOLOGIE ?

will_smith_un_pas_de_plus_vers_la_scientologie_mode_une.jpgDepuis des années, Will Smith et son épouse Jada ne cessent de nier leur attachement à l’Eglise de Scientologie. Tous les deux évitent les questions et entretiennent le mystère à ce sujet. Pourtant, le couple, marié depuis 1997, vient de donner bien malgré lui la preuve de sa conversion. En septembre 2008, Will Smith et son épouse ont créé une école « The New Village Leadership Academy », en Californie, et depuis, des rumeurs circulent sur le fait que certains des enseignements sont prescrits par la Scientologie. Plus encore, la directrice de l’école a été licenciée et remplacée par Piano Foster, un scientologue réputé outre-Atlantique... Le couple n’a fait aucun commentaire à ce sujet. K.M.

Scientologie : la lutte anti-sectes reprend

Il y a quelques jours, on apprenait par la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires qu'une disposition empêchant de dissoudre l'Eglise de Scientologie avait discrètement été votée (par l'initiative de Jean-Luc Warsmann, député UMP des Ardennes) le 12 mai dernier. Or, la dissolution des structures de la Scientologie basées en France avait été requise par le parquet de Paris, le 15 juin. Du coup, la dissolution exigée est impossible. Mais le Sénat compte rétablir les choses pour l'avenir. Ainsi, le président du groupe centriste, Nicolas About, a déposé un amendement qui corrigera la loi. Mais cette " correction " suffira-t-elle à dissoudre la Scientologie ? Probablement pas. Etant donné que le procès est ouvert depuis quelques mois, la " nouvelle " loi arrive trop tard pour que la Scientologie soit dissoute, si elle venait à être condamnée pour escroquerie. K.M. 22/09/2009

vendredi, 18 septembre 2009

Un Australien soupçonné d'avoir violé sa fille durant 30 ans

Le Premier ministre de l'Etat de Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.

Un Australien est soupçonné d’avoir violé pendant 30 ans sa fille, dont il a eu quatre enfants, un inceste qui se serait perpétué malgré des signalements adressés aux autorités, a affirmé jeudi la presse australienne.

Selon le journal, l’épouse du suspect a démenti avoir eu connaissance des viols présumés, affirmant que les enquêteurs avaient engagé des poursuites après avoir reçu les preuves par l’ADN que le sexagénaire était bien le père des enfants de sa fille.

La police de l’Etat du Victoria a refusé de s’exprimer sur le dossier en vertu d’une décision de justice couvrant du secret les investigations et l’identité du suspect.

La responsable des services sociaux de l’Etat, Lisa Neville, a qualifié d’«atterants» les crimes présumés qui seraient survenus à environ 100 kilomètres à l’est de Melboune.

«J’ignore le degré d’intervention, s’il y en a eu, de la police, du département ou d’autres services depuis 30 ans», a-t-elle déclaré au groupe audiovisuel ABC.

Enquête

Le Premier ministre du Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.

«Je n’ai pas encore été avisé des détails du dossier, mais tout ce que je peux dire, c’est que la loi sera évidemment appliquée dans toute sa force», a-t-il dit.

Selon le Herald Sun, les quatre enfants nés de l’inceste ont tous été affligés de malformations à leurs naissances dans des hôpitaux de Melbourne, la capitale du Victoria. L’un d’eux est décédé à la suite de problèmes de santé.

Toujours selon le Herald Sun, la victime avait signalé les viols présumés en 2005, sur les conseils d’un voisin, mais elle avait ensuite refusé de collaborer avec les enquêteurs par peur de représailles.

Elle avait cependant changé d’avis et déposé plainte en juin 2008 auprès des policiers qui ont procédé à un test ADN et engagé des poursuites contre le suspect.

Selon le journal The Age, les chefs d’accusation initialement de 83, ont été ramenés à 13 et le suspect comparaîtra en novembre.

(Source AFP)

mardi, 15 septembre 2009

France Télécom : l'employé qui s'est planté un couteau témoigne

Le technicien de France Télécom qui s'était planté un couteau dans l'abdomen, mercredi lors d'une réunion à Troyes, après la suppression de son poste, a expliqué lundi que son geste avait été «prémédité (..) pour dénoncer les conditions» de travail et exprimer un «ras-le-bol».

«C'est le ras-le-bol qui a motivé mon geste, cela m'est venu au moment où l'on m'a précisé que je n'étais plus bon à rien», a expliqué Yonnel Dervin à l'AFP après avoir regagné son domicile à l'issue de cinq jours d'hospitalisation.

«La veille, mon chef de service m'a fait venir dans son bureau pour m'expliquer que n'ayant plus les compétences pour tenir mon poste, je devais en changer», raconte ce salarié de 49 ans, parlant donc d'un acte «prémédité et organisé pour dénoncer les conditions» de travail dans l'entreprise.

D'une voix déterminée, il décrit les conditions de travail de plus en plus difficiles mais surtout le management «à l'usure et à la pression psychologique sciemment organisé par France Telecom». «Aujourd'hui, je n'ai plus d'avenir dans quoi que ce soit, le physique est atteint mais également l'esprit, mais je ne regrette rien», a-t-il conclu.

La direction de France Télécom à Paris avait confirmé jeudi que Yonnel Dervin «travaillait dans une structure d'intervention auprès des entreprises, dont le volume d'activité avait diminué, et dont il fallait transférer des salariés vers une structure d'intervention chez les particuliers».

«Le projet de réorganisation avait été présenté en juin aux institutions représentatives du personnel, et l'équipe avait été informée en juin et juillet», avait ajouté la direction.

(Source AFP)

lundi, 14 septembre 2009

Découverte d'un nouveau virus en Afrique, mortel dans 80% des cas

Les virus à l'origine d'autres fièvres hémorragiques telles qu'Ebola, apparue en 1976 au Zaïre et au Soudan, ou la maladie de Marburg, décrite pour la première fois en Europe en 1967, appartiennent au groupe des Filovirus.

Un nouveau virus d'origine inconnue, comparable à celui de l'Ebola et provoquant une fièvre hémorragique mortelle dans 80% des cas, a été observé en 2008 en Afrique du Sud, selon une étude présentée dimanche par un médecin sud-africain. La première personne infectée par ce pathogène était une guide touristique de Lusaka en Zambie. Elle a été transportée par avion dans un hôpital de Johannesburg en septembre 2008 où son état s'est aggravé, a expliqué le Dr Nivesh Sewlall dans une présentation à la conférence annuelle sur les agents antimicrobiens et la chimiothérapie (ICAAC), réunie ce week-end à San Francisco (Californie).

Cette première patiente est décédée ainsi que trois employés de l'hôpital l'ayant soignée. Une infirmière également infectée par ce virus baptisé Lujo - une association entre les deux premières syllabes de Lusaka et de Johannesburg - a survécu grâce à des traitements de choc, dont l'antiviral ribavirine utilisé contre l'hépatite C et B. Mais il lui a fallu près d'un an avant de pouvoir totalement récupérer, a précisé ce médecin de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg qui a soigné les malades infectés par le virus Lujo. Cette infirmière a été contaminée malgré les précautions exceptionnelles prises après le décès de ses trois collègues.

Les premiers symptômes ont été des poussées de fièvre, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées suivis de diarrhée et de défaillances d'organes notamment du foie. La manière dont le virus a été transmis n'a pas été déterminée mais les auteurs de l'étude pensent que la transmission s'est faite par contact avec du sang ou des sécrétions corporelles contaminés comme c'est le cas dans les autres fièvres hémorragiques. Le virus ne se transmet pas par les airs puisque plusieurs personnes qui se trouvaient dans la même pièce que la malade sans porter de masque n'ont pas été infectées.

Il a été isolé dans des échantillons de sang et de tissu hépatique des victimes par l'Institut sud-africain des maladies contagieuses et les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Ce pathogène a été classé comme étant un nouvel Arenavirus, comme celui responsable de la fièvre hémorragique dite de Lassa apparu en 1969 au Nigeria. L'origine de l'infection du premier malade reste inconnue. Mais selon les CDC, les Arenavirus peuvent être initialement transmis via des excréments de rats. Les virus à l'origine d'autres fièvres hémorragiques telles qu'Ebola, apparue en 1976 au Zaïre et au Soudan, ou la maladie de Marburg, décrite pour la première fois en Europe en 1967, appartiennent au groupe des Filovirus

samedi, 12 septembre 2009

Diabolique France Télécom

"Une enquête est en cours mais à ce stade nous ne pouvons pas commenter", a affirmé vendredi soir le porte-parole. Mais deux syndicats de France Télécom, CFE-CGC et Unsa, ont réclamé vendredi un "geste fort" à l'Etat pour aider le groupe en pleine mutation, après le nouveau geste désespéré d'une salariée qui s'est jetée de la fenêtre de son bureau situé au 5e étage d'un immeuble parisien du groupe, dans le XVIIe arrondissement. La jeune femme employée du service commercial aux entreprises, âgée de 32 ans, est décédée à l'hôpital, a indiqué la direction du groupe dans la soirée. oh.jpg

"Cette personne était chargée des recouvrements chez Orange" et "venait d'apprendre qu'elle changeait de chef d'équipe" au cours d'une réunion, a indiqué le directeur exécutif en charge du marché Entreprises. "C'est une personne qui était fragile, qui était suivie à la fois à titre personnel et dans l'entreprise par des psychiatres, des médecins du travail et l'assistante sociale depuis longtemps", a précisé cette personne, en affirmant que les salariés étaient "tous absolument bouleversés" par la nouvelle. "On avait d'ailleurs adapté sa charge de travail pour tenir compte de sa fragilité."

Rendez-vous Darcos/Lombard propablement lundi

"Nous n'interpellons plus la direction de France Télécom, mais nous interpellons le gouvernement français, dans la mesure où c'est le principal actionnaire et le principal employeur du groupe, il faut qu'il intervienne", a affirmé le délégué syndical central (CFE-CGC/Unsa) du groupe. "Quelles que soient les qualités des réponses émises jeudi par l'entreprise, il est évident que ce n'est pas suffisant, il n'y a pas eu d'effet d'annonce suffisamment fort", a-t-il estimé. "Nous réclamons un plan de pré-retraites à l'Etat en bonne et due forme", a-t-il ajouté.

La réponse est venue quelques minutes plus tard du ministère du Travail. Xavier Darcos, devrait rencontrer le PDG de France Télécom, Didier Lombard, "dans les plus brefs délais" à ce sujet. "Xavier Darcos a eu Didier Lombard au téléphone aujourd'hui", il le "recevra dans les plus brefs délais pour travailler ensemble aux solutions appropriées", a indiqué l'entourage du ministre, en évoquant un rendez-vous probablement "lundi".
 
Ce nouvel acte désespéré vient s'ajouter à une série de suicides au sein de France Télécom, où depuis février 2008, les syndicats ont dénombré 22 suicides de salariés, pour environ 100.000 salariés en France. Selon les syndicats, les fonctionnaires (65% des effectifs) sont les plus exposés, tiraillés depuis la privatisation de France Télécom en 1997, entre leur idéal de service public et la politique de rentabilité d'un groupe désormais coté au CAC40. Le groupe avait d'ailleurs présenté jeudi une série de mesures pour répondre aux critiques, dont la suspension provisoire du plan de mobilités.
 
France Télécom a subi de grosses restructurations depuis 1995, fait-il valoir. Selon le délégué syndical central, le groupe, qui emploie au total 100.000 personnes, a fait partir 40.000 personnes entre 1995 et 2006, puis près d'une trentaine de milliers depuis 2006 "sans aucun plan d'accompagnement, ni encadrement conventionnel". "Pour l'essentiel, ce sont des fonctionnaires âgés que l'on pousse à la démission", a-t-il ajouté. "Un plan de pré-retraites ne va pas résoudre tous les problèmes, mais il pourrait permettre à l'Etat de faire partir décemment des gens qu'il a lui-même recruté dans les années 70 et dont il ne veut plus aujourd'hui", a-t-il jugé. "Je m'adresse à l'Etat car il est notre principal actionnaire avec 26% de participation, et qu'il reste aussi le principal employeur, puisque 65% du personnel en France est fonctionnaire d'Etat", a souligné le syndicaliste.

vendredi, 11 septembre 2009

Appel à l'aide

Cette petite fille n'a que six ans. Elle s'appelle Aicha diakhaté. Elle a été brulée aux 3e et 4e degres et sur 40%de son corps, il y a quatre mois. Elle a été hospitalisée à l'hopital Principal. Aujourd'hui, elle a besoin de 61 millions pour reprendre une vie normale et aller enfin à l'école.
Ses parents n'ont pas les moyens. Son pére est professeur de couture et sa mére est femme au foyer, La petite aïcha n'arrive plus a dormir ni a manger depuis la survenue de ses brulures, elle ne dort pratiquement plus.
Tout ce qu'il lui faut, ce sont de bonnes volontés qui aideront ses parents a amasser la somme de 61 millions de francs nécessaire qui permettront à la fille d'aller suivre un traitement à l'hopital Saint joseph saint cyr de lyon,,. Le devis a déjà été établi.

Faites parler vos coeurs afin d'aider cette petite a aller à l'école un jour.
aichadiakhate@gmail.com

Tél (Senegal): +221 77 792 7548
Numéro de compte bancaire : cbao SNDA RIB61 34 1599 487 01
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Le père de Marina avoue avoir caché le corps de sa fille

Marina, une fillette de huit ans recherchée depuis mercredi au Mans (Sarthe), a été retrouvée morte dans une benne à béton sur les indications de son père, a annoncé vendredi le parquet.

L'homme, en garde à vue, a reconnu avoir inventé l'histoire de la disparition de l'enfant, qui avait mobilisé un important dispositif de recherche. La mère de la fillette a aussi été placée en garde à vue vendredi matin.

Le père de la fillette a déclaré que Marina, handicapée mentale, était décédée début août de mort naturelle et qu'il avait dissimulé le corps sans alerter les autorités.

Il avait initialement alerté la gendarmerie mercredi en assurant que sa fille avait disparu alors qu'il l'avait laissée dans sa voiture pour se rendre dans un fast-food, en compagnie du demi-frère de celle-ci.

Des recherches avaient été lancées, mais les gendarmes se sont vite interrogés sur le sérieux des déclarations de l'homme et l'ont placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Le papa parle de décès naturel. Il aurait paniqué. Ça reste encore à vérifier", a dit le procureur du Mans, Joëlle Rieutort, sur i-Télé.

L'homme a conduit les enquêteurs jusqu'à une benne d'un entrepôt situé dans l'entreprise qui l'emploie. Il y avait dissimulé le cadavre, a rapporté la magistrate.

"Assez rapidement, la piste familiale nous a paru assez intéressante à creuser, essentiellement parce que très peu de monde, pratiquement personne, n'avait revu cette petite fille depuis plusieurs semaines", a-t-elle expliqué.

Elle a précisé qu'il faudrait davantage d'investigations pour connaître la cause exacte de la mort de Marina et confirmer la date.

Selon le père, le corps de Marina avait d'abord été conservé au domicile familial, puis transporté dans un déménagement. Ce sont des sollicitations de l'école qui l'ont amené à inventer l'histoire de la disparition, a-t-il déclaré aux gendarmes, selon la magistrate.

Selon une source proche de l'enquête, deux signalements de mauvais traitement avaient été réalisés concernant Marina, qui avait été hospitalisée en juin.

On ignore pourquoi ces signalements n'ont pas été suivis d'effets. "Evidemment, ce que la mère va nous dire va être très important", a dit la magistrate.

Thierry Lévêque, avec Nicolas Bertin, édité par Sophie Louet

L'Inde, en tête des pays pour le travail infantile

L'Inde est le pays où le plus grand nombre de produits sont fabriqués sous la contrainte ou par des enfants, selon une étude du ministère américain du Travail publiée jeudi.inde.jpg

Le travail forcé ou infantile dans le monde concerne le plus souvent l'industrie textile, l'exploitation des mines d'or et la collecte de cacao, selon le département au Travail, qui a mené cette enquête à la demande du Congrès sur 122 produits et dans 58 pays.

Le travail infantile est défini par les lois internationales comme effectué par des personnes de moins de 15 ans ou de moins de 18 ans pour certaines tâches.

En Inde, il concerne bien souvent la fabrique de ballons de football et de vêtements. En Birmanie, le travail forcé est fréquent dans les collectes du riz, de la canne à sucre et du caoutchouc.

Selon le rapport, les quatre autre pays principalement concernés par le travail infantile ou forcé sont le Brésil, le Bangladesh, la Chine et les Philippines.

Selon l'Organisation internationale du travail, 69% du travail infantile dans le monde est pratiqué dans l'agriculture, rapporte l'étude.

"Dans notre pays, nous pensons que c'est une question du 19e siècle mais c'est une question du 21e siècle", estime Sandra Polaski, en charge des Affaires internationales au département au Travail.

Les règles concernant le travail infantile varient selon les pays. La convention internationale ratifiée par 154 pays requiert qu'un âge minimum soit fixé dans le droit du travail.

Marcy Nicholson, version française Clément Guillou

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vendredi, 04 septembre 2009

Contre le banditisme de Sidy Lamine Niasse

 

« Nous ne reculerons devant rien ! ». Cette phrase est désormais le leitmotiv des artistes qui se sont rassemblés, hier après-midi, au Just 4 U après la décision de la justice de rétablir le signal de Walf Tv et Walf Fm interrompu il y a une semaine sur ordre du Bureau sénégalais du droit d’auteur. Les rappeurs, eux, sont plus catégoriques : ils promettent d’assiéger Walf Tv.

sidi_lamine_niass.jpgL’Association des métiers de la musique du Sénégal (Ams) a organisé, hier au Just 4 U, un point de presse et un rassemblement de ses membres afin de prêter main forte au Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda) qui est en contentieux avec le groupe de presse Walf Fadjri. Des rappeurs, par la voix de Matador, ont dénoncé l’injustice dont sont victimes les artistes et se disent même prêts à descendre dans la rue si rien n’est fait. « S’il le faut, nous allons manifester devant le siège de Walfadjri », ont-ils déclaré.

Un rebondissement a été noté dans cette affaire, car le juge chargé de l’affaire a estimé que le Bsda a outrepassé ses droits en ordonnant la suspension des programmes de Walf Tv et Fm. Il a ainsi exigé la restitution du matériel et de l’émetteur saisis le 27 août dernier. L’Ams, par la voix de son président Aziz Dieng (par ailleurs président du conseil d’administration du Bsda), l’association des producteurs et tous les artistes qui ont répondu à l’appel désapprouvent le fait que le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ait reçu Sidy Lamine Niasse, Pdg du groupe Walfadjri, avant le Bsda. Selon eux, il y a « anguille sous roche ». Le Bsda a d’ailleurs rencontré avant-hier le chef du gouvernement pour lui faire part des inquiétudes de ses membres. La structure compte sur le soutien du « comité de veille » mis en place et qui regroupe les membres de l’Ams, l’association des salseros et des cinéastes.

Le musicien Cheikh Tidiane Tall, secrétaire général de l’Ams, affirme qu’il croit en la justice sénégalaise et espère un dénouement en faveur des créateurs qui ne réclament rien d’autre que le paiement de leurs droits. « Le comité de veille a rencontré Bennoo Siggil Senegaal, la Cap 21 et Landing Savané qui disent comprendre notre cause et vont nous soutenir », a confié Aziz Dieng. La chanteuse Arame Thioye a estimé que la lutte ne doit pas être dirigée uniquement contre Walfadjri. Selon elle, de nombreuses télés et radios ne respectent pas la loi sur les droits d’auteur. Son argument a été battu en brèche par Mme Siby, directrice du Bsda, qui a rappelé la bonne volonté des autres chaînes de radios et de télés qui ont tenu à se mettre en règle. « Il n’y a que Sidy Lamine Niasse qui a affirmé que personne ne peut rien contre lui et qui a refusé de se conformer à la loi », a-t-elle expliqué.