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lundi, 28 septembre 2009

MIGRATION ET DEVELOPPEMENT: LA CGMD S’ELARGIT

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La CGMD, coordination générale des migrants pour le développement a tenu samedi 26 septembre 2009 de 10h à 14h30 une assemblée générale avec à l’ordre du jour trois points dont le plus important était  l’élection de trois nouveaux administrateurs.

Lieu de la rencontre, Centre culturel TEN NOEY, au 25 rue de la commune(Gemeentestraat)  à Saint Josse.

Qu’est-ce qui a milité à la création de la CGMD ?

Si depuis quelques décennies il y a un flux migratoire du Sud vers le Nord, on oublie vite que durant longtemps, le Nord a envahi le Sud et s’est enrichi  grâce à cela. ce ne sont pas les habitants du Sud qui ont inventé le phénomène migratoire.

Si dans l’esprit de beaucoup d’entre nous a toujours germé l’idée de mettre à contribution les migrants  au service du développement de nos pays, mettre sur pied une structure fiable n’a jamais été aisé.

La CGMD est  l’aboutissement d’une aspiration à mieux gérer ce phénomène.

Sur le podium donc, les cinq administrateurs actuels de la CGMD qui prendront tour à tour la parole soit pour un exposé, soit lors du débat, sous la modération de Pambu Kita PHAMBU.

Pape SENE le coordinateur général présente le bilan des activités de l’association.

Wamu OYATAMBWE expose l’état des comptes et les prévisions budgétaires

Madame Luz Ocampo GARCIA quant à elle présente les perspectives de l’organisation.

Alioune DIOP donnera des explications sur la visibilité de l’association sur Internet. P9082886.jpg

La CGMD a d’abord fonctionné comme association de fait. C’est seulement depuis 2007, que son statut a été publié au moniteur belge.

Et à la base les associations : FERAD, Congo Cultures, Senebel, CAAD et.SEDIF.

Deux ans après, la CGMD a réussi à prendre langue avec différentes institutions tant belges qu’internationales impliquées dans la problématique du développement dans les pays du Sud. Non pas comme cinquième roue, mais de plus en plus comme partenaire.

Combien de migrants du Sud y a-t-il en Belgique ? en Europe ? Aux USA et au Canada ?

P9082890.jpgDepuis un demi-siècle, il y a des ministères chargés du développement dans la plupart des pays du Nord. Et le développement n’est toujours pas au rendez-vous.

La faille ? Sûrement dans la phrase suivante qui est visible sur le Site Internet de la CGMD et qui en dit long :

« Tout ce qu’on fait pour les migrants sans les migrants est contre les migrants » (Inspiré de Gandhi)

Au lieu d’être spectateurs, la CGMD demande à chaque migrant de devenir sujet, de se réapproprier le pouvoir qu’il a mais dont il ne mesure pas le poids.

Exemples.

Dans plusieurs pays du Sud le flux financier dû au migrant est cinq fois supérieur à l’aide au développement des pays du Nord.

Le PIB des pays d’origine est largement tributaire de l’envoi de fonds des migrants.

Dans les pays du Nord où ils vivent, les migrants sont aussi des acteurs « actifs », bien impliqués dans différents circuits de la vie du pays.

Et en contrepartie, quel dividende les migrants tirent-ils ? Pourtant ils sont une force financière, une force sociale, une force politique.

Le moment n’est-il pas venu de remettre les pendules à l’heure ?

Pour cela, les migrants doivent prendre conscience de leur force, mais surtout, ils doivent créer une synergie. LA CGMD semble actuellement leur meilleur outil.

La liste des organisations membres de la CGMD s’est allongée, et rendue publique. Près de trente nouvelles arrivées. Sans compter près d'une centaine d’organisations de solidarité internationale issues de l’immigration  (OSIM) qui collaborent avec la CGMD. 

Vient alors l’élection de nouveaux administrateurs. Sont ainsi élus :

Madame Dany Kanyeba pour Bruxelles, Madame Marie-Thérèse Ndumba pour la Wallonie et monsieur Libérat Ntibashirakandi pour la Flandre.

 

Cheik FITA

Bruxelles, le 27 septembre 2009

 

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