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samedi, 20 décembre 2008

La réclusion à perpétuité pour la sorcière, ses

Audience

Treize heures et deux minutes. Les jurés reprennent place dans la salle d’audience, le visage grave, visiblement sous le coup de la décision qu’ils viennent de prendre. La main droite sur le cœur, la présidente du jury lit le verdict: Geneviève Lhermitte est reconnue coupable de l’assassinat de ses cinq enfants, Sur son banc, l’accusée, le visage de cire, indéchiffrable, ne bronche pas, ne cille pas. Coupable, et responsable: au moment d’égorger Yasmine, Nora, Myriam, Mina et Mehdi, le 28février 2007 dans la maison familiale de Nivelles, elle n’était pas dans un état de déséquilibre grave la rendant incapable de contrôler ses actes.

19 h 23. Après en avoir délibéré pendant près de quatre heures, le jury et la cour infligent la réclusion criminelle à perpétuité à Mme Lhermitte.

"Particulièrement atroces"

L’arrêt, cinglant, évoque des faits "particulièrement atroces" qui ont causé à ces cinq enfants "des souffrances morales et physiques intenses" avant leur décès. La cour et le jury n’ont trouvé aucune circonstance atténuante à la maman: ni son sentiment d’isolement, ni sa personnalité dépressive, ni sa volonté de sortir par un suicide d’une situation qu’elle voyait comme une impasse ne peuvent justifier cette extrême violence, dit l’arrêt.

Si l’accusée a exprimé des regrets, il y a un manque de prise de conscience de sa propre responsabilité chez Geneviève Lhermitte, "qui n’a cessé de vouloir expliquer ses actes par des événements divers et invérifiables" et tenté d’en imputer la responsabilité à son mari et au docteur Schaar , "un homme bienveillant" pour la famille.

"Je vous incite à subir cette peine et à mettre à profit cette épreuve pour reprendre un jour pied dans la société qui pour le moment vous écarte d’elle", conclut le président en s’adressant à Geneviève Lhermitte.

"Ma peine, je m’en fous"

"Ma peine, je m’en fous complètement", avait lancé Geneviève Lhermitte, en pleurant, un peu plus tôt. "Toute ma vie, je serai emmurée dans mon chagrin, mes regrets, ma culpabilité".

Les 12 jurés ont déclaré Geneviève Lhermitte coupable d’assassinats sur ses 5 enfants. Ils l’ont jugée responsable de ses actes, le jour des faits comme aujourd’hui.. Aucune circonstance atténuante n’a été retenue.

Deux heures de délibération ont suffi au jury pour rendre leur verdict. Les huit femmes et les quatre hommes tirés au sort pour juger la mère infanticide n’ont pas suivi les nouvelles conclusions rendues mardi par le collège d’experts psychiatres. Ils ont estimé que Mme Lhermitte n’était pas irresponsable, ni au moment des faits, ni maintenant.

La décision des juges populaires est conforme aux réquisitions du ministère public qui avait estimé jeudi que la perte totale du contrôle de ses actes était difficilement conciliable avec le caractère méthodique, réfléchi et organisé des cinq mises à mort. Mais la cour et le jury se sont montrés plus sévères que lui pour la peine.

5 ans par enfant

L’avocat général Pierre Rans avait requis 30 ans de réclusion criminelle. "Cela peut paraître dur, mais ce n’est pas la perpétuité: cela laisse malgré tout un espoir. Si vous estimez que cela est excessif, je vous demanderai de ne pas descendre en dessous de 25 ans. Cela ne ferait que 5 ans par enfant", avait dit Pierre Rans. Qui a insisté sur le danger social que représente encore aujourd’hui Geneviève Lhermitte. "La carapace risque de sauter sous la pression de ses affects. Elle a encore du mal à ne pas focaliser sur certains faits, certaines personnes". On sent encore poindre quelque chose qui est de l’ordre de la haine, dit-il.

De son côté, la défense de Geneviève Lhermitte a demandé -en vain - de lui accorder de larges circonstances atténuantes. "Derrière cet air de marbre, elle est un paquet de souffrances. Une peine de 30 ans, ça lui convient, mais je ne peux pas jurer qu’elle va vivre 30 ans, ni même 30 jours", a lancé Me Xavier Magnée. "Cette morte-vivante incarne le remords, le regret, le désespoir. Il ne faudrait pas la suicider". Ce procès ne nous a pas dit pourquoi cette femme a fait ça, comment l’ange a été rejoint par le démon en quelques heures, continue-t-il. "Pourquoi elle tue? Parce qu’elle se suicide. Pourquoi elle se suicide? C’est vous qui le direz?", conclut-il à l’adresse du jury.

Pour Me Daniel Spreutels, la cour et les jurés devaient "faire la balance entre cette heure et demie dramatique et la vie d’avant". S’il y avait une circonstance atténuante à trouver, ce serait dans ces 17 années de présence pour les autres. "La douleur de Mme Lhermitte, c’est sa prison à vie", a encore dit Me Spreutels.

En vain.

jeudi, 18 décembre 2008

L'homme de l'année: Barack

Le célèbre hebdomadaire américain Time magazine, qui a nommé sans surprise Barack Obama personnalité de l'année, publie des photos inédites du futur résident de la Maison Blanche, du temps où il était étudiant à Los Angeles.1980.
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Lisa Jack, une photographe en herbe, demande à un de ses petits camarades de prendre la pose pour réaliser une série de clichés en noir et blanc. Clope au bec, chapeau sur la tête, le jeune homme s'exécute. Nul ne se doute alors qu'il deviendra 28 ans plus tard le premier Président afro-américain des Etats-Unis.A l'occasion de son numéro de fin d'année, où est désignée la personnalité de l'année, Time magazine est parvenu à mettre la main sur ses 36 photos oubliées, que Lisa Jack avait retrouvées durant la campagne présidentielle et soigneusement cachées de peur qu'elles soient utilisées contre Obama. Avec l'élection de ce dernier, elles peuvent désormais être diffusées sans crainte. "On voit qu'au début il se contente de poser, puis au fur et à mesure de la séance, il commence à se sentir à l'aise", se souvient Jack, interrogée par le Time. "A l'époque, il était déjà très charismatique."Derrière l'incontournable Obama, qui succède à Vladimir Poutine, le classement des personnalités de l'année place le secrétaire d'Etat au trésor Henry Paulson, auteur du plan du même nom, à la seconde place, juste devant le président français Nicolas Sarkozy, loué pour avoir "remis la France sur la carte". Suivent la candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis, Sarah Palin, et le cinéaste chinois Zhang Yimou.Voir la série de photos sur le site du Time

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mardi, 16 décembre 2008

Des témoignages sataniques en faveur de la meurtrière Lhermite

Elle tue mais pas de n'importe qu'elle manière, elle égorge.Elle égorge qui? ses enfants;ses propres enfants et combien a -t- elle égorgé? cinq oui cinq et ce monstre s'appelle Genévieve Lhermitepict_155909.jpg
La sorcière Lhermite

lundi, 15 décembre 2008

Geneviève Lhermitte la sorcière qui a égorgé ses cinq enfants

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Le procès de la mère infanticide de Nivelles va surtout tenter de comprendre comment cette mère de famille exemplaire aux yeux de tous a-t-elle pu commettre un tel acte. Pour rappel, elle est accusée d'avoir égorgé ses cinq enfants en février 2007 dans la maison familiale.

dimanche, 14 décembre 2008

Madoff, pilier de Wall Street, inculpé pour fraude

C'était l'un des piliers de Wall Street, c'est aujourd'hui l'auteur présumé d'une des plus grandes escroqueries individuelles jamais vues aux Etats-Unis : Bernard Madoff, ancien patron du Nasdaq et courtier de bonne renommée, est poursuivi pour une fraude pyramidale géante, évaluée par lui-même à 50 milliards de dollars. FRAUDE.jpg

Arrêté jeudi par le FBI, Bernard Madoff, 70 ans, a été remis en liberté en échange du versement d'une caution de 10 millions de dollars (7,4 millions d'euros). Inculpé pour fraude criminelle par un juge fédéral de Manhattan, il risque jusqu'à 20 ans de réclusion et cinq millions de dollars d'amende (3,7 millions d'euros). Il est par ailleurs sous le coup d'une plainte au civil de la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse.

Honorablement connu sur la place depuis des décennies, l'influent fondateur de la prestigieuse Bernard L. Madoff Investment Securities LLC avait en fait une seconde activité, secrète celle-là, de conseil en investissement auprès de 11 à 25 clients qui lui avaient selon ses propres dires confié la gestion de 17,1 milliards de dollars (12,8 milliards d'euros). Selon les avocats de plaignants, ces clients pourraient en fait se compter par centaines.

Véritable bombe dans le milieu de la finance, l'affaire a explosé mercredi, selon les documents judiciaires : Madoff a avoué son escroquerie à certains hauts responsables de sa société, reconnaissant qu'il était à la tête d'un gigantesque « schéma de Ponzi » (du nom de Charles Ponzi, le premier à avoir monté ce type d'arnaque en 1919).

Dans une société pyramidale, ce sont les dépôts des nouveaux arrivants qui payent les intérêts des anciens : un mécanisme qui se serait effondré à l'heure de la crise des liquidités et de clients souhaitant récupérer leur mise.

« Tout ça n'est qu'un grand mensonge », aurait donc reconnu Madoff, contraint et forcé, mercredi, se disant « fini » et estimant lui-même ses propres pertes à 50 milliards de dollars (37,4 milliards d'euros).

Selon le FBI, les proches et associés de Madoff ont prévenu la police fédérale après qu'il leur a confessé son escroquerie.

Vendredi, des investisseurs craignant avoir tout perdu et leurs avocats se sont entassés dans un tribunal, mais l'audience a été annulée après l'accord de gel des avoirs intervenu entre Madoff et la SEC : il reviendra à l'administrateur de déterminer le montant des pertes des uns et des autres, et d'évaluer l'ampleur exacte de la fraude.

L'un des investisseurs en question, Lawrence Velvel, 69 ans, recteur de l'Ecole de Droit du Massachusetts, a expliqué qu'il risquait avec un ami d'avoir perdu des millions de dollars : « C'est une catastrophe majeure pour beaucoup de gens. Vous travaillez toute votre vie, vous réussissez à économiser un peu, et la personne à qui vous avez confié vos économies se révèle être un escroc ».

Sterling Equities, une société d'investissement dirigée par Fred Wilpon, le patron de l'équipe de baseball new-yorkaise des Mets, a également reconnu avoir des investissements chez Madoff.

Ancien patron du Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques, Bernard Madoff avait fondé sa propre société en 1960, avec l'argent économisé, selon sa propre légende, en travaillant comme maître nageur sur les plages de Long Island.

Très respecté, il était connu pour ses investissements très rémunérateurs, à la rentabilité régulière. Ses clients, fonds spéculatifs ou investisseurs individuels, souvent des amis de longue date ou attirés par sa bonne réputation, ne s'interrogeaient guère, engrangeant juste de confortables bénéfices.

Avec ce dernier coup dur pour un monde de la finance américaine en pleine déconfiture, la SEC et les autres autorités fédérales de régulation financière se retrouvent plus que jamais sous le feu des critiques : comment ont-elles pu, malgré des inspections régulières de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, ne jamais remarquer les activités parallèles que menait son patron sous leur nez ? « Cela soulève des questions (…) sur la qualité de la régulation en général », estime Barbara Roper, directrice de la protection des investissements à la Fédération des consommateurs d'Amérique.

« C'est de toute évidence un dossier qui devra être étudié à fond par la nouvelle administration Obama ».

L'opacité des hedge funds et l'absence de supervision de ces fonds qui détiendraient des milliards de dollars d'actifs sont en effet tenues pour partiellement responsables de la crise financière qui ébranle la planète.

(d'après AP)


Des pirates informatiques contre DEXIA Banque

Selon le site internet du quotidien économique et financier flamand De Tijd, c’est la banque Dexia qui a été victime de cyber-criminels au cours de ces dernières semaines.
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On avait appris il y a peu qu’une grande banque belge avait été la cible de tels criminels au cours des dernières semaines et qu’une dizaine de comptes avaient été vidés. Il s’agissait de Dexia, écrit le Tijd.

Toutefois, la dizaine de clients auraient déjà été remboursés des quelques milliers d’euros détournés, selon une porte-parole de la banque.

Les comptes en banque des victimes étaient affecté d’un virus, qui effectuait un versement du compte visé sur un autre compte, chaque fois que le client concerné consultait son compte via internet. Le Parquet fédéral et l’unité informatique de la police fédérale ont ouvert une enquête. Un avertissement a été envoyé à d’autres banques car le virus en question pourrait aussi les atteindre. Fortis et KBC ont fait savoir qu’elles n’avaient encore enregistré aucun incident du genre.

(d’après Belga)

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirate |  del.icio.us |  Facebook | | |

Le directeur général de Visa a perdu sa carte de crédit

Le directeur général de Visa, premier réseau mondial de cartes de crédit, a révélé jeudi, mi-embarrassé, mi-amusé, qu'il avait perdu sa propre carte de paiement. visar.jpg
Arrivé jeudi matin pour une conférence à New York venant de San Francisco, siège de Visa, Joseph Saunders a commencé son intervention par cette introduction impromptue:

"Je suis censé ouvrir les débats maintenant et dire que je suis heureux d'être ici, ce qui est le cas. Mais pour moi, il est encore 4h15 du matin et j'ai perdu mon portefeuille en venant", a-t-il dit en déclenchant les rires de l'assistance.

Jonathan Stempel, version française Pascal Liétout

samedi, 13 décembre 2008

PPDA : il aurait empoché 3,8 millions d'euros 'd'indem' pour quitter TF1 !

Lorsqu'il a "quitté" TF1 l'été dernier, Patrick Poivre d'Arvor aurait empoché pas moins de 3,8 millions d'euros d'indemnités. C'est en tout cas ce qu'affirme Le Monde daté de demain mercredi, une information "contestée par l'intéressé", bien que ce dernier "ne souhaite pas commenter davantage", selon le quotidien du soir. Lire la suite l'article

TF1 ne cesse de manifester son agacement face aux déclarations de l'ex-présentateur vedette de la chaîne. Nous vous apprenions hier que Nonce Paolini, le Pdg de TF1, avait déposé plainte "à titre personnel", pour diffamation contre son ex-employé, à la suite de propos que PPDA a tenu dans le mensuel Bretons. Il y décrit sans ménagement les méthodes quasi policières de la chaîne (il parle notamment d'une "police privée chargée de scruter les moindes déplacements des salariés de la chaîne").

Ce qui semble le plus déranger TF1, c'est le fait que PPDA n'hésite pas à se répandre régulièrement sur son ex-employeur après avoir empoché ses indemnités. Etaient-elles assorties d'une clause de confidentialité, nous l'ignorons. Mais il est de tradition, dans le monde de l'entreprise, de montrer un droit de réserve d'autant plus grand que le parachute est de belle taille. Ce qui semble ici être le cas...

mercredi, 10 décembre 2008

Des Africains qui se sacrifient pour d’autres Africains

La Déclaration universelle des droits de l’Homme a 60 ans

Le monde célèbre le 10 décembre l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée des Nations unies. Sur un continent, l’Afrique, où ces droits ne sont pas toujours garantis, notamment à cause des conflits et de régimes politiques autoritaires, beaucoup d’hommes et de femmes se battent pour qu’il en soit autrement. Petit tour d’horizon non exhaustif.

« Le système de défense des droits de la personne en Afrique s’est étoffé grâce à la mise en place au niveau régional d’institutions de protection des droits fondamentaux et à l’adoption de différents traités dans ce domaine. Pourtant, le respect des droits fondamentaux de la personne contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme demeure loin d’être une réalité pour tous les Africains », note le rapport 2008 de l’ONG Amnesty International sur le respect des droits de l’homme. Les progrès sont le fait d’hommes et de femmes remarquables pour leur courage et leur abnégation.

En Afrique, personne d’autre n’incarne mieux le combat pour les droits de l’homme que lui. Nelson Mandela aura passé 27 ans dans les geôles du régime ségrégationniste de Prétoria pour réclamer que les Noirs et autres minorités ethniques soient considérées comme des citoyens à part entière au sein d’une nation, désormais reconnue comme Arc-en-ciel. Les Sud-Africains ont gagné le combat de l’égalité grâce aussi à des hommes comme Steve Biko, assassiné en 1977 et son ami, l’avocat blanc Daniel Woods ou encore Monseigneur Desmond Tutu, prix Nobel de la paix 1984. Plus tard, en 1993, il sera décerné à Nelson Mandela et au président Frederick de Klerk pour avoir mis fin à l’Apartheid. Les Noirs sud-africains avaient dès lors le droit d’être des hommes comme les autres et de jouir des droits inhérents tels que stipulés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont on célèbre le soixantième anniversaire de l’adoption le 10 décembre.


Préserver et garantir ces droits, c’est le leitmotiv de certains. Comme L’avocat sénégalais Sidiki Kaba, élu à la tête de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) en 2001. Il se distingue notamment dans la défense des victimes tchadiennes de torture contre le dictateur Hissène Habré. Sidiki Kaba défendra également les opposants burkinabé dans l’affaire Norbert Zongo, le journaliste burkinabé assassiné en 1998 dans son pays. Alors président de l’Organisation nationale de défense des droits de l’Homme (ONDH) au Sénégal, l’avocat devient le premier président non français de l’ONG de défense des droits de l’homme. Son mandat de trois ans sera renouvelé en 2004, et en 2007, c’est la Tunisienne Souhayr Belhassen qui lui succède. Elle est aussi une pionnière puisqu’elle est la première femme à accéder à la présidence de la FIDH. Elle était jusque-là vice-présidente de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), la plus vieille organisation de défense des droits de l’homme dans le monde arabe et en Afrique. Mais surtout l’une de ses structures attelées à défendre des droits de l’homme souvent bafoués en Tunisie. Tout comme le cyberdissident tunisien Zouhair Yahyaoui, créateur du site Tunezine, l’avocate Radhia Nasraoui, présidente de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), qui a fait en 2003 une grève de la faim pour que les autorités tunisiennes reconnaissent son agression par la police politique, ou encore l’avocat Mohamed Abbou, libéré en 2007 après deux ans d’incarcération.

En Afrique, ils militent aussi pour mettre fin à des pratiques séculaires, comme l’esclavage en Mauritanie. C’est l’objectif de l’association SOS Esclaves. Garantir la liberté d’expression des citoyens est aussi un autre cheval de bataille. En Guinée, lors de la grève générale lancée le 27 février 2006, la plus importante qu’ait connue le pays et qui l’a paralysé pendant 5 jours, une femme s’est particulièrement distinguée, la syndicaliste Rabiatou Sera Diallo, Secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).

Les militants des droits de l’homme œuvrent aussi pour l’abolition de la peine de mort au Congo ou au Malawi. Vera Chirwa, militante de la première heure pour l’indépendance de son pays, se bat pour mettre fin à la peine capitale. Nelson Mandela et Desmond Tutu ont joint leurs efforts et obtenu en 1995 l’abolition de la peine de mort en Afrique du Sud.

Garantir les droits de l’Homme est une tâche ardue partout dans le monde. L’Afrique n’a donc pas à rougir de ses manquements, les progrès sont là si infimes soient-ils.

mardi, 09 décembre 2008

Grèce: 3e nuit de violences, la tension persiste à 'Athènes

La tension persistait mardi à Athènes, où contestataires et forces de l'ordre se faisaient face dans le quartier étudiant après une nuit de violences urbaines, la troisième depuis la mort samedi soir dans la capitale grecque d'un adolescent tué par un policier. Lire la suite l'article
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Retranchés dans l'Ecole polytechnique, près du musée archéologique national, une centaine de jeunes continuaient de harceler les forces de l'ordre, qui ripostaient par des tirs de lacrymogènes, selon une source policière.
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Le calme était par contre revenu dans le reste du centre d'Athènes, théâtre depuis lundi soir et jusque vers 02H30 locales (00H30 GMT) d'affrontements, d'actes de vandalisme et de pillages de dizaines de magasins, banques et équipements publics, dans une atmosphère rendue irrespirable par les gaz lacrymogènes.

La tension était aussi retombée à Salonique et dans les autres villes gagnées lundi soir par la vague de violences et de destructions: Patras, dans le Péloponnèse, Larissa, dans le centre, la Canée, en Crète et Ioannina (nord-ouest).

Les incidents avaient démarré en soirée, en marge de manifestations de protestation contre la bavure policière qui avaient réuni plusieurs milliers de personnes à Athènes et Salonique, à l'appel de la gauche parlementaire.

Le policier qui a tiré sur Alexis Grigoropoulos, 15 ans, après une altercation entre forces de l'ordre et groupes de jeunes dans le quartier athénien d'Exarchia, a été arrêté et inculpé d'"homicide volontaire", tandis que le collègue qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".

Dans tout le pays, les collèges et lycées resteront fermés mardi en signe de deuil, sur décision du ministère de l'Education, et de nouvelles manifestations sont attendues. A Athènes, les élèves doivent participer à un grand défilé dans le centre-ville à la mi-journée, suivis des enseignants.

Jusque dans le quartier chic de Kolonaki, les carcasses carbonisées de voitures, les alignements de vitrines brisées et les tas de poubelles fumants attestaient mardi matin de la rage des contestataires, que des forces anti-émeutes dispersées et sur la défensive ont échoué à contenir pendant des heures.

A l'issue d'un conseil ministériel de crise peu avant minuit, le ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos, a défendu le travail des forces de l'ordre, dont les médias dénonçaient l'inefficacité. "La police est présente et fait tout le nécessaire pour protéger la vie humaine et la propriété", a affirmé le ministre.

Le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, doit dans la matinée informer de la situation le chef de l'Etat et les dirigeants de l'opposition parlementaire de gauche et d'extrême-droite. Pour couper court aux rumeurs, le porte-parole du gouvernement a tenu à démentir lundi soir que ces rencontres visaient à la proclamation de la loi martiale.

Dans un message télévisé à la Nation lundi, M. Caramanlis s'était engagé à ce que l'Etat mette fin aux violences urbaines, condamnant des "événements inacceptables et dangereux" qui "ne peuvent pas être et ne seront pas tolérés".

L'explosion de colère de la jeunesse vient affaiblir son gouvernement, déjà déstabilisé par une série de scandales et les retombées de la crise économique, et désormais devancé dans les sondages, pour la première fois depuis cinq ans, par le grand parti d'opposition socialiste Pasok.

dimanche, 07 décembre 2008

"Dialogues Migration & Développement : Initiatives et Partenariats" :

Après sa participation au 1er Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) organisé à Bruxelles en juillet 2007 et à la seconde édition de ce même évènement, tenu à Manille aux Philippines les 27 et 28 octobre 2008, la Coordination Générale des Migrants pour le développement CGMD a également été présente au rendez-vous des Assises Européennes de la Coopération au Développement, récemment tenues à Strasbourg du 15 au 17 novembre 2008.

En Belgique, la CGMD entreprend depuis sa création en 2005 un dialogue fructueux avec les acteurs de la société civile, les administrations publiques en charge de la solidarité internationale ou des matières liées à la culture, à l'intégration, à la citoyenneté, etc. Plusieurs rencontres se sont déroulées dans ce cadre, mettant au sein d'un même espace les acteurs publics, ceux de la société civile et les acteurs migrants pour une concertation et des échanges d'informations de savoirs et savoir-faire sur la Migration et le Développement ici et dans les pays d'origine.

Toujours dans ce contexte de la thématique Migration et Développement, la CGMD qui est devenue membre du CNDC 11. 11. 11. et du groupe de travail M&D du CNCD 11. 11. 11., y trouve l'occasion de partager la réflexion avec les autres acteurs présents. Un des points culminant du « Dialogue » avec les autres acteurs de la solidarité internationale, reste le projet liant la CGMD et le Groupe de travail Migration et Développement du CNCD 11. 11. 11., portant sur le partenariat entre les OSIM et les autres acteurs de la solidarité internationale et du développement. Ce projet qui tire à sa fin a été et reste encore une occasion d'approfondir la réflexion sur le partenariat entre les acteurs migrants et les autres acteurs, publics, institutionnels et de la société civile en général.

Dans le même ordre d'idées, la CGMD a étroitement collaboré avec les services du PNUD à Bruxelles, en charge de l'initiative UE/NU de financement de projets sur Migration et développement. Les thématiques prises en compte dans cette initiative sont les suivant:

·Migrant Remittances: leveraging for development, etc.;
·Migrant Communities: links with countries of origin/destination to facilitate development initiatives, etc.;
·Migrants' Capacities: use of migrant skills for development, circular migration, mitigation of 'brain drain', etc.;
·Migrants' Rights: information for prospective migrants and returnees, etc.

Une foire d'échanges de pratiques et d'expérience se tiendra à Bruxelles du 1er au 04 décembre 2008. A cette occasion l'appel à projet sera ouvert pour les acteurs de la société civile ainsi que les collectivités locales qui interviennent dans un des secteurs d'intervention ci-dessus décrites.

Dans le but de poursuivre le dialogue au niveau de la Belgique, la CGMD invite les acteurs de la coopération impliquées dans la thématique Migration et Développement (administrations publiques et multilatérales), les acteurs politiques en charges de questions ayant une liaison avec la migration et le développement, les acteurs de la société civile issus ou non de l'immigration, à une concertation sous forme de Table Ronde, qu'elle organise le 11 décembre 2008 à Bruxelles, au NEKKERSDAL situé Boulevard Emile Bockstael 107, 1020 Bruxelles.

Le thème de la rencontre est le suivant:

"Dialogues Migration & Développement Initiatives et Partenariats" :



Programme de la rencontre :

horaire
Activités
Intervenants

9h30
Accueil des participants
Comité d'accueil CGMD

10h00
Mot de bienvenue
Emmanuel Ndindiye animateur CGMD Wallonie

10h05
Exposé introductif :

« Dialogues Migration et Développement : les initiatives et les partenariats en Belgique. Pape SENE CGMD, Coordonnateur Général

10h20
Première Communication :

Le dialogue sur la migration et le développement dans l'Espace Wallonie-Bruxelles, état des lieux et perspectives Docteur Jean Pierre LAHAYE Coordonnateur de la Cellule d'Appui à la Solidarité Internationale Wallonne (CASIW)

10h50
Initiatives et actions en Flandre et à Bruxelles en faveur de la thématique Migration et Développement et des acteurs de solidarité internationale issus de la Migration
Mr Walter Vandenbossche, Député bruxellois et Echevin à la Commune d'Anderlecht

11H05
Initiatives, actions et perspectives de la Région de Bruxelles-Capitale en faveur des acteurs bruxellois de la solidarité internationale, issus de la Migration
Mme Brigitte Grouwels, Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalite des Chances du Gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale (à confirmer)

11h 20
Le dialogue et le partenariat entre OSIM et acteurs de la société civile : Initiatives, actions et perspectives au CNCD 11.11.11

. Mr Jacque Debatty , Président du CNCD 11.11.11.

11h35
Débats : Questions/Réponses

12h05
Pause Sandwich-café

Les initiatives Migration & Développement en cours d'exécution par les institutions de coopération au développement

12h45
Initiative conjointe UE-ONU, présentation et perspectives
Intervenant :

Mme Cécile Riallant, Conseillère au PNUD sur la Migration et le Développement, Initiative conjointe UE-ONU
Invité :

Mr Pape SENE, Coordonnateur Général CGMD
13h05
Le financement des programmes de développement des OSIM par la DGCD : réalisations et perspectives
Intervenant :

Mr. Edgard D'Adesky, Conseiller D3.3 - Autres partenaires à la Direction Générale de la Coopération au Développement -DGCD-
Invité :

Docteur Ndundi Phasi, Président de BAC ASBL
13h20
L'initiative wallonne de financement des projets de développement des OSIM. Exposé sur l'expérience de Wallonie-Bruxelles Internationale : réalisations et perspectives
Intervenant :

Mme Danielle Moreau, Chef du Pupitre, Coopération au Développement : Cofinancement des ONG - Education au Développement, Wallonie-Bruxelles International (WBI)
13h 40
Débats : Questions/Réponses

14h05
Partager le verre du Dialogue Migration et Développement en Belgique

14h30
Fin de la rencontre




Première partie : Dialogue partenariats

:
Modérateur :

Emmanuel Ndindiyé Animateur CGMD Wallonie, Président de CEPROTA ASBL
Rapporteurs :

- Marie Ndumba CGMD Wallonie, Présidente Yambi Africa ASBL - Monsieur Alioune Diop, responsable communication et NTIC CGMD, Président SENEBEL ASBL,
Deuxième partie : Initiatives "Migration & développement"


Modérateur

: Billy Kalondji Animateur CGMD Flandre, Responsable Plate forme Africaine d'Anvers VZW
Rapporteurs :

- Nabila Belkasem CGMD Bruxelles, Coordonnatrice du projet Centre Culturel Magrébin de Bruxelles - MUAMBA MULUMBA Placide CGMD - Wallonie, Coordinateur secteur PME de l'ASBL CEF-PME / Cdf,

samedi, 06 décembre 2008

Alcotests pendant les fêtes : la polémique

La CGSP prévient que la police de la route envisage de n’effectuer aucun contrôle sur les autoroutes en cette fin d’année. Par manque d’argent. Faux, rétorque le porte-parole du ministre de l’Intérieur.
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La police de la route envisage de ne mener aucun contrôle d’alcoolémie sur les autoroutes lors de la Noël et de la nuit de la saint Sylvestre. « Parce ce qu’il n’y a plus d’argent pour cela, déclare le syndicat CGSP samedi dans le journal Het Laatste Nieuws. C’est la fin de l’année et chacun est à son nombre maximum d’heures supplémentaires autorisées. Seuls ceux qui sont de service les 24, 25 et 31 décembre travailleront, mais ces agents auront seulement la possibilité de mener des interventions et de patrouiller. Ils n’auront pas le temps d’effectuer des contrôles d’alcoolémie et du personnel supplémentaire ne peut être payé », explique le syndicat.

Seule la province d’Anvers verra des contrôles d’alcoolémie avoir lieu sur les autoroutes durant les réveillons, annonce encore la CGSP, car la province intervient financièrement. Et des contrôles auront bien évidemment lieu sur les routes régionales.

Faux, rétorque le porte-parole du ministre de l’Intérieur Patrick Dewael (Open VLD). « Ce n’est pas correct. Durant la période de fin d’année, il y aura au moins un contrôle d’alcoolémie chaque jour sur les autoroutes de notre pays », affirme Jurgen Ritzen.

Lors de la présentation de la campagne BOB, la police avait annoncé de nombreux contrôles, dont une grande partie de ceux-ci sur les autoroutes. « Et la police s’y attellera bien », ajoute le porte-parole, tout en contestant l’argument syndical selon lequel il n’y aurait plus d’argent pour du personnel supplémentaire en vue d’effectuer les contrôles.

(belga)

vendredi, 05 décembre 2008

Treize cadavres ont été retrouvés à l'intérieur d'un autocar dans le nord-ouest du Mexique, secoué par la guerre meurtrière des cartels de drogue, ont annoncé jeudi les autorités locales.

La découverte s'est produite près du village de San Ignacio, dans l'Etat de Sinaoa, où se trouve le cartel du même nom, l'un des principaux du pays. Les corps présentaient de multiples impacts de balles, un procédé caratéristique du crime organisé, indique le journal mexicain Reforma sur son site en ligne.

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On ignore si les victimes étaeint originaires des communautés paysannes de cette zone difficile d'accès. Le mois dernier, un groupe de 27 ouvriers agricoles ont été séquestrés par un commando armé dans une propriété de la région. La guerre entre trafiquants de drogue a fait plus de 4.500 morts au Mexique depuis le début de 2008. Plus de 36.000 policiers et militaires ont été spécialement déployés dans le pays afin d'endiguer cette vague de violence sans précédent. (belga)

jeudi, 04 décembre 2008

POUR FAIRE DU LOBBYING : Les homosexuels africains envahissent Dakar

Dakar abrite depuis hier la Conférence internationale sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa). Une occasion pour les différentes organisations, notamment des gays, de faire du lobbying dans la capitale sénégalaise.
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10h au Méridien President. On se croirait dans une cérémonie religieuse. Tous les espaces libres que comptent cette structure sont occupés. Ils sont partagés entre des pavillons qui abritent des salles d'expositions, de projections, de conférence, d'inscriptions, de restaurants etc. On a l’impression que tout Dakar s’est donné rendez-vous dans cette zone résidentielle. Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Métis. Tout le monde a répondu à l’appel d’Icasa. Certains, après des heures d'attente sans obtenir leurs badges, ont préféré investir la pelouse du Méridien. Assis à même le sol, la fatigue se lisait dans leurs yeux. En résumé, c'est la grande mobilisation de la grande riposte. L’objectif est de voir ensemble comment lutter contre le sida. Mais, elle doit se faire en synergie.
C’est ce qui justifie une forte presence des organisations des homosexuels, des personnes vivant avec le Vih/Sida, des structures des Nations Unies (Onusida, Unesco, Unicef, Oms...), de l'Agence japonaise pour la coopération internationale (Jica), de l'organisation privé suisse Vestergaard etc. Devant les stands des différentes organisations, les slogans se rivalisent. Entre autres, on peut lire : "Les communautés africaines au premier plan", "Courage et Espoir", "Agir ensemble", etc. C'est une vraie démonstration de force. Les homosexuels africains ont saisi l'occasion pour faire un lobbying. Si s’afficher au Sénégal comme un gay est un danger, ce n’est pas le cas depuis hier au Méridien car ils ont leurs stands. Ils font un vrai travail de lobbying. Ceux qui auront l’occasion de visiter le pavillon qui abrite les exposants seront temoins.

Vestergaard et sa stratégie de dépistage

A l’entrée, vous êtes accueillis par l’Agence japonaise pour la cooperation internationale (Jica). Après la Jica, bifurquez à gauche, vous avez Vestergaard. C’est une structure privée Suisse qui travaille dans la fabrication des moustiquaires. Elle accompagne aussi les Etats dans leurs politiques de lutte contre le sida. C’était le cas au Kenya. Dans ce pays, la structure avait lancé une campagne de dépistage volontaire des populations en septembre 2008. D’après Sanne Fournier-Wendes, specialiste de l’aide publique, "à travers cette campagne, le résultat recherché est de faire venir 80% de la cible qui est entre 15 et 49 ans de se faire dépister. Nous avons même dépassé nos attentes car nous avons atteint 80,2%". Plus de cinquante mille personnes ont été dépistées en un seul jour.
Pour motiver les populations, Vestergaard leur donne des sacs contenant un moustiquaire, un filtre d’eau et des préservatifs. C’était un grand succès. Après trois stands, vous avez celui d'Africagay. C'est l'association des homosexuels d'Afrique. Sur place, il n’y a personne. Mais, des pin's, des cartes de visite et de la documentation sont disponibles. "Ils sont parties à une réunion dans un hôtel de la place pour préparer leur stratégie de lobbying", nous informe la responsable de presse de AIDES, Marjolaine Benard. AIDES a une forte présence de ses partenaires à cette rencontre de Dakar. Il y a plus de cinquante representants d’associations du Réseau Afrique 2000, d’Afrique centrale, d’Amedis etc. Dans cette mouvance, elle organise un symposium Africagay demain."Prévention du Vih/Sida chez les homosexuels et autres Msm en Afrique francophone : expérience Africagay", tel est le thème dudit symposium. Après la parenthèse de AIDES et Africagay, cap chez Iglhrc.

La parole aux personnes vivant avec le Sida

Cette structure regroupe dans son stand des homosexuels venus de tous les coins de l’Afrique. Charles Gueboguo est un sociologue camerounais qui a publié un livre sur la vie des homosexuels dans son pays. Il échange ce livre contre 12.000fcfa. Son travail de recherche a duré quatre ans (1998-2002). La cible est comprise entre 14 et 25 ans. Interpellé sur sa motivation, il déclare : "Je ne parle pas de ma vie. C'est de la sociologie. L'homosexualité, il faut en parler". A la question de savoir s'il est gay, il réplique : "Je ne parle de ma vie privé". N'empêche, il y aura une réponse, mais qui ne viendra pas lui, mais d'un homosexuel. "Je peux répondre à sa place. C'est parce qu'il a des amis homosexuels", révéle ce grand et robuste ivoirien qui a refusé de décliner son identité. Pour Charles Gueboguo, "ce livre permet de lever certains préjugés qui veulent que l'homosexualié en Afrique soit uniquement pratiquée par des adeptes des cercles ésotériques ou des blancs".
En ce qui concerne la presse sénégalaise, le sociologue la voit comme étant "une presse homophobe". C'est-à-dire contre l'homosexualité. Ailleurs, mais toujours au Méridien Président, une projection de la Banque mondiale sur les enseignants kenyans vivant avec le Vih/Sida regroupe une immense foule. La salle des délégations était pleine comme un œuf. "Courage et Espoir", ainsi s'intitule ce long métrage. Produit par Alice Woolnough, Lesley Drake et Donald Bundy, il relate l'histoire remarquable de quatre enseignants qui vivent avec le Vih/Sida. Le film propose une plongée dans la vie de ces enseignants qui font preuve d'un immense courage. Ils racontent comment, ils ont découvert leur séropositivité et les conséquences sur leur vie famiale.
Ils ont comme noms, Beldina Atieno, Martin Mkong Ptoch, Jeminah Nindo et Margaret Wambete. Face à la maladie et à la stigmatisation, ils ont résisté et ont tenu à ne pas rater la rencontre de Dakar. Après la projection, ils se sont levés pour saluer le public. S'en sont suivies des acclamations. En attendant que les rideaux ne tombent sur Icasa 2008, le lobbying continue au Méridien Pérsident.



Auteur: Cheikh Talibouya AÏDARA


mardi, 02 décembre 2008

Amadou et Mariam en concert pour Obama

Fabuleux destin que celui du duo malien non voyant Amadou et Mariam !
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Leur précédent album "Dimanche à Bamako" s'était écoulé à 500 000 exemplaires il y a 3 ans, et leur avait valu une nomination aux Grammy Awards, une Victoire de la Musique et une tournée mondiale. Amadou & Mariam donne un concert privé ce soir au Studio 104 de Radio France, retransmis en direct sur France Inter à 21h.

Leur nouvel album "Welcome To Mali" était très attendu, avec des collaborations inattendues : Damon Albarn (pour l'excellent titre 'Sabali'), Matthieu Chédid (le 2è single "Masiteladi") ou Keziah Jones

Encore plus inattendu : le Président élu Barack Obama les invite à jouer lors du méga concert qui aura lieu pour sa cérémonie d'investiture à la Maison Blanche le 20 janvier 2009 !

Amadou et Mariam vont donc chanter aux côtés de Beyoncé, Jay-Z ou Leona Lewis, autres invités de marque déjà confirmés à ce jour.

lundi, 01 décembre 2008

Le lundi 1er décembre Journée Mondiale de Lutte contre le Sida

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Portez le ruban rouge

Participez à Marche du 1er décembre
Le lundi 1er décembre 2008 ,
Rendez-vous Place de la Monnaie, dès 12h00


* Stands, musique et animations audiovisuelles au village associatif. Les associations engagées dans la lutte contre le sida proposent des informations et animations ludiques de sensibilisation au sida et à la solidarité envers les personnes séropositives.


* Sur scène:Concerts et performances artistiques
12h00 Fanfare du Meiboom
12h50 Défilé de mode
13h25 Fanfare du Meiboom
14h15 Sidihamo
14h45 Pepe
15h40 Maky
16h05 Drag Kings
16h30 Défilé de mode
17h55 Jonglerie du feu
17h40 Peppers Seed ­
18h40 Speech Journée Mondiale de Lutte contre le Sida
18h50 Samba brésilienne

Quand: 12h00 (à partir de)
Où: Place de la Monnaie, 1000 Bruxelles

* Départ à 19h00 de la Marche de Solidarité du 1er décembre 2008.
Marche de solidarité à l’égard des personnes séropositives et des malades du sida.

Quand: 19h00
Où: Place de la Monnaie, 1000 Bruxelles


Trajet: Place de la Monnaie - Rue de L’Évêque -Bd. Anspach - Plattesteen -Rue du Lombard - Rue de l’Etuve - Manneken Pis - Rue du Chêne - Place de la Vieille Halle au Blé-Place St Jean - Rue de l’Hôpital - Bd. de L’Empereur - Place de l’Albertine - Bd. de L’Impératrice - Carrefour de l’Europe - Bd. de l’Impératrice - Rue de la Montagne - Rue Marché aux Herbes - Rue de la Colline - Grand Place. Innovation 2008: lors de leur arrivée sur la Grand Place, les marcheurs feront éclater leurs ballons !

Voir le plan du parcours

* Déploiement du patchwork. Le patchwork des Noms sera déployé à l’hôtel de Ville. Ce patchwork est traditionnellement composé de draps décorés qui, chacun, rappelle le souvenir d’une victime du sida. Cette cérémonie est aussi l’occasion d’exprimer des messages d’hommage, de solidarité, de prise de conscience, mais aussi d’espoir pour de nombreuses
personnes séropositives et leur entourage.

Quand: 20h00
Où: Hôtel de ville de Bruxelles, 1000 Bruxelles

Soyez solidaire

En 1988, l’Organisation Mondiale de la Santé crée la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, une occasion particulière pour manifester sa solidarité envers les personnes séropositives et les malades du sida, mais aussi pour dénoncer les discriminations dont ces personnes sont trop souvent les victimes. En effet, 69% de la population belge reconnaît avoir déjà eu un comportement discriminatoire à l’égard de personnes séropositives. Que ce soit au niveau de l'éducation, de la vie professionnelle, dans les assurances, les banques, la famille ou d'autres échanges quotidiens, ils souffrent de leur séropositivité qu'ils doivent souvent cacher.

La Plate-Forme Prévention Sida, Sensoa et leurs partenaires invitent chacun à manifester concrètement son soutien envers ces personnes confrontées à la maladie et à les encourager à faire valoir leurs droits dans toutes les circonstances de leur vie. Il faut rappeler que le sida peut frapper tout le monde et qu'il n'y a aucun risque à vivre quotidiennement avec des séropositifs. Vous aussi témoignez votre soutien aux personnes séropositives et à la lutte contre le sida!

Portez le ruban rouge!

Symbole international de la solidarité face à la lutte contre le VIH et le sida, le ruban rouge démontre le désir de ceux qui le portent d’aider et de comprendre les personnes qui sont affectées par le VIH/sida, ceux qui sont malades, ceux qui sont morts ainsi que tous ceux qui ont été directement touchés par cette maladie. Le ruban rouge se veut un symbole d’espoir. La couleur rouge, c’est pour le sang. Sa forme représente l’infini qui est coupé. Le ruban se porte comme un « V » inversé jusqu’au jour où un remède sera découvert, alors le « V » signifiera victoire.

Participez à la Marche du 1er décembre 2008

Avec le port du ruban rouge, la Marche du 1er décembre est une façon concrète d’exprimer sa solidarité. La Plate-Forme

Prévention Sida, Sensoa et leurs partenaires vous invitent à participer à la Marche de solidarité qu’ils organisent le lundi 1er décembre à 19h00 à partir de la place de la Monnaie.


Comme au Congo; le chemin de l'enfer est au Laos

Ta Duangchom était sorti chercher de la nourriture avec ses deux jeunes fils quand une bombe à sous-munitions a explosé en face de lui, le privant de ses deux bras et d'un oeil. Lire la suite l'article

Aujourd'hui, cet agriculteur de 39 ans du sud du pays communiste ne peut plus prendre en charge sa femme et ses sept enfants.

"Je ne peux plus cultiver, je reste juste à la maison. Je ne peux pas aider ma famille", a-t-il récemment expliqué à l'AFP, avant de rejoindre Xieng Khouang, une province du nord, pour une conférence régionale sur les bombes à sous-munitions. Tout repose désormais sur les épaules de sa femme.

Au Laos, la "guerre secrète" menée par les Américains pendant le conflit du Vietnam voisin fait encore des ravages plus de 30 ans après.

Pour combattre les forces communistes laotiennes mais aussi la guérilla vietnamienne qui s'était retranchée dans le pays, les Etats-Unis y ont mené près de 80.000 missions de survol dans les années 60 et 70.

Des bombes à sous-munitions, qui disséminent sur des kilomètres des centaines de mini-bombes qui n'explosent elles-mêmes souvent pas tout de suite et font des décennies plus tard encore des ravages, ont été massivement larguées.

Les autorités laotiennes estiment qu'un tiers des 260 millions de sous-munitions qui ont atterri sur le territoire n'ont pas explosé. Selon elles, 10.500 personnes ont été tuées et 11.500 autres blessées dans des explosions tardives depuis la fin de la guerre en 1975.

Thoummy Silamphan, 19 ans, a perdu une main dans l'une d'elles il y a 11 ans. Il coupait du bambou près de sa maison. Il a par la suite dû se battre pour trouver du travail.

"Immédiatement après l'accident, je me suis senti très différent des autres gens et je me suis demandé si j'allais avoir une vie normale et si je serai capable d'étudier", raconte-t-il. "Quand j'étais enfant, je voulais être policier".

L'absence d'équipements médicaux adéquats aggrave encore souvent les cas.

Les enfants de Ta n'avaient que quatre et six ans quand leur père a été frappé. Ils ont dû marcher trois kilomètres pour trouver de l'aide.

Ta a finalement rejoint l'hôpital du district par tracteur, mais a encore dû être transféré dans un autre établissement pour recevoir les soins nécessaires. Tous ces délais ont contribué à l'infection de son bras droit, entraînant deux amputations qui ont chacune un peu plus réduit son membre.

vendredi, 28 novembre 2008

Belgique; l'affaire du Bébé vendu

Le tribunal de Zwolle a ordonné le placement sous tutelle du bébé belge cédé par ses parents à un couple de Néerlandais. Il va être placé dans une famille d'accueil.
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« Le tribunal accède à la demande du conseil de la protection de l'enfance de placer le bébé J. sous tutelle », a annoncé le président Willem Miltenburg à l'issue d'une audience à huis clos au tribunal de Zwolle.

Le conseil de la protection de l'enfance a demandé « au bureau de soins de l'enfance de placer l'enfant dans une famille d'accueil de crise », a indiqué celui-ci dans un communiqué, sans préciser à quelle date cela aura lieu.

« De là, une solution définitive dans l'intérêt de l'enfant va pouvoir être trouvée », poursuit le communiqué. Vu le très jeune âge du bébé, celui-ci n'a pas pu s'attacher « à un tel point » au couple de parents néerlandais qu'« un placement en dehors de leur domicile forme une menace pour son développement », selon la même source.

Ce couple a agi en infraction aux règles sur la venue d'enfants de l'étranger vers les Pays-Bas, « l'enfant a été amené de l'étranger sans autorisation afin d'être intégré dans leur propre famille », a déclaré le président Miltenburg.

« Les seules exceptions possibles à la mise sous tutelle seraient des raisons pour le bien de l'enfant mais cette situation exceptionnelle ne se présente pas », a poursuivi le magistrat.

Le bébé Jayden avait été cédé à sa naissance en juillet par ses parents belges à un couple de Néerlandais, à la suite d'une annonce sur internet. Selon les médias néerlandais, les parents belges, en difficultés financières, auraient perçu 5 à 10.000 euros.

Les parents néerlandais, âgés de 26 ans, ne pouvaient pas avoir d'enfants. Ils avaient déclaré la naissance du bébé sous leur nom à la mairie de Gand (nord de la Belgique) avant de rentrer avec l'enfant dans leur village de Sibculo.

(afp)

130 personnes tuées à Bombay

Cent trente personnes ont été tuées et près de 300 autres blessées à Bombay, la capitale économique de l'Inde, dans une série d'échanges de tirs et d'explosions depuis mercredi, selon un nouveau bilan donné ce vendredi par la police. Tous les islamistes présents à l’hôtel Taj Mahal ont été tués par les forces de sécurité indiennes. Les opérations se poursuivent dans un deuxième hôtel de luxe ainsi que dans toute la ville.
bo,bey.jpgQuelque 25 assaillants lourdement armés se sont attaqués à une série de lieux emblématiques comme le mythique hôtel Taj Mahal, symbole de la métropole cosmopolite, la gare centrale ou un hôpital pour femmes et enfants. Plus de 125 personnes ont été tuées et près de 300 personnes ont en outre été blessées. Une dizaine d’étrangers figurent parmi les personnes tuées, dont un Japonais, un Australien, un Britannique, un Italien et un Allemand. Deux Canadiens ont en outre été blessés, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon.

Des commandos indiens ont secouru 39 personnes qui étaient bloquées dans l’hôtel Oberoi/Trident de Bombay. Les opérations de ratissage dans cet hôtel se poursuivent, a déclaré la police vendredi.

Jeudi soir, un haut responsable indien a annoncé que l’opération des forces de sécurité à l’hôtel Taj Mahal, était terminée et qu’il n’y restait plus qu’un islamiste blessé.

Des personnes, dont un rabbin, ont également été prises en otages dans un complexe de logements et de bureaux abritant un centre juif, le Nariman House. Sept d’entre elles ont été libérées, a affirmé un responsable de la sécurité. Des témoins ont souligné que les assaillants avaient pris en priorité en otages des Britanniques et des Américains.