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jeudi, 27 janvier 2011

Le port de signes convictionnels divise la majorité

voilLa majorité bruxelloise ne parvient toujours pas à s'accorder sur une position commune à propos de l'opportunité d'interdire le port de signes convictionnels ou religieux dans l'enseignement et dans une série d'autres fonctions publiques.

C'est ce qui ressort jeudi après-midi d'un nouveau report des travaux parlementaires sur une proposition du MR défendue par Didier Gosuin, en commission des Finances du parlement régional. Selon Didier Gosuin, le MR a déposé en octobre 2009 des propositions de résolution et d'ordonnance visant à interdire le port de signes convictionnels pour les fonctionnaires régionaux et communaux ainsi que pour le gouverneur de l'arrondissement de Bruxelles-capitale dans l'exercice de leur fonction.

La majorité a souhaité reporter le débat dans l'attente de l'avis du conseil d'Etat transmis en juillet dernier mais porté à la connaissance des députés en novembre. "Forts de l'avis du Conseil d'Etat, mais aussi de l'assemblée francophone et des assises de l'interculturalité, il n'y avait plus de raison de reporter l'examen de nos propositions que j'ai demandé formellement en décembre", a précisé Didier Gosuin.

La présidente du parlement, Françoise Dupuis, a inscrit ces propositions, il y a quelques jours, à l'ordre du jour de la commission, ce qui n'a pas plu à tout le monde dans la majorité, où certains ont fait discrètement savoir jeudi qu'ils avaient été pris de court. La présidente n'avait réglementairement pas le choix, a commenté Didier Gosuin, après la décision d'une suspension de l'examen des propositions MR.

Selon lui, le débat devra obligatoirement se poursuivre dans un délai maximal de deux mois, même si on observe une fracture au sein de la majorité, notamment chez Ecolo, sur la question.