Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 novembre 2008

Climat: "tout va changer" avec Obama, assure le prix Pulitzer Jared Diamond

Pour le climat, tout va changer en début d'année prochaine avec la nouvelle administration américaine, se réjouit Jared Diamond, géographe, biologiste et Prix Pulitzer, souvent présenté comme "un comité d'experts à lui tout seul". Lire la suite l'article

Jared Diamond, auteur américain de 61 ans, installé en Californie où il enseigne à l'Université UCLA, a acquis à une renommée mondiale grâce à ses best-sellers: "De l'inégalité parmi les sociétés" ("Guns, Germs and Steel") Pulitzer 1998, ou plus récemment "Effondrement" (Collapse"), sous-titré "Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie".

De passage à Paris mercredi, une semaine après l'élection du démocrate Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, il assure: "Nous allons probablement assister au virage politique le plus drastique aux Etats-Unis en l'espace d'une vie! Les négociations sur le climat seront très différentes à partir du 1er février comparé à ce qu'elles sont aujourd'hui".

Comme on lui rappelle que, pour l'administration sortante de George W. Bush, "le style de vie des Américains n'était pas négociable", il rit: "L'opinion publique américaine a beaucoup changé en un an, la majorité des Etats prennent le changement climatique très au sérieux. Même mon gouverneur, Arnold Schwarzenegger, en Californie, bien que républicain, était en désaccord avec Washington".

"Cependant, les Américains disent souvent qu'il ne sert à rien de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) quand la Chine en produit tellement avec son charbon. Mais Barack Obama est intelligent, je ne le crois pas assez bête pour demander à la Chine d'agir la première! J'espère qu'il donnera le bon exemple d'abord".

Jusqu'où pourra-t-il aller dans le compromis? "C'est un politicien avisé, il ira aussi loin que la population et le Congrès seront prêts à le suivre. L'administration Clinton avait de bonnes idées, mais a voulu aller trop loin trop vite".

Le président Bill Clinton (1992-2000) s'était notamment heurté au Sénat qui avait refusé de ratifier le Protocole de Kyoto.

Les commentaires sont fermés.