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dimanche, 08 juin 2008

Double attentat à l'est d'Alger, 12 morts dont deux Français

ALGER (Reuters) - Un double attentat à la bombe devant la gare ferroviaire de Beni Amrane, une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a fait 12 morts dont deux Français et huit soldats qui les accompagnaient, selon une source proche des forces de sécurité.

Les deux Français, que les soldats algériens escortaient, travaillaient pour la société française d'ingénierie hydraulique Razel. Les deux dernières victimes sont des pompiers.

Les deux explosions, qui n'ont pas encore été revendiquées, se sont produites à très peu de temps d'intervalle dans cette localité de la province de Boumerdès, où les rebelles islamistes sont actifs.

Jeudi, six soldats algériens avaient déjà été tués dans la même province lorsque leur convoi avait sauté sur une mine posée par des rebelles que l'on présume relever de l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

La veille, deux personnes avaient été tuées par des bombes devant une caserne de l'armée à Bordj el Kiffane, 25 km à l'est de la capitale.

AQMI est la nouvelle appellation de l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dernier mouvement actif issu de l'insurrection islamiste de 1992. AQMI avait revendiqué le double attentat à la bombe contre le siège local de l'Onu et celui de la Cour constitutionnelle algérienne qui avait fait 41 morts en décembre.

A Paris, l'Elysée a fait savoir que Nicolas Sarkozy avait adressé un message au président Abdelaziz Bouteflika "condamnant sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir".

Il y assure l'Algérie "de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme".

Hamid ould Ahmed, version française Marc Deltei

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