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dimanche, 08 juin 2008

Le déclin des Farc est "irréversible", selon la Colombie

MOSCOU (Reuters) - Le déclin de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui ont perdu au cours des dernières semaines plusieurs dirigeants importants, est "irréversible", a jugé jeudi le vice-président colombien, Francisco Santos.
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"Je pense que le déclin des Farc est irréversible, il n'y a pas de marche arrière", a-t-il dit dans une interview à Reuters pendant une visite en Russie. "S'ils ne détenaient pas d'otages, ils ne compteraient plus."

Le gouvernement du populaire président colombien Alvaro Uribe estime avoir considérablement affaibli la guérilla d'extrême-gauche, qui a perdu depuis le début de l'année trois de ses principaux dirigeants, dont son chef historique et fondateur Manuel Marulanda.

Santos a également prévenu les rebelles, qui comptaient autrefois quelque 17.000 combattants, que les mesures d'amnisties prévues lors des négociations de paix des années 1980 et 1990 n'auraient plus cours s'ils décidaient de reprendre les discussions.

"Aujourd'hui, le pardon et l'amnistie sont absolument impossibles, notamment (...) parce que les crimes de guerre qu'ils ont commis sont impardonnables et (sont punis) par le droit international", a-t-il dit.

Considérées comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, les Farc détiennent encore des dizaines d'otages dans la jungle colombienne, dont trois Américains et la Franco-colombienne Ingrid Bétancourt.

Michael Stott, version française Grégory Blachier

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