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lundi, 09 juin 2008

Belgique:Pouvoir d'achat: ça grogne partout

DES MILLIERS de personnes marcheront cette semaine à Liège, Mons, Arlon et Bruxelles, pour une hausse du pouvoir d'achat. Les actions débutent ce lundi à Anvers et Liège. Dans la Cité ardente, entre 6.000 et 9.000 personnes sont attendues dans les artères du centre-ville. Durant la manifestation, les bus des TEC resteront au dépôt.0a3ccc3efe97b42114c46b752c2b975b.jpgLes grandes artères de plusieurs villes du pays devraient se colorer des traditionnelles banderoles vertes, rouges et bleues, cette semaine. Les trois grands syndicats du pays, la CSC, la FGTB et la CGSLB, organisent des actions dans tout le pays. L'objectif : « maintenir la pression sur le gouvernement pour qu'il prenne à bras-le-corps les problèmes de pouvoir d'achat des gens ».

Les actions débuteront ce lundi, à Anvers et Liège. Dans la Cité ardente, entre 6.000 et 9.000 personnes sont attendues en matinée pour une manifestation dans les artères du centre-ville. Durant la manifestation, les bus des TEC resteront au dépôt. Les chauffeurs entendent ainsi témoigner leur solidarité.

Mardi, c'est à Mons que les représentants syndicaux défileront. Le cortège partira de la gare et se dirigera vers la Grand-Place. Les organisateurs attendent environ 8.500 manifestants. Le même jour, des actions auront lieu à Gand.

Mercredi, ce sera le tour d'Arlon et de Namur. Les manifestants devraient rencontrer le ministre-président wallon, Rudy Demotte.

Enfin, la semaine d'actions se terminera jeudi, avec des manifestations à Bruxelles et dans le Brabant. Les manifestants défileront en trois cortèges (un par syndicat) avant de se rejoindre sur la place Anneessens et se diriger vers la place de la Monnaie. Les présidents des syndicats chrétien et socialiste prendront alors la parole.

Les trois organisations sont parvenues à s'entendre sur des revendications communes. La première concerne les salaires : les syndicats veulent un relèvement du salaire minimum et une élimination de l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Les représentants des travailleurs plaident également pour le maintien de l'indexation automatique des salaires.

Deuxième revendication : la solidarité. Les trois organisations souhaitent « le maintien du caractère fédéral de la sécurité sociale, du droit du travail et des conventions collectives ».

Troisième exigence : la fiscalité. Les syndicats veulent que la réforme fiscale en gestation soulage les petits et les moyens revenus. Ils veulent aussi une baisse de taux de TVA sur le gaz et l'électricité.

Enfin, les manifestants exigeront un meilleur contrôle des prix, surtout pour les biens de première nécessité. Ils demanderont aussi une modération des loyers.

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