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samedi, 25 février 2012

Sénégal élection février 2012: le documentqui fait mentir le ministre libéral Madické NIANG, une identité pour deux personnes différentes

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jeudi, 23 février 2012

Moustapha Cissé Lô dénonce ’’les tentatives de fraude’’ électorale des FAL 2012

Moustapha Cissé Lô, coordonnateur de l’Alliance pour la république (APR) du candidat Macky Sall, dans le département de Mbacké (centre), a dénoncé ’’les tentatives de fraude’’ de la coalition des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012) du président sortant et candidat à l’élection présidentielle du 26 février, Abdoulaye Wade.

Le camp du candidat Macky Sall a pris ’’les dispositions nécessaires’’ pour empêcher toute tentative de fraude au scrutin présidentiel.

’’Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour barrer la route aux FAL 2012, qui n’ont d’autre issue que d’orchestrer des fraudes en emmenant des gens depuis Diourbel pour essayer de voler’’, a soutenu Lô.

’’Nous n’accepterons pas cela parce que nous serons présents dans tous les bureaux de vote et nous veillerons à la régularité et à la transparence du scrutin’’, a-t-il affirmé au terme d’une marche organisée vendredi soir par des partis de l’opposition réunis autour du Mouvement du 23-Juin (M-23).

Selon lui, l’administration a essayé de rapprocher les bureaux de vote des lieux d’habitation des électeurs. ’’Il fallait, au préalable, consulter les partis politiques’’, a-t-il dit.

’’Nous disons que tous les partis, qu’ils soient du M-23 ou des FAL 2012, sont des adversaires au premier tour. Et, nous ferons tout pour gagner’’, a–t-il soutenu, ajoutant que ’’Wade ne sera jamais notre allié, quel que soit le parti arrivé premier ou deuxième’’.

’’Nous nous opposerons par les moyens légaux pour qu’il (Wade) retire sa candidature’’, a-t-il dit d’Abdoulaye Wade.

Macky Sall est attendu dans le département de Mbacké le 21 février.

 

Coalition Macky 2012 : Haro sur des fraudes massives dans les centres urbains

Sur au moins deux questions, les propos des coalitions Macky 2012 et les FAL ont la même résonance. Chacune accuse l’autre d’échafauder un plan de fraude et demande à ses électeurs de veiller sur le scrutin. Le directoire de campagne de Macky Sall, en conférence de presse à son QG ce jeudi, fait état d’un projet de Wade de perturber le scrutin par la violence dans les centres urbains.

 

Ce projet de fraude massive dans les centres urbains, fait observer El Hadj Hamidou Kassé, membre du directoire de campagne du candidat Macy Sall, « devrait permettre d’annuler des millions de suffrages exprimés ». L’objectif attaché à cette manœuvre de la coalition des FAL 2012 est de « permettre de proclamer les résultats (en faveur de Me Abdoulaye Wade) dès le premier tour ».

A en croire toujours El Hadj Hamidou Kassé, le président sortant aurait à cœur pour le scrutin du 26 février prochain de « démobiliser l’électorat » auquel il tente de faire croire que « les dès sont pipés ».

Les camarades de Macky Sall déclarent qu’ils se dresseront en « vigies » pour parer à toutes éventualités.

Sur l’idée de report de la Présidentielle qui bourgeonne déjà dans certains esprits, le directoire de campagne rappelle la position de Macky Sall qui est « rigoureusement pour le respect du calendrier de la République ».


La coalition Macky 2012 fait observer par ailleurs que la mission d’observation du président Obasanjo est teintée de médiation. Mais celle-ci ne saurait être acceptée, dit le staff de campagne de l’ancien Premier ministre, que si le camp du pouvoir respecte les règles du jeu.

Ben ABASS (APPEL)

[ Soutien ] Blessé lors des manifestations : La France apporte sa ‘solidarité et ses vœux de rétablissement’ à Youssou Ndour

yuoi.jpgLa diplomatie française veut que ‘l’intégrité physique de tous les manifestants soit respectée’, et appelle le gouvernement du Sénégal ‘à tout faire pour garantir les libertés fondamentales, en particulier la liberté d’expression et de manifestation’.C’est en substance ce que l’on retient du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, appréciant hier la situation au Sénégal.


(Correspondant permanent à Paris) - La blessure de Youssou Ndour lors des manifestations de mardi dernier a fait le tour des médias internationaux. Les médias français n'étaient pas en reste. Des télévisions de grande audience à la presse écrite de grande diffusion en passant les radios, tous ont évoqué cette blessure subie par l'un des artistes les plus célèbres du Sénégal. Maintenant c'est les autorités françaises qui en font cas. Lors de son point de presse, hier, le porte-parole du Quai d'Orsay en fait cas en souhaitant à tous les blessés un ‘rétablissement’. ‘(La France) exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi que sa solidarité et ses vœux de rétablissement à M. Youssou Ndour et à tous les blessés’, a fait savoir Bernard Valéro. Avant de regretter ‘vivement que l’action des forces de l’ordre ait fait des morts et de nombreux blessés parmi les manifestants’.
Le Quai d'Orsay en a profité pour réaffirmer son attachement à la liberté d’expression et de manifestation, comme le prévoit le code électoral sénégalais. La France demande également que ‘l’intégrité physique de tous les manifestants soit respectée’, appelant le gouvernement du Sénégal ‘à tout faire pour garantir les libertés fondamentales, en particulier la liberté d’expression et de manifestation’. Pour les autorités françaises, le Sénégal doit ‘préserver sa tradition démocratique et assurer son avenir dans le cadre d’une campagne faisant toute la part au pluralisme et dans le respect du calendrier électoral’. La France se dit ‘préoccupée par la dégradation de la situation au Sénégal à quelques jours du scrutin présidentiel’.


A trois jours de l'élection présidentielle, la tension reste toujours vive au Sénégal. Certains candidats ont appelé à manifester encore jusqu'au vendredi contre la candidature du président Wade. Une situation, si elle dégénère, pourrait avoir des conséquences sur la tenue du scrutin. D'ailleurs des candidats à cette élection demandent le report du scrutin, estimant que toutes les conditions ne sont pas réunies pour sa tenue. En revanche, d'autres militent en faveur de sa tenue. En tous les cas, Olegun Obasanjo est arrivé à Dakar hier, conduisant la délégation des observateurs de la Cedeao et de l'Union africaine (Ua) pour l'élection présidentielle du 26 février 2012. Il a rencontré des candidats de l'opposition, des dirigeants de la société civile et du Mouvement M23. Il devrait rencontrer hier, la Commission électorale nationale autonome (Cena). Même s'il refuse d'inscrire sans mission dans le cadre d'une médiation, il n'en exclut pas autant. En tous les cas, certains protagonistes le souhaitent vivement pour sortir de ce complexe bourbier sénégalais.

dimanche, 19 février 2012

Sénégal: Le Fichier électoral 2012 est truqué,

lundi, 13 février 2012

Belgique: Anvers dit "non" à Abdoulaye Wade

vendredi, 10 février 2012

SENEGAL 2012:Macky Sall ou le Bon Choix

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Sénégal: Présidentielles 2012, Macky Sall le bon choix

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lundi, 06 février 2012

Le Syndrome de Sangalkam plane sur les élections présidentielles sénégalaises 2012.

Un gouvernement qui tue, est un régime  abdiquant. Un gouvernement qui tire sur le peuple, croupit sur un système en agonie. Telle est la situation du gouvernement sénégalais sous l’ère Abdoulaye Wade – Karim Wade avec un premier ministre comme acteur secondaire.

Le combat actuel du peuple sénégalais est une lutte légitime et de plein droit. Il ne demande que le respect minimum de la constitution pour un pays qui a la tradition d’un Etat de droit et d’un Etat démocratique.

La constitution actuelle sénégalaise ne permet pas à Abdoulaye Wade d’être candidat à la présidentielle 2012. Cette vérité évidente a été prononcée publiquement et mondialement par Abdoulaye Wade lui-même entouré à l’époque par Macky  Sall et Bacar Dia  attestant qu’il a bloqué ses mandats à deux et qu’il n’était dès lors pas possible pour  lui de se présenter en 2012.

Nous avons à plusieurs reprises visionné les vidéos des manifestations à la Place de l’Obélisque pour  constater amèrement comment le mastodonte camion blindé des forces de ‘’l’ordre’’ a foncé sur la population pour catapulter, arracher, écraser, déchiqueter, propulser d’innocents sénégalais pour écourter leur vie. Le peuple est témoin, l’opinion internationale est témoin, Dieu est témoin.

C’est Abdoulaye Wade Jadis, quand il était dans des situations difficiles et d’inconfort lorsque le parti socialiste était au pouvoir, nous rappelait cet interrogation : ’’ Dieu n’  est –il pas le meilleur des juges’’.

Dans ce contexte, c’est le peuple qui les jugera avant le tout puissant et patient les juge. Ce que réclame le peuple sénégalais est un droit fondamental  et inaliénable pour la nation sénégalaise.

Le peuple est plus fort que le gouvernement. Un gouvernement fort est celui qui écoute et entend les doléances de ceux qui les ont portés au pouvoir. Un gouvernement faible est celui qui est sourd et aveugle  aux revendications des masses comme le gouvernement actuel du Sénégal  en abus de pouvoir.

Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas encore entendu les condoléances d’Abdoulaye Wade ou de ses acolytes pour des jeunes injustement tués par un système mis en place par le présent régime.

Le peuple sénégalais, s’aura – t –il pardonné un jour ces tortueux qui nous dirigent ?

Alioune DIOP

 

mercredi, 01 février 2012

Abdoulaye Wade tue le sénégalais et marche sur le cadavre au plaisir de son fils Karim Wade

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Wade avait dit "qu'il ne marchera pas sur des cadavres pour aller au pouvoir". D...ésormais c'est clair qu'il est prêt à tuer tous les sénégalais pour conserver son pouvoir. Déjà 4 morts et le discours de son clan rappelle étrangement celui de Gbagbo. Il faut arrêter cette tragédie...Afficher la suite

Pierre Sarkozy rapatrié en France aux frais de l'Etat?

Les voyages de Pierre Sarkozy sont décidément bien mouvementés. Après avoir «miraculeusement» échappé à la mort il y a deux ans au Brésil, le fils du chef de l'Etat a été victime d'une intoxication alimentaire en Ukraine la semaine dernière et a été rapatrié avec un Falcon de l'Etat, révèle ce mercredi Le Canard Enchaîné, cité par Rue 89.

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L'Elysée confirme en partie l'information

Pierre Sarkozy, ou plutôt DJ Mosey, était sur le point de mixer dans une soirée privée d'Odessa lorsqu'il a été pris de maux le conduisant à être hospitalisé. Même si, selon Rue 89, le jeune homme de 26 ans ne semblait pas non plus dans un état dramatique, c'est bien un Falcon de l'escadron présidentiel qui est venu le chercher en Ukraine.

L'Elysée a confirmé les faits au Canard Enchaîné, précisant que Nicolas Sarkozy avait «payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7.632 euros». Sauf que, selon l'hebdomadaire, citant les chiffres officiels du ministère de la Défense, une heure de vol avec un tel avion vaut 5.600 euros, soit un coût total de près de 40.000 euros pour environ sept heures de vol. Par ailleurs, il est normalement interdit à ces avions officiels «de faire concurrence au privé» sauf par «intérêt général», rappelle Le Canard Enchaîné.

Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

dimanche, 29 janvier 2012

RECLAMATION DU CANDIDAT MACKY SALL CONTRE LA CANDIDATURE DE MONSIEUR ABDOULAYE WADE

 

Monsieur Le Président et Messieurs les membres du conseil constitutionnel

 

Monsieur le Président,

 

Monsieur Macky SALL, né le 11 Décembre 1961 à Fatick, Ingénieur, demeurant au 87 Fenêtre Mermoz à Dakar, candidat de la coalition Macky 2012 à l'élection du Président de la République du 26 Février 2012

 

A L'HONNEUR DE VOUS EXPOSER

 

Par décision N° 1/E/2012 en date du 27 Janvier 2012, le Conseil Constitutionnel en son article a arrêté et publié, la liste des candidats au premier tour de l'élection du Président de la République du 26 Février 2012 ainsi qu'il suit :

 

« .... la liste des candidats au premier tour de l'élection du Président de la République du 26 Février 2012 est arrêtée dans l'ordre qui suit :

 

Moustapha Niasse

 

Macky Sall

 

Idrissa Seck

 

Abdoulaye Wade

 

Mor Dieng

 

Cheikh Tidiane Gadio

 

Cheikh Abiboulaye Dieye

 

Doudou Ndoye

 

Djibril Ngom

 

Ibraima Fall

 

Ousmane Tanor Dieng

 

Diouma Diakhaté

 

Oumar Khassimou Dia

 

Amsatou Sow Sidibé

 

Que sur le fondement des dispositions des articles LO 122 du code électoral combinées à l'article 2 de la Loi Organique 92-23 du 30 Mai 1992 modifié par la Loi Organique 99-17 du 17 Février 1999, le candidat Macky Sall entend par la présente requête se prévaloir de son droit de réclamation aux fins d'invalidation de la candidature de Monsieur Abdoulaye Wade.

 

Il résulte de l'article LO 122 du Code Electoral que « Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat.

 

Les réclamations doivent parvenir au Conseil Constitutionnel avant l'expiration du jour suivant celui de l'affichage de la liste des candidats au greffe ;

 

Le conseil constitutionnel statue sans délai »

 

Au demeurant l'article 2 alinéa 1er de la Loi Organique 92-23 du 30 Mai 1992 sur le conseil constitutionnel modifié par la Loi 99-71 du 17 Février 1999 prévoit que le Conseil Constitutionnel reçoit les candidatures à l'élection présidentielle, arrête la liste des candidats statue sur les contestations relatives aux élections du Président de la République et des députés à l'assemblé nationale et proclame les résultats.

 

Au vu des dispositions sus visées, il échait de déclarer recevable la présente réclamation et d'y faire droit.

 

I EXPOSE DES FAITS

 

Monsieur Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais, avait pris des engagements politiques portés par la coalition CA 2000 par lesquels il prônait :

 

La limitation du renouvellement mandat du Président de la République à un (1),

 

La durée des mandats à cinq (5) ans

 

C'est sur la base de ces engagements politiques qu'il a fait une campagne électorale en 2000 pour être élu au 2e tour des élections le 19 Mars 2000.

 

Aussitôt après son élection Monsieur Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal engagea dans ce sens une réforme de la constitution pour mettre en œuvre ses promesses électorale.

 

Après son élection en 2000 sous l'empire de la constitution de 1963, le Président Abdoulaye Wade soumis au peuple Sénégalais par référendum une nouvelle constitution qui entra en vigueur le 22 Janvier 2001.

 

Ces engagements politiques se sont traduits expressément dans la nouvelle constitution ainsi adoptée à travers les articles 27 et 104.

 

Elu en 2000 pour un mandat de 7 ans, le président Abdoulaye Wade fut réélu en 2007 pour un mandat de 5 ans prévu par la nouvelle constitution.

 

C'est ainsi que juste après son élection de 2007 lors d'une conférence de presse, il déclara « je ne peux plus me représenter pour un autre mandat car j'ai verrouillé la Constitution et j'ai bloqué le mandat à deux ». ( SOUS COTE 1 CD AUDIO)

 

En dépit de tout ce qui précède, Abdoulaye Wade déposa au greffe du Conseil Constitutionnel sa candidature le 24 Janvier 2012 pour le premier tour à l'élection du Président de la République du 26 Février 2012

 

Le conseil constitutionnel, par décision en date du 27 janvier a arrêté et publié la liste des candidats à la dite élection sur laquelle figure le nom de Monsieur Abdoulaye Wade.

 

Cette candidature n'est pas valide pour les moyens ci après :

 

II EXPOSE DES MOYENS

 

II-1 SUR LE PREMIER MOYEN TIRE DE LA VIOLATION DE LA CONSTITUTION EN SES ARTICLES 27 ET 104

 

La décision n°1/E/2012 a arrêté dans la liste des candidats à l'élection présidentielle du 26 Février 2012 en y faisant figurer le nom de Monsieur Abdoulaye Wade.

 

Cette candidature de Monsieur Abdoulaye ainsi retenue viole les dispositions combinées des articles 27 et 104 de la Constitution.

 

En effet, l'article 27 de la constitution du 22 Janvier 2001 dispose expressément que « la durée du mandat du Président de la République est de 5 ans. Le mandat du Président de la République est renouvelable une seule fois. »

 

L'article 104 dispose « que le président en exercice poursuit son mandat jusqu'à son terme.

 

Toutes les autres dispositions lui sont applicables ».

 

Aux termes le l'article 104 précité, la nouvelle constitution s'applique immédiatement au mandat du président de la République en exercice, exceptée sa durée qui est maintenue à sept ans, rejoignant ainsi la volonté politique et l'engagement moral de Abdoulaye Wade inspirateur de la Constitution nouvellement adoptée.

 

Qu'il ne fait pas de doute que dans les dispositions transitoires sus visées le constituant a clairement indiqué sa volonté de décompter dans le renouvellement des mandats, le mandat en cours du Président de la République en fonction.

 

Dès lors la seule exception à l'application immédiate de la loi constitutionnelle est expressément limitée à la durée du mandat et non au mandat lui-même qui est déjà décompté dans le renouvellement prévu à l'article 27.

 

Cela est d'autant plus évident que si ce mandat ne concernait pas le mandat du Président en exercice, c'est-à-dire celui de Abdoulaye Wade la disposition transitoire de l'article 104 n'aurait pas sa raison d'être.

 

Au regard de ce qui précède considérant que la nouvelle constitution interdit formellement de renouveler le mandat plus d'une fois, Monsieur Abdoulaye Wade, qui a renouvelé son mandat en 2007, a fait deux mandats successifs et ne peut plus se présenter à l'élection du Président de la République du 26 Février 2012.

 

II-2 SUR LE DEUXIEME MOYEN TIRE DE LA VIOLATION DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 29 DE LA CONSTITUTION- DES ARTCLES LO 116 ET LO 118 DU CODE ELECTORAL ET DE L'ARRETE 000012 DU 5 JANVIER 2012 MODIFIANT L'ARRETE 013225 DU 29 NOVEMBRE 20011 FIXANT LES MODELES DE DECLARATION DE CANDIDATURE A L'ELECTION PRESIDENTIELLE DU 26 FEVRIER 2012

 

Le conseil constitutionnel reprenant l'article 29 de la constitution considère que « toute candidature pour être recevable doit être présentée par un parti politique ou une coalition de partis politiques légalement constituées... » (Considérant N° 2 de la Décision du conseil constitutionnel en sa séance du 27 Janvier 2012).

 

Que cependant, le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 27 janvier 2012 a relevé dans son considérant n°9 «... que le 24 janvier 2012 Abdoulaye WADE né le 29 mai 1926 à Saint louis a fait déposer au greffe du conseil constitutionnel une déclaration au terme de laquelle il est candidat à l'élection présidentielle du 26 février 2012 qu'il a reçu l'investiture du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) etde la coalition des Forces Alliées 2012, ..... »

 

Ce constat du conseil constitutionnel à lui seul suffit pour invalider la candidature de Mr Abdoulaye WADE en application des dispositions combinées de l'article 29 de la constitution, et des articles LO 116 LO 118 du Code électoral ainsi que l'Arrêté n° 000010 du Ministre chargé des élections en date du 5 janvier 2012 modifiant l'arrêté 013225 du 29 Février 2011 fixant les modèles de déclaration de candidature à l'élection présidentielle du 26 Février 2012.

 

En effet l'article 29 prévoit qu'un candidat ne peut être présenté à l'élection présidentielle exclusivement que par un parti politique ou une coalition de Partis politiques légalement constitués ;

 

Mieux les articles LO116 et LO 118 confirment le caractère substantiel de la formalité sus visée ;

 

Il résulte des dispositions précitées qu'une candidature ne peut être portée cumulativement par un parti politique et une coalition de partis politiques ;

 

Or l'investiture de Monsieur Abdoulaye WADE, portée par le Parti Démocratique Sénégalais et par la coalition des Forces Alliées 2012 est une violation manifeste des dispositions sus visées.

 

En conséquence l'admission de la candidature de Mr Abdoulaye WADE au double titre de deux organes n'est pas conforme au texte et à la lettre des dispositions des articles 29 de la Constitution, LO116, LO118 et l'Arrêté 000010 du 5 Janvier 2012 ;

 

En conséquence de ce qui précède, il échet d'invalider la candidature de Monsieur Abdoulaye Wade pour violation des dispositions combinées des articles 27 et 104 de la constitution du 22 Janvier 2001, des articles 29 de la constitution, LO 116, LO 118 du Code électoral ainsi que l'arrêté 000010 du 5 Janvier 2012 du Ministre chargé des élection fixant les modèles de déclaration de candidature à l'élection Présidentielle du 26 Février 2012.

 

PAR CES MOTIFS

 

Déclarer la présente requête recevable en la forme

 

ET Y FAISANT DROIT QUANT AU FOND

 

Invalider la candidature de Monsieur Abdoulaye Wade pour les illégalités et les irrégularités ci dessus relevés

 

Et par voie de conséquence retirer le nom de Monsieur Abdoulaye Wade de la liste arrêtée par le Conseil Constitutionnel dans sa décision 1/E2012 du 27 Janvier 2012

 

 

 

La tablette made in Africa

Le Congo est prêt à envahir l’Afrique puis l’Europe (qui sait ?) avec sa propre tablette bien de chez elle, la Way-C. Un produit de 7 pouces – comme la première Galaxy Tab de Samsung, soit 18 cm de diagonale d’écran – sous Android 2.3 Gingerbread conçu pour attaqué le marché de l’entrée de gamme sans pour autant sacrifier la qualité de l’appareil.
Verone Mankou, créateur de la société VMK, ne sort pas comme par magie d’un chapeau pour tenter de gratter un peu de business numérique. La révélation tactile, ce jeune entrepreneur de Brazzaville, fils d’un ingénieur et d’une institutrice, l’a lors de la présentation du premier iPhone par Steve Jobs, en 2007.

Cela fait déjà un an qu’il planche sur le meilleur moyen de démocratiser Internet, sans forcément passer par des moyens « logiques » (PC, notebook…) que la logistique traditionnelle rend difficile à mettre en place en Afrique. L’iPhone, Verone Mankou le voit déjà dans sa tête en version XL. Un produit plus grand qu’un smartphone, facile à connecté, tactile et bon marché.
L’idée germe vite, le concept se dessine précisément en quelques mois… mais le manque de moyens et d’investisseurs sur place laisse le rêve de tablette de Verone dans un tiroir, en 2009. Sa révolution tactile attendra.

Finalement, en 2011, le concept peut enfin se concrétiser. La réussite de l’iPad et surtout le manque de produits accessibles en Afrique – on trouve le haut de gamme, puis de l’entrée de gamme peu onéreuse mais de très mauvaise qualité – accélèrent la reprise du projet. « Le marché hi-tech en Afrique est en pleine croissance, je dirais même que c’est le seul marché au monde où une croissance à quatre chiffres est encore possible« , nous confie Verone Mankou. La Way-C prend vie, peu à peu, tout jours dans l’espoir de toucher le plus grand nombre.

« L’africain, n’ayant pas un grand pouvoir d’achat, souhaite un produit de même qualité que celui disponible en occident… pour un prix très bas, explique Vérone Mankou. Le marché se joue donc sur le rapport qualité-prix. C’est là que nous allons sortir notre épingle du jeu. Nous n’allons proposer que des produits de très bonne qualité à des prix très abordables.«

En bon industrie contemporaine, VMK s’acoquine avec une usine chinoise pour la production massive de l’appareil. Toutefois, la conception des circuits provient de l’esprit de l’entrepreneur. L’usine chinoise réalise la Way-C selon les plan fournis par VMK. Rien n’est acquis « clés-en-mains ». La tablette comprend l’Android Market, le catalogue officiel d’applications de Google, mais propose aussi un VMK Market qui « sélectionne le meilleur de l’Android Market, car il n’est pas simple de se retrouver avec des centaines de milliers d’applications. Le VMK Market met aussi en avant les applications développés par des développeurs africains, précise Vérone Mankou.

Equipée d’un processeur ARM Cortex A8 cadencé à 1,2 GHz (+ 512 Mo de RAM), d’une mémoire de stockage de 4 Go, d’un slot micro SD pour augmenter la mémoire, du WiFi et d’une définition d’écran de 800 x 480, la Way-C est commercialisée à 150 000 francs CFA, soit 228 euros.

Vérone Mankou est également attiré vers le smartphone. Logique. VMK travaille ainsi sur un modèle, en forme de réplique miniature de la tablette (photo du prototype ci-dessus). La tablette Way-C débarque en ce moment au Congo ainsi que dans 11 autres pays d’Afrique. Mais Vérone Mankou ne veut pas se cantonner au berceau de l’Humanité, il a des rêves d’Europe et cherche ainsi activement de nouveaux distributeurs afin que la Way-C – et son smartphone le cas échéant – trouvent asile sur des sites web marchands du Vieux Continent.

Et à voir les caractéristiques et le prix de la tablette signée VMK, elle n’aurait pas à rougir face à certains produits positionnés au même prix. Bientôt du VMK dans nos contrées ? C’est tout le malheur que l’on peut souhaiter à Vérone Mankou et VMK.

samedi, 28 janvier 2012

L’intégralité de l’arrêt du Conseil constitutionnel du 27 janvier 2012

Voici l’intégralité de la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures retenues pour l’élection du président de la République du 26 février 2012.

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Séance du 27 janvier 2012

Matière électorale

Affaire N° /E/2012

Publication de la liste des candidats à l’élection du président de la République du 26 février 2012

DECISION

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL En sa séance du 27 janvier 2012 statuant en matière électorale décide d’arrêter et de publier la liste des candidats à l’élection du Président de la République dont le premier tour du scrutin a été fixé au 26 Février 2012 ;

Vu la Constitution, notamment en ses articles 28,29 et 30 ; Vu les articles LO 1L115 à LO 122 du code électoral ;

Vu la loi organique n" 92-23 du 30 M.ai 1992 sur le Conseil constitutionnel, modifiée ;

Vu le décret n° 2010-1"519 du L5 Novembre 2010 portant fixation de la date de l’élection présidentielle au 26 février 2012 ;

Vu le décret n" 201L-1-976 du 20 Décembre 2011 portant convocation du corps électoral ;

Vu les pièces produites et jointes aux déclarations de candidature ; Le rapporteur entendu en son rapport.

1/CONSIDERANT qu’aux termes de l’article 28 de la Constitution « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques et âgé de 35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle » ;

2/CONSIDERANT qu’en application de l’article 29 de la Constitution, ‘’toute candidature, pour être recevable, doit être présentée par un parti politique ou une coalition de partis légalement constitués ou être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au moins dix mille inscrits domiciliés dans six régions à raison de cinq cents au moins par région.

Les candidats indépendants, comme les partis politiques, sont tenus de se conformer à l’article 4 de la Constitution. Chaque parti ou coalition de partis politiques ne peut présenter qu’une seule candidature ».

3/CONSIDERANT que l’article 27 de la Constitution dispose que la durée du mandat du Président de la République est de sept ans... le mandat est renouvelable une seule fois ; que l’article L04 de la Constitution prévoit que le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme ; toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables ;

4/CONSIDERANT qu’aux termes de l’article 30 de la Constitution, le Conseil constitutionnel arrête et publie la liste des candidats vingt neuf (29) jours avant le premier tour du scrutin ;

5/CONSIDERANT que le 04 janvier 2012, Moustapha NIASSE, né en 1939 à Keur Madiabel, administrateur civil, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture de la coalition Benno Siggil Sénégaal ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur verte avec bordure jaune et, pour symbole, six mains se tenant par le poignet et formant un cercle sur fond jaune.

6/ CONSIDERANT que le 19 janvier 2012, Macky SALL, né le 11 décembre 1961 à Fatick, Ingénieur, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture de la coalition ’’Macky 2012’’ ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur marron et beige, et, pour symbole, la tête de cheval.

7/CONSIDERANT que le 20 janvier 2012, Idrissa SECK né le 9 août 1959, à Thiès, Auditeur Consultant, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture de la coalition ’’Idy 4 Président’’ ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur orange aux 3/4 et le bleu clair au ÿ4, et pour symbole, une orange sur une branche avec deux feuilles ;

8/CONSIDERANT que le 24 janvier 2012 Abdourahmane SARR, né le 26 mars 1968 à Paris, domicilié au lot L5, Zone des Almadies a lait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat indépendant à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a recueilli dix mille (10.000) signatures d’électeurs inscrits domiciliés dans six régions à raison de cinq cents (500) au moins par région ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur bleu gris et, pour symbole une colombe avec une vague bleue grise et en dessous de la vague Abdourahmane en majuscules et en petits caractères, puis SARR en majuscules et en gros caractères avec quatre (4) étoiles en dessous.

9/CONSIDERANT que le 24 janvier 2012, Abdoulaye WADE, né le 29 mai 1926 à Saint- Louis a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et de la coalition des Forces Alliées 2072 ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur jaune, écriture bleue et, pour symbole un épi de mil.

10/CONSIDERANT que le 24 janvier 2012, Mor DIENG, né le 6 septembre L958 à Mbacké Expert comptable, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle da26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du Parti de l’Espoir YAAKAAR ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur violette et, pour symbole, une orange frappée de l’initiale Y en violet entourée de blanc avec une feuille verte au sommet de l’orange ainsi que le sigle YAAKAAR Parti de l’Espoir en violet et orange ;

11/CONSIDERANT que le24 janvier 2072 Cheikh Tidiane GADIO, né le 16 septembre 1956 à Saint-Louis, Professeur en communication, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel, une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle da 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du parti dénommé : Mouvement Politique Citoyen Luy ]ot |otna ; qu’il est soutenu par la coalition ’’Gadio Président’’ ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur terre et, pour symbole, une main ouverte dans laquelle est incrustée une carte de l’Afrique ;

12ICONSIDERANT que le 25 janvier 2012, Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE né le L2 novembre 1965 à Saint- louis, ingénieur des travaux publics a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du parti Front pour le Socialisme et la Démocratie/Benno jubël GSDÆD) ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur blanche avec des écrifures noires et, pour symbole, un cercle vert avec dessus en noir et blanc une main fermée dont l’index est levé, cercle entouré d’un anneau de couleur blanche avec une bordure intérieure et extérieure de couleur noire avec à l’intérieur l’inscription en noir de : Front pour le Socialisme et la DémocratidBenno, jubël ; au dessus du symbole l’inscription : Benno ]ubël et en bas : FSD-B) ;

L3/CONSIDERANT que le 25 janvier 2012, Doudou NDOYE, né le 4 août 1944 à Dakar, avocat, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du parti Union Pour la République ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur vert blanc et, pour symbole, le mot JAMMO au dessus de trois cercles entrelacés ;

I4/CONSIDERANT que le 25 janvier 2012, Djibril NGOM, né le 3L mars 1952 à Dakar, Docteur en économie, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture du parti TAXAWLI ASKAN Wi (T.A. W) ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur blanche et, pour symbole, une étoile bleue ; IS/CONSIDERANT que le 25 janvier 2012, Ibrahima FALL, né en 1942 à Tivaouane, professeur a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2A12 ; qu’il a reçu l’investiture de la coalition Taxaw Temm ak Ibrahima FALL ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur jaune et le noir, et, pour symbole, un cercle contenant deux mains qui se saluent sous deux feuilles de plante verte illuminée par le soleil ;

1.6/CONSIDERANT que le 25 janvier 2012, Kéba KEINDE né le L4 janvier 1967 à Dakar, a déposé au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat indépendant à l’élection présidentielle da 26 février 2012) qu’il a recueilli au moins dix mille signatures d’électeurs inscrits domiciliés dans six régions, à raison de cinq cents (500) au moins par région ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur blanche et, pour symbole, un coeur mauve dans lequel est inscrit en blanc et en lettres capitales « J’AIME MON PAYS » précédé de sa photo ;

17/CONSIDERANT que le 25 janvier 2A12, Youssou NDOUR né le 1er octobre 1959 à Dakar, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration par laquelle il est candidat indépendant à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a recueilli au moins dix mille signatures d’électeurs inscrits domiciliés dans six régions, à raison de cinq cents (500) au moins ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur « noir et blanc » et, pour symbole la poignée de la main droite avec l’index légèrement soulevé ;

18/ CONSIDERANT que le 26 janvier 2012, Ousmane Tanor DIENG né le 2 janvier 1947 à Nguéniéne, a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’il a reçu l’investiture de la coalition Benno ak Tanor ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur « vert » et, pour symbole une étoile rouge à cinq branches avec une écriture rouge ;

I9/CONSIDERANT que le 26 Janvier 2012 Diouma DIAKHATE, née le 03 décembre 1947 à Rufisque a fait déposer au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle elle a fait acte de candidature à l’élection présidentielle da 26 février 2012i qu’elle a reçu l’investiture du parti politique Initiative Démocratique Jubël (IDD i qu’elle a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur bleue pour une partie et blanche et verte pour une autre partie, et pour symbole un oiseau blanc en survol tenant en bec la lettre L ;

20/ CONSIDERANT que le 26 janvier 2012, Oumar Hassimiou DIA né le 24 février 1964 à Sokone, a déposé au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration aux termes de laquelle il est candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2A12 ; qu’il a reçu l’investiture du Parti Humaniste ; qu’il a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur Orange et pour symbole le signe « Infini » accompagné de sa photo ;

21/CONSIDERANT que le 26 janvier 2012, AMSATOU SOW SIDIBE née le 14 octobre 1953 à Dakar, a déposé au greffe du Conseil constitutionnel une déclaration par laquelle elle a fait acte de candidature à l’élection présidentielle du 26 février 2012 i qu’elle a reçu l’investiture du Parti Pour la Démocratie et la Citoyenneté (PDC) i qu’elle a choisi pour l’impression de ses bulletins de vote la couleur jaune et mauve pour symbole, un soleil jaune ;

22/CONSIDERANT qu’aux termes de l’article LO LL6 du Code Electoral, la déclaration de candidature indépendante doit être accompagnée, notamment d’une liste d’électeurs représentant au moins dix mille (10.000) inscrits domiciliés dans six (6) régions à raison de cinq cents (500) au moins par région comportant les prénoms, nom, date et lieu de naissance, indication de la liste électorale d’inscription et signature des intéressés ;

23/CONSIDERANT qu’il résulte des vérifications auxquelles il a été procédé conformément aux dispositions de l’article LO 120 du Code Electoral, que Abdourahmane SARR a produit une liste de L0 000 électeurs appuyant sa candidature dont seuls huit mille cents (8100) ont pu être identifiés et leurs signatures validées ; que dès lors, sa candidature qui ne répond pas aux prescriptions de l’article LO 116 doit être déclarée irrecevable ;

24ICONSIDERANT que Kéba KEINDE candidat indépendant a produit une liste de12100 électeurs appuyant sa candidature dont seuls 8154 ont pu être identifiés et leurs signatures validées ; que dès lors, sa candidature qui ne répond pas aux prescriptions de l’article LO 1L6 doit être déclarée irrecevable ;

25/CONSIDERANT que Youssou NDOUR candidat indépendant a produit une liste de 12936 électeurs appuyant sa candidature dont seuls 891L ont pu être identifiés et leurs signatures validées ; que dès lors, sa candidature qui ne répond pas aux prescriptions de l’article LO 115 doit être déclarée irrecevable. DECIDE

ARTICLE PREMIER : La candidature de Abdourahmane SARR est déclarée irrecevable. Article 2:La candidature de Youssou Ndour est déclarée irrecevable ; Article 3 : la candidature de KEBA KEINDE est déclarée irrecevable ; Article 4:La liste des candidats au premier tour de l’élection du Président de la République du 26 février 2012 est arrêtée dans l’ordre du dépôt des candidatures comme suit :

- Moustapha NIASSE ;

- Macky SALL ;

- Idrissa SECK ;

- Abdoulaye WADE ;

- Mor DIENG ;

- Cheikh Tidiane GADIO ;

- Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE ;

- Doudou NDOYE ;

- Djibril NGOM ;

- Ibrahima FALL ;

- Ousmane Tanor DIENG ;

- Diouma DIAKHATE ;

- Oumar Hassimou DIA ;

- Amsatou Sow SIDIBE ;

Article 5 : La présente décision sera affichée au greffe du Conseil Constitutionnel et publiée sans délai au journal officiel. Délibéré par le Conseil constitutionnel en sa séance du 27 janvier 2012 à laquelle siégeaient :

- Monsieur Cheikh Tidiane DIAKHATE, Président ;

- Monsieur Isaac Yankhoba NDIAYE, Vice-Président ;

- Monsieur Siricondy DIALLO Membre ;

- Monsieur Chimère Malick DIOUF, Membre ;

- Monsieur Mohamed SONKO, Membre ;

Avec l’assistance de Maître Maréma DIOP, Greffier en Chef. En foi de quoi, la présente décision a été signée par le Président, le Vice -Président,les autres membres du Conseil et le Greffier en Chef.

Le Président : Cheikh Tidiane DIAKHATE Le Vice-Président : lsaac Yankhoba NDIAYE Membre : Siricondy DIALLO

Membre : Chimère Malick DIOUF Membre : Mohamed SONKO

Le Greffier en Chef : Me Maréma DIOP

Elections présidentielles 2012 : Qui sont ces hommes et femmes qui veulent diriger le Sénégal

Certains candidats n’ont pas besoin d’être présentés aux Sénégalais. Ils sont connus pour avoir été plusieurs fois candidats à cette compétition ou pour s’être fait un autre dans un domaine autre que la politique. Walf Quotidien vous fait découvrir les candidats à la magistrature suprême. Le futur locataire du Palais de l’avenue Roume est parmi ces quinze personnalités classées ici par ordre alphabétique de leur (s) prénom(s).

 

Abdoulaye Wade

Le président sortant est né le 29 mai 1926 à Kébémer, mais déclaré à Saint-Louis pour bénéficier du statut de citoyen français. Candidat des Forces alliées 2012, le pape du Sopi, est l’un des grands favoris de cette compétition. Elu président de la République du Sénégal depuis le 1er avril 2000 puis réélu en 2007, ce dinosaure de la politique connaît bien la compétition pour y avoir participé au moins sept fois en 1978, en 1983, en 1988 en 1993 en 2000 en 2007 et en 2012. Cet avocat bardé de diplômes comme il se plait à le dire, a créé son parti le Pds en 1973. Marié et il est père de deux enfants.

 

Amsatou Sow Sidibé

 

Né en 1953, Amsatou Sow Sidibé est l’autre dame qui se présente à la présidentielle de 2012. Titulaire d'un doctorat d'État elle est la première Sénégalaise agrégée en droit. Elle a été nominée au projet ‘1 000 femmes’ au Prix Nobel de la Paix. Elle est secrétaire générale du mouvement Car Leneen.

 

Cheikh Bamba Dieye

 

De son vrai nom Cheikh Abiboulaye Dièye, l’actuel maire de la ville de Saint-Louis et député à l’Assemblée nationale du Sénégal est né le 12 novembre 1965 à Saint-Louis. Malgré son jeune âge, il n’est pas pour autant un novice. Il était sur la ligne de départ à la présidentielle de 2007 et avait obtenu 0,50 %. Le leader du (Fsd/Bj) est ingénieur de formation, marié et père de quatre filles. Membre fondateur du Fsd/Bj, il a été élu conseiller régional en 1996 suite aux élections locales auxquelles le Fsd/Bj prenait part pour la première fois. De 1996 à 2002, date du décès accidentel de son père, ancien secrétaire général, il a occupé le poste de porte-parole de cette formation politique. Ce n’est qu’après cet évènement tragique qu’il a été investi secrétaire général par le congrès du parti le 9 juin 2002. Il a été élu député aux législatives de 2007, puis maire de Saint-Louis aux locales de 2009.

 

Cheikh Tidiane Gadio

 

Né le 16 septembre 1956 à Saint-Louis, cet ancien membre de la société civile s’est véritablement lancé dans la politique en 2009 après son éviction du gouvernement. Ce docteur en communication était coordinateur pour l'Afrique occidentale francophone du programme WorLD (World Links for Development) domicilié à la Banque mondiale à Washington, lorsqu'il est nommé ministre des Affaires étrangères du Sénégal en avril 2000. Il restera à ce poste pendant neuf ans et demi avant d’être limogé le 1er octobre 2009. Depuis lors, Gadio se bat pour mettre fin au régime libéral sous la bannière du mouvement ‘Luy Jot jotna’.

 

Diouma Dieng Diakhaté

 

On s’attendait à toutes les candidatures sauf celle de cette styliste sénégalaise. Connue et reconnue au Sénégal et en Afrique pour son talent et ses modèles de vêtements très perfectionnés, Diouma Dieng Diakhaté a toujours évolué loin du terrain politique. La patronne du célèbre salon Shalimar Couture a parmi ses clients de nombreux chefs d’État africains et leurs épouses. Cette seule dame en lice qui s’est lancée dans la course, il y a moins de 10 jours, part sous la bannière de l'Initiative démocratique Jubel (Idj).

 

Djibril Ngom

 

Voilà une autre candidature surprise. Mais cet économiste né le 31 mars 1952 à Dakar, n’est pas inconnu des Sénégalais pour avoir été ministre du Budget dans les années 90, puis Directeur Général du Port autonome de Dakar avant d’atterrir en 1997 à la tête des Industries chimiques du Sénégal comme Directeur Général Adjoint. Trois ans plus tard, en l’an 2000 il fut nommé Président directeur Général des ICS (poste créé exclusivement pour lui) et Senchim. Il s’aligne pour la première fois à la course.

 

Doudou Ndoye

 

Juriste de formation, Doudou Ndoye est né à Dakar le 4 août 1944. Un des membres fondateurs du Pds, il quittera ce parti pour rejoindre le Parti socialiste et devient ministre de la Justice sous la présidence d'Abdou Diouf, du 8 avril 1983 au 2 janvier 1986. Après une période d’hibernation, il crée l'Union pour la République (Upr) en 2000 et se présente à la présidentielle de 2007 à l’issue de laquelle il n’obtient que 0,29 % des voix, se classant 12e sur les 15 candidats en lice.


Ibrahima Fall

 

Le candidat du mouvement ‘Taxaw temb’ est né en 1942 à Tivaouane. Ce juriste de formation nommé plusieurs fois ministre sous le régime socialiste est un grand universitaire qui a été doyen de la faculté de droit de l’université de Dakar de 1975 à 1981. Ministre de l’Éducation supérieure de 1983 à 1984, puis aux Affaires étrangères de 1984 à 1990, Ibrahima Fall embrasse ensuite une carrière internationale comme Sous-secrétaire général chargé des Droits de l’homme et Directeur du Centre pour les Droits de l’homme à Genève de 1992 à 1997. Avant d’être nommé Représentant spécial pour la région des Grands Lacs 1 et Sous-secrétaire général aux affaires politiques en juillet 2002. Ibrahima Fall est marié et père de cinq enfants.

 

Idrissa Seck

 

Il fait aussi figure de favori dans cette élection. L’ancien Premier ministre de Wade est né le 9 août 1959 à Thiès. Ancien membre du Pds, Idrissa Seck n’est pas sur un terrain inconnu pour avoir été d’abord directeur de campagne d'Abdoulaye Wade en 2000, puis candidat à la présidentielle de 2007 à l’issue de laquelle il se retrouve à la seconde place avec 14,86 % des suffrages. Malgré, son jeune âge, le candidat de la coalition ‘Idy4president’ connaît bien la chose politique. Ancien militant du Pds il sera exclu officiellement de ce parti en avril 2011. Un parti où il n’était plus d’ailleurs membre actif depuis sa fameuse brouille avec son mentor Me Wade en 2004. Depuis cette date, Idrissa Seck tisse sa toile sous la bannière de Rewmi.

 

Macky Sall

 

Le candidat de la coalition ’Macky 2012’ est né le 11 décembre 1961 à Fatick, une commune dont il est le maire depuis 2009. Ingénieur géologue, géophysicien, Macky Sall a milité d’abord à And-jef avant d’adhérer au Pds en 1989. Entré au gouvernement en 2001, il y restera jusqu’en 2007 et occupera différents postes ministériels. Nommé Premier ministre le 21 avril 2004 il y restera pendant 3 ans. Il devient Président de l’Assemblée nationale au lendemain des législatives de 2007 pour une courte durée puisqu’il est évincé en septembre 2008. Le 1er décembre 2008, il crée son parti politique Alliance pour la République (Apr-Yakaar). Macky Sall est marié et père de trois enfants dont deux filles et un garçon.

 

Mor Dieng

 

Il est né le 06 septembre 1958 à Mbacké Sénégal. Ancien responsable des cadres de l’Afp, il démissionnera du parti de Moustapha Niasse en octobre 2007 pour créer sa propre formation politique Yakaar. Cet Expert comptable s’aligne pour la première sur la ligne de départ d’une élection présidentielle.

 

Moustapha Niasse

 

Il se présente sous les couleurs de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Moustapha Niasse, un autre favori de la compétition est né le 4 novembre 1939 à Keur Madiabel. Cet ancien socialiste a blanchi sous le harnais. Après une carrière dans la haute fonction publique où il aura été directeur de cabinet du président Senghor, Moustapha Niasse est nommé ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de l'Environnement le 15 mars 1979 et ministre des Affaires étrangères le 19 septembre 1979. Puis Premier ministre en avril 1983 pour un mois. En juin 1993, il redevient ministre des Affaires étrangères jusqu’en juillet 1998 où il est nommé représentant du Secrétaire général des Nations unies dans les pays des Grands lacs. En 2000, il est candidat de l’Alliance des forces du progrès (Afp) à l’élection présidentielle. Il arrive en troisième position au premier tour organisé le 27 février 2000 avec 16,8 %. Suite à la victoire d'Abdoulaye Wade, il est nommé Premier ministre. Il revient à la course en 2007 et se classe quatrième avec un score de 5,93 %.

 

Oumar Khassisou Dia

 

Le et leader du parti humaniste ‘Niax jarignu’ est né en 1964 à Sokone, Ingénieur informaticien et titulaire d'un mastère en management aéroportuaire il fut militant du parti socialiste avant de se démarquer en 2000 pour créer sa propre formation politique.Le Mouvement pour la démocratie et le socialisme- Mds/Ñaxx Jariñu (vivre de sa sueur) qui porte sa candidature prône l'alternance générationnelle. Il fait également partie des novices.


Ousmane Tanor Dieng

 

Le candidat de la coalition ’Bennoo Ak Tanor’ est né le 2 janvier 1947 à Nguéniène. Le Secrétaire général du Parti socialiste ne va pas en terrain inconnu. Il a été le directeur de campagne du président Abdou Diouf en 2000 avant de se présenter à l'élection présidentielle du 25 février 2007, pour laquelle il était présenté, durant la campagne électorale, comme l'un des seuls candidats, avec l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, à pouvoir réellement ‘menacer’ la réélection de Wade. Il sortira troisième à l’issue du scrutin avec un score de 13,56 %. Ce diplômé de l’Enam fut un ancien directeur de cabinet de Diouf avant d’être propulsé ministre d’Etat des services présidentiels. Elu député en 2001 puis participe au boycott des législatives de 2007.

 

Le banditisme d'état s'instaure au Sénégal


Abdoulaye Wade séme le désordre au Sénégal et agresse Macky Sall

mardi, 24 janvier 2012

Nicolas Sarkozy évoque l'hypothèse de sa défaite

Dans son esprit, il n'y a plus de place pour le doute : "En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude." C'est ce que Nicolas Sarkozy déclare, depuis quelques jours, quand on l'interroge sur l'hypothèse de sa défaite à l'élection présidentielle. C'est donc bien qu'il l'envisage comme possible en dépit des manifestations d'enthousiasme et des protestations de confiance qu'il multiplie devant ses visiteurs. "De toute façon, je suis au bout, ajoute le chef de l’État. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière." Celle-ci, ajoute-t-il, peut intervenir dans quelques mois ou dans cinq ans. M. Sarkozy veut montrer qu'il n'est pas accroché à son fauteuil élyséen. "Je ne suis pas un dictateur", aime-t-il à répéter en réponse à ceux qui, estime-t-il, le caricaturent en monarque républicain. Bien sûr, s'il devait arrêter la politique, il appréhende le changement de rythme et le manque des montées d'adrénaline que procure le pouvoir. Citant Pascal (1623-1662), il constate, devant ses interlocuteurs, que "l'homme est ainsi fait que tout est organisé pour qu'il oublie qu'il va mourir". Mais Nicolas Sarkozy a changé ; il s'arrangerait d'une autre vie, veut-il croire. La politique lui aura tout donné : maire, conseiller général, président de conseil général, ministre de premier plan, président de la République enfin. Il aura tout connu : la jubilation qu'apportent les victoires, les meurtrissures des défaites, la sagesse qui découle des épreuves. Alors qu'attendre de plus de cette passion qui l'aura comblé ? Avant d'être élu président, M. Sarkozy méditait déjà sur l'usure du pouvoir. En 2005, le futur candidat fait son retour au ministère de l'intérieur, flanqué de Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales. Membre d'un gouvernement pour la première fois, M. Hortefeux, l'ami de toujours, joue les Rastignac. Sarkozy lui glisse : "Profites-en(...) Lire la suite sur LeMonde.fr

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lundi, 23 janvier 2012

Sénégal-Election 2012: l'APR tonne au coeur de l'Europe, un reportage de Thierno Niang