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samedi, 17 juin 2017

Grâce à Trump, je vois la vie en rose

Ce n’est pas seulement l’influence débilitante des premiers beaux jours… Mais j’ai choisi d’être optimiste, quitte à donner tort à Camus (qui est pourtant ma référence absolue), lequel écrivait qu’il ne restait plus qu’un choix pour l’homme : être un pessimiste qui rit ou un optimiste qui pleure. Nous avons assez pleuré, nous avons assez eu peur… Sur ces lamentations et ces peurs, des aventuriers néfastes comme Trump sont arrivés au pouvoir. Mais d’autres, comme Le Pen, ont été arrêtés, parce que quelque chose s’est passé…

Bien sûr, il faudrait être fou pour croire que tout va bien parce que Le Pen a été battue et que son parti va sans doute se ramasser lourdement aux élections législatives françaises, comme d’ailleurs tous les partis traditionnels. Ou parce que Macron a été élu, même si, au-delà de la victoire d’un candidat dont l’avenir nous dira si l’on avait raison de lui faire confiance ou de le redouter, la mobilisation citoyenne et l’élan de renouveau sont remarquables et salutaires. On peut, à l’instar du journaliste américain Chris Hedges, considérer que l’apocalypse est pour demain et que Donald Trump « est le visage de notre idiotie collective ». «  Les dynasties romaine, maya, française, Habsburg, ottomane, Romanov, Wilhelmine, Pahlavi et soviétique se sont effondrées à cause des caprices et des obsessions de ces idiots au pouvoir  », poursuit Hedges. «  Ce moment marque la fin d’une longue et triste histoire de cupidité et de meurtre de la part des Blancs. Il était inévitable que, pour ce spectacle final, nous régurgitions un personnage grotesque tel que Trump. Les Européens et les États-Uniens ont passé cinq siècles à conquérir, piller, exploiter et polluer la Terre au nom du progrès de l’humanité. Ils ont utilisé leur supériorité technologique pour créer les machines de mort les plus efficaces de la planète, dirigées contre n’importe qui et n’importe quoi, surtout contre les cultures 

autochtones qui se trouvaient sur leur chemin. Ils ont volé et amassé les richesses et les ressources de la planète. Ils ont cru que cette orgie de sang et d’or ne finirait jamais, et ils y croient encore. Ils ne comprennent pas que la triste morale d’une expansion capitaliste et impérialiste sans fin condamne les exploiteurs autant que les exploités. Mais, alors même que nous sommes au bord de l’extinction, nous n’avons pas l’intelligence et l’imagination de nous libérer de cette évolution.  »

J’ai souvent dressé un constat similaire dans plusieurs de mes chroniques et je ne vais pas me dédire ; cependant, les prophéties apocalyptiques ont le tort de ne pas proposer de solution et de considérer, d’ailleurs, qu’il n’y a pas de solution. Or, il y a des solutions.

Lesoir.be

Bruxelles:Démission d’Armand De Decker: «Une décision inéluctable mais tardive», pour Ecolo

DéFI et le CDH, membres de la majorité communale à Uccle avec le MR, indiquent samedi «  prendre acte  » de la démission du bourgmestre Armand De Decker. Les humanistes réclament une réunion d’urgence de la majorité dès samedi tandis que le parti amarante ajoute que les travaux de la commission d’enquête Kazakhgate doivent se poursuivre «  afin d’apporter toute la lumière sur cette affaire  ».

Armand De Decker a démissionné samedi en tant que bourgmestre d’Uccle. Il explique sa décision par sa volonté de «  préserver la sérénité dans la gestion de la commune  » et le «  climat délétère  » autour du dossier Kazakhgate.

mardi, 14 février 2017

La CIA à Trump: Touches pas aux Frères Musulmans !

Dans un rapport élaboré fin janvier dernier et révélé par le journal Politico, la principale agence de renseignement américaine a mis en garde le nouveau président des Etats-Unis contre un éventuel classement de la confrérie des Frères musulmans comme organisation terroriste, tel que suggéré par Donald Trump et son entourage au lendemain de son élection. La direction de la CIA justifie cette réaction par sa crainte qu’une telle décision «attiserait l’extrémisme» et surtout «nuirait aux relations entre Washington et ses alliés».

Prenant ardemment la défense des Frères musulmans, les experts de la CIA expliquent que cette organisation, «qui a des millions de partisans à travers le monde», rejetterait la violence dans le cadre de sa politique officielle et s’opposerait à Al-Qaïda et Daech. Et d’arguer que «seule une petite minorité» des adhérents à cette organisation ont versé dans la violence, et que cela se produit souvent «en réaction aux exactions cruelles du régime (dans les pays où active cette organisation) ou dans des cas d’occupation étrangère ou de guerre civile».

Ce rapport révèle l’existence de représentations dans plusieurs pays arabes, citant la Jordanie, le Koweït, le Maroc et la Tunisie. Les experts de la CIA préviennent alors qu’une éventuelle stigmatisation des Frères musulmans risque de «déstabiliser ces pays et (de) nourrir l’extrémisme et la colère des musulmans dans le monde entier». Les rédacteurs estiment que les Frères musulmans «jouissent d’un large appui dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord» et que les Arabes et musulmans du monde entier jugeraient un éventuel classement de la confrérie comme organisation terroriste «comme une atteinte à leurs valeurs religieuses et sociales vitales». Pour eux, l’inscription des Frères musulmans sur une liste noire «fragiliserait à coup sûr l’engagement des leaders de la confrérie contre l’usage de la violence et aiderait davantage Daech et Al-Qaïda à recruter de nouveaux éléments et à bénéficier de plus de soutien, notamment dans d’éventuelles attaques contre les intérêts américains», préviennent les experts de la CIA dans leur rapport.

Il faut rappeler que Washington, sous le règne de Barack Obama, s’est déjà opposé à la dissolution de la secte des Frères musulmans en Egypte, décidée par le président Abdelfattah Al-Sissi, suite aux événements tragiques qui ont suivi la chute du président Mohamed Morsi, en juillet 2013. Les Etats-Unis avaient été les premiers à applaudir l’avènement d’un président islamiste à la tête de l’Etat qu’ils présentaient comme un modèle d’émancipation démocratique dans la région du Moyen-Orient. Or, durant le procès des principaux dirigeants de cette confrérie, conduite par Mohamed Badie, ces derniers étaient accusés d’entretenir des relations avec des services secrets étrangers.

Cela dit, cette levée de boucliers de la CIA coïncide avec des informations rapportées par Algeriepatriotique évoquant des démarches entreprises par les dirigeants de l’internationale des Frères musulmans, dont le siège est à Istanbul, auprès de lobbyistes américains en vue de tenter d’infléchir la politique officielle du nouveau président et de le dissuader notamment de mettre en application sa promesse de blacklister cette organisation islamiste.

R. Mahmoudi

vendredi, 10 février 2017

Affaire Le policier s'est excusé:Le policier s'est excusé

Porte-parole du syndicat Unité SG Police, Luc Poignant a dérapé lors d'une émission de France 5 consacrée aux violences policières, une semaine après l'interpellation très violente de Théo à Aulnay-sous-Bois. 

Le policier s'est excusé

Invité à commenter le témoignage d'une jeune femme, qui racontait être "traitée de bamboula" et se faire "cracher dessus" quand elle est confrontée aux forces de l'ordre, le policier a répondu: "La version j'ai la même, je veux rester poli. Parce que les mots 'bamboula' (...) d'accord cela ne doit pas se dire, cela reste encore à peu près convenable".

Le policier a depuis présenté ses excuses. "Le mot convenable ne convient pas. Le terme de 'bamboula' est tout aussi condamnable de la part de mes collègues que lorsque nous sommes traités d'enculés de flic. L'un comme l'autre est parfaitement inacceptable", a-t-il déploré auprès de RTL.

Christiane Taubira a vivement réagi

Un syndicaliste policier a jugé jeudi que l'insulte de "bamboula" était "à peu près convenable". Sur Twitter, l'ex-garde des Sceaux a dénoncé ces propos, mettant en garde contre les risques de dérive.

La phrase ne passe pas. Christiane Taubira a vivement réagi ce vendredi aux propos d'un syndicaliste policier, qui a jugé jeudi que l'insulte de "bamboula" était "à peu près convenable". "On casse d'abord du bamboula puis du bougnoul puis du jeune puis du travailleur puis du tout venant", a écrit sur Twitter l'ancienne ministre de la Justice, elle-même victime d'insultes racistes quand elle était au gouvernement.

samedi, 17 septembre 2016

Lyon, Fêtes consulaires 2016:Discours du Doyen du Corps Consulaire de S.E.M Alioune DIOP

vendredi, 24 juin 2016

Des images du forum 2016 des experts et hommes d'affaires sénégalais et de la diaspora: PSE/PUDC

jeudi, 03 mars 2016

REFERENDUM 2016 AU SENEGAL ET DANS LA DIASPORA

referendum

referendum

samedi, 13 février 2016

La disgrâce du professeur de droit Mme Amsatou Sow Sidibé, ministre-conseiller à la présidence est cartésienne

Amsatou sow sidibé lomogéeAprès une énième sortie imprudente dans les médias du leader de Car Leneen, relative à l’avis du fameux Groupe de travail soi-disant de l’ONU, le Chef de l’Etat a pris la décision judicieuse et rationnelle de mettre fin aux fonctions de Ministre-Conseiller qu’il lui avait attribuées. Coutumière du fait, Me Amsatou Sow Sidibé semble avoir beaucoup de mal à se plier au principe de la solidarité gouvernementale. Quand on a le privilège et l’honneur de faire partie d’une équipe ministérielle de la République cette interdépendance doit être scrupuleusement respectée. La solidarité, ce n’est pas seulement de la compassion, c’est un sentiment d’unité et de responsabilité commune. La solidarité conduit l’homme, la femme à se comporter comme s’il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c’est l’avenir de l’équipe qui pourrait être compromis.


Les propos de Mme Sidibé vis-à-vis du Groupe de travail sont assez surprenants, par ce fait majeur qu’elle pratique et enseigne le droit. Stupéfait, quant à moi, qu’un membre du gouvernement, de surcroît, une éminente juriste enjoint à travers la presse, l’Etat de faire prévaloir un avis d’un groupe d’experts, sur les décisions de justice prises par des magistrats de valeur dans son pays. Jugé par la CREI, l’arrêt de Karim Wade a été confirmé par la Cour suprême et a aujourd’hui l’autorité de la chose jugée. Il me paraît convenable d’éclairer nos concitoyens sur un point important : un groupe de travail, quel que soit son expertise, ne peut en aucun cas censurer les décisions rendues par un Tribunal. Ce groupe n’a fait qu’évoquer les conditions de détention et, dans son avis, il a relaté que l’incarcération était trop longue avant son jugement car Il leur est interdit d’articuler d’affaires dans lesquelles une décision de justice est rendue. Ensuite, si ce groupe avait vraiment pris le soin de prendre connaissance du dossier, il se garderait bien d’affirmer que le Sénégal est forclos et n’aurait pu prendre une décision, parce qu’il y a une ordonnance judiciaire qui a été rendue dans cette affaire et leur mission le leur défend.


Selon les informations recueillies dans la presse, il est mentionné que ce groupe de travail d’experts n’ont pas jugé l’affaire mais parlent de l’incarcération qui est trop longue. Comme l’explicite Me Bassirou NGom, Avocat de l’Etat dans le dossier Karim Wade, «c’est parce qu’ils ne maîtrisent pas le fonctionnement de la loi sur l’enrichissement illicite. La seconde mise en demeure était obligatoire, parce que lorsqu’il n’y a pas mise en demeure, on ne peut pas parler d’enrichissement illicite. C’est la raison pour laquelle lorsqu’on a découvert des sommes d’argent, après la première mise en demeure pour inculper Karim Wade, la Cour était obligée de le mettre en demeure. C’est cela qui a motivé la deuxième mise en demeure et qui fait courir une autre durée de six mois». Et Maître NGom de poursuivre : «Est-ce que vous savez qu’en droit commun, la CREI juge en conformité avec le code de procédure pénale ? Dans le code, en matière de délit de droit commun, en dehors des détournements de deniers publics, si une personne est détenue au-delà de 6 mois, elle doit être libérée avant son jugement. C’est l’article 27 bis qui l’énonce. Mais cela n’a rien à voir avec son jugement, c’est-à-dire la détention préventive prend fin après six mois. Mais il arrive que les juges ne voient même pas expirer ses délais de six mois. Cela ne veut pas dire que la procédure est nulle, mais qu’elle doit être libérée. Dans cette affaire : Karim Wade : l’Etat du Sénégal, il y a une décision définitive qui ne peut pas être censurée par le Groupe de travail, c’est juridiquement impossible. Donc l’avis de ce groupe d’experts ne lie en aucune manière le Sénégal».


Si Me Amsata Sow Sidibé, tenait absolument à s’exprimer sur cette affaire, elle aurait dû s’entourer de toutes les garanties avant de s’exprimer dans la presse car faisant partie d’une équipe ministérielle. Et l’Avocat de l’Etat, Me Ngom d’affirmer «avoir été très gêné d’entendre Mme Sidibé déclarer que le Sénégal doit se conformer aux décisions de l’ONU. Mais l’ONU n’a rien dit. C’est tout bonnement un groupe d’experts qui a rendu un avis ». Et d’expliquer la manière dont le Ministre-Conseiller énonce avoir appris son limogeage à la radio dans sa voiture : «Le Directeur de Cabinet du Président de la République affirme qu’elle a été convoquée pour se voir notifier la mesure. Elle n’a pas déféré à la convocation. Les formes ont été respectées, mais elle n’a pas collaboré au respect des formes. C’est la raison pour laquelle, elle n’a pas eu le temps de se voir notifier la mesure».


Pour clore ma réflexion, il m’est agréable d’interpeller mon éminente concitoyenne, après avoir lu sur le site Dakar actu qu’elle venait de confirmer les propos qu’elle a tenus dans les médias : « Comme l’a fait le Groupe de travail de l’ONU, il y a eu détention arbitraire, puisque la prolongation de la détention n’était pas motivée » ; d’où la recommandation précitée que je me suis autorisé à lui faire ; à savoir que Mme le Ministre-Conseiller aurait dû principalement s’entourer de réelles garanties :  se renseigner auprès d’un des avocats de  l’Etat, lequel  aurait eu le plaisir de lui fournir les renseignements adéquats, qui expliquent pourquoi la seconde mise en demeure était obligatoire. Le Droit a un sens et il ne faut jamais croire qu’il épouse nos sentiments et nos préférences. Ce Groupe de travail qui a émis un avis sur la détention arbitraire, n’est pas un Tribunal, Et cela les avocats de Karim le savent indubitablement, malgré leurs gesticulations qui procèdent d’une grande bataille d’opinion.


Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO
Conseiller Spécial du Président de l’APR
Administrateur de la DSE APR France

mercredi, 25 novembre 2015

Sommet Afrique-Chine de Johannesburg : « Un jalon historique », selon Zhang Xun

Lors d’une conférence de presse tenue à l’ambassade de Chine, à Dakar, pour présenter le prochain sommet de Johannesburg pour la tenue du Forum sur la coopération sino-africaine qui aura lieu du 04 au 5 décembre prochain, Zhang Xun, ambassadeur de Chine au Sénégal a estimé que la Chine et l’Afrique ont une opportunité historique pour approfondir davantage leur coopération.conference sommet.jpg
Pour Zhang Xun, ce sommet marquera, sans doute, un jalon historique dans les relations sino-africaines. « La Chine et l’Afrique se trouvent respectivement à une nouvelle phase de développement. La Chine entre dans la phase de la restructuration économique et la montée en gamme industrielle alors que les pays africains visent à accélérer l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture », a déclaré le diplomate. Il a soutenu que son pays, doté d’atouts sur le plan financier, technologique, en ressources humaines, en équipement, avec un bon rapport qualité-prix, a la ferme volonté d’assister « l’Afrique à réaliser son indépendance économique et un développent autonome et durable ».  Le  sommet de Johannesburg aura pour thème : « l’Afrique et la Chine avancent ensemble : une coopération gagnant-gagnant pour le développement commun ».

Une coopération dynamique
Cette rencontre sera également une occasion de faire le bilan de la coopération et des expériences acquises durant les 15 dernières années depuis la création du forum en 2000. En outre,  de nouvelles mesures visant à améliorer la qualité et l’efficacité de la coopération sino-africaine seront adoptées. « Cela favorisera la transformation et la montée en gamme de cette coopération dans tous les domaines », a indiqué l’ambassadeur de chine au Sénégal.
Il a déclaré que la Chine est prête à travailler avec les pays africains pour faire du sommet de Johannesburg une rencontre historique qui permettra de renforcer l’unité entre la Chine et l’Afrique. Dans ce sens, des rencontres de dialogue sont prévues entre dirigeants africains et chinois, avec les représentants des secteurs de l’industrie, du commerce ainsi que des expositions sur l’industrie sino-africaine à travers des fabrications d’équipements ainsi que des expositions sur les résultats des 15 ans du forum entre les deux parties.
Revenant sur quelques réalisations enregistrées dans cette coopération, Zhang Xun a rappelé que jusqu’en septembre 2015, 5675 kilomètres de chemin de fer ont été réalisés, 4506 kilomètres de routes construits, 18 grands ports, plus de 200 écoles primaires et secondaires. Dans le domaine des activités commerciales, il a évalué le montant à 327 milliards de dollars pour l’année dernière. Interpellé sur le transfert de technologie qui fait défaut dans les relations de coopération avec la Chine, M. Zhang Xun a fait comprendre que cela est dû aux barrières linguistiques. Pour y faire face et améliorer la situation, « nous avons augmenté les bourses des techniciens africains pour leur formation en Chine, soit 10 000 boursiers africains/an» a-t-il fait savoir ajoutant que même les entreprises doivent aussi assurer la gestion, la formation. « La Chine est ouverte sur tous les mécanismes de coopération. Notre objectif fondamental, c’est de développer notre coopération, c’est d’aboutir à un développement commun entre nos pays. Le forum sur la coopération sino-africaine après 15 ans, a obtenu des résultats tangibles, concrets et substantiels», a soutenu le diplomate.

Amadou DIOP

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jeudi, 12 novembre 2015

Paix et sécurité en Afrique : Mahammad Boun Abdallah DIONNE prône le travail dans la durée

Le Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a exhorté les participants au 2ème Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique qu’il a clôturé à se « mobiliser dans la durée ». Avec près de 800 participants, neufs ateliers, trois conférences, trois autres plénières et un panel de haut niveau, la 2ème édition du Forum s’est révélée un succès nonobstant l’absence de chefs d’Etat étranger, selon le chef du gouvernement sénégalais.forum paix senegal.jpg
« Nous devons continuer, ne serait-ce qu’à titre curatif, la réflexion pour le renforcement de l’architecture africaine, un outil essentiel, et la modernisation des forces de défense et de sécurité. Nous formons, aujourd’hui, et désormais une communauté. Nous ne doutons pas que nous serons plus nombreux dans les années à venir. La mobilisation dans la durée est un atout certain pour nous éviter de traiter que des symptômes et non la maladie. Nous réitérons ici le ferme engagement du Sénégal à lutter contre le terrorisme. Cette volonté sera au cœur de notre mandat au Conseil de sécurité des Nations-Unies en tant que membre non-permanent », a assuré, hier, le Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne, à la cérémonie de clôture de la 2ème édition du Forum international sur la paix et la sécurité tenue, à Dakar, les 9 et 10 novembre. Le chef du gouvernement s’est aussi réjoui que les échanges entre diplomates, les forces de défenses et de sécurité universitaires, experts, leaders politiques, journalistes aient pu aboutir à  une « formation de la culture de la paix et de la tolérance, à la nécessité de mutualiser les efforts dans le renseignement, mais aussi dans la gestion des mouvements transfrontaliers », soulignant qu’une attention particulière sera apportée aux conclusions majeures du Forum.
Il est revenu sur les échanges « fructueux » qui ont permis d’enrichir et de consolider les enseignements pour résoudre et prévenir les crises. « Les défis sont certes globaux, mais vous avez envisagé les ruptures indispensables et poursuivi des efforts respectifs pour que nous puissions arriver à un Etat de droit, à la bonne gouvernance, à l’accès à l’éducation, au combat contre l’endoctrinement des jeunes », a encore souligné le chef du gouvernement.
Se félicitant de « l’élan solidaire » des différents acteurs qui ont participé au Forum, le chef du gouvernement a indiqué qu’il s’agissait là d’une « illustration de l’engagement indispensable pour endiguer le terrorisme afin que l’Afrique relève les défis de la paix et du développement ». Il a poursuivi en indiquant que cette dynamique s’« inscrivait dans la volonté du président de la République qui a pris l’initiative de prolonger le sommet de l’Elysée de 2012 ». M. Dionne insiste sur la « paix et la sécurité durables, socles de tout développement économique et social ». Pour lui, c’est cette logique qui a permis de tenir le panel de haut niveau, les trois plénières, les trois conférences et les neuf ateliers qui ont rythmé les deux jours du forum en attirant du monde.
Le chef du gouvernement a longuement remercié les partenaires, institutions, organisations qui ont permis la tenue et la réussite du forum.

CONCLUSIONS DU FORUM DE DAKAR : Le monde invité à écouter l’Afrique en partenaire
« Repartir avec la conviction que c’était utile ». L’assertion du Dr Cheikh Tidiane Gadio trouve sa pertinence dans la diversité des sujets débattus durant le 2ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique avec une adresse forte au monde : « écouter l’Afrique en partenaire ».
Le Dr Cheikh Tidiane Gadio, président de l’Institut panafricain de stratégies (Ips) à appelé à « soutenir l’Afrique par une écoute en tant que partenaire ». « Il n’est pas possible d’écouter l’Afrique dans le silence. Nous avons tant de choses à dire. Ce forum doit être plus audacieux et que chacun puisse dire ce qu’il a dans le cœur », a soutenu le Dr Gadio qui a fait le compte-rendu des travaux. Le président de l’Ips n’a pas manqué de souligner que l’esprit du 2ème Forum a été d’apporter des « ruptures qualitatives ».
Il a aussi fait remarquer que le continent africain ne souffre pas d’un manque de plans, mais plutôt de « mise en œuvre diligente et effective de ces plans », insistant sur la mise en œuvre de ces plans. Faisant l’économie des travaux, Cheikh Tidiane Gadio a rappelé que les participants ont convenu de la nécessité d’inscrire la « guerre contre le terrorisme dans le temps, en procédant à une bonne planification ». Mais aussi à « gagner la paix et pas seulement la guerre ». « Gagner la guerre est bien, mais gagner la paix est encore mieux. Et pour gagner la paix, il faut impérativement livrer la bataille pour la bonne gouvernance et le développement», a estimé M. Gadio.
Il s’est réjoui que le forum ait « réussi quelque chose de positif ». Pour lui, il s’est agi, dans le traitement des neuf thèmes du forum, de faire une « concentration thématique ». C’est d’ailleurs cette « intelligence des situations qui a permis d’aborder la question de la piraterie maritime par exemple qui fera l’objet d’une rencontre internationale en mars prochain, au Togo ».
L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères a trouvé « heureux » la rencontre des leaders africains et européens pour aborder la question de la migration. « Toute démarche unilatérale sur la question migratoire va aggraver la situation. Il est d’ailleurs dans l’intérêt de l’Europe d’accepter un partenariat fécond avec l’Afrique d’autant plus qu’il est devenu important que la question soit traitée. Nous devons, à notre niveau, nous demander pourquoi nos jeunes partent, bravent le danger et vont souvent vers une mort certaine », a lancé M. Gadio.
Selon le Dr Gadio, il sera difficile, pour les pays africains, de « faire des chevauchées individuelles pour régler les problèmes sécuritaires ». C’est pourquoi il a invité à une coopération plus accrue.
L’autre grand enseignement du forum est également de parvenir à monter des « forces régionales panafricaines ». Ce qui renvoie à la nécessité de « mutualiser les efforts puisque rien qu’avec la moitié des 6 milliards de dollars consacrés aux opérations de maintien de la paix, nous aurions pu régler les problèmes », a affirme Cheikh Tidiane Gadio.

JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE FRANCAIS DE LA DEFENSE : « La France avait raison d’intervenir en Libye »
« Il fallait intervenir en Libye pour éviter le chaos, notamment à Benghazi. La France avait raison. C’est vrai que nous n’avons pas réussi à stabiliser la situation et il n’y a pas eu de gouvernement d’union nationale, mais le processus doit être poursuivi. La France souhaite que tous les acteurs parviennent à une solution politique », a dit hier le ministre français de la Défense, quelques heures, avant la clôture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité. Jean-Yves Le Drian répondait à une interpellation sur le rôle de la France dans le développement du terrorisme après le démantèlement de l’arsenal militaire libyen. Tirant les leçons de la 2ème édition du Forum avant même sa clôture, le ministre français a fait part de l’« ensemble des retours qui montrent la force et la qualité de la rencontre qui apparait comme une réussite ». « Le pari engagé l’année dernière est que se retrouvent ici des responsables politiques, militaires, universitaires, diplomates pour contribuer à la culture de la sécurité en Afrique. Nous avons renouvelé l’expérience  et l’affluence très grande avec plus du double du nombre de participants que l’année dernière et l’élargissement géographique de la zone de provenance des acteurs », s’est réjoui M. Le Drian.
La France et les autres acteurs ont décidé de la pérennisation du forum qui doit être un « creuset de la sécurité en Afrique », selon le ministre. Il s’est dit également satisfait de la « qualité des échanges qui se sont faites sans langue de bois » avant de souhaiter que le forum « devienne un lieu de rencontres incontournable dont les conclusions pourraient être remises à l’Union africaine ou à l’Organisations des Nations-Unies ».
Le ministre français s’est dit également « très préoccupé » par la situation au Burundi. « Nous savons ce que donne, dans cette région, les discours de haine. Il nous faut éviter le retour à des tensions », a-t-il lancé.

Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

vendredi, 16 octobre 2015

Macky Sall ou le Président de l’émergence !

Montage créé avec bloggif

samedi, 15 août 2015

Abdoulaye Wade à Coeur Ouvert

abdoulaye wade,karim wade

jeudi, 30 avril 2015

Dakar: Pape Diop, le Président de Bok Gis Gis aveugle

pape diopHier Pape DIOP est passé complètement à coté de la plaque. Il dit que gérer la mairie de Dakar, c'est gérer le Sénégal en miniature.Non! vous vous trompez Monsieur le Président de Bok Gis Gis. Vous n'avez rien vu. Pour Gérer la Mairie de Dakar vous avez tout pour ne rien faire et pour gérer la République du Sénégal, vous n'avez rien pour tout faire.

 

Nguélaw Sène

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dimanche, 26 avril 2015

Fatou Diome Flingue l'Europe


Naufrage des Migrants, Fatou Diome dénonce l... par massthiam1

mardi, 07 avril 2015

Voxafrica : Knowdys décrypte les ressorts de la dette africaine

[Africa Diligence] Les sages indiens affirment qu’«une dette, une plaie et le feu ne doivent jamais s’éterniser.» Pour Voxafrica, Ababacar Mbengue, HEC PhD, premier Agrégé en sciences de gestion d’Afrique francophone, et CEO de Knowdys Consulting Group, déchiffre « une affaire d’asymétries qui commande l’adoption d’une démarche stratégique globale. »

Contexte historique de la dette africaine

Pour le CEO de Knowdys, n°1 du conseil en intelligence économique et due diligence en Afrique centrale et de l’Ouest, « L’histoire de la dette publique africaine se noue entre la fin de la 2e guerre mondiale et les premières années d’existence des États africains nouvellement indépendants. Cette histoire, poursuit-il, se joue dans la rencontre inégalitaire entre une offre de liquidités financières à la recherche effrénée de nouveaux débouchés et une demande immense de moyens d’assurer un développement économique et social. »

L’excédent de liquidités provient du fait que les institutions de Bretton Woods (en particulier la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, aïeule de l’actuelle Banque Mondiale) sont supplantées par le Plan Marshall dans la reconstruction de l’Europe et doivent donc trouver de nouveaux marchés.

Cette pression est accentuée par l’arrivée massive des pétrodollars sur le marché financier dans les années soixante-dix. L’Afrique, continent riche des nombreuses matières premières indispensables à la reconstruction et à la croissance économiques des pays du Nord, constitue un marché idéal. Nouvellement indépendants, les jeunes États africains manquent de tout. Leurs besoins d’investissements (infrastructures, structures de santé, d’éducation…) mais aussi de fonctionnement (paiement des fonctionnaires des jeunes administrations, en particulier des militaires et autres forces de l’ordre) sont immenses et urgents.

« Voilà donc un contexte dans lequel des prêteurs potentiels veulent coûte que coûte prêter à des emprunteurs potentiels dont les populations fraichement libérées de la domination coloniale aspirent irréductiblement au développement socio-économique », décrit l’ancien de HEC Paris. C’est là que pointe la première asymétrie et inégalité : alors que les uns se préoccupent fondamentalement de développement, les autres pensent intrinsèquement à des placements financièrement lucratifs.

Conditions de contraction de la dette africaine

L’asymétrie initiale dans les objectifs a conduit les pays du Nord et les institutions de Bretton Woods à pousser à la faute de jeunes États africains aussi inexpérimentés qu’ils étaient exposés à des urgences capitales comme nourrir, loger, soigner ou éduquer leurs populations. Le CEO de Knowdys dévoile que diverses techniques de pression et de persuasion ont alors été mises en œuvre pour obtenir la vente plus ou moins forcée de nombreux projets de développement. Des hommes politiques, des agents spéciaux, des spécialistes de la négociation et du marketing se sont chargés de placer les projets. Souvent surdimensionnés, n’ayant fait l’objet d’aucune expertise sérieuse encore moins d’une contre-expertise par les pays africains bénéficiaires qui ne les maîtrisaient en aucune manière, ces projets dont beaucoup ont été connus sous l’appellation d’éléphants blancs’ avaient pour vocation principale d’employer et de rémunérer de manière extrêmement lucrative les excédents de liquidités des pays et institutions financières du Nord. » Qui plus est, la dette servait essentiellement à faire travailler et à rémunérer des entreprises issues des pays prêteurs, c’est-à-dire que les pays africains s’endettaient pour enrichir les pays du Nord.

Responsabilités des prêteurs et des emprunteurs

Le fondateur du Master « Management en Afrique » dans les universités de Reims et d’Ouagadougou soutient mordicus que si les dirigeants africains ayant contracté la dette de leur pays ont une certaine responsabilité, elle est sans commune mesure avec celle de ceux qui ont procédé aux ventes plus ou moins forcée des projets de développement clés-en-mains et des emprunts qui leur étaient associés. « Les prêteurs, soutient-il, étaient nettement plus informés et outillés que les emprunteurs qu’ils ont littéralement poussés à la faute. »

Bien entendu, des dirigeants africains véreux ont pu profiter à titre personnel du dispositif. D’autres, plus vertueux, s’y sont opposés. Beaucoup parmi eux y ont perdu le pouvoir, voire la vie. De manière indiscutable, la responsabilité ultime est du côté des inventeurs de ce dispositif proprement criminel. « Quel est véritablement le pouvoir de négociation de l’arbre vis-à-vis du bûcheron qui tient la hache ? » s’interroge celui qui est présenté par la communauté universitaire comme l’un des plus brillants stratèges africains de sa génération.

Que doivent faire les Africains maintenant ?

Pour le professeur Ababacar Mbengue, « on peut commencer par ce que les Africains ne doivent pas faire. Passer le temps à attendre que les solutions aux problèmes de l’Afrique viennent des autres. Passer le temps à commenter le film dans lequel les Africains seraient au mieux des figurants. Passer le temps à discuter les intentions et la prestation des acteurs que sont les pays et les institutions économiques et financières du Nord, voire des pays émergents au premier rang desquels la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, la Turquie… »

Au contraire, les pays africains doivent se positionner comme des acteurs jouant les premiers rôles dans le film mondial, d’autant plus que les scènes principales du film mondial se déroulent désormais en Afrique et concernent au premier chef les Africains. « Les institutions de Bretton Woods, avertit l’ancien du Prytanée militaire de Saint-Louis du Sénégal, n’ont pas été conçues au profit de l’Afrique. Les Africains n’étaient pas présents lors de leur mise en place. Il est tout à fait insensé pour les Africains de porter cette absence ou exclusion initiale comme une sorte de péché originel à expier et à faire expier à toutes les générations africaines à venir ! L’esprit stratégique basique commande de s’affranchir de ce dispositif et de mettre en place un dispositif alternatif conçu dès l’origine dans l’esprit d’un (grand) dessein africain. »

Pour la communauté des pays africains, conclue-t-il, il s’agit de viser l’objectif ambitieux d’émancipation et de déploiement de l’Afrique, d’être intrinsèquement déterminé à atteindre cet objectif ultime, et développer une culture de l’effort et de l’apprentissage continus afin de se donner les meilleures chances d’atteindre l’ambitieux objectif. Au nom des générations futures.

L’émission African Chronicles – Dette africaine – est diffusée en deux séquences sur Voxafrica. La première est parue le 22 mars à 21h, heure française, la seconde est prévue le 26 avril, à la même heure. Découvrir ou redécouvrir la bande d’annonce ICI.

La Rédaction (avec Voxafrica)

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jeudi, 26 février 2015

Le général Fabius sur le champ de bataille

C’est ainsi que L’ObservateurPaalga qualifie le ministre français des Affaires étrangères de retour de sa tournée express sur le continent dans trois pays confrontés à Boko Haram : le Tchad, le Cameroun et le Niger. « Le général Fabius sur le champ de bataille », titre le quotidien burkinabè.

 Fabius qui « n’y est pas allé les bras ballants », note le journal. « Primo, des avions militaires français de la base de Kossaï à NDjamena vont survoler notamment les frontières du Nigeria, apportant aux troupes africaines au sol de précieuses informations sur l’ennemi. Secundo, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, La France pourrait faire voter une résolution créant un fonds spécial pour financer la lutte contre Boko Haram. On le sait, rappelle L’Observateur Paalga, les 8 700 hommes déployés par le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Bénin et le Tchad seront financés par les 75 millions d’euros promis par les chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis le 16 février à Yaoundé ; or cette somme ne suffira pas, selon les analystes. Avec cette tournée, conclut L’Observateur, Laurent Fabius a dû faire les derniers réglages avant que l’Hexagone plaide auprès de la Maison de verre en faveur d’un effort financier exceptionnel contre Boko Haram. »

Pour le quotidienAujourd’hui, toujours au Burkina, « cette coopération de la France a drôlement mis du temps avant de se proposer, mais mieux vaut tard que jamais. » Car, note le journal, « l’appui du pays de François Hollande à la future force multinationale aura son pesant d’apport, car cette armée "africaine" en aura besoin. D’abord, pour trouver de l’argent indispensable à la lutte contre Boko Haram, mais aussi, pour avoir l’aval de l’ONU.

 Une résolution du Conseil de sécurité est en effet attendue, pointe également Aujourd’huiaux fins de créer un fonds spécial pour nourrir les ailes de la force anti-Boko Haram. Cette résolution demeure donc le principal défi que les pays alliés du continent, et leur nouvel allié, la France, devront lever dans les plus brefs délais. L’ONU gagnerait à ne pas trop tergiverser sur ce point précis, afin d’éviter de donner du temps à Boko Haram de se préparer en conséquence. »

 

dimanche, 25 janvier 2015

Maroc-Afrique : On a trahi le Roi!

[Africa Diligence] Vous croyez tout savoir sur les relations entre le royaume chérifien et le sud du Sahara ? « Maroc-Afrique : ils ont trahi le roi » va vous surprendre. Précis, incisif et documenté, cet ouvrage qui dévoile les ressorts insoupçonnés de la diplomatie marocaine fait déjà réfléchir à Rabat… Qu’en dis la presse ? Comment acquérir l’ouvrage ?

PETITE REVUE DE PRESSE

360.ma # On a trahi le roi.

« Qui aurait cru que le Maroc allait se désister de l’organisation de la CAN-2015 à cause d’Ebola? Un argument que d’aucuns n’ont pas jugé convaincant. Il est du droit de tout un chacun de s’interroger sur les raisons ayant conduit les dirigeants marocains à demander le report de la CAN.

« Force est de reconnaître que des contradictions patentes ont été observées dans la position du Maroc. Elles dénotent au mieux un manque de visibilité chez les responsables marocains qui ont tout simplement failli dans la gestion de ce dossier qui aurait conforté amplement la place de choix du Maroc sur la scène africaine.

« Cependant, le gotha intellectuel et sportif africain a également son mot à dire sur cette «débâcle» marocaine qui risque de nuire à la crédibilité du royaume quant au respect de ses engagements pris et de lui porter préjudice dans son positionnement sur l’échiquier africain.

« L’expert camerounais Guy Gweth est allé plus loin. Dans son ouvrage ‘Maroc-Afrique: ils ont trahi le Roi’, à paraitre le jour même du début de la 30ème édition de la CAN-2015 en Guinée Equatoriale (samedi 17 janvier), il a qualifié ce fiasco de « trahison » du roi Mohammed VI qui, en tant que « chantre de la coopération Sud-Sud, a réconcilié une partie des Marocains avec l’Afrique subsaharienne et aidé à imposer de grands groupes marocains dans une quinzaine de pays francophones d’Afrique subsaharienne.»

« En 29 visites d’Etat en Afrique et à travers 500 accords commerciaux signés, le Souverain ne ‘boude ni sa popularité ni son succès’, affirme Gweth, un fin expert en intelligence économique et stratégique. »

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Afrique Inside # Maroc-Can : histoire d’une trahison royale

« La grande fête du football a débuté ce week-end en Guinée Equatoriale, un rendez-vous manqué pour le Maroc dont le renoncement à la CAN 2015 a provoqué une déception énorme sur tout le continent. Le royaume chérifien nourrit-il certains regrets ? Difficile de penser le contraire compte tenu de l’impact diplomatique, économique et sportif de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Le refus du Maroc d’accueillir la CAN 2015 en raison des risques relatifs à l’épidémie Ebola est vécu par les alliés du Maroc au sud du Sahara comme une trahison. Une trahison du roi Mohammed VI dont l’engagement en faveur de l’intégration subsaharienne ne souffrait d’aucun doute avant la polémique provoquée par l’annulation de la CAN 2015 en terre chérifienne? C’est la question que pose ouvertement Guy Gweth dans cet ouvrage « Maroc-Afrique- Ils ont trahi le roi » paru ce week-end au format numérique (ebook) et disponible en édition papier à la demande aux éditions BOD. Guy Gweth est le fondateur de l’agence Knowdys (groupe de conseil en intelligence économique), spécialiste des marchés subsahariens, responsable du programme « Doing Business in Africa » à l’Ecole Centrale de Paris. Cet essai que nous présente Guy Gweth dans l’entretien ci-dessous décrypte les conséquences diplomatiques économiques sportives et symboliques de la décision royale de n’accueillir la CAN 2015.

Afrique Inside : Pourquoi ce titre « Maroc-Afrique- ils ont trahi le roi » ?

« Avant de parvenir à la conclusion qu’ils ont trahi le roi, l’ouvrage passe en revue les liens historiques, politiques, commerciaux et religieux qui unissent le Maroc aux pays subsahariens, au-delà de la simple appartenance géographique au même continent. Il décrypte notamment 15 ans de diplomatie économique chérifienne en Afrique depuis l’avènement de Mohammed VI. Les résultats de ces investigations ne laissaient absolument pas présager la décision du Maroc de surseoir à organiser la CAN-2015 aux dates initialement indiquées. Il a donc fallu recourir au processus décisionnel royal pour se rendre compte que le souverain alaouite a été induit en erreur de manière délibérée. Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, l’organisation du Mundialito-2015, à quelques jours seulement du début de la CAN-2015… est venue découvrir les faits de ceux qui, à la tête du ministère marocain de la Jeunesse et du Sport, s’étaient abrités derrière Ebola pour masquer leurs insuffisances. Je pense notamment aux inondations du stade Mourad Abdellah de Rabat du 14 décembre 2014. Cette fois, la décision du roi a été sans appel.

Afrique Inside : Qui sont ces « ils »? Qui a trahi le roi?

« Ils sont une coalition formée de trois types d’acteurs. Primo, les membres du gouvernement Benkirane en charge du dossier CAN-2015 qui se sont rendu compte que la préparation de l’événement n’était pas au point. Pour eux, l’alerte de l’OMS sur Ebola est arrivée comme une planche de salut. Deuxio, les ennemis de la percée spectaculaire du Maroc au sud du Sahara. On a tendance à oublier qu’il y a des non-Africains qui perdent les parts de marché que gagnent les entreprises marocaines. Ces acteurs grincent les dents à chaque victoire d’une entreprise marocaine au sud du Sahara et cherchent à exploiter la moindre faille dans le dispositif marocain pour pouvoir dire aux Africains: « Regardez, ces gens ne sont Africains que par opportunisme. Ce n’est pas vous qu’ils aiment, c’est vos marchés, la preuve par Ebola… » Cette deuxième catégorie a fait se lever un troisième type d’acteurs (à découvrir dans l’ouvrage). Ils sont allés jusqu’à fabriquer des sondages pour entamer la détermination du roi à accueillir la plus grande compétition sportive d’Afrique. Cet événement aurait pourtant permis de confirmer le leadership naissant du royaume sur le continent (en augmentant l’affectio societatis à l’égard du Maroc), mais aussi de rencontrer la kyrielle d’opérateurs économiques d’Afrique (anglophone notamment) où le Maroc n’est pas encore présent, faute de connaissance, de liens culturels et historiques suffisants). »

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Financial Afrik # Maroc-Afrique: 15 ans de diplomatie trempés dans une coupe d’Afrique (Livre)

« Guy Gweth, auteur de “Maroc-Afrique : ils ont trahi le Roi”, paru le 17 janvier 2015, en même temps que l’ouverture de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football en Guinée Équatoriale, nous brosse l’ambiance générale de son livre. Exclusif.

« Ironie de l’histoire, la première rencontre de Mohammed VI avec les peuples d’Afrique eut lieu lors d’une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La Zambie s’étant désistée à la dernière minute, le Maroc décida au pied levé d’abriter, du 13 au 27 mars 1988, la 16ème édition de la CAN de football, la compétition sportive la plus populaire du continent.
« Sa Majesté le Roi Hassan II profita de ce grand rendez-vous africain pour mettre son successeur en avant. Le 12 mars 1988, au stade Mohamed V de Casablanca, c’est Son Altesse Royale le prince héritier Sidi Mohammed qui remit de trophée de la CAN au Cameroun, vainqueur du Nigeria (1-0) devant 50 000 spectateurs et plusieurs millions de téléspectateurs.

« Lorsque le 23 juillet 1999, le prince héritier Sidi Mohammed (fils aîné et deuxième enfant du monarque disparu deux jours plus tôt), devient Mohammed VI, de nombreux Africains, et j’en suis, se souviennent du « prince de la CAN » vu à la télé… Consciemment ou non, une partie de l’opinion africaine se prend d’affection pour ce jeune Roi rattaché aux valeurs sportives, à la faveur d’un souvenir sportif…

« Autre ironie de l’histoire, c’est sous le règne de Mohammed VI que le Maroc évoque le virus Ébola pour demander le report de la CAN, la compétition sportive la plus suivie d’Afrique, la compétition qui l’a fait Roi d’Afrique auprès des masses populaires…

« Avec du recul, on pourrait croire, ultime ironie de l’histoire, que le Maroc divorce de l’Afrique tous les 30 ans. Le 12 novembre 1984, le Royaume chérifien quittait l’OUA. Le 11 novembre 2014, la CAF lui retirait l’organisation de la CAN-2015 doublée d’une suspension des compétitions africaines. »

 

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samedi, 08 novembre 2014

Bart De Wever réagit à la manifestation: «Il n’y a pas d’alternative à notre politique»

Le président de la N-VA est revenu sur la manifestation nationale de jeudi. Tour d’horizon des réactions des politiques.

bart.PNGles syndicats n’ont aucune alternative : ils veulent que nous copiions la France, mais ce pays est dans une situation infiniment pire  » que la nôtre, a déclaré jeudi soir, à la télévision publique néerlandaise, le président de la N-VA Bart De Wever en réaction à la manifestation nationale.

«  Notre pays a une importante organisation syndicale qui est forte pour mobiliser  », reconnaît le bourgmestre d’Anvers. «  Mais il n’y a pas d’alternative à notre politique. Nous devons maintenant persévérer et créer des perspectives pour les gens. D’autres pays qui nous ont précédés sont aussi passés par ces moments difficiles.  »