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dimanche, 06 mai 2012

La France des présidentielles 2012 par Yahoo

Les faits : le candidat socialiste François Hollande est élu président de la République face au candidat UMP Nicolas Sarkozy, selon les instituts de sondage CSA (51,8% - 48,2%), TNS Sofres (52% - 48%) et Ipsos (51,9% - 48,1%).


20h19 : Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande : "Vous voyez ce film dans lequel le téléspectateur rentre et devient acteur, c'est un peu la même sensation. (...) Bernadette Chirac disait que Première dame consistait avant tout à se conduire en 'maîtresse de maison de l'Elysée'. Je ne crois pas que ce soit ça qui me convienne, je ne crois pas non plus que cela corresponde à notre époque, à ce qu'attendent les femmes."çais attendaient (...). J'ai la conviction qu'il sera un très grand président de la République."

20h11 :
Jean-François Copé, soutien de Nicolas Sarkozy : "Nicolas Sarkozy nous a réunis avec beaucoup de gravité. L'heure est à la mobilisation pour les législatives qui arrivent dans un mois. Je veux dire à celles et ceux qui partagent nos convictions qu'il faut se mobiliser, car je crois que ce n'est pas bien de donner tous les pouvoirs à la gauche."

20h05 :
selon BFM, Nicolas Sarkozy aurait déclaré qu'il ne ménerait pas "la bataille des législatives".

19h07 :
l'AFP (Agence France Presse) a diffusé il y a quelques minutes une estimation des résultats du second tour de l'élection présidentielle fondée sur quatre instituts de sondage. Les réactions de quelques dirigeants socialistes et de Cécile Duflot (Europe Ecologie-Les Verts) ont également été diffusées. Conformément au code électoral, les résultats ne seront annoncés qu'à 20h.

19h00 :
plus qu'une heure avant l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle 2012.

18h06 :
une grande partie des bureaux de vote en France s'apprêtent à fermer leurs urnes et leurs portes . Ils restent cependant ouverts jusqu'à 19h voire 20h dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille. En revanche, comme le veut la tradition Lille a bien fermé ses bureaux de vote à 18h.

17h03 : le taux de participation à 17h s'élève à 71,96%, en hausse par rapport au premier tour mais en baisse de 4,5 pts par rapport au second tour en 2007 à la même heure (75,11%).

16h20 :
à moins d’une heure des estimations de participation au second tour de 17h, voici un petit rappel des résultats des élections présidentielles sous la Ve république, instaurée le 4 octobre 1958.

1958 : la première élection présidentielle de la Ve république, la seule à se dérouler au suffrage universel indirect. Ainsi, seulement 81 764 électeurs sont inscrits sur les listes électorales. Le Général de Gaulle l’emporte dès le premier tour après avoir recueilli un nombre de suffrages supérieur à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 78,51%
Georges Marrane (parti communiste) : 13,03%
Albert Châtelet (Union des forces démocratiques) : 8,46%
Inscrits : 81 764
Abstention : 0,58%

1965 : après le référendum d’octobre 1962, l’élection se déroule au suffrage universel direct.
Charles de Gaulle (Union pour la nouvelle République) : 55,20%
François Mitterand : (Convention des institutions européennes) : 44,80%
Inscrits : 28 902 704
Abstention : 15,68%

1969 : après la démission du président de la République Charles de Gaulle, des élections anticipées sont organisées.
Georges Pompidou (Union pour la défense de la République) : 58,21%
Alain Poher (Centre démocrate) : 41,79%
Inscrits : 29 500 334
Abstention : 31,15%

1974 : des élections anticipées sont organisées après la mort de Georges Pompidou, qui reste l’unique président de la Ve République décédé en cours de mandat.
Valéry Giscard d’Estaing (Républicains indépendants) : 50,81%
François Mitterand (Parti socialiste) : 49,19%
Inscrits : 30 602 953
Abstention : 12,67%

1981 : cette élection est la première à se dérouler après un septennat complet du président de la République.
François Mitterand (Parti socialiste) : 51,76%
Valéry Giscard d’Estaing (Union pour la démocratie française) : 48,24%
Inscrits : 36 398 762
Abstention : 14,14%

1988 :
François Mitterand (Parti socialiste) : 54,02%
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 45,98%
Inscrits : 38 168 869
Abstention : 15,65%

1995 :

Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 52,64%
Lionel Jospin (Parti socialiste) : 47,36%
Inscrits : 39 976 944
Abstention : 20,34%

2002 :
16 candidats prennent part à cette élection présidentielle, ce qui constitue un record. Le taux d’abstention est également très élevé, à près de 30%. Le choc du 21 avril 2002, avec la présence au second tour du candidat du Front national Jean-Marie Le Pen, provoque de très nombreuses manifestations dans toute la France pour faire chuter lourdement le candidat d’extrême-droite au second tour face à Jacques Chirac.
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République) : 82,21%
Jean-Marie Le Pen (Front national) : 17,79%
Inscrits : 41 191 169
Abstention : 20,29%

2007 :
Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) : 53,06%
Ségolène Royal (Parti socialiste) : 46,94%
Inscrits : 44 472 733
Abstention : 16,03%

Source : site officiel du Conseil constitutionnel


15h33 :
ce soir, après l'annonce des résultats, il y aura un vainqueur et un vaincu. Comment les candidats perdants ont-ils accueilli leur défaite électorale ? L'article de l'INA revient en vidéo sur les discours des anciens prétendants.

15h20 :
"Plus que 10 secondes avant de connaître le visage du nouveau président"... A quelques heures de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle 2012, retour en vidéo sur le mythique moment du décompte final avec l'article de l'INA.

15h05 :
le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy a voté peu de temps avant l'annonce des premières estimations de participation de 12h, dans le XVIe arrondissement de Paris.
14h45 : retour en images sur le vote du candidat socialiste de François Hollande, qui a voté ce matin à 10h30 dans son fief de Tulle en Corrèze.
14h14 :
François Hollande arrive dans un restaurant privatisé dans son fief de Tulle pour y déjeuner. Nicolas Sarkozy ne devrait plus faire d’apparition publique avant l’annonce officielle des résultats à 20h.

12h35 : à Hénin-Beaumont, la candidate du Front national Marine Le Pen dépose son bulletin dans l'urne et quitte le bureau de vote. Elle s'exprimera juste après l'annonce des résultats depuis Paris, peu après 20h. Arrivée en troisième position derrière François Hollande et Nicolas Sarkozy lors du premier tour, elle avait obtenu 17,90% des suffrages.

 


12h00 : les premiers chiffres de la participation sont annoncés par le ministère de l'Intérieur. Ils s'élèvent à 30,66%, soit 2 points de plus que lors du premier tour du 22 avril dernier (28,9%), mais 3,5 points de moins que lors du second tour de 2007, pour lequel 34,11% des électeurs avaient déjà voté. Traditionnellement, on vote plus au second tour qu'au premier.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des départements d'outre-mer et des Français de l'étranger.

11h50 :
attendu impatiennent par ses électeurs et de nombreux médias, Nicolas Sarkozy arrive finalement boulevard Murat accompagné de son épouse, dans son bureau de vote n°26 situé au lycée La Fontaine (Paris XVI). Poignées de mains, photos, autographes, le candidat UMP s'acquitte du même rituel que son rival socialiste François Hollande avant d'entrer dans le lycée. Après l'isoloir, Nicolas Sarkozy glisse son bulletin de vote dans l'urne. Le président-candidat a voté ! Il devrait passer le reste de la journée en famille avant de rejoindre son QG à l'approche de l'annonce des résultats.

 

 


11h05 :
tout au long de la journée, retrouvez également notre diaporama pour suivre en images les candidats à l'élection présidentielle.

10h30 :
dans son fief de Tulle en Corrèze, le candidat socialiste François Hollande rencontre ses électeurs venus nombreux, signe des autographes et pose pour des photos. Accompagné de sa compagne journaliste Valérie Trierweiler et de ses deux impressionnants gardes du corps, il prend son temps avant de pénétrer dans son bureau de vote. Il glisse finalement son bulletin dans l'urne. A voté !

 

 


10h :
dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon, accompagné de son garde du corps comme lors du premier tour, a déposé son bulletin dans l'urne. Le candidat du Front de gauche était arrivé en 3e position dans cet arrondissement de la capitale où Marine Le Pen avait réalisé l'un de ses plus petits scores.


9h
: - En Guadeloupe, le taux de participation a atteint 46,08 % samedi à 17H00 (23H00 à Paris) (en progression de près de 4,1 points par rapport à celui du premier tour du 22 avril).

 

 

- En Guyane, le taux de participation à 17H00 (22H00 à Paris) est de 49,22% alors qu'au premier tour, le 21 avril 2012, la participation définitive au scrutin a été de 50,95% pour tout le département.

 

- Le taux de participation en Polynésie française s'est élevé samedi à 17H00 locales (05H00 à Paris) à 50,5%, en hausse de plus de 5% par rapport au 1er tour.

 

- En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation était à la mi-journée de 31,03%, en hausse par rapport au premier tour, à la même heure (27,81%).

 

8h05 : Le président du MoDem, François Bayrou, a voté à Pau dès l'ouverture du bureau de vote. Il a indiqué qu’il s’exprimera ce soir, après l’annonce des résultats.

 

Bayrou a voté

8h : Les bureaux de vote sont ouverts dans toute la France. 46 millions de Français départagent dimanche les deux finalistes de la présidentielle, le sortant UMP Nicolas Sarkozy et le socialiste François Hollande.

mardi, 01 mai 2012

Sarkozy tient un discours "insupportable" pour Chérèque

PARIS (Reuters) - À la veille du rassemblement prévu par Nicolas Sarkozy le 1er-Mai, François Chérèque a estimé lundi que le discours du président de la République sur le travail était devenu "insupportable" et que la confiance entre l'Elysée et les syndicats serait difficile à restaurer s'il était réélu.

Nicolas Sarkozy organise mardi, lors de la journée du travail marquée traditionnellement par des défilés des organisations syndicales, un grand rassemblement place du Trocadéro à Paris.

Après avoir parlé dans un premier temps de fête du "vrai travail" - une expression qui lui a valu la foudre des syndicats de salariés et de la gauche -, il a par la suite opté pour l'expression "vraie fête du travail".

"Ce type de discours, qui pousse à la division, est devenu insupportable", dit François Chérèque dans un entretien à Libération. "Je n'ai pas souvenir d'une telle agressivité vis-à-vis des organisations syndicales, fondée qui plus est sur de faux constats. La confiance sera donc difficile à restaurer", ajoute-t-il.

Dans cette interview, le secrétaire général de la CFDT dit également s'inquiéter pour la démocratie française.

"Chaque fois qu'il y a eu dans l'histoire une mainmise du politique sur cette fête (ndlr, du 1er-Mai), c'était dans un contexte de dérive antidémocratique", dit-il. "Le fait qu'un des deux finalistes à la présidentielle entre dans cette logique est donc une grande source d'inquiétude, pour la CFDT, sur l'évolution de notre démocratie."

François Chérèque ne donne toutefois pas de consigne de vote, contrairement à la CGT qui a appelé à "battre Nicolas Sarkozy".

HOLLANDE MARQUE SA DIFFÉRENCE

D'après lui, "se retrouver, après le scrutin, face à un élu que l'on aurait appelé à sanctionner dans les urnes, c'est mettre le syndicalisme dans une situation difficile". Dans le cas inverse, ce serait se placer "dans une position de soumission par rapport à l'élu que l'on aurait soutenu."

François Hollande a également dénoncé lundi les attaques du président à l'endroit des syndicats.

"Moi je respecte les syndicats, je ne suis pas comme le candidat sortant", a déclaré le candidat socialiste sur Europe 1. "Nous avons besoin de partenaires respectés", a-t-il ajouté.

Intervenant sur i>télé, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois reproché lundi à certains syndicats de s'immiscer dans le débat politique.

"On a besoin de syndicats, on a besoin de corps intermédiaires, mais de syndicats et de corps intermédiaires qui font leur travail de syndicalisme et de corps intermédiaires, pas un travail de parti politique", a-t-il dit.

François Fillon a dit "regretter" lundi les propos de François Chérèque, mais aussi les attaques dont font l'objet les organisations syndicales.

"Je trouve que François Chérèque devrait se tenir à l'écart de ce débat", a dit le Premier ministre sur RTL. "Nous, de notre côté, nous devrions éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats (...) je n'aime pas qu'on critique les syndicats parce que les syndicats sont nécessaires au fonctionnement de l'économie et du système social français", a-t-il ajouté.

Chine Labbé, édité par Patrick Vignal

lundi, 30 avril 2012

Investiture 2012 du Président Macky Sall

Travaux de l'APR:Interventions de Mbaye Niass et de Hamidou Bâ

Barack Obama "mérite d'être réélu" selon Bill Clinton

bill clinton.jpgMCLEAN, Virginie (Reuters) - Bill Clinton a lancé un vibrant appel à la réélection de Barack Obama, dimanche, alors qu'il participait pour la première fois depuis le début de la campagne 2012 à une levée de fonds au côté de son successeur démocrate à la Maison blanche.

"Barack Obama mérite d'être réélu", a assuré l'ex-président en présentant celui qui fut le rival de son épouse, Hillary, lors des primaires démocrates en 2008.

"Je trouve qu'il a fait du bon boulot. On fait avancer ce pays, on va dans le bon sens sous la direction du président Obama", a ajouté Bill Clinton, toujours très populaire dans l'électorat démocrate.

Le président sortant, 50 ans, l'âge de Clinton quand il a été réélu, a salué de son côté le bilan économique "remarquable" de ce dernier à la Maison blanche de 1993 à 2001.

"Je n'ai pas été candidat à la présidence (ndlr: en 2008) pour revenir là où on était en 2007. Je n'ai pas été candidat pour restaurer le statu quo d'avant la crise financière (de 2008). J'ai été candidat par ce que nous avions perdu notre chemin depuis que Bill Clinton avait quitté la présidence", a dit Obama.

L'équipe de campagne d'Obama entend profiter dans les mois qui viennent de la popularité de Clinton pour tenir à tête au candidat républicain Mitt Romney dans la course cruciale aux financements.

Laura MacInnis; Tangi Salaün pour le service français

dimanche, 29 avril 2012

Le PS demande à Sarkozy de "s'expliquer devant les Français"

Après la publication, par Mediapart, d'un document prouvant l'accord de la Libye pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé samedi au président-candidat de "s'expliquer devant les Français".

"A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, des informations précises ont été communiquées par voie de presse, relatives aux relations qu'aurait pu entretenir la France avec le régime du colonel Muammar Kadhafi au cours des dernières années. (...) Ces informations ont tout d'abord concerné le projet du gouvernement français de vendre du nucléaire civil à la Libye du colonel Kadhafi, jusqu'à l'été de l'année 2010. Elles ont été à plusieurs reprises confirmées ces derniers jours par l'ancienne présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon (...) Si ces faits étaient définitivement établis, ils témoigneraient des relations coupables et hasardeuses entretenues par les dirigeants français actuels avec ceux d'une dictature, dont on savait depuis longtemps la monstruosité des pratiques".

"Si les faits révélés par Mediapart étaient définitivement confirmés par d'autres documents ou les instructions judiciaires en cours, il serait alors établi que le président sortant à menti aux Français, pour dissimuler la réalité d'une très grave affaire d'Etat", ajoute-t-il.

11:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 28 avril 2012

Hollande s'offre une conférence de presse présidentielle

PARIS (Reuters) - Vote du Front national, construction européenne, exilés fiscaux, Afghanistan : François Hollande a tenu mercredi à Paris une longue conférence de presse aux allures de répétition générale au cas où les Français l'éliraient à leur tête le 6 mai.

A onze jours du second tour de l'élection présidentielle, le candidat socialiste a louvoyé pendant une heure et demie entre les différents sujets en réponse aux questions émanant pour une bonne part de la presse étrangère.

Volontiers séducteur, prompt à la plaisanterie et à l'aise sur tous les thèmes, y compris internationaux, le député de Corrèze a cherché à prendre le contre-pied de Nicolas Sarkozy, à une semaine du débat qui les opposera à la télévision.

S'il est élu président de la République, François Hollande souhaite rendre compte de sa politique devant la presse tous les six mois, pas forcément à l'Elysée, a-t-il précisé.

Selon son service de presse, environ 280 journalistes, dont 75 de la presse étrangère, se sont inscrits pour assister à la conférence de presse organisée dans une grande salle louée au pied de la Tour Eiffel, non loin du siège de campagne.

François Hollande s'est exprimé sur une estrade sur un fond bleu, sans slogan, avec à ses côtés les seuls drapeaux français et européen, comme le fait un président en exercice.

Dans son propos liminaire, François Hollande est revenu sur les leçons à tirer d'un premier tour où il est arrivé en tête avec 28,6% des voix, en bonne posture pour l'emporter le 6 mai.

Pour expliquer le haut niveau du Front national (17,9%), qui fait la "une" des médias depuis deux jours, il répond "crise financière, économique, sociale", "défiance à l'égard de l'Europe" et "peur du monde".

"L'accumulation des promesses non tenues y est pour beaucoup, la responsabilité du candidat sortant est grande", a-t-il aussi dit, pointant du doigt la quête des électeurs d'extrême droite menée par Nicolas Sarkozy.

"Je ne sais pas si elle sera payée en retour mais si elle l'était, elle serait payée cher", a-t-il prévenu.

"LE 6 MAI JE SERAI À TULLE"

Pour répondre aux "colères" et aux "frustrations", François Hollande compte sur la réorientation de l'Europe vers plus de croissance et moins d'austérité à travers une renégociation du traité de discipline budgétaire.

Il s'est à cet égard réjoui de voir la président de la Banque centrale européenne Mario Draghi se prononcer pour un "pacte de croissance", même s'il n'y met pas le même contenu que le candidat socialiste.

Quant aux relations avec l'Allemagne, où il effectuerait son premier voyage de président, François Hollande a indiqué qu'il aurait "par le suffrage à ouvrir cette discussion ferme et amicale avec (la chancelière) Mme Merkel".

Interrogé sur l'identité du prochain Premier ministre, François Hollande a répondu que la présidentielle n'était pas un "ticket" pour deux personnes, et que cette nomination viendrait en son temps.

Objet d'un intérêt croissant de la presse étrangère, François Hollande a répondu à un journaliste suisse qui l'interrogeait sur les exilés fiscaux en appelant à une "forme de patriotisme". "Je veux parler à ces contribuables : il n'y pas de spoliation à craindre mais un effort de justice à engager", a-t-il dit.

A une Chinoise qui lui demandait s'il souhaitait rencontrer le dalaï-lama, il a esquivé en répondant que, élu chef de l'Etat, il rencontrerait avant tout le président chinois. A un reporter africain, il a plaidé pour la fin de la "Françafrique" et des relations basées sur la confiance et la solidarité.

Attendu à Bourges et Limoges vendredi, où devraient le rejoindre les responsables d'Europe Ecologie-Les Verts Eva Joly et Cécile Duflot, François Hollande sera dimanche en meeting au palais omnisports de Paris-Bercy.

Comme François Mitterrand en 1981 sur ses terres de Château-Chinon, dans la Nièvre, il a confirmé mercredi qu'il attendrait l'annonce du résultat final dans son fief de Corrèze.

"Le soir du 6 mai et quel que soit le sort qui me serait réservé, je serai à Tulle", a-t-il dit.

édité par Yves Clarisse

Nicolas Sarkozy défend le droit de parler aux électeurs du FN

sarko.jpgPARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois défendu vendredi sa stratégie de s'adresser aux électeurs du Front national, estimant qu'elle avait permis d'éviter que le premier tour de l'élection présidentielle de 2002 se reproduise.

Invité de RTL, le président candidat s'est défendu d'avoir déclaré que la présidente du Front national, Marine Le Pen, était compatible avec la République, indiquant qu'il avait seulement évoqué sa candidature.

"La République considère que Marine Le Pen est une candidate qui a le droit de se présenter (...) Il y a un distinguo entre sa candidature et ce qu'elle dit, je peux dire que sa candidature n'est pas choquante par rapport à l'histoire de la République sans être d'accord avec tout ce qu'elle dit", a-t-il déclaré.

Evoquant les près de 6,5 millions d'électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle, dimanche, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il était "normal qu'on leur parle" et indiqué qu'il n'avait "jamais frayé" avec les dirigeants du parti d'extrême droite.

A la question de savoir s'il ne risquait pas d'effrayer des électeurs centristes et modérés en évoquant des thèmes sensibles comme l'immigration, il a répondu: "Quand on parle à 40 millions d'électeurs, à 65 millions de Français, il y a toujours un risque, mais le pire risque c'est de ne pas leur parler."

"Je conteste l'idée qu'entre les uns et les autres, il y aurait une barrière infranchissable", a-t-il ajouté.

Le président sortant estime encore être parvenu, depuis le début de sa campagne, à "détacher autant de gens du Front national que des centristes sans qu'il y ait la moindre contradiction".

Interrogé sur les réserves émanant de son propre camp sur les risques d'une trop forte droitisation de sa campagne, il a invoqué les scores du premier tour de la présidentielle 2002, où l'extrême droite a fait jeu égal avec le candidat de droite Jacques Chirac.

"Les chiffres sont violents: au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, Le Pen plus (Bruno) Mégret, ça fait 19, Jacques Chirac 19. En 2012, Mme Le Pen fait 18, je fais 27. Y a-t-il une erreur de stratégie?"

Yann Le Guernigou, Emmanuel Jarry, édité par Sophie Louet

vendredi, 27 avril 2012

Sénégal:Arrestation: Cheikh Bethio Thioune inculpé pour complicité de meurtre va séjourner à la Mac de Thiés

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Elus Belges:La Wallonie « perdra » 24 échevins en 2013

Le gouvernement wallon a officiellement arrêté les chiffres de population de ses communes. Toutes les provinces sont touchées. La liste complète

La Wallonie « perdra » 24 échevins en 2013

©Bruno Dalimonte - Le Soir

Ce jeudi, le gouvernement wallon a officiellement arrêté les chiffres de population de ses communes. Il s'agit du nombre d'habitants inscrits au registre de population au 1er janvier dernier. Ce critère détermine le nombre d'élus à désigner lors du scrutin communal du 14 octobre prochain. Avec des pertes ou des gains de sièges par rapport à 2006, selon l'évolution de la démographie locale. Pour pimenter l'exercice, l'exécutif régional a appliqué un point du Code de la démocratie locale : la suppression d'un poste d'échevin pour les communes de plus de 20.000 habitants.

A ce jeu, la Wallonieperdra 24 postes d'échevins lors de l'installation des collèges communaux, en décembre prochain ; elle enregistrera par contre la prestation de serment de 92 conseillers supplémentaires. Des modifications qui concernent 90 municipalités.

La province de Luxembourg, où 16 communes enregistrent des changements, est celle qui s'en sort le mieux : elle gagne 6 échevins et 28 conseillers. En Brabant wallon, dix municipalités subissent des variations : 6 échevins de moins et 8 conseillers de plus. Vingt-cinq localités hainuyères sont concernées par la perte de 13 mandats scabinaux et la hausse de 10 sièges communaux. Leurs consoeurs liégeoises sont aussi nombreuses à enregistrer la disparition de 10 échevins et l'arrivée de 26 conseillers. Enfin, sur la province de Namur, le solde pour les 14 communes concernées est d'un échevin de moins et de 20 élus communaux de plus.

A l'échelle locale, les gagnants se nomment Attert, Chiny, Gouvy, Havelange, Honnelles, Nassogne, Somme-Leuze et Vaux-sur-Sure (un échevin et deux conseillers de plus). Boussu, par contre, fait grise mine : son collège perdra un membre ; son conseil, deux des siens.

Les provinces également au régime

Ce jeudi, le gouvernement wallon a aussi réparti les conseillers provinciaux dans chaque district électoral (avec un minimum de quatre élus par district). Pour rappel, la réforme approuvée l'année dernière prévoit la suppression d'un tiers d'élus provinciaux. Ainsi Liège et le Hainaut éliront 56 conseillers (au lieu de 84) et 5 députés (pour 6 actuellement). Namur, le Brabant wallon et le Luxembourgpasseront à 37 conseillers (56 à ce jour) et à 4 députés (5 en ce moment).

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Marine Le Pen est "autorisée" dans la République, dit Hollande

PARIS (Reuters) - François Hollande a déclaré vendredi qu'il appellerait à voter pour l'UMP en cas de duels entre le parti de Nicolas Sarkozy et le Front national aux élections législatives de juin prochain, soulignant que la dirigeante du FN Marine Le Pen était "autorisée" dans la République française.

Le président sortant, qui sera opposé le 6 mai au candidat socialiste pour le second tour de l'élection présidentielle, a annoncé jeudi soir sur France 2 qu'il inviterait à voter blanc ou à s'abstenir en cas de duels entre le FN et le Parti socialiste aux législatives.

Pour François Hollande, pas d'alternative.

"Je l'ai déjà fait, c'était en 2002. Ce n'est pas facile", a-t-il expliqué sur RTL, rappelant l'élimination surprise de l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin pour le second tour de la présidentielle, qui avait opposé le président sortant Jacques Chirac au dirigeant d'alors du FN, Jean-Marie Le Pen.

"Premier secrétaire du Parti socialiste -Lionel Jospin n'est pas qualifié pour le second tour, annonce son retrait de la vie politique-, je dois prendre mes responsabilités, appeler à voter pour Jacques Chirac que j'ai toujours combattu".

"Je ferai, si je suis dans ce cas de figure, pareil", a précisé François Hollande.

"Moi, je ne fais pas de distinction entre les républicains. Je fais une distinction entre les républicains et ceux qui combattent les valeurs de la République", a-t-il poursuivi.

Prié de dire s'il considérait que Marine Le Pen n'était pas républicaine, François Hollande a répondu: "Elle est autorisée dans la République, elle s'est présentée au suffrage, elle n'a pas la même conception, c'est le moins qui puisse dire, que moi, des valeurs de la République".

"Elle se considère républicaine. Ce n'est pas que je ne lui accorde pas ce brevet, je dis que je n'ai pas les mêmes valeurs que Mme Le Pen", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy, invité de RTL avant François Hollande, a estimé que "la candidature" de Marine Le Pen était "compatible" avec la République. "Il y a un distinguo entre sa candidature et ce qu'elle dit".

Sophie Louet

mardi, 27 mars 2012

Regard sur le Sénégal aux premières heures de Macky Sall comme Président

 Vers Son Homologue Sénégalais
Appel Téléphonique : Wade Renvoie Juppé Vers Son Homologue Sénégalais
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« La Vie Va Continuer Et J’aurai Une Vie Professionnelle»
Conviction - Sindiély Wade Après Avoir Voté : « La Vie Va Continuer Et J’aurai Une Vie Professionnelle»
 De Serigne Béthio "na Mbaxal Bi Saff, Pouthi Pathieu"
[ Video ] Les Militants De Macky Sall Se Moquent De Serigne Béthio
... Je Ne Fais Pas Du Wakh Wakheet! »
Youssou Ndour Rassure : «  Le Concert De La Victoire Aura  Bien Lieu ... Je Ne Fais Pas Du Wakh Wakheet! »
Au Mali A Refroidi Les Ardeurs De Quelques Faucons, Selon Babacar J. Ndiaye
Coup De Fil De Me Wade : Le Coup D’etat Militaire Au Mali A Refroidi Les Ardeurs De Quelques Faucons, Selon Babacar J. Ndiaye
 « On A été En Prison Pendant 12 Ans »
Daddy Bibson, Rappeur-membre De Benno Bokk Yakaar : « On A été En Prison Pendant 12 Ans »
 Touba Et Tivaouane Se Réjouissent, Taif Jubile
Second Tour De La Presidentielle : Touba Et Tivaouane Se Réjouissent, Taif Jubile
 Des Alliances Politiques : Macky Défait Wade Et Dénude Béthio
Le Ndiguël Religieux Broie Du Noir Sous Le Poids Des Alliances Politiques : Macky Défait Wade Et Dénude Béthio
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Populaire Après La Victoire De Macky Sall
[ Videos ] Retour Sur Les Scènes De Liesse Populaire Après La Victoire De Macky Sall
11 Commentaires | Seneweb Videos | Macky
 « Je Remercie Abdoulaye Wade Parce Que C’est Lui Qui A Formé Macky»
[ Photos ] Diaouli Timbo, Tante De Macky Sall : « Je Remercie Abdoulaye Wade Parce Que C’est Lui Qui A Formé Macky»
58 Commentaires | Le populaire | Macky Sall

lundi, 26 mars 2012

SENEGAL 2012:le Choix Macky Sall dans le Benelux

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SENEGAL 2012:Resultas du 2ieme tour dans le Benelux

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jeudi, 22 mars 2012

Bruxelles: Benno Bokk Yakaar

logoAPR-BENELUX.PNGLa section de l'APR Bruxelles invite au Benno Bokk Yakaar

ce Samedi 23 Mars 2012 à 16h à l'Horloge du Sud,

 141 rue du Trône à 1050  Bruxelles.

Theme:Wade est un danger pour le Sénégal votons massivement Macky.

Mali: l'UE condamne le coup d'Etat

Des militaires maliens ont pris jeudi le pouvoir à Bamako après plusieurs heures de combat

BRUXELLES L'Union européenne a condamné jeudi le coup d'Etat militaire au Mali et réclamé le retour "dès que possible" du pouvoir constitutionnel.

"Nous condamnons la prise de contrôle du pouvoir par les militaires et la suspension de la Constitution", a dit le porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, dans un communiqué. "Le pouvoir constitutionnel doit être rétabli dès que possible", a-t-il ajouté.

"La sécurité et la liberté du peuple malien doivent être préservées en toute circonstance", a ajouté le porte-parole, Michael Mann.

Des militaires maliens ont pris jeudi le pouvoir à Bamako après plusieurs heures de combat, dissous les institutions et décrété un couvre-feu pour, selon eux, en finir avec le manque de moyens dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.

Le gouvernement malien a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA.

mercredi, 21 mars 2012

Ziguinchor : des prostituées battent campagne pour Wade auprès de leurs collègues

se.gifUne délégation de prostituées, venues de Dakar, squatte, depuis trois jours, les lieux touristiques de Ziguinchor, dans le cadre de la campagne électorale, informe le journal Le Populaire.

Ces professionnelles du sexe ont déjà choisi le candidat des Fal 2012 pour le compte de qui elles ont initié une mission de sensibilisation de leurs camarades péripatéciennes sur les enjeux électoraux. Selon leur porte-parole, Solange Ndiaye, elles ont accueilli avec bonheur les assurances de la coalition des Fal 2012, dont le candidat leur a proposé un ambitieux programme de réinsertion sociale, avec le financement de leurs projets.

 « Comme toute personne ambitieuse, nous avons jugé vital de voter pour Wade mais aussi, de battre campagne pour sa réélection, avec des visites de proximité dans les lieux touristiques et autres lieux de fréquentation des prostituées », a-t-elle précisé. Révélation de taille, Solange Ndiaye informera que leur fonds leur a été octroyé par une autorité étatique qui les a mandatées à Ziguinchor.

 « Nous avons reçu nos fonds via un ministre-conseiller de la Présidence qui nous a invitées à rallier le Vieux, le 28 février dernier. Cette somme nous permet de faire le tour du Sénégal », a-t-elle précisé.

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samedi, 17 mars 2012

Présidentielle 2012 au Sénégal: Macky & Wade

 Electorale 2ème Tour Du 16 Vendredi Mars 2012 ( Macky)
[ Video ] Journal De La Campagne  Electorale 2ème Tour Du 16 Vendredi Mars 2012 ( Macky)
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Electorale 2ème Tour Du Vendredi 16 Mars
 2012 ( Wade)
[ Video ] Journal De La Campagne  Electorale 2ème Tour Du Vendredi 16 Mars 2012 ( Wade)

Présidentielles 2012 France:Pulvar comptée dans le temps de parole de Hollande?

Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel afin qu'il se prononce sur "l'éventualité de comptabiliser, dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d'Audrey Pulvar.

Dans un courrier adressé à Michel Boyon, président du CSA, le conseiller régional UMP d'Ile-de-France, Geoffroy Didier explique que "comme élu de la République", il "considère curieux qu'une journaliste qui s'est affichée devant des caméras lors d'un meeting socialiste, une rose à la main, puisse prétendre interviewer de manière équitable les candidats à l'élection présidentielle dans la mesure où son engagement pour l'un d'entre eux est publiquement assumé".

L'élu régional souhaite donc que le CSA se prononce sur "l'éventualité de comptabiliser, dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d'Audrey Pulvar dans les médias audiovisuels".

Compagne d'Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar est journaliste à France Inter et officie chaque samedi sur France 2 dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier.

"Une militante déguisée en journaliste qui souhaite en faire une télévision d'opinion"

Geoffroy Didier évoque dans son courrier "le cas de l'interview de Jean-François Copé, qui représentait le candidat Nicolas Sarkozy" dans cette émission de France 2, qui "fut l'illustration la plus saisissante du positionnement d'Audrey Pulvar sur l'échiquier politique".

Geoffroy Didier souligne qu'il "ne remet nullement en cause la liberté de chacun, y compris des journalistes, de revendiquer et d'afficher des préférences politiques". "Mais, à la différence de la presse écrite, les médias audiovisuels sont soumis au respect de l'équité, et même dans quelques jours, de l'égalité stricte des temps de parole", ajoute-t-il.

"Si chacun est libre d'acheter le journal de son choix (...) il ne saurait en revanche, subir, a fortiori sur le service public, des interviews (...) Lire la suite sur lexpress.fr