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mercredi, 26 décembre 2007

Nous ne sommes pas terroristes

SUSPECTÉES dans le cadre du projet de tentative d’évasion de Nizar Trabelsi, Samira et Naima se confient au « Soir ».
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Curieux rendez-vous, en ce jour de Noël. Deux femmes désirent parler, pour revenir sur un fait d’actualité qui les a marquées : les perquisitions et interpellations menées par les hommes de l’antiterrorisme, vendredi dernier. Toutes deux font partie des quatorze personnes interpellées, interrogées, puis relâchées quelques heures après. Une précision martèle régulièrement leur discours : « Nous ne sommes pas des terroristes ».

Samira habite dans une maison modeste de la riche banlieue de la capitale. A Woluwe-Saint-Pierre, plus précisément à la lisière de la forêt de Soignes. Cette femme occidentalisée, intégrée dans la société belge, qui apprend le néerlandais à ses enfants, est l’épouse d’Ahmed Temsamani, condamné pour des braquages, actuellement en prison, à Anvers. Chez elle est également présente Naima. Voilée, celle-ci est plus traditionnelle dans son approche de la religion musulmane. D’origine marocaine, mais vivant en Belgique depuis toujours, elle a épousé Nizar Trabelsi le 7 mars 2006. Religieusement, en tout cas. Le mariage civil semble être en cours.

Toutes deux ont été réveillées en sursaut, vendredi dernier, vers 5h30 du matin. Les enquêteurs disposeraient des indices leur permettant de supposer que Trabelsi tenterait de s’évader, avec la complicité d’hommes armés et déterminés. L’opération « Trabak » est mise sur pied.

Naima : « Ils sont restés trois à quatre heures, ils ont tout fouillé et n’ont pris que les ordinateurs et les lettres de mon mari. Ce qui a été le plus dur, c’est qu’ils ont mis les menottes à mes deux enfants majeurs qu’ils ont emmenés avec moi pour interrogatoire ».

« Avec moi, ils ont été plus sympas, intervient Samira, mais il faut dire que mon look n’est pas le même que le tien (rires). En revanche, chez moi, les enquêteurs ont oublié leur sac en papier mentionnant le nom de code de l’opération, dans lequel il y a encore leurs gants en caoutchouc et des documents de la police »…

Samira demande à ses enfants de terminer de manger leurs céréales, à l’étage. Le petit prend sa console de jeux et s’exécute.

Alors que l’on parle d’une action antiterroriste et d’intégrisme, sur la table du salon trône un numéro de Marie Claire et un autre de Glamour. « Au départ, ils n’ont pas dit ce qu’ils cherchaient, embraye Naima, puis ils ont demandé s’il y avait des armes ? Sur le mandat de la juge il était inscrit : “Recherche de matériel terroriste et d’éléments pouvant servir à une prise d’otages“ ».

Samira chipe la parole : « Il y avait quatre policiers à la porte, d’autres dans le jardin, d’autres encore dans la rue, et un hélicoptère qui survolait la maison. Puis, parmi ceux qui étaient à l’intérieur, j’en ai reconnu deux qui étaient déjà venus me voir, en octobre, pour me parler d’une autre affaire qui concernerait mon mari. Lors de cette visite, ils ont dû placer des micros, dans le salon, dans le hall et près de l’ordinateur, car j’ai vu qu’ils les enlevaient, vendredi »…

Selon les deux femmes, le groupe cerné lors de l’opération « Trabak » devait être sous observation depuis une année au moins. Et notamment suite à la cérémonie religieuse qui s’est déroulée à Berchem-Sainte-Agathe, chez Naima… « Le 7 mars 2006, on s’est vues chez moi pour célébrer mon mariage religieux avec Nizar (Trabelsi). Comme il était en prison, il a fallu que des témoins confirment la volonté de Nizar de m’épouser. C’est notamment Ahmed (Temsamani) qui a accepté de jouer ce rôle de témoin. Les deux hommes se sont connus à la prison de Saint-Gilles, en 2001, en jouant au foot ensemble. A cette cérémonie, il y avait aussi Malika (el Aroud, également interpellée, et déjà connue pour son radicalisme, NDLR) ».

« Je pense que pour la police ça faisait un scénario parfait : Nizar le terroriste qui veut s’évader, Temsamani le braqueur qui va l’aider, Malika la radicale qui va les récupérer et moi, l’intégrée, qui leur sert de couverture. C’est n’importe quoi », s’indigne Samira.

« Je suis musulmane, croyante, mais pas radicale et je suis souvent en désaccord avec Malika. D’ailleurs à cette cérémonie, on s’est pris la tête. Elle était fâchée parce que je n’avais pas lu son livre et parce que j’habite à Woluwe », souligne Samira.

Naima en a une vision assez différente : « J’étais assez proche de Malika. Maintenant, je suis plus éloignée d’elle. On se respecte, même si on n’a pas les mêmes idées. Je discute avec elle de la religion, et je ne suis pas toujours d’accord avec elle. Je suis tolérante. Sauf par rapport à Bush, que je n’aime pas du tout ». « Moi, je n’aime pas cette bonne femme, ponctue Samira. Je l’ai dit à Nizar d’ailleurs. J’ai appris qu’elle appelait mon mari Abou Tarek ; moi, je ne connaissais pas ce surnom. Pour moi c’est Ahmed. Si elle tombe sur des gens faibles, elle risque vraiment de les embrigader »…

Tant Naima que Samira ont des contacts réguliers avec Nizar Trabelsi, condamné à dix ans de prison pour un projet d’attentat terroriste à la base militaire américaine de Kleine Brogel.

« Les GSM circulent partout, en prison. Peut-être font-ils exprès de le tolérer pour faciliter les écoutes ?, suppose Samira. Et les soupçons qu’ils avaient sur nous reposent sur ces écoutes. Mais il faut savoir qu’avec lui, on rit, on parle de tout et de rien pour lui changer les idées ; il a été tellement longtemps en isolement, sans voir personne. Alors, quelques phrases, mal traduites, sont retirées de leur contexte et montées en épingle... »

Exemple : on soupçonne Trabelsi d’encourager des jeunes à devenir des enfants soldats. « En fait, il est vrai que je passe le téléphone à mes enfants pour qu’ils parlent à Nizar. Il adore les enfants et il ne peut voir les siens. Ca lui fait un bien fou de parler. Les enquêteurs ont dit qu’il voulait faire de mon fils un enfant soldat… En fait, c’est parce qu’un jour, mon fils a fait un jeu où il était encagoulé et il simulait un kamikaze. Moi je lui ai dit que s’il tenait à mettre une cagoule, il valait mieux qu’il soit un policier de l’escadron d’intervention. Et mon fils en a parlé à Nizar. Trabelsi lui a dit de ne pas faire le policier, puis il m’a reproché d’interdire à mon fils de jouer au kamikaze, car il risquerait d’être attiré par l’interdit. Et c’est devenu une incitation à devenir un enfant soldat ».

Les deux femmes ont réponse à tout. Naima conteste tout projet d’évasion de Nizar Trabelsi… « Il est en prison depuis 2001, il a fait la plus grande partie de sa peine. Ensuite, on voudrait habiter ensemble, avoir un enfant, et il espère pouvoir entraîner des enfants au foot, comme il était footballeur professionnel. Notre projet est aussi simple. Je suis Belge, mon pays c’est la Belgique, c’est ici que j’ai envie de vivre. Mes enfants ont été élevés ici, mes filles ne portent pas le voile, je veux voir grandir mes petits enfants ».

Naima critique toute forme de terrorisme qui consisterait à se faire exploser en un lieu public, en tuant des innocents, des enfants, des femmes… Mais elle reconnaît le droit à des musulmans d’aller se battre en Irak, en Palestine, pour défendre des droits. Mais alors dans le cadre d’une armée, où des hommes combattraient d’autres hommes.

Pour l’heure, en cet après-midi de Noël, elle compte se déplacer à Nivelles, rendre visite à Nizar Trabelsi. Trabelsi qu’elle connaissait déjà en 2000, alors qu’il était en pleine période radicale, voyageant à Londres et en Afghanistan, et préparant un attentat en Belgique. Mais de ça, il ne lui avait jamais parlé.

mardi, 25 décembre 2007

Sarko et Carla s’envolent pour Louxor

Le président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin l’aéroport du Bourget en direction de Louxor (Egypte) à bord d’un « Falcon 900 appartenant à l’homme d’affaires Vincent Bolloré », a-t-on appris de source aéroportuaire.

Interrogé par l’AFP, l’Elysée n’a souhaité faire « aucun commentaire ». Le président de la République était « accompagné de Carla Bruni et de neuf autres personnes », a-t-on indiqué de source aéroportuaire. « L’embarquement s’est fait dans un hangar afin d’éviter les photographes », a précisé cette source.

M. Sarkozy est attendu à Louxor, sur les bords du Nil, pour un séjour privé avant une visite officielle au Caire. La partie officielle de son séjour, les 30 et 31 décembre, a été confirmée par l’Elysée, qui en revanche n’a pas voulu évoquer le volet privé, dont le déroulement a été obtenu localement par l’AFP, de sources concordantes.

Interrogé dès lundi par l’AFP, le groupe Bolloré n’avait pas donné de réponse concernant le prêt d’un avion pour le déplacement privé du chef de l’Etat en Egypte.

Au lendemain de son élection, le 7 mai, M. Sarkozy avait déjà utilisé un jet Falcon 900 de l’homme d’affaires pour rejoindre l’île de Malte en famille. Il avait ensuite embarqué à bord d’un luxueux yacht appartenant également à Vincent Bolloré, qu’il connaît depuis près de 20 ans.

Alors que ce séjour suscitait une vive polémique, le président élu avait affirmé que son voyage à Malte n’avait « pas coûté un centime aux contribuables », soulignant que M. Bolloré « n’a jamais travaillé avec l’Etat ».

L’homme d’affaires, dont le groupe est notamment présent dans les médias, avait assuré que c’était lui-même « à titre personnel » et non la République ou le groupe Bolloré qui avait invité Nicolas Sarkozy et sa famille.

(d’après AFP)
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Pays-Bas: quatre soeurs meurent dans l'incendie de l'appartement familial

AMSTERDAM - Quatre soeurs âgées de 1 à 8 ans sont mortes dans l'incendie de l'appartement familial situé au-dessus d'un restaurant chinois dans un village du sud des Pays-Bas, ont annoncé les autorités mardi.

Les quatre soeurs, les filles du restaurateur, étaient couchées quand le feu a éclaté lundi soir à Arnemuiden. Les clients de l'établissement ont pu être évacués .

Le feu dont on ignore encore l'origine a pris à l'étage où dormaient les fillettes, a précisé Koos Schouwenaar, le maire du village voisin de Middleburg, à la télévision néerlandaise. Les fillettes étaient âgées de 1, 3, 7 et 8 ans. AP

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Abbas prie à Bethléem pour l'indépendance du peuple palestinien

Le dirigeant veut croire à la réussite des négociations de paix relancées par la conférence d'Annapolis. Négociations qui ont pourtant tourné court le jour même à Jérusalem. La délégation palestinienne reproche à l'Etat hébreu de construire 700 habitations dans deux colonies israéliennes.

Loin de la table des pourparlers, les pélerins se pressent à Bethléem pour approcher l'Etoile de la nativité. Selon la tradition catholique c'est là que l'enfant Jésus serait né.

Si le processus de paix s'avère houleux, il a le mérite d'avoir redonné confiance aux touristes et aux pélerins qui sont venus nombreux cette année à Bethléem. La ville a particulièrement souffert depuis le début de la dernière intifada, en 2000.

L'ex-Premier ministre britannique Tony Blair est venu récemment passer quelques jours dans cette ville. La visite de l'émissaire du Quartet pour le Proche Orient, un chrétien pratiquant, a permis de rassurer les Occidentaux

Le journaliste d'Arte libéré en Somalie

BOSASSO, Somalie (Reuters) - Gwen Le Gouil, cameraman français enlevé au Puntland le 16 décembre, a été remis en liberté lundi par ses ravisseurs, a annoncé le ministre du Commerce et de l'industrie de cette région autonome du nord-est de la Somalie.
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"Le journaliste français vient juste d'être libéré et se trouve actuellement dans un hôtel (de Bossaso) avec des responsables, des chefs coutumiers et des diplomates", a précisé à Reuters Abdishamad Yusuf Abwan.

Il a ajouté: "Il est en bonne santé et s'en ira demain".

Lors d'une brève conférence de presse à Bosasso, l'intéressé a déclaré: "Je me porte bien, je suis en bonne santé. Je suis simplement très fatigué mais je suis très heureux d'être libre, de rentrer en France et de revoir mes proches".

Selon des témoins, Le Gouil a été remis en début de journée dans un hôtel de Bossaso par ses ravisseurs aux diplomates français.

Le ministre des Pêches, Ahmed Saeed Awnur, a déclaré qu'aucune rançon n'avait été versée. Les ravisseurs avaient, dans un premier temps, réclamé 80.000 dollars en échange de sa libération. "Le journaliste a été remis en liberté sans condition. Les responsables de son enlèvement, quels qu'ils soient, devront répondre de leur acte devant la justice", a prévenu le ministre.

TRAFIC DE MIGRANTS

Lors de la conférence de presse, un diplomate français a déclaré sous couvert de l'anonymat: "Nous quitterons le Puntland demain parce que c'est Noël".

A Paris, la nouvelle de la libération du journaliste freelance, qui enquêtait dans cette région pour le compte de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, a été confirmée sans plus de précisions par une porte-parole du Quai d'Orsay.

De son côté, Reporters sans Frontières a fait de même en citant le secrétaire général de l'Union nationale des journalistes somaliens (Nusoj), Omar Faruk Osman.

"Gwen Le Gouil a été récupéré par des chefs coutumiers à mi-chemin de son lieu de détention. Il est maintenant libre, avec des diplomates français, dans un hôtel de Bosasso", a précisé le syndicaliste somalien.

Selon RSF, le journaliste français était détenu par une milice clanique opérant dans une région montagneuse. "Les revendications des ravisseurs, une bande connue pour organiser le passage de clandestins en Arabie saoudite via le Yémen, étaient crapuleuses".

Le journaliste enquêtait apparemment sur ce trafic de migrants.

Havre relatif de paix et de stabilité dans une Somalie par ailleurs en pleine anarchie, le Puntland est devenu ces derniers temps synonyme d'enlèvements et d'actes de piraterie et de racket.

Version française Jean-Loup Fiévet

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lundi, 24 décembre 2007

L'Arche de Zoé , un million d'euros demandé pour chaque enfant

N'DJAMENA (AFP) - Les parents des 103 enfants que L'Arche de Zoé voulait emmener du Tchad vers la France ont accusé lundi, devant la Cour criminelle de N'Djamena, les membres français de l'association jugés pour "tentative d'enlèvement" d'avoir "volé" leurs petits.

Les avocats des 70 familles parties civiles ont demandé qu'ils soient condamnés, en réparation de "préjudices incommensurables", à payer 650 millions de francs CFA (un million d'euros) pour chacun des 103 enfants, qui n'ont toujours pas été remis à leurs parents.

L'Etat tchadien a réclamé 4 milliards de francs CFA et la retenue comme "garantie" du Boeing 757 de la compagnie espagnole Girjet qui devait transporter les enfants en France le 25 octobre.

A l'ouverture de l'audience, les six Français, jugés avec trois Tchadiens et un Soudanais accusés de "complicité", avaient l'air moins détendus que samedi. L'infirmière Nadia Merimi, victime d'un léger malaise, a été évacuée à la mi-journée vers la base militaire française de N'Djamena.

Seulement effleurée jusqu'ici, la question de l'exfiltration avortée des enfants, à l'insu des personnes qui les ont confiés à L'Arche de Zoé, s'est invitée dans les débats.

"Les Blancs ont volé les enfants pour les emmener en France", lance un père qui a confié l'un de ses fils à deux intermédiaires à Tiné, ville frontalière du Soudan. "On nous disait qu'ils allaient les mettre à l'école à Abéché" (est).

Un père, vêtu d'une djellabah et d'une toque blanches, raconte avoir confié ses enfants au marabout soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, jugé pour "complicité d'enlèvement" et accusé par le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau d'avoir menti en présentant les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise voisine en guerre civile.

"Souleïmane a emmené les enfants dans une charrette vers Adré (autre ville frontalière) pour les scolariser. Mais quand nous sommes allés les voir à Adré, ils étaient déjà partis à Abéché", témoigne-t-il.

"C'est du vol d'enfants", tonne un avocat des parties civiles.

NOA choqué par Sarkozy

PARIS (Reuters) - Le chanteur Yannick Noah affirme que "tout le choque" chez Nicolas Sarkozy, notamment "l'attitude, le ton et l'arrogance" du chef de l'Etat.
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Yannick Noah, qui a repris sa place en tête du classement des personnalités préférées des Français réalisé deux fois l'an par le Journal du dimanche, s'était engagé aux côtés de la socialiste Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle.

Dans le JDD, l'ancien champion de tennis devenu chanteur estime que Nicolas Sarkozy n'a rien fait concrètement depuis son accession à l'Elysée.

"Qu'est-ce qu'il y a eu à part un brouhaha et de la godille ? Je ne veux même pas parler du côté diversion avec la mise en scène de sa vie privée et tous les médias qui suivent. C'est le roi avec sa cour et les courtisans qui se mettent à genoux", dit-il.

"Tout me choque ! L'attitude, le ton, l'arrogance me choquent. Le déballage de richesse, le cynisme me choquent. La désinformation me choque. Tout me choque, tout", ajoute-t-il.

Revenant sur la visite de Mouammar Kadhafi en France, Yannick Noah reproche par ailleurs à Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, d'être arrivée trois jours après "en disant que c'est un scandale."

"Mais tu fais quoi ? Tu restes au gouvernement ou tu démissionnes parce que, justement, c'est scandale ? Ben non, elle fait une première page d'une magazine de propagande et elle continue", déplore-t-il.

Gérard Bon

Le procès de l'Arche de Zoé reprend à N'Djamena

N'DJAMENA (AFP) - Le procès des six Français, trois Tchadiens et un Soudanais comparaissant devant la Cour criminelle de N'Djamena dans l'affaire de L'Arche de Zoé, suspendu samedi en fin d'après-midi, reprend ce lundi.
L'Arche de Zoé rejette depuis le début de son procès la responsabilité sur ses intermédiaires locaux, qu'elle accuse d'avoir présenté comme orphelins du Darfour les 103 enfants, mais elle peine à justifier les conditions de leur exfiltration avortée.

Habilement, le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau, jugé notamment pour "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil" avec cinq Français de son association, s'est imposé, dès l'ouverture vendredi du procès devant la Cour criminelle de la capitale tchadienne, comme le meneur des débats.

A la barre comme dans le box, il intervient pour argumenter, réfuter, dédouaner les uns et charger les autres. Ainsi, il a mis hors de cause samedi les trois Tchadiens jugés pour "complicité", mais s'en est vivement pris aux deux principaux intermédiaires qui ont "fourni" les enfants à l'association: le Soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, inculpé des mêmes faits, et le Tchadien Mahamat Eritero, arrivé samedi à la barre comme simple témoin et reparti en fourgon cellulaire pour la prison.

"Les enfants nous ont été présentés par Mahamat Eritero et Souleïmane Ibrahim comme des orphelins du Darfour", région soudanaise en guerre civile, a lancé devant la Cour Eric Breteau, rejetant sur eux tout "mensonge ou tromperie sur leur état civil". Un autre intermédiaire cité comme témoin, Moktar Fadoul, a reconnu samedi que L'Arche de Zoé demandait des orphelins du Darfour.

Les explications du vieux marabout Souleïmane Ibrahim Adam, pressé de toutes parts, sont apparues plus confuses. Il a d'abord reconnu sa signature au bas de documents attestant que les enfants sont des orphelins du Darfour, mais a estimé, sans plus de précisions, que sa vigilance avait été "trompée". Il a assuré que ces 63 enfants étaient en fait tchadiens, sans vraiment convaincre sur le fait qu'il les a présentés comme tels.

dimanche, 23 décembre 2007

Un réfugié soudanais incrimine les membres de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (Reuters) - Un réfugié soudanais travaillant pour "L'Arche de Zoé" accuse les membres de l'ONG française de lui avoir menti en dissimulant leur projet de transfert des enfants en Europe.

Le témoignage de Souleyman Ibrahim contredit les dépositions faites auparavant de membres de l'Arche, dont six ressortissants français comparaissent actuellement à N'Djamena pour "tentative d'enlèvement de mineurs et escroquerie", un délit passible au Tchad de cinq à 20 ans de travaux forcés.

Interrogé par le juge au deuxième jour du procès devant la Cour criminelle, Ibrahim, qui est inculpé de complicité dans cette affaire, a affirmé que les humanitaires français lui avaient demandé de recruter des enfants défavorisés dans les villages de l'est du Tchad limitrophe du Darfour soudanais.

Il a précisé devant les magistrats que ses interlocuteurs lui avaient dit que les enfants seraient scolarisés dans les centres que l'ONG française devait gérer dans la région frontalière.

"Ils m'ont trompé. Ils m'ont dit qu'ils vont rester à Adré (NDLR: localité de l'est du Tchad proche du Darfour) (...). Si c'était pour amener les enfants ailleurs, je ne serais pas d'accord", a-t-il dit en arabe.

"Ils m'ont demandé si je pouvais leur trouver des enfants des pauvres et (ils ont dit) qu'ils vont leur ouvrir un centre où les enfants vont étudier l'arabe et le français".

Auparavant, des membres de "L'Arche de Zoé" avaient nié devant la cour avoir dupé les familles africaines pour les inciter à leur confier leurs enfants.

"On n'a rien promis aux villageois. On leur a expliqué seulement l'objectif de notre association, qui est d'aider les enfants orphelins du Darfour, (...) des enfants malades dans une zone de guerre", a ainsi déclaré l'ambulancière Emilie Lelouch en s'adressant au juge au moyen d'un micro.

Quant à Eric Breteau, l'ancien pompier et fondateur de l'ONG, il a rejeté en bloc le témoignage d'Ibrahim. "Tous ces propos sont faux", a lancé le président de "L'Arche de Zoé", entendu le premier à l'ouverture, vendredi, du procès.

Outre Emilie Lelouch, l'infirmière Nadia Merimi a été interrogée samedi par le juge et le ministère public.

BISCUITS ET FRIANDISES

Elles ont repris les arguments de défense exposés la veille par Eric Breteau, qui a déclaré que les intermédiaires locaux auxquels son groupe avait fait appel lui avaient assuré qu'ils venaient en aide à des orphelins abandonnés et malades de la province soudanaise du Darfour.

Des enquêtes de l'Onu et des autorités tchadiennes ont révélé que la plupart des enfants de "L'Arche de Zoé" n'étaient ni orphelins, ni malades. Certains ont dit qu'on leur avait offert des friandises et des biscuits pour partir de chez eux.

Les six humanitaires sont inculpés de tentative d'enlèvement de 103 enfants de un à dix ans originaires de l'est du Tchad. Ils ont été arrêtés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du pays, alors qu'ils allaient faire monter les enfants dans un avion à destination de la France.

Trois Tchadiens et un Soudanais sont également accusés en tant que complices.

Des avocats tchadiens et beaucoup d'autres Tchadiens s'attendent cependant à ce que les six Français soient rapatriés après le verdict aux termes d'accords judiciaires bilatéraux ou en vertu d'une grâce accordée par le président Idriss Déby.

Un avocat représentant des parents d'enfants a déclaré aux journalistes qu'ils réclamaient le versement par les accusés de 100 millions d'euros de dommages et intérêts.

L'affaire de "L'Arche de Zoé", qui a suscité des manifestations antifrançaises au Tchad, est une source d'embarras pour Paris, qui soutient le gouvernement de Déby.

Des troupes françaises aident l'armée tchadienne à combattre des rebelles dans l'est du pays et doivent fournir le gros des effectifs de la force européenne Eufor dont le déploiement est prévu en janvier dans l'est du Tchad, pour y protéger des camps de réfugiés et des équipes humanitaires.

Des responsables tchadiens ont accusé "L'Arche de Zoé" d'avoir cherché à organiser un système d'adoptions illégales sous le couvert d'une opération humanitaire. Des représentants du groupe affirment que l'adoption n'est pas l'objectif poursuivi mais que certaines familles françaises espéraient accueillir des enfants.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Jean-Loup Fiévet

samedi, 22 décembre 2007

Reprise à N'Djamena du procès de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (AFP) - L'audience au procès des six Français, trois Tchadiens et un Soudanais comparaissant devant la Cour criminelle de N'Djamena dans l'affaire de l'Arche de Zoé, a repris samedi avec l'audition de l'infirmière Française Nadia Mérimi. Evènement

Elle est interrogée par le président de la Cour Ngarhondo Djidé devant une salle pleine.

Ces six Français sont accusés de "tentative d'enlèvement" de 103 enfants "tchadiens" qu'ils ont "tenté de déplacer clandestinement en France", de "faux et usage de faux en écritures publiques" (fausses attestations selon lesquelles les enfants étaient des orphelins du Darfour, région soudanaise en proie à une guerre civile).

La première journée de ce procès vendredi, avait été marquée par la déposition fleuve du président de l'association français Eric Breteau qui avait contesté les faits.Eric Breteau a nié avoir eu l'intention d'enlever des enfants tchadiens. Les membres de L'Arche de Zoé sont notamment accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants" et leurs co-accusés - trois Tchadiens et un Soudanais - de "complicité".

Il est midi vendredi dans la salle de la Cour criminelle. Au plafond en lambris de contreplaqué vernis, des ventilateurs brassent l'air chaud de la salle aux murs de brique où s'entassent près de deux cents personnes. Le président de la Cour, Ngarhondo Djidé, qui mène les débats avec une fermeté souriante, vient de rejeter une demande de nullité de la procédure formulée par la défense. "La Cour criminelle est chargée de juger et non de constater la légalité des actes du juge d'instruction", dit-il.

Eric Breteau, 37 ans, s'installe à la barre. Un peu amaigri, le cheveu ras, vêtu d'un pantalon de sapeur-pompier et d'un polo blanc flambant neuf avec les mots "Children Rescue" (nom de L'Arche de Zoé au Tchad) brodés en rouge dans le dos, il tente de démonter "point par point" l'acte d'accusation.

Avec un leitmotiv: il a été "abusé" sur l'identité tchadienne des 103 enfants, alors qu'il était persuadé d'exfiltrer vers la France des "orphelins du Darfour", région soudanaise voisine en proie à une guerre civile, pour les "sauver de la mort".

"C'était une opération conforme au droit international ", assure Eric Breteau, citant la Convention de Genève de 1951 sur les victimes de guerre qui aurait permis, selon lui, à ces "orphelins du Darfour", de bénéficier du droit d'asile en France. "Personne n'a jamais émis le moindre doute sur l'origine soudanaise des enfants présents dans nos bases", assure-t-il. Dans le box des accusés, les cinq autres français écoutent religieusement.

Un avocat des parties civiles lui demande pourquoi "il s'est permis de venir chercher des enfants soudanais au Tchad". Emilie Lelouch, 31 ans, l'assistante d'Eric Breteau, bondit: "Il était bien permis de les massacrer!". Discrètement dans le box des accusés, Alain Péligat et Nadia Merimi, grillent une cigarette. A quelques mètres, Souad, la soeur de Nadia, la seule proche d'un des six accusés français à être présente, suit les débats avec attention

vendredi, 21 décembre 2007

Les naufragés de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (AFP) - Le procès des six membres français de L'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu emmener du Tchad en France 103 enfants, et de trois Tchadiens et un Soudanais présumés complices, s'est ouvert vendredi devant la Cour criminelle de N'Djamena. Evènement
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Le greffier a procédé à l'appel des dix accusés, présents dans le box, et a donné lecture de l'acte d'accusation. La Cour criminelle est composée d'un président et de deux conseillers, magistrats professionnels assistés de quatre jurés non magistrats, qui ont prêté serment à l'ouverture de l'audience.

Les membres de l'association française sont accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil, faux et usage de faux en écritures publiques et grivèlerie" et leurs co-accusés tchadiens et soudanais de "complicité d'enlèvement". Tous encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.

Les membres de l'association française sont accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil, faux et usage de faux en écritures publiques et grivèlerie" et leurs co-accusés tchadiens et soudanais de "complicité d'enlèvement". Les dix accusés, traduits devant la Cour criminelle de N'Djamena, encourent cinq à vingt ans de travaux forcés.
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Une cérémonie solennelle devait marquer dans la matinée l'ouverture de la session criminelle. Des policiers en tenue anti-émeute, équipés de casques et de boucliers, étaient déployés devant la salle d'audience et une centaine de gendarmes dans la cour du Palais. Une trentaine de journalistes représentant les principaux médias français nationaux, de la presse écrite, radio et télévision, sont présents au tribunal.

Le procès, qui commence au terme d'une instruction jugée "à charge" par les six Français et dont la régularité a parfois été contestée par certains magistrats tchadiens, devrait durer quatre à cinq jours, selon des sources judiciaires. Les avocats de la défense ont annoncé qu'ils plaideraient l'acquittement, et le président de l'association Eric Breteau a fait part de son intention de "démontrer la mascarade", dans une déclaration à l'AFP depuis sa cellule de la maison d'arrêt de N'Djamena à la veille du procès.

L'Arche de Zoé affirme avoir voulu sauver des orphelins du Darfour, région soudanaise voisine en proie à une guerre civile. Elle a eu recours à des intermédiaires locaux pour recruter des enfants, promettant de les scolariser sur place, tout en préparant secrètement leur exfiltration vers la France, où les attendaient des familles d'accueil.

Or, d'après une enquête humanitaire internationale et des missions sur le terrain, la quasi-totalité des enfants viennent de villages tchadiens proches de la frontière soudanaise et tous ont au moins un de leurs deux parents.

Cette affaire a tendu les relations entre Paris et N'Djamena, mais les deux capitales ont ensuite baissé le ton et, selon des sources proches du dossier, oeuvré à une solution rapide. Il pourrait s'agir d'une condamnation des accusés, qui seraient transférés en France pour purger leur peine, comme le permet un accord franco-tchadien de 1976, estiment ces

jeudi, 20 décembre 2007

Bruxelles:Une Femme tuée par un train à Dilbeek

Une femme a été happée par un train en gare de Dilbeek, jeudi vers 6H50. Elle a été tuée sur le coup, ont indiqué la police de Dilbeek et Infrabel. La victime, âgée de 45 ans, traversait un passage à niveau alors que les barrières de sécurité étaient baissées. Elle a été percutée par le train reliant Gand à Bruxelles. À la suite de l’accident, les passagers du train ont été transférés dans un bus. Le trafic ferroviaire a été interrompu une demi-heure. Une voie a été rouverte vers 7H20 et le trafic a repris son cours normal dès 9H00, selon Infrabel. Certains trains accusent encore des retards d’une quinzaine de minutes mais ceux-ci devraient être résorbés dans la matinée.

Nicolas Sarkozy sera fait "chanoine d'honneur" au Vatican

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy sera ce jeudi en visite officielle au Vatican, où il doit être intronisé "chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran", un titre décerné aux plus hauts dirigeants français, rois compris, depuis Henri IV.
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Le chef de l'Etat, qui est catholique, entamera sa visite par une audience en tête-à-tête avec le pape Benoît XVI.

Nicolas Sarkozy a fait savoir la semaine dernière qu'il avait l'intention d'inviter le souverain pontife en France, "notamment à Paris, pas simplement à Lourdes", où Jean Paul II avait effectué son dernier voyage en France, en août 2004.

La dernière visite en France de son successeur remonte au mois de juin 2004. Le cardinal allemand Joseph Ratzinger avait assisté aux cérémonies du 60e anniversaire du débarquement à Caen en tant qu'envoyé spécial du pape.

Nicolas Sarkozy doit également être reçu par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du pape et camerlingue - cardinal chargé de gérer les biens et les droits temporels du Saint-Siège entre la mort du souverain pontife et l'avènement de son successeur.

Selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, ce déplacement d'une journée sera "l'occasion pour le président de redire son respect et son attachement, non à une religion en particulier, même si bien entendu la religion chrétienne tient une place importante en France de par l'histoire et l'actualité, mais de façon générale, à la question spirituelle, puisqu'il a toujours considéré qu'elle était au coeur de la vie de nos concitoyens, quelle que soit leur confession".

DIPLOMATIE ACTIVE

Plus petit Etat du monde avec ses 44 hectares où vivent moins d'un millier de personnes, le Vatican a "une diplomatie extrêmement active et influente", a rappelé le porte-parole de l'Elysée.

"C'est un partenaire qui compte et c'est un allié de poids pour un grand nombre de sujets" dont le Liban ou le conflit au Proche-Orient, a-t-il fait remarquer.

Le Saint-Siège était par exemple représenté à la conférence de la mi-novembre d'Annapolis, aux Etats-Unis, qui a permis une relancer du processus de paix israélo-palestinien en panne depuis sept ans.
Jeudi au Vatican, Nicolas Sarkozy visitera les fouilles de Saint-Pierre, avant de participer à une "cérémonie pour la France" à l'archibasilique Saint-Jean de Latran, siège de l'évêché de Rome.

Lors de cette cérémonie, qui a lieu tous les ans à cette époque de l'année, Nicolas Sarkozy prendra possession de sa stalle de chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran et prononcera un discours.

Si aucun président français n'a jusqu'à présent refusé le titre, Georges Pompidou et François Mitterrand n'étaient pas allés à Saint-Jean de Latran pour le recevoir officiellement.

Charles de Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac avaient, eux, pris possession de sa stalle, qui confère théoriquement le droit d'entrer à cheval dans la basilique.

Nicolas Sarkozy terminera sa journée à Rome, où il rencontrera le président italien Giorgio Napolitano.

Il dînera ensuite en compagnie du président du conseil italien, Romano Prodi, et du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.

Au menu des discussions : le projet d'Union méditerranéenne, proposé à l'origine par Nicolas Sarkozy. Le président français souhaite que la Turquie y joue un rôle central, au lieu d'adhérer à l'Union européenne.

L'Espagne estime pour sa part que la future Union méditerranéenne devrait se doter d'institutions à part entière, à l'instar de l'UE.

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mercredi, 19 décembre 2007

Collision TGV-camion dans l'Ain : un mort

Europehorizon(Paris):La collision du TGV Paris-Genève avec un camion circulant en convoi exceptionnel mercredi matin sur un passage à niveau à Tossiat, dans l'Ain a fait un mort, le conducteur du poids lourd, et 34 blessés légers. Un précédent bilan de la gendarmerie faisait état d'un décédé, le chauffeur du poids-lourd, et de 25 blessés dont un grave, le conducteur du train.
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"Le TGV venait de repartir de la gare de Bourg-en-Bresse en direction de Genève et roulait à environ 100 km/h. Le camion s'est engagé sur le passage à niveau alors que la barrière était levée", a indiqué Pascal Gauci, directeur de cabinet à la préfecture de l'Ain.

"Le camion s'est immobilisé pour une raison indéterminée et les barrières se sont refermées avant qu'il n'ait pu se dégager", a-t-il poursuivi. L'accident s'est produit à 9h20 au lieu dit "la Vavrette" sur une ligne SNCF "classique" et non à grande vitesse. La collision a provoqué le déraillement de l'avant du TGV, qui a sans doute freiné juste avant l'accident, selon la SNCF.

Trois blessés, dont le conducteur du train, ont été évacués sur des hôpitaux de Bourg-en-Bresse et les autres ont été soignés sur place, a précisé Pascal Gauci. Les quelque 160 voyageurs du TGV sains et saufs ont été acheminés dans des locaux de la commune de Tossiat, située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Bourg-en-Bresse. Ils seront transférés en autocar vers Bellegarde où il leur sera proposé de poursuivre leur voyage vers Genève ou de repartir vers Paris, a indiqué la SNCF. Un numéro vert a été mis en place pour les familles des victimes: 0800 120 821.

Le journaliste enlevé en Somalie "en bonne santé", poursuite des tractations

NAIROBI (AFP) - Les négociations entre ravisseurs et chefs coutumiers somaliens se poursuivaient mercredi pour obtenir la libération du journaliste français, en "bonne santé", enlevé dimanche dans le nord-est de la Somalie, a indiqué à l'AFP l'un de ses confrères, Jean-Laurent Bodinier.

"Les chefs coutumiers sont allés à la rencontre des ravisseurs mardi soir et ont pu voir Gwen (Le Gouil). Ils y retournaient ce (mercredi) matin", a expliqué à l'AFP M. Bodinier, qui suit l'évolution de la situation depuis Nairobi.

"D'après eux, Gwen (Le Gouil) est en bonne santé et garde le moral", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, la France poursuivait également ses efforts pour obtenir la libération du journaliste, a-t-on appris de sources concordantes à Nairobi.

Le journaliste avait été enlevé dimanche matin, au lendemain de son arrivée à Bossasso, la capitale économique de la région semi-autonome du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, pays en guerre civile depuis 1991.

Il comptait y effectuer un reportage sur le trafic d'émigrants illégaux traversant au péril de leur vie le golfe d'Aden vers le Yémen.

Ses ravisseurs, des miliciens d'un des clans de Bossasso, réclament une rançon en échange de sa libération.

Mardi, les autorités du Puntland ont exclu tout recours à une opération militaire, un temps envisagée, et ont affirmé privilégier la négociation.

Le port de Bossasso, situé en face de la côte yéménite, est en train de devenir une plaque tournante de l'émigration clandestine pour l'Est et la Corne de l'Afrique.

mardi, 18 décembre 2007

Un mort et 10 blessés dans un incendie à Paris XVIIème

PARIS (AFP) - Un important incendie a fait un mort et dix blessés, dont trois graves, dans un immeuble de six étages dans le XVIIème arrondissement de Paris, ont indiqué à l'AFP les sapeurs-pompiers de la capitale.

Le sinistre s'est déclaré peu avant minuit dans la cage d'escalier de l'immeuble sur cour, situé au 114 rue des Dames, avant de se propager à quatre appartements: deux au rez-de-chaussé, un au 2e étage et un autre au 4e, a affirmé Michel Cros du service de presse des pompiers de Paris.

La personne décédée a été retrouvée carbonisée dans la cage d'escalier de l'immeuble. Deux des blessés graves gisaient dans la cour intérieure de l'immeuble où ils avaient sauté pour échapper aux flammes, a-t-il précisé. Polytraumatisés, ils ont été hospitalisés, a-t-il ajouté.

Une personne a été grièvement intoxiquée par la fumée et sept legèrement, selon les pompiers.

A leur arrivée, les pompiers ont trouvé la cage d'ecalier entièrement en feu du rez-de-chaussée au 6e étage et plusieurs occupants de l'immeuble étaient à leurs fenêtres d'où elles ont été secourues par les pompiers qui ont utilisé des échelles à main en raison de l'étroitesse des lieux.

Tous les habitants de l'immeuble incendié ont été évacués, au moins pour la nuit.

L'incendie, circonscrit peu avant 02H00, a mobilisé 128 sapeurs-pompiers et 36 engins venus de 14 casernes.

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lundi, 17 décembre 2007

Bruni la nouvelle compagne de Sarkozy: pas de commentaire de l'Elysée !

PARIS - L'Elysée n'a pas souhaité dimanche soir faire de commentaire sur des photos de presse montrant, selon le site Internet de "L'Express", le président Nicolas Sarkozy en compagnie de la chanteuse et ancien mannequin Carla Bruni la veille à Disneyland Paris.
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"Pas de commentaire", a simplement déclaré l'Elysée, interrogé par l'Associated Press.

Sur son site Internet, le magazine "L'Express" a publié dimanche soir un article dans lequel il affirme que ces clichés devraient "faire, cette semaine, la couverture de trois magazines people, 'Point de vue', 'Paris Match' et 'Closer'".

Le site "lexpress.fr" accompagne son article d'une photographie de la "une" de l'hebdomadaire "Point de vue" à paraître mercredi. Sur cette couverture du magazine people, on peut voir une vignette montrant Nicolas Sarkozy et Carla Bruni côte-à-côte, sous le titre "Carla Bruni, la dame de coeur du président", avec cette légende: "Carla Bruni et Nicolas Sarkozy en famille à Disneyland le samedi 15 décembre".

Interrogé par la chaîne LCI, Christophe Barbier, directeur de la rédaction de "L'Express", a déclaré avoir obtenu confirmation de l'information "par Carla Bruni elle-même qui est une amie". Et d'ajouter: "et visiblement le président de la République, depuis quelque temps, songeait à la rendre publique ou, en tout cas, comme le dit 'Point de vue', à ne plus se cacher".

Le site "lexpress.fr" ajoute que la promenade à Disneyland a été "immortalisée" par "une dizaine de photographes professionnels présents sur les lieux et travaillant (au flash) sans se dissimuler". Sur les clichés, selon le site de l'hebdomadaire, on peut voir "un homme, souriant et détendu, Nicolas Sarkozy, déambulant tranquillement, sous les flashs des photographes, dans les allées de Disneyland Paris, en compagnie d'une jeune et jolie femme, Carla Bruni".

Toujours selon le site Internet de l'hebdomadaire, "il y a une semaine, déjà, le couple -qui se serait rencontré lors d'un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla- avait été aperçu par ces mêmes photographes se promenant dans les jardins du château de Versailles, en compagnie de la mère de la jeune femme".

Dans son édition publiée lundi, "Le Figaro" publie à la "une" une photo d'archive de Carla Bruni, seule, avec comme légende: "Carla Bruni, l'amie du président", a appris dimanche l'Associated Press auprès de la rédaction en chef du quotidien.

Le 18 octobre dernier, l'Elysée avait annoncé le divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy. AP

samedi, 15 décembre 2007

Pakistan: Musharraf lève l'état d'urgence à trois semaines des législatives

ISLAMABAD (AFP) - Le président du Pakistan Pervez Musharraf a levé samedi, comme il l'avait promis, l'état d'urgence décrété il y a un mois et demi, tentant ainsi de dissiper les doutes sur la régularité des élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier

Mais l'opposition, comme une frange de la communauté internationale, estime que cette abrogation n'empêchera pas le camp Musharraf de manipuler le scrutin, parce qu'il a pris soin de proscrire par avance tout recours en justice contre les mesures définitives prises sous ce régime d'exception, notamment l'éviction des plus hauts magistrats du pays, qui lui étaient hostiles.

"Le président Musharraf a signé le décret d'abrogation de l'état d'urgence", a annoncé à la mi-journée à l'AFP Anwar Mahmood, l'un des porte-paroles du gouvernement.

Pervez Musharraf, qui a pris le pouvoir il y a plus de huit ans par un coup d'Etat militaire sans effusion de sang, avait décrété cette loi d'exception le 3 novembre au Pakistan, République islamique et puissance nucléaire de 160 millions d'habitants.

Mais il avait promis, trois semaines plus tard, de la lever avant le 16 décembre, début de la campagne officielle des élections.

Sous l'état d'urgence, les autorités avaient donc pu, hors du contrôle de la justice, arrêter plus de 5.000 opposants --libérés depuis à l'exception d'une trentaine--, et imposer aux médias une certaine censure même si celle-ci ne s'est finalement pas révélée vraiment contraignante et efficace.

Surtout, M. Musharraf a installé, à la faveur de l'état d'urgence, un ordre judiciaire plus docile et un gouvernement intérimaire fidèle, chargé de préparer le scrutin.

L'ETA revendique la responsabilité du double meurtre de gardes civils espagnols en France

MADRID - L'ETA a revendiqué la responsabilité du double meurtre de gardes civils espagnols commis à Capbreton (Landes) au début du mois, et elle a prévenu qu'elle attaquerait les forces de sécurité espagnoles où qu'elles soient, a rapporté vendredi un journal basque.

Dans un communiqué, l'ETA a revendiqué ce qu'elle a qualifié d'"exécution" des deux gardes civils le 1er décembre dans le sud-ouest de la France, une action décrite comme une "confrontation armée", a précisé le quotidien indépendantiste pro-basque "Gara" sur son site Internet.

Le mouvement armé a ajouté qu'il "agirait contre les forces répressives et l'appareil de l'Etat espagnol où qu'ils se trouvent", a ajouté "Gara". AP