lundi, 11 février 2008
Attentat-suicide près de Balad: 34 morts et 37 blessés
BAGDAD - Un attentat-suicide à la voiture piégée a fait 34 morts et 37 blessés au nord de Bagdad dimanche, selon la police de la province de Salahuddin et des responsables hospitaliers.
L'armée américaine avait plus tôt fait état de 23 morts et 25 blessés dans cette attaque près de Balad à 80km au nord de Bagdad.
Le kamikaze a précipité son véhicule vers un poste de contrôle d'une milice locale alliée aux forces américaines. Les miliciens ont ouvert le feu contre l'auteur de l'attentat, qui a fait sauter sa charge une vingtaine de mètres plus loin, devant des magasins. Les victimes sont des civils. AP
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Le président du Timor oriental blessé dans un attentat
Le président du Timor oriental José Ramos-Horta a été blessé par balle dans une attaque contre sa maison commise par d’anciens militaires. Cet attentat a coûté la vie à un de ses gardes du corps et à une des principales figures rebelles.
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jeudi, 07 février 2008
Nicolas Sarkozy : une plainte pour faux, usage de faux et recel contre le site nouvelobs.com...
Le président de la République Nicolas Sarkozy a déposé jeudi une plainte à l'encontre du Nouvelobs.com pour avoir fait état d'un SMS adressé, selon ce site, à son ex-femme Cécilia Sarkozy. Son avocat, Me Thierry Herzog, précise que cette plainte vise les faits de « faux, usage de faux et recel » après la parution du 6 février 2008, à 12h40, d'un article sous le titre « L'obsession de Cécilia », qui expliquait que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni, un SMS indiquant : « Si tu reviens, j'annule tout. » Me Herzog a expliqué que la qualification de faux se justifie dans le code pénal par toute altération de la vérité. L'article visé par la plainte était toujours visible sur le site Internet - une entité distincte du magazine Nouvel Observateur -, ce soir à 19h. Affaire à suivre...
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LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES - L’arme de la sensibilisation
La Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines a été célébrée hier, mercredi 06 février, par la communauté mondiale. Un moment privilégié de plaidoyer pour rappeler aux politiques et aux populations les engagements pris pour l’abandon de ces « agressions physiques » qui touchent des centaines de millions de femmes et surtout pour redynamiser la dimension sensibilisation dans la lutte contre les Mgf .
150 millions de femmes dans le monde souffrent tout le long de leur vie, des conséquences physiques et psychiques des mutilations génitales féminines (Mgf). Ces violences qui constituent une grave atteinte à l’intégrité des femmes sont pratiquées avant tout dans les pays d’Afrique du Nord-Est et de l’Ouest.
En Egypte et en Somalie, mais aussi en Guinée et au Mali, plus de 90% des femmes sont excisées. Dans d’autres pays par contre, l’excision se limite à des groupes ethniques ou à des régions précis. C’est notamment le cas dans les pays du Proche-Orient, en Inde, en Indonésie et en Malaisie. En dépit de fortes résistances sociales rencontrées dans certaines contrées du monde, il importe de noter cependant que, grâce à l’implication de la communauté mondiale, la situation s’est relativement améliorée dans certains pays d’Afrique, comme au Burkina Faso où la proportion de femmes mutilées est passée en une dizaine d’années de deux tiers à un peu moins de la moitié. Malheureusement, les zones rurales continuent la zone de prédilection des mutilations génitales féminines pour différentes raisons liées à la socioculture, aux us et coutumes.
Au niveau mondial, la lutte contre les Mgf continue de retenir l’attention de toute la communauté internationale. C’est ainsi que la Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines a été célébrée hier avec beaucoup d’engagement de la part des institutions internationales et des organisations civiles dans l’optique d’endiguer ce phénomène fortement préjudiciable au développement physique, psychique et moral des femmes. Surtout dans la variante excision qui touche dans le monde quelque 03 millions de filles chaque année, selon l’Unicef. Pour cette année, la journée internationale contre les Mgf, célébrée ce mercredi, a été axée sur la thématique du renforcement de partenariat avec les médiats autour de la tolérance zéro de l’excision chez les femmes.
Toute chose qui est expressive de la place centrale accordée à la sensibilisation dans les stratégies d’endiguement des Mgf. Au Sénégal, la démarche revêt un caractère particulier d’autant que l’excision, ancrée dans les traditions depuis la nuit des temps, reste encore une nébuleuse malgré les déclarations de bonne foi énoncées au niveau local par certaines communautés en faveur de l’abandon effectif de la pratique. Pour preuve, dans certaines régions du Sénégal comme Kolda et Matam, le taux de femmes ayant été excisées continue encore de culminer respectivement à 94 % et 93% alors que Tambacounda reste figé à un taux de prévalence de 86%.
Auteur: Moctar DIENG
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KATOUCHA NIANE N’EST PLUS : La « princesse d’ébène » a fait son dernier passage
Le Top Model Katoucha Niane n’était plus réapparue à son domicile parisien depuis le vendredi 1er février, avait annoncé le site du quotidien français « Le Figaro ». C’est hier, mercredi 6 février, que « Sud Quotidien » a appris, de sources dignes de foi, le décès de la mannequin dont le corps sans vie aurait été repêché de la Seine.
« Le Figaro » rapportait que « Katoucha a quitté vendredi vers les coups de deux heures du matin des amis avec qui elle venait de dîner (…). Au matin, le fils du propriétaire de la péniche qui l’héberge découvre son sac à main à l’avant du bateau. À l’intérieur, son téléphone portable, sa carte bancaire et des lunettes ». La Sénégalaise Katoucha Niane, « Princesse d’ébène, est née en 1960 à Conakry (République de Guinée). Très vite elle se révèle l’un des premiers top models noirs et des plus renommés. Sa trajectoire, elle l’a prise contre la sombre prédiction de sa propre maman qui lui prédestinait une carrière de pute : « tu finiras pute à la rue Saint-Denis », lui avait-elle lancé en pleine figure alors que la jeune fille venait de débarquer à Paris. En effet, sa carrière dans ce milieu lui a permis de devenir l’égérie de maisons de couture mondialement reconnues. Parmi lesquelles Yves Saint-Laurent, Christian Lacroix, Givenchy, Chanel, et Dior. Avec la somalienne Iman, elles apportent la « black attitude » dans l’univers de la mode.
Femme de cœur, Katoucha défile en Smalto pour l’association de la princesse Kata Mari pour venir en aide aux enfants burundais. Sur cette lancée, elle crée sa propre association : Kplce (Katoucha pour la lutte contre l’excision). Une manière à elle de dire « non ! » à cette mutilation.
En 2005, elle fut l’une des plus grandes vedettes de l’émission-phare de la chaîne M6 intitulée « Top Model ». Elle y est chargée de guider, de conseiller, de coacher des jeunes filles, candidates. Suivie par des millions de téléspectateurs, l’émission fut un véritable succès. Katoucha lance à son tour « Ebène Top Model » dont le but est de donner l’opportunité aux jeunes filles noires et métisses d’embrasser une carrière de Top Model.
Katoucha Niane, la fille de l’écrivain Djbril Tamsir Niane, a produit naguère un livre autobiographique intitulé « Dans ma chair » (Editions Michel Lafon) où elle raconte la manière dont elle a été victime d’un long film d’horreur. « Un traumatisme inouï » a-t-elle écrit. Katoucha est partie laissant son monde traumatisé.
Auteur: Felix NZALE
11:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Top modèle | del.icio.us | Facebook | | |
Sarkozy aimes tu Bruni?
"Si tu reviens, j'annule tout"
Nicolas Sarkozy aurait envoyé un sms à son ex-épouse Cécilia, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni: "Si tu reviens, j'annule tout".
C'est un hebdomadaire français qui dévoile l'information sur son site internet: le président français se servirait-il de la belle Carla pour récupérer Cécilia. L'homme de pouvoir veut-il posséder celle qui lui résiste?
Plusieurs faits viennent en tout cas appuyer la révélation du Nouvel Observateur: la bague, identique, offerte à ses ancienne et actuelle épouses, le voyage à Petra où Cécilia était pour la première fois partie avec le publicitaire Richard Attias ainsi que le choix comme témoin de mariage pour Mathilde Agostinelli (une amie intime de Cécilia)...
La véritable obsession du président serait donc toujours Cécilia, qui doit épouser Richard Attias le mois prochain...
09:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Des séropositifs égyptiens enchaînés à leur lit
Des Egyptiens séropositifs ont été arrêtés, torturés et sont actuellement enchaînés à leur lit d’hôpital 23 heures par jour en attendant d’être jugés pour leur homosexualité présumée, a affirmé l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW). L’ONG a fait état d’une série d’arrestations après l’interpellation de deux hommes en octobre 2007 lors d’une altercation dans une rue du Caire. Ils ont été détenus par la police des moeurs lorsque l’un d’entre eux a dit être séropositif. En Egypte, bien que l’homosexualité ne soit pas officiellement considérée comme un délit, une loi relative à la « débauche » prévoit des peines de prison et peut être utilisée pour poursuivre les homosexuels. Assimilée à un comportement contre-nature, l’homosexualité reste un tabou majeur dans l’écrasante majorité du monde arabe, où certains pays la punissent de la peine de mort.
09:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 06 février 2008
Stop the genocide in Africa!
Par solidarité avec le peuple Tchadien qui est assassiné, nous publions cette page.
Les rêves de Nelson Mandela, de Thomas Sankara ou Patrice Lumumba et d’autres ressemblent à des à des légendes…
Nous traitons de la violence en Afrique avec la responsabilité des africains.
Les derniers événement au Tchad en ce 05-02-2008 : La population originaire de pays développés (Expat) est évacuée (à juste titre ) par l’armée Française qui compte un contingent évalué à 1500 militaires stationnés en permanence au Tchad.
Nous souhaitons échapper à cette question : ” Ou étiez-vous, qu’avez-vous entrepris comme geste lorsque nous étions sous le feu des armes ? ”
Lorsque la population indigène qui vit à N’Djamena prend le chemin de l’exode, les longues files sur les routes, vers des camps de réfugiés du Cameroun voisin, que faisons-nous dans nos costumes cravates.
Aucune armée africaine pour les évacuer d’urgence, les aider, les soutenir ou prévenir la barbarie.
Les organisations humanitaires qui sont sur le terrain s’inquiètent aussi pour environ quelques 400.000 (sinon plus) personnes originaires du Soudan qui s’étaient réfugiées au Tchad.
Les Nations Unies demandent à la France d’intervenir au Tchad d’après la presse internationale du 05 février 2008.
La diaspora africaine « s’en fout » des évènements en Afrique : Nous ne sommes pas concerné(e)s, nous ne sommes pas Tchadien(ne)s, un autre jour, nous ne sommes pas Congolais(e), un autre jour nous ne sommes pas Kenyan(ne)s… Des enfants soldats, des femmes violées…
A chacun son tour !
A voir les massacres entre africains, on a l’impression que ce groupe n’a aucun projet d’avenir.
Nous sommes naïves et naïfs, mais nous lançons quand même cet appel digital pour dire un simple mot : Mettre une fin à cette barbarie, ce génocide, ces génocides en Afrique !
Lisez la suite: Stop the genocide in Africa : http://bdgw.les-griots-du-web.tv/?p=51
Veuillez SVP, transférer ce mail sans le modifier, à toutes les personnes de votre carnet d’adresse, avec un seul message : Stop the genocide in Africa:
Pour Radio Goree Network / Les Griots du Web 2008, Nathalie Van Dijk, Eléonore Diallo et Moussa Niane.
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Le Blog des Griots du Web - Radio Goree - Email: Online@RadioGoree.Net - URL: http://www.les-griots-du-web.tv - On Air 24/24
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Hormone de croissance: 16 ans après, sept médecins jugés pour homicide involontaire
PARIS (AFP) - Plus de cent jeunes ont succombé à ce jour en France pour avoir été traités, enfants, à l'hormone de croissance: 16 ans après le premier cas, les familles demandent justice lors du procès à Paris de sept responsables médicaux, jugés à partir de ce mercredi pour homicide involontaire.
Pendant quatre mois, les sept médecins -qui se disent tous innocents- s'expliqueront sur "les graves fautes d'imprudence et de négligence" qu'on leur reproche dans la collecte, le conditionnement et la distribution à 1.698 enfants de cette hormone, fabriquée jusqu'en 1988 à partir de l'hypophyse, une glande crânienne prélevée sur les cadavres.
Ces fautes ont entraîné, selon l'accusation, la contamination des victimes par la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), une maladie dégénérative mortelle.
Depuis 1988, c'est une hormone de synthèse qui est utilisée pour relancer la croissance des enfants trop petits. La justice accuse d'homicide involontaire Jean-Claude Job, 85 ans, ancien dirigeant de l'association France Hypophyse qui avait reçu de l'Etat le monopole de la collecte et la prescription.
Sont également accusés l'ex-responsable de la fabrication à l'institut Pasteur, Fernand Dray, 85 ans, deux pharmaciens des hôpitaux, un responsable du ministère de la Santé, une femme médecin chargée de la collecte et une autre, soupçonnée d'avoir prescrit à tort cette hormone à un jeune garçon.
L'alerte avait été donnée en décembre 1991, quand avaient porté plainte les parents de Llyassil, mort de la MCJ à 15 ans, après sept ans de traitement.
Comme plus d'une centaine de parents après eux, ils ont vu leur fils souffrir de troubles neurologiques affectant vision et équilibre, provoquant céphalées et régression intellectuelle. Avant l'issue fatale, inéluctable.
La presse alerte alors l'opinion, les ministres de la Santé successifs lancent des enquêtes internes et la justice multiplie les enquêtes. Bientôt apparaît l'ampleur de ce drame.
L'instruction a mis au jour un système où, devant la demande croissante, France Hypophyse a multiplié les imprudences pour intensifier la collecte : accord avec des établissements à risque (neurologie, gériatrie...), primes en argent liquide aux garçons de laboratoires incitant aux "prélèvements sauvages", modes d'extraction peu sûrs des hypophyses. En novembre 1984, la communauté internationale avait pourtant été alertée par la mort d'un jeune Américain de 21 ans. L'année suivante, Etats-Unis, Grande-Bretagne et une dizaine de pays interdisaient l'hormone d'extraction, passant à celle de synthèse, qui venait alors d'être mise au point.
Pas la France, qui attendra 1988, se contentant d'abord de resserrer les règles de sécurité pour stériliser les prélèvements, sans vérifier leur application, ni prévenir les parents des risques.
L'AVHC (Association des victimes de l'hormone de croissance) recense 111 morts.
L'Etat n'a pas attendu la justice et a déjà procédé, au nom de la "solidarité nationale", à l'indemnisation des victimes : 225.000 euros par décès, plus des dommages et intérêts variables pour les proches.
Mais les familles veulent d'abord "que justice soit faite", lors de ce procès dans lequel interviendront des familles et une vingtaine d'experts, dont le professeur Luc Montagnier, co-découvreur du virus du SIDA, et le prix Nobel Stanley Prusiner.
Dans le domaine de la santé, la France a connu un précédent retentissant avec l'affaire dite du sang contaminé. Les responsables du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) avaient été condamnés à plusieurs années de prison pour avoir écoulé dans les années 1980 des lots de sang contaminé au VIH, alors que le risque lié au sida était déjà connu.
08:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 05 février 2008
Tchad: Paris accuse le Soudan de vouloir "liquider" le régime Deby
PARIS (AP) - Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a accusé dimanche le Soudan de vouloir "liquider" le régime d'Idriss Deby avant l'arrivée de la force européenne de maintien de la paix (Eufor) en soutenant la rébellion au Tchad.
"Pourquoi l'intervention a eu lieu à ce moment-là? C'était le dernier moment avant l'arrivée de l'Eufor, qui commençait à se mettre en place, pour le Soudan d'arriver à ces fins, c'est-à-dire d'essayer de liquider le régime d'Idris Deby", a déclaré le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy lors du "Grand Rendez-vous" sur Europe-1. "J'ai des indications tout à fait précises qui me laissent penser que si ce n'était la rivalité entre le régime soudanais et le régime tchadien, nous n'aurions guère de difficulté à installer l'Eufor", a poursuivi M. Guéant, évoquant "un soutien logistique incontestable de la part du Soudan" aux rebelles. Le secrétaire général de l'Elysée, qui venait de participer à un conseil de défense présidé par Nicolas Sarkozy, a fait le point sur les évacuations de ressortissants français et étrangers opérées par les forces françaises. Dimanche soir, 515 Français et ressortissants d'autres pays avaient été évacués vers Libreville (Gabon), selon lui. Un avion transportant une partie des évacués a quitté Libreville pour la France.
Par ailleurs, l'armée française a évacué dimanche après-midi les ambassades américaine et allemande à N'Djamena et "s'apprête à évacuer l'ambassade d'Arabie saoudite", a-t-il ajouté. Alors que les combats faisaient toujours rage dans la capitale tchadienne, Claude Guéant a confirmé qu'il "n'y pas d'intervention directe de la France". "Il s'agit d'une guerre civile. La France ne peut guère intervenir que sur un mandat international", a-t-il expliqué. Dans cette crise, "la France s'efforce d'oeuvrer pour sauver des vies, des blessés, évacuer les personnes qui sont en danger", a-t-il dit. La France s'est aussi efforcée "de faire en sorte que les parties se parlent", "ce qui a été accepté par les deux parties dès l'arrivée des rebelles" aux abords de la capitale "mais n'a pas été respecté". Claude Guéant a estimé qu'Idriss Deby est "un président légitime élu par la population tchadienne" et rappelé que Paris avait "condamné l'agression des rebelles". Il a confirmé que la France travaillait à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Tchad. Mais les rebelles "sont tchadiens", puisque "deux des principaux leaders de la rébellion appartiennent à la famille même du président Deby: ce sont ces neveux", a également noté le secrétaire général de l'Elysée.
Interrogé sur un éventuel partage du pouvoir entre le président Deby et les rebelles, M. Guéant a répondu que la France "tient d'abord à ce que la démocratie règne" et que le président tchadien "peut s'en tirer". Le secrétaire général de l'Elysée a par ailleurs salué le rôle du colonel Kadhafi mandaté par l'Union africaine dans la crise tchadienne. "C'est la confirmation de l'intuition qu'avait eue la France de faire en sorte que le colonel Kadhafi revienne dans le concert des nations", a-t-il affirmé, précisant que Nicolas Sarkozy s'était entretenu samedi soir au téléphone avec le dirigeant libyen. AP
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Tchad le grand désordre continue
N'DJAMENA - Alors que les médiateurs africains étaient attendus à N'Djamena mardi et que des dizaines de milliers d'habitants ont fui, les rebelles poursuivent leur offensive contre le régime du président tchadien Idriss Déby. Les combats ont repris mardi dans la capitale tchadienne, des affrontements opposant troupes gouvernementales et forces rebelles pour la troisième journée consécutive.
De hauts responsables et des diplomates de la République du Congo et de Libye sont attendus à N'Djaména pour une mission de médiation de l'Union Africaine, a annoncé lundi soir à Brazzaville le ministre congolais des Affaires étrangères Basile Ikouebe. Cette mission doit rencontrer des membres des deux parties et la France s'est engagée à assurer la protection des médiateurs.
Interrogé sur Europe-1, le général Mahamat Nouri, le principal chef de la rébellion tchadienne, annonce être "en mesure de lancer une nouvelle offensive", et affirmé que l'aviation française a bombardé les rebelles. "Depuis avant-hier soir, c'est l'aviation française qui nous pilonnait. L'aviation nous a bombardés depuis hier matin (lundi) jusqu'à ce matin (mardi) une heure du matin".
Cette information n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat.
Interrogé pour savoir si la rébellion était en mesure de prendre la capitale, N'Djaména, le général Nouri a répondu: "Absolument. C'est certain, sans l'armée française, oui": "nous avons toujours dit à la France que le problème tchadien est tchado-tchadien, aucunement les intérêts français ne sont menacés. Nous avons toujours proposé aux Français d'aider à la résolution du conflit d'une manière pacifique, de ne pas soutenir le régime, ce qui n'a jamais été entendu".
"Compte tenu de la résolution qui a été prise hier (lundi) par les Nations unies donnant mandat à la France d'intervenir directement pour protéger le régime (tchadien), nous serons amenés à prendre des nouvelles dispositions" a averti le général Nouri.
Lundi, le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l'offensive rebelle au Tchad et autorisé les autres pays à apporter leur aide au gouvernement de N'Djaména qui tente de repousser les insurgés. Le Conseil appelle les Etats membres à apporter leur soutien, en conformité avec la Charte des Nations unies, comme l'avait demandé par le gouvernement du Tchad. AP
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lundi, 04 février 2008
PUBLICATION D’UN DOSSIER SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL AU SENEGAL : Mansour Dieng, Directeur d’Icône dénonce des menaces de mort
NETTALI - Mansour Dieng, Directeur de publication du magazine de la jet set dakaroise « Icône », victime de menaces de mort. C’est l’intéressé lui-même qui l’a confié à nettali.com. Des menaces qui seraient consécutives à la publication par le magazine d’un dossier consacré à la pratique de l’homosexualité au Sénégal. L’article est illustré avec des photos sur un mariage homosexuel organisé à Petit Mbao à quelque 20 kilomètres de Dakar.
Dans le dossier consacré par « Icône » à l’homosexualité, Mansour Gaye se fend d’un édito « Kaddu Gor » ou « Parole d’honneur » pour dénoncer la montée en puissance de la pratique homosexuelle au Sénégal. Un pays où « certaines valeurs s’effondrent pour laisser la place au mensonge, à la roublardise, au profit égoïste… ». Mais ce sont les photos qui illustrent l’article qui, de l’avis de Mansour Dieng ont irrité les homosexuels. Certains s’étant reconnus dans les images qui accompagnent l’article. On peut voir dans l’article en question les photos du couple homosexuel se mariant dans un restaurant discret situé à Petit Mbao. Tout y est. Passage de la bague de mariage, photos de jeunes sénégalais en tenues d’hôtesses, prises de photos de famille, avec d’autres couples d’homosexuels, champagne et accolades. Le dossier dénonce aussi la banalisation du phénomène et analyse le phénomène à la lumière du Code de la Famille. Il y est également question des motivations pécuniaires qui poussent certains sénégalais à flirter avec l’homosexualité.
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Séisme dans l'est de la RDC: deux mort, des dizaines de blessés
BUKAVU (RDCongo) - Au moins deux personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées dimanche à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la suite d'un fort séisme qui a été ressenti dans plusieurs pays de la région, a-t-on appris de sources hospitalières.
Un jeune homme a péri enseveli sous les décombres de sa maison du quartier d'Ibanda, dans le centre-ville de Bukavu, capitale du Sud-Kivu (est), a constaté un correspondant de l'AFP.
Son corps a été extrait des décombres par des voisins, qui espéraient pouvoir le sauver, alors que les services de secours "tardaient à venir", selon un habitant de ce quartier.
Un autre blessé est décédé à l'hôpital général de Bukavu, selon une source hospitalière contactée par l'AFP.
Au moins 12 blessés ont été admis à l'hôpital Panzi et "plusieurs dizaines" à l'hôpital général, les deux plus importants centres hospitaliers de Bukavu, mais d'autres victimes ont aussi été admises dans de petits centres médicaux de quartier, selon des sources médicales.
L'épicentre du séisme, d'une magnitude de 6 sur l'échelle de Richter, est situé à 20 km au nord de Bukavu. La secousse a été ressentie vers 07H35 GMT dans plusieurs pays de la région des Grands Lacs africains, selon l'Observatoire volcanologique de Goma (OVG), situé au Nord-Kivu.
Les pays voisins de la RDC dans cette région sont le Rwanda et le Burundi.
Dans le territoire de Kabare (nord de Bukavu), les murs d'une église se sont écroulés sur les fidèles pendant la messe et il y a aurait de "très nombreuses victimes" admises à l'hôpital de Mukongola, dans ce territoire, selon des agents de cet hôpital contactés par l'AFP.
"On ne sait pas s'il y a eu des morts. Mais il y a beaucoup de blessés à l'hôpital. Plusieurs sont dans le coma", a déclaré un infirmier sous couvert d'anonymat.
L'église Saint-Joseph de Kabare, qui peut accueillir environ 100 personnes, est située dans la zone de l'épicentre.
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Attentat contre l'armée au Pakistan, cinq morts
RAWALPINDI, Pakistan (Reuters) - Un kamikaze s'est fait exploser lundi à proximité d'un car de l'armée pakistanaise qui amenait du personnel médical au travail à Rawalpindi, faisant au moins cinq morts et 25 blessés, apprend-on auprès de policiers et de responsables militaires.
L'explosion s'est produite pendant l'heure de pointe du matin devant la Cellule nationale de logistique de l'armée, dont le QG est à Rawalpindi.
"Le kamikaze était apparemment à moto et il a percuté un véhicule militaire", a déclaré un responsable de l'armée présent sur les lieux.
Plusieurs véhicules ont été fortement endommagés par la déflagration, selon un témoin, et des bérets militaires gisaient sur le sol sur le lieu de l'explosion, à une centaine de mètres environ de l'arrière du QG de l'armée.
Un responsable de la police municipale, Basharat Abbasi, a dit que cinq personnes avaient été tuées et 25 autres blessées, dont dix grièvement. C'est le septième attentat suicide qui frappe Rawalpindi depuis six mois.
L'un des attentats visait un car emmenant au travail des employés de la principale agence de renseignement pakistanaise.
Benazir Bhutto, chef de file de l'opposition, a quant à elle été tuée dans un attentat perpétré alors qu'elle quittait un meeting électoral dans cette ville le 27 décembre.
Le gouvernement a imputé ces attentats à un activiste proche d'Al Qaïda basé au Sud-Waziristan, à la frontière avec l'Afghanistan, Baitullah Mehsud.
Augustine Anthony, version française Natacha Crnjanski
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dimanche, 03 février 2008
Cinq morts dans un attentat suicide à Colombo au Sri Lanka
COLOMBO (Reuters) - Un attentat suicide commis dans la gare principale de Colombo a fait cinq morts et près de 90 blessés, apprend-on de sources militaires et médicales.
"Nous avons reçu 94 personnes, dont cinq étaient décédées. Certains sont gravement touchés", a déclaré le directeur de l'Hôpital national.
Un attentat imputé aux Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) a fait quatre blessés, quelques heures plus tôt, dans un zoo de la capitale.
La veille, une bombe avait fait 18 morts à bord d'un autocar dans le centre de l'île.
Version française Jean-Philippe Lefief
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Les violences continuent au Kenya malgré un accord
KERICHO, Kenya (Reuters) - Des centaines de maisons et des plantations de thé ont été incendiées dans la vallée du Rift, poussant de nombreux habitants à fuir, malgré la conclusion d'un accord politique visant à faire cesser les violences au Kenya.
Des travailleurs humanitaires ont dit avoir reçu des informations faisant état de vingt morts depuis jeudi dans les villes de Kericho, Sotik et Kisii.
Sous l'impulsion de l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, le camp du président Mwai Kibaki et celui du chef de l'opposition Raila Odinga sont convenu de prendre des mesures immédiates visant à mettre fin aux affrontements post-électoraux ayant fait près de 900 morts et plus de 250.000 réfugiés en un mois.
Kibaki et Odinga campent cependant toujours sur leurs positions.
Le premier affirme avoir été légitimement élu le 27 décembre et estime qu'il appartient aux tribunaux kényans de trancher la question.
Odinga, qui accuse Kibaki de fraude électorale, rejette cette solution et affirme que la justice du pays est acquise au président.
"D'un côté, M. Kibaki se dit engagé dans le processus de médiation en cours. De l'autre, il sape ce processus en disant que les problèmes du Kenya peuvent être résolus par l'action des tribunaux locaux", a déclaré Odinga samedi.
MAISONS ET ÉGLISE BRÛLÉES
Alors que Kibaki et Odinga s'accusaient mutuellement de porter la responsabilité des violences, celles-ci se poursuivaient à Kericho, dans la vallée du Rift, à 250 km au nord-ouest de Nairobi.
De hautes flammes se sont élevées au-dessus de bidonvilles où vivent des Kikuyus, l'ethnie du président Kibaki, tandis que les habitants fuyaient en entassant leurs maigres biens dans des charrettes.
"Ils disent que ces maisons appartiennent à des Kikuyus, alors ils les brûlent pour leur dire de s'en aller", a rapporté Victor Kemboi, un habitant de Kericho, alors que derrière lui des habitations achevaient de se consumer.
Dans la petite ville de Sotik, à 40 km au sud-ouest de Kericho, des gangs armés de machettes, d'arcs et de flèches, de lances et de gourdins se rassemblaient dans les rues, et de la fumée s'élevait au-dessus de plusieurs habitations et plantations de thé autour de la ville.
Près d'Eldoret, au nord de Kericho, une foule a encerclé samedi un temple protestant, où s'étaient abritées deux personnes, avant de brûler entièrement l'édifice. Selon un témoin, les occupants de l'église ont pu s'échapper sans être blessés.
"Je ne sais pas qui étaient les assaillants, mais ils ont enfoncé le portail et sont entrés. Le pasteur est un Kikuyu et le terrain appartient aussi à un Kikuyu. Peut-être que c'était la raison de tout ça", a estimé le témoin, Peter Kaguru.
Les chefs d'Etat de l'Union africaine, réunis au sommet à Addis Abeba, ont longuement évoqué la crise kényane au cours de leur sommet.
"Il est particulièrement triste de voir de nouvelles plaies s'ouvrir et le sang couler au Kenya et au Tchad", a déclaré le nouveau président de l'UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete, faisant également allusion aux affrontements de samedi entre les rebelles et l'armée dans la capitale tchadienne.
Version française Gregory Schwartz
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samedi, 02 février 2008
Un Français sur place : "On entend les combats"
En quelques jours à peine, ils ont traversé tout le pays. Samedi matin, ils étaient aux portes de la capitale, N'Djamena, et des Français présents sur place et joints par téléphone par les télévisions et radios évoquaient des tirs d'arme lourde aux portes de la ville. A présent, les rebelles se sont emparés de la capitale tchadienne : la chute de N'Djamena a été annoncée samedi en fin de matinée de source militaire. "Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des combats de nettoyage", a indiqué cette source. Et si un calme relatif régnait samedi en fin après-midi à N'Djamena où les tirs n'étaient plus que très sporadiques, la situation restait confuse autour de la présidence où était retranché le chef de l'Etat tchadien Idriss Deby Itno.
A la mi-journée, ce dernier a certes tenté pendant une demi-heure, apparemment sans succès, de desserrer l'étau de la rebellion qui l'encercle, en faisant tirer des chars le protégeant. "Idriss Deby est encerclé, il peut se rendre s'il le souhaite", a déclaré un responsable de la rebellion. Selon lui, la rébellion tchadienne envisagerait même d'attaquer le bâtiment présidentiel.
La France condamne l'action des rebelles
Face à la dégradation rapide de la situation, l'Union africaine, qui condamne l'attaque des rebelles, a mandaté le président congolais et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour "trouver une solution négociée". Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes en 1990, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis, il s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy, qui a ensuite fait le point avec le ministre de la Défense Hervé Morin.
Paris condamne "fermement la tentative de prise du pouvoir par la force" au Tchad "par des groupes armés venus de l'extérieur", appelle à "l'apaisement et à la réconciliation" et apporte son "soutien à la médiation que vient d'engager l'Union Africaine en ce sens". De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a souhaité qu'il y ait une "trêve", des "négociations" et un "arrangement" entre le pouvoir et la rébellion tchadienne. En parallèle, Paris prépare l'évacuation de 700 Français et étrangers, qui sont sous la protection de l'armée française. Ils pourraient être évacués dès samedi soir. (lire notre article sur l'évacuation des Français)
La delicate position de l'Eufor
La bataille de N'Djamena coïncide aussi avec le début du déploiement de la force européenne dans l'est du Tchad et en Centrafrique. Le chef de la diplomatie tchadienne a d'ailleurs accusé le Soudan d'être derrière l'offensive des rebelles, avec pour but d'empêcher l'arrivée de l'Eufor et de fermer toute "fenêtre" sur le Darfour.
Les 3700 hommes de la force européenne, dont 2100 Français, sont censés d'ici à fin mai protéger les réfugiés du Darfour ainsi que les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit 450.000 personnes au total. Ce double déploiement militaire français au Tchad, avec des missions totalement différentes, place Paris dans une situation diplomatique délicate, vis à vis des Européens partenaires de l'Eufor, et du régime qui pourrait succéder à celui d'Idriss Deby s'il venait à tomber.
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vendredi, 18 janvier 2008
Niger:Les journalistes français libres
PARIS - Le juge d'instruction en charge de l'affaire des journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, a ordonné leur remise en liberté sous caution, le 18 janvier 2008, a annoncé Reporters sans frontières, vendredi.
Selon RSF, qui cite le frère de Pierre Creisson et l'un de leurs avocats Me Moussa Coulibaly, les deux journalistes en reportage pour la chaîne franco-allemande Arte pourront être relâchés dès que la justice nigérienne aura obtenu le versement d'une caution de dix millions de francs CFA (15.000 euros) pour chacun des deux hommes.
Les familles s'efforcent aujourd'hui de réunir la somme demandée pour permettre leur libération rapide du camp pénal de Kollo (20km au sud de Niamey) où ils sont détenus. Leur passeport leur ayant été rendu, ils pourront regagner la France une fois sortis de prison.
L'avocat de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, a déclaré à Reporters sans frontières qu'il avait déposé une demande de remise en liberté provisoire pour son client, le 18 janvier dans la matinée.
"L'annonce de leur libération imminente est une excellente nouvelle, qui montre que les deux journalistes ont été entendus par la justice nigérienne. Nous sommes heureux et soulagés pour eux, pour leurs familles et leurs proches. Nous remercions les journalistes, les diplomates et les responsables politiques qui, à Niamey, à Paris ou ailleurs, se sont mobilisés en leur faveur. Nous espérons maintenant une remise en liberté rapide de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, et une issue similaire, dans les semaines qui viennent, pour nos confrères Moussa Kaka et Ibrahim Manzo Diallo", a déclaré Reporters sans frontières.
Arrêtés le 17 décembre 2007, les deux journalistes français avaient été inculpés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" et leur chauffeur de "complicité". La peine maximale prévue pour ce chef d'inculpation est la peine de mort. Les autorités reprochaient aux journalistes d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du Niger pour réaliser un reportage sur la rébellion touaregue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), pour la société de productions Camicas Productions et la chaîne de télévision franco-allemande ARTE. Moussa Kaka, correspondant de RFI et de Reporters sans frontières au Niger, est incarcéré à la prison civile de Niamey depuis fin septembre 2007 pour sa prétendue "connivence" avec la rébellion touarègue du MNJ. Ibrahim Manzo Diallo, directeur de publication de l'hebdomadaire Aïr Info, est détenu à Agadez depuis fin octobre pour les mêmes motifs. AP
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jeudi, 17 janvier 2008
L'ONU lance un appel humanitaire pour le Kenya de plus de 40 millions de dollars
NATIONS UNIES - Les Nations Unies ont lancé mercredi un appel à contributions d'un montant de 41,8 millions de dollars afin d'apporter une aide humanitaire à près d'un demi-million de personnes au Kenya.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires John Holmes a indiqué que cet argent serait destiné à fournir aux populations concernées des logements, des abris, des médicaments ainsi que d'autres services dans les six mois à venir.
"Nous lançons cet appel afin de couvrir les besoins de près d'un demi-million de personnes qui ont été victimes de violences", a précisé John Holmes lors d'une conférence de presse à New-York.
Depuis l'élection présidentielle du 27 décembre dernier, le Kenya est le théâtre d'affrontements répétés entre les partisans du président sortant Mwai Kibaki, convaincus de la victoire de leur chef, et les membres de l'opposition qui dénoncent un scrutin truqué. Au moins 600 personnes ont trouvé la mort au cours de ces violences.
M. Holmes a déclaré qu'environ 250.000 Kenyans avaient fui leur maison depuis la fin du mois de décembre et qu'en plus de ces personnes, 250.000 autres avaient été directement touchées par les affrontements.
"Notre appel est destiné à aider toutes les catégories de la population", a précisé John Holmes, ajoutant que l'objectif des Nations Unies était "la protection de la population civile".
Le projet présenté mercredi couvre quelque 64 projets d'assistance menés par 22 partenaires, agences des Nations Unies et organisations non-gouvernementales (ONG).
John Holmes a précisé que 10 millions de dollars iraient à l'assistance alimentaire, 6,5 millions à l'habitat, 6,5 millions au relèvement, qui comprend notamment des équipements agricoles pour la reprise des moyens de subsistance ou l'aide à trouver une activité lucrative. AP
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