mardi, 06 novembre 2007
Glissement de terrain dans le sud du Mexique, 16 disparus
VILLAHERMOSA, Mexique (Reuters) - Au moins 16 personnes pourraient avoir disparu lundi dans un glissement de terrain qui a englouti un village isolé du Chiapas, dans le sud du Mexique, après plusieurs jours de fortes pluies, a annoncé le gouvernement.
Des médias locaux ont avancé un bilan plus lourd en indiquant qu'une centaine de maisons de la localité de San Juan Grijalva avaient été ensevelies et qu'une trentaine de personnes seraient portées disparues.
Le ministère de l'Intérieur a fait savoir que des secouristes s'étaient rendus sur place en hélicoptère.
Les responsables de la protection civile du Chiapas, où les inondations ont déjà tué quatre personnes la semaine dernière, ont indiqué qu'ils tentaient toujours de confirmer le bilan.
"Nous savons qu'il y a eu un glissement de terrain, mais nous ne connaissons pas son ampleur", a déclaré Alejandro Cabrera, de la Protection civile. "Nous tentons de rétablir la communication".
Juana Grijalva est voisin de l'Etat du Tabasco, affecté lui aussi par de graves inondations qui ont fait un mort et 800.000 sans abri dans cet Etat.
Dans une interview à la radio mexicaine, Andres Granier, gouverneur du Tabasco, a estimé qu'il faudrait trois mois pour que l'ensemble des habitants de la capitale, Villahermosa, puissent rentrer chez eux.
Les terres agricoles entourant la ville sont totalement dévastées, a-t-il ajouté.
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samedi, 03 novembre 2007
Un juge américain destitué après avoir pris une décision à pile ou face
RICHMOND, Virginie - Un juge américain qui avait pris une décision en tirant à pile ou face et qui avait demandé à une plaignante de lui montrer ses jambes a été destitué par la cour suprême de Virginie.
Le juge James Michael Shull, qui était chargé des affaires familiales, a été privé de ses fonctions pour avoir mis en cause la dignité de la justice, a expliqué la cour.
Selon le tribunal, le juge Shull avait tiré à pile ou face devant un couple séparé pour savoir qui, du père ou de la mère, aurait le droit de passer Noël avec leur enfant. Il avait d'abord expliqué qu'il entendait ainsi pousser les parents à prendre la décision eux-mêmes, avant de reconnaître avoir commis une faute.
Une autre fois, il avait demandé à une femme qui affirmait avoir été poignardée à la jambe par son compagnon de baisser son pantalon pour lui montrer la cicatrice. Il avait quitté l'estrade et demandé à la femme de baisser son pantalon une seconde fois pour observer la cicatrice de plus près. AP
lp/v516
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L'Arche de Zoé: les inculpés transférés à N'Djamena
PARIS/N'DJAMENA - Le dossier de l'Arche de Zoé et les 17 Européens arrêtés dans cette affaire ont été transférés vendredi d'Abéché, dans l'est du Tchad, à N'Djamena, sur ordre de la Cour suprême tchadienne. Les avocats des Français se rendront mardi dans la capitale.
Les neuf Français -dont trois journalistes, en reportage pour deux d'entre eux-, sept membres de l'équipage espagnol de l'avion qui devait emmener en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, et un pilote belge, avaient été arrêtés le 25 octobre. Les Français ont été inculpés d'enlèvement de mineurs et d'escroquerie, les Espagnols et le Belge de complicité. Deux Tchadiens ont également été inculpés pour complicité.
Les enfants ont été placés sous la protection d'organisations humanitaires internationales officielles à Abéché. Il semble d'après leurs déclarations que beaucoup d'entre eux n'étaient ni du Darfour, ni orphelins, contrairement à ce qu'affirmait L'Arche de Zoé, mais tchadiens et ayant au moins un parent ou une personne qu'ils considèrent comme telle.
Interrogé par l'Associated Press, un avocat du groupe, Me Mario Stasi, président d'honneur d'Avocats sans frontières (ASF), a estimé probable que le procès des Français, du moins ceux qui ne sont pas journalistes, ait lieu au Tchad, et que d'éventuelles extraditions vers la France n'interviennent qu'ensuite.
"Les accusations ne tiennent pas", a affirmé vendredi Me Gilbert Collard, l'un des avocats des Français, reçu pendant environ deux heures au Quai d'Orsay avec les familles des détenus par la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade. "On a affaire à des rêveurs qui ont trébuché sur leurs rêves, pas à des voyous", a-t-il insisté, "si je crois à la justice, je crois qu'ils vont revenir en France".
En ce qui concerne les journalistes -Marc Garmirian de l'agence Capa, Jean-Daniel Guillou, photographe à l'agence Synchro X, et Marie-Agnès Pèleran, de la chaîne de télévision France-3 Méditerranée, le président français Nicolas Sarkozy a demandé qu'ils soient relâchés, et son homologue tchadien Idriss Déby a également souhaité jeudi qu'ils le soient "dans les plus brefs délais", avec "les hôtesses de l'air et ceux qui ne sont pour rien". Selon la soeur de Mme Pèleran, Marie-Pierre Ruhlmann, Rama Yade "a confirmé que le sort des trois journalistes serait sans doute traité un peu a part".
Contrairement à ses confrères, Marie-Agnès Pèleran avait pris un congé pour participer à une mission humanitaire, mais selon la radio RTL, tous étaient munis de lettres de mission de l'association Children Rescue, nom de l'Arche de Zoé au Tchad. C'est cependant une pratique courante pour ce genre de reportages, selon des professionnels. Mme Ruhlman a déclaré sur France-3 que les familles avaient reçu du courrier des prisonniers et leur en avaient transmis vendredi.
Dans la matinée, l'épouse de Marc Garmirian avait été reçue au Quai d'Orsay. Le président de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, le patron de Capa, Hervé Chabalier, et le directeur général adjoint chargé de l'information à France-3, Paul Nahon, devraient arriver samedi au Tchad.
Interrogé sur les divers documents dont se font l'écho les médias, Me Collard a appelé à "être particulièrement prudent" car "il y a un risque énorme de manipulation". Quant à la plainte pour escroquerie déposée par l'une des familles volontaires pour accueillir un enfant, l'avocat n'entend pas y attacher d'importance.
"J'ai l'impression maintenant que le but des autorités françaises est de tout faire pour nous aider", a déclaré Me Collard, qui leur a reproché d'avoir dans un premier temps condamné publiquement l'action de L'Arche de Zoé. Selon lui, l'un des Français a été "fouetté" par un policier avant que Paris n'intervienne. "A présent, on a l'assurance que la santé physique et morale des incarcérés est protégée (...) Probablement que si les choses avaient été ainsi tout de suite, l'affaire n'aurait pas évolué comme elle a évolué", a-t-il lancé.
A présent, a-t-il conclu, "on est dans une phase judiciaire et diplomatique où on doit avancer avec beaucoup de prudence et faire preuve d'une certaine retenue de parole". AP
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vendredi, 02 novembre 2007
Bondy : Gaz de France nie toute erreur
Gaz de France avait "décidé de ne pas parler publiquement avant d'avoir été entendue par le procureur", mais "devant les accusations qui s'accumulent", elle a décidé d'apporter des explications précises dès ce jeudi soir. Un porte-parole de Gaz de France a réfuté toute erreur de sa part dans l'explosion de Bondy, en Seine-Saint-Denis.
Répondant point par point aux accusations portées contre l'entreprise à la suite de l'explosion meurtrière mardi à Bondy, le porte-parole de GDF a affirmé que toutes les règles avaient été respectées tant pour la mise en place de la canalisation que pour l'information à l'entreprise de travaux publics avant les travaux et l'intervention de GDF à la suite de l'explosion.
Gaz de France répond point par point
En mars 2007, de nouvelles canalisations avaient été "installées à la demande de la mairie" pour permettre des travaux de voirie. Elles avaient été "enterrées réglementairement à 80 cm de profondeur" et un "grillage jaune avait été déposé 20 cm au-dessus". Pour preuve selon le porte-parole de GDF, "des morceaux de ce grillage ont été retrouvés jeudi matin sur les lieux de l'explosion".
A propos du délai de 2 heures avant la coupure du gaz, GDF explique que cette décision a été "prise en commun avec les pompiers" pour éviter tout risque d'explosions secondaires et être "arrivé sur le site de l'accident 19 minutes" après signalement de l'accident, soit dans le délai imparti par la réglementation ("entre 30 et 60 minutes"). "Si nous avions écrasé les tuyaux pour arrêter le gaz, nous prenions le risque de fuites annexes créant des poches, et donc d'autres explosions". Il a donc été décidé dans un premier temps "de sécuriser les lieux et les alentours avant d'écraser les canalisations". "Les victimes ont été blessées par l'explosion et non par la torchère", poursuit le porte-parole, en reconnaissant qu'une "torchère de 10 m de haut et faisant beaucoup de bruit est très impressionnante".
S'agissant des plans fournis à l'entreprise avant les travaux, il affirme qu'il avait été "remis le 12 juin deux plans" à la société, "l'un retraçant le parcours des canalisations originales, et le second, dit 'plan minute' intégrant toutes les modifications datant de mars et non encore enregistrées informatiquement". Enfin, il précise qu'une "réunion de préparation de chantier a été organisée le 16 juillet avec discussion précise sur l'emplacement des canalisations et des branchements". Une procédure exceptionnelle "réservée aux chantiers lourds".
Bilan définitif
Les pompiers ont annoncé jeudi avoir achevé leurs recherches dans les décombres de l'immeuble soufflé par l'explosion, sans découvrir de nouvelle victime. Le bilan définitif des victimes est de un mort, 34 blessés légers dont un sapeur-pompier et 13 blessés graves.
Le maire de Bondy, Gilbert Roger (PS), a par ailleurs affirmé qu'il n'y avait a priori "plus aucun disparu". Le cadavre de l'homme retrouvé mardi, et qui est actuellement en cours d'identification à l'Institut médico-légal, correspond vraisemblablement à celui de la dernière personne recherchée, a-t-il précisé. Concernant les autres personnes un temps portées disparues, elles faisaient en réalité partie des victimes hospitalisées, mais n'avaient pas été comptabilisées dans la première liste de victimes, a-t-il expliqué.
La préfecture de la Seine-Saint-Denis a mis en place deux numéros de téléphone à destination des personnes souhaitant disposer d'informations sur les victimes de l'explosion : 01.41.60.63.53 et 01.41.60.63.59.
Vous assisté au drame ? Réagissez sur LCI.fr en cliquant ici.
Un autre internaute a filmé la scène de l'explosion alors que l'incendie faisait rage :
08:49 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 31 octobre 2007
Des experts dénoncent le racisme en République dominicaine
SAINT DOMINGUE (Reuters) - Deux experts de l'Onu ont déclaré que le racisme était un problème "profond et bien enraciné" en République dominicaine, ce à quoi le gouvernement a répondu mardi dénonçant un complot contre l'image du pays.
Ces experts des Nations unies - Doudou Diene, rapporteur spécial sur le racisme et l'intolérance, et Gay McDougall, expert indépendant sur les questions de minorités - affirment, dans un rapport préliminaire rédigé à l'issue d'un séjour d'une semaine dans le pays, qu'ils n'ont pas trouvé trace d'une politique gouvernementale de discrimination.
"Il y a néanmoins un problème profond et bien enraciné de racisme et de discrimination vis-à-vis de groupes tels que les Haïtiens, les Dominicains d'origine haïtienne et, plus généralement, contre les Noirs, dans la société dominicaine", disent-ils.
Le ministre dominicain des Affaires étrangères Carlos Morales Troncoso a qualifié ce rapport de complot, estimant qu'il reflétait les opinions de "traîtres" qui ont un intérêt financier à qualifier la République dominicaine de raciste.
Confrontés à la pauvreté, à des catastrophes écologiques et au chômage, un million de Haïtiens auraient pénétré illégalement en République dominicaine, pays voisin bien plus prospère, en quête de travail. Les deux pays se partagent l'île d'Hispaniola, dans les Caraïbes.
De nombreux clandestins haïtiens travaillent dans des champs de canne, des usines ou des élevages de bétail dans des conditions que des ONG jugent souvent proches de l'esclavage. Ils sont exposés périodiquement à des expulsions de masse.
10:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Le Myanmar "recruterait" des enfants pour étoffer son armée
NEW YORK (Reuters) - Le Myanmar tente d'étoffer les rangs de ses forces armées en enrôlant des enfants n'ayant parfois que dix ans, affirme mardi Human Rights Watch.
L'ex-Birmanie est, selon l'ONG, tellement pressée de gonfler les effectifs de son armée, frappée par des désertions notamment, que des enfants sont achetés et vendus par des recruteurs militaires.
Ils sont battus et détenus quasiment comme des prisonniers tandis que le gouvernement nie les faits, poursuit le rapport.
La junte militaire au pouvoir au Myanmar, observée de près par la communauté internationale depuis qu'elle a violemment réprimé les plus grandes manifestations pro-démocratie que le pays ait connues depuis 20 ans, soutient que ses forces armées sont composées de volontaires âgés de plus de 18 ans, peut-on lire encore dans ce document de 132 pages.
Il ajoute que sur 20 anciens soldats interrogés par Human Rights Watch, 19 pensent qu'au moins 30% des nouvelles recrues formées en même temps qu'eux avaient moins de 18 ans.
"Le déploiement par le gouvernement de l'armée en septembre 2007 pour attaquer des moines bouddhistes et d'autres manifestants pacifiques pourrait encore accroître la vulnérabilité des enfants face au recrutement", peut-on lire dans le rapport.
"Avant la répression déjà, les jeunes gens étaient souvent réticents à rejoindre l'armée (...). L'utilisation de l'armée dans des attaques, des meurtres et des arrestations de manifestants pourrait décourager davantage l'enrôlement volontaire, et pousser les recruteurs à chercher plus de recrues parmi les enfants."
De nombreux pays occidentaux ont décrété des sanctions économiques et militaires contre le Myanmar. Human Rights Watch a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à renforcer ces sanctions, afin qu'elles comportent notamment un embargo sur les armes.
En 2005, on pouvait acheter et vendre des recrues pour 25.000 à 50.000 kyats, soit 20 à 40 dollars, ce qui représente une fois et demie à trois fois le salaire mensuel d'un soldat de base dans l'armée, écrit HRW.
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Birmanie: Une riposte boudhiste au Myanmar
RANGOUN (Reuters) - Environ 200 moines bouddhistes ont défilé mercredi à Pakkoku dans le centre de l'ex-Birmanie pour la première fois depuis que l'armée a violemment réprimé le mouvement de contestation du mois dernier.
Les moines en robe safran ont manifesté à travers la ville en récitant des prières.
"Environ 200 moines ont participé à une manifestation par des prières ce matin", a déclaré un témoin à Reuters.
Selon les médias officiels, 10 personnes ont été tuées lors du plus vaste mouvement de protestation contre la junte militaire au pouvoir organisé dans le pays depuis vingt ans. Selon certains gouvernements, le bilan serait en réalité bien supérieur.
Les moines bouddhistes ont été à la pointe de ce mouvement de contestation.
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lundi, 29 octobre 2007
Les Français retenus au Tchad vont être inculpés d'enlèvement
ABECHE, Tchad (Reuters) - Les autorités tchadiennes inculperont d'enlèvement d'enfants et de fraude neuf Français impliqués dans l'affaire de l'ONG "L'Arche de Zoé", ainsi que sept Espagnols de complicité, a annoncé lundi le procureur d'Abéché, Ahmat Daoud.
Les 16 Européens - neuf humanitaires et journalistes français, ainsi que sept membres d'équipage espagnols - sont placés en garde à vue depuis jeudi à Abéché, dans l'est du pays proche du Soudan, alors qu'ils s'apprêtaient à transférer les enfants en France à bord d'un vol charter.
"On a fait le dossier", a confié à Reuters le magistrat tchadien, précisant qu'un juge d'Abéche devait encore signer les documents. Les 16 personnes placées en garde à vue font toujours l'objet d'interrogatoire, a ajouté le procureur.
Deux ressortissants tchadiens seront également inculpés pour complicité.
En revanche, a dit le magistrat, aucune charge n'a encore été formulée à l'encontre d'un 17e Européen, un pilote belge détenu séparément à N'Djamena.
Lundi soir, on apprenait à Paris de source proche de leurs avocats français que les 16 allaient être transférés "dans les jours qui viennent" dans la capitale, N'Djamena.
Les neuf ressortissants français, dont six membres de l'ONG mise en cause et sept membres d'équipage espagnols de l'avion affrété par "L'Arche de Zoé/Children Rescue", sont placés en garde à vue à Abéché.
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Libération des chefs de tribu irakiens enlevés à Bagdad
BAGDAD - Les chefs de tribus irakiens enlevés dimanche dans un quartier chiite de Bagdad ont été relâchés, a affirmé lundi le porte-parole du ministère irakien de la Défense, le général Mohammed al-Askari.
Le militaire irakien a refusé de donner plus de détails, notamment sur le nombre de prisonniers relâchés.
Les dix hommes, qui s'opposent à Al-Qaïda, avaient été enlevés dimanche dans le quartier de Shaab à Bagdad par des hommes armés. Ils rejoignaient leur domicile dans la province de Diyala après une rencontre, dans la capitale, avec un responsable du gouvernement. Au moins l'un d'entre eux a été tué.
Selon l'armée américaine, cet enlèvement serait dû à Arkan Hasnaoui, ancien commandant de l'Armée du Mahdi, une milice chiite.
L'imam radical Moqtada al-Sadr a ordonné en août à ses combattants de sa milice de déposer les armes pendant six mois. Mais des milliers de ses fidèles, opposés à une trêve, ont formé leurs propres groupes. Selon l'armée américaine, ces factions sont financées et armées par l'Iran. Des accusations démenties par Téhéran.
L'armée a estimé que les actions d'Hasnaoui démontrent clairement qu'il ne respecte pas l'ordre de cessez-le-feu et a "joint ses forces aux groupes soutenus par l'Iran". "Arkan Hasnaoui et son gang de criminels continuent à intimider et terroriser des citoyens irakiens innocents, lançant des actions qui reflètent les tactiques utilisées par Al-Qaïda en Irak", selon un communiqué. AP
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lundi, 24 septembre 2007
L'épouse de l'ex-président malien met Nicolas Sarkozy au défi
BAMAKO (Reuters) - Adame Ba Konaré, historienne et épouse de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, a invité dimanche les historiens africains à participer à la rédaction d'un manuel d'histoire sur leur continent destiné à "mettre à niveau" les connaissances de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.
L'invitation, rendue publique lors d'une conférence de presse à Bamako, fait suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français en juillet dans l'enceinte de la prestigieuse université Cheick Anta Diop à Dakar.
L'orateur, dont c'était la première visite en Afrique sub-saharienne depuis son élection en juin, y avait affirmé que l'Afrique était à la marge de l'Histoire, qu'elle était immobile, stationnaire.
"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain (...) ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles", avait affirmé le successeur de Jacques Chirac devant un parterre d'intellectuels sénégalais.
Pour Adame Ba, dont l'époux préside aujourd'hui la Commission de l'Union africaine, "ce sont des affirmations qui reposent sur des poncifs, sur les théories euclidiennes sur l'Afrique, sur l'imagerie coloniale, qui disaient que l'Afrique n'avait pas d'Histoire, qu'il fallait venir admirer l'enfance du monde en Afrique, que l'Africain était installé dans l'immobilisme et qu'il n' y avait pas de dynamisme dans les sociétés africaines...".
L'historienne a expliqué que sa démarche, qu'elle a qualifiée de scientifique, consistait précisément à produire des connaissances censées s'opposer à des affirmations qui, selon elle, ne reposaient que sur des "pseudo-théories".
"Donc, l'objectif c'est d'inviter mes collègues historiens à produire chacun un article dans son domaine de compétence académique avant fin 2007. Lorsque tous les textes seront rassemblés, nous en ferons un recueil à paraître courant 2008.
"Et nous prendrons les mesures adéquates pour acheminer un exemplaire de cet ouvrage collectif vers le président Sarkozy et les autorités françaises, afin de les mettre à niveau de connaissance avec l'Histoire de l'Afrique", a ajouté l'universitaire.
De nombreux intellectuels africains avaient été choqués par le discours de Dakar du nouveau chef de l'Etat français, dont les thèses avaient été jugées par certains comme condescendantes et dépassées.
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samedi, 22 septembre 2007
Le fisc réclame 128 millions d'euros à Elia
Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension, fait l'objet d'un "colossal redressement fiscal" de plus de 80 millions d'euros, révèle vendredi le quotidien Le Soir. Si on y ajoute l'amende, la facture totale s'élève à 128 millions d'euros.
Le fisc s'intéresse aux exercices 2003 et 2004. Il est reproché à Elia d'avoir présenté un chiffre d'affaires revu illégalement à la baisse, de quoi réduire l'assiette fiscale et donc le montant de l'impôt. La direction d'Elia réfute, elle, toute fraude. "Les montants en question ne sont pas des revenus, mais des surplus tarifaires qui doivent venir en déduction des tarifs des années suivantes". Le quotidien Le Soir s'interroge: qui paiera la note fiscale? "Elia semble sous-entendre que le consommateur acquittera la facture", indique le journal. Et d'ajouter que le fisc analyse également en ce moment les comptes de Fluxys, la filiale de Suez qui gère le réseau gazier belge, qui aurait employé les mêmes procédés. (GFR)
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vendredi, 14 septembre 2007
Procès de CRS pour viols de prostituées: sept ans ferme pour trois des accusés
La cour d'assises de Paris a condamné vendredi à une même peine de sept ans de prison trois anciens CRS de Deuil-la-Barre (Val-d'Oise) reconnus coupables de viols aggravés de prostituées, et a ordonné leur placement en détention.
Parmi leurs quatre anciens collègues qui comparaissaient à leurs côtés depuis une semaine pour complicité, deux ont été condamnés à de la prison avec sursis et deux autres ont été acquittés.
Sur Cyril Dussart, 31 ans, Romaric Leclercq, 28 ans, et Yohann Mahé, 29 ans, pesaient les accusations les plus lourdes. Contre eux huit à dix ans de prison avaient été requis et ils ont écopé de sept ans. Tous trois devaient être écroués dans la soirée.
Ils avaient chacun effectué six mois de détention provisoire après leur mise en cause dans l'affaire, fin 2003, et comparaissaient libres à leur procès.
Le trio a notamment été reconnu coupable d'une série de trois viols aggravés commis dans la nuit du 8 au 9 avril 2003. Ces faits avaient été dénoncés à une association d'aide aux prostituées qui avait à son tour alerté l'Inspection générale des services (IGS, police des polices).
Le verdict, rendu après plus de sept heures de délibérations, a été accueilli dans un silence de cathédrale dans la salle d'audience, la compagne d'un des condamnés essuyant des larmes. Les avocats sont sortis sans faire de déclaration.
Parmi les quatre accusés qui devaient répondre de complicité de viols aggravés, Gilles Gainaux, 28 ans, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et Christophe Fradelin, 31 ans, à un an avec sursis.
Le président de la cour, Dominique Coujard, a précisé que les condamnés allaient faire l'objet d'une inscription au fichier des délinquants sexuels.
Les accusés, tous anciens de la CRS 7, une unité autoroutière établie à Deuil-la-Barre, étaient soupçonnés d'avoir abusé de prostituées lors d'expéditions nocturnes souvent très alcoolisées, au-delà de leur secteur de compétence c'est-à-dire dans Paris.
Une série de onze viols au total a été retenue, commis sur des étrangères généralement en situation irrégulière. Après avoir contrôlé leur identité les policiers exerçaient un chantage d'après l'accusation : ils promettaient de ne pas les inquiéter en échange de rapports sexuels gratuits.
Les faits se produisaient en général à l'arrière de fourgons de police sérigraphiés où ils faisaient monter leurs victimes.
Au cours des huit jours de débats où ils ont fait face à une de leurs victimes, une Albanaise de 28 ans seule partie civile au dossier, les accusés ont exprimé des regrets, imputant leurs actes à leur grande immaturité à l'époque, conjuguée à un "manque d'encadrement" à la CRS 7.
Moment fort des débats, cette victime venue spécialement d'Albanie a raconté la "terreur" vécue lors du viol qu'elle a subi. "Je me suis sentie comme un objet, jamais ça ne s'était passé comme cela auparavant", a-t-elle expliqué.
Elle s'est vu attribuer par la cour 12.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi.
Dernière avocate de la défense à plaider, Me Françoise Cotta, défendant M. Leclercq, avait invité dans la matinée la cour à se souvenir des pénibles conditions d'exercice du métier de policier après le retour de la droite au pouvoir en 2002.
A l'époque, selon Me Cotta, les policiers étaient "chauffés par la propagande (..) on leur avait désigné les prostituées comme des délinquantes". "Ils étaient dans un état d'esprit qui a pu les amener à se fourvoyer", a affirmé l'avocate.
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mardi, 11 septembre 2007
ME WADE DE RETOUR DE OUMRA LANCE UN APPEL : “UNE UNION SACRÉE” AUTOUR DU SOMMET DE L’OCI
Le président de la République est rentré d’hier de son petit pèlerinage (Oumra) aux lieux saints de l’Islam. Il a saisi cette occasion pour demander une union sacrée de tous les Sénégalais autour du prochain sommet de l’Organisation de la conférence islamique prévu le 13 et 14 mars 2008 à Dakar.
Une union sacrée de tous les fils du pays pour la réussite du prochain sommet de l’Oci les 13 et 14 mars 2008. C’est cet appel que le président de la République, Me Abdoulaye Wade a lancé hier à son retour d’Arabie saoudite.
Cette union, selon Me Wade, va donner au sommet un cachet populaire. Pour atteindre cet objectif, le président de la République a décidé d’organiser des rencontres avec tous les segments de la société.
« Ce sommet est celui de tous les Sénégalais. Il faut qu’ils se l’approprient. C’est pourquoi je vais incessamment effectuer des rencontres avec toutes les couches sociales, les syndicats, les enseignants, les étudiants, etc., pour les sensibiliser sur le sommet qui est un défi lancé à l’ensemble du peuple sénégalais. C’est seulement avec cette union qu’on pourra relever ce défi ».
Pour le président Wade, ce sommet va marquer la Oummah islamique parce « qu’il va aborder les grands problèmes de l’Islam face à la Mondialisation. Et de nouvelles structures efficaces en phase avec la modernité vont voir le jour ».
Ce sommet, selon Me Wade, va permettre de créer un Fonds de lutte contre la pauvreté d’un montant de 10 milliards de dollars et dont l’Afrique subsaharienne sera la principale bénéficiaire.
D’ailleurs en dehors de son aspect religieux, ce voyage en Arabie saoudite a permis au Président Wade de discuter avec le roi Abdallah des conclusions de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Oci.
Conclusions marquées par un consensus sur les grandes questions. Par rapport aux infrastructures découlant de ce sommet, Me Wade estime qu’elles seront livrées à date due. « C’est dans la tradition de l’Oci d’aider le pays organisateur à se doter de nouvelles infrastructures. Mais ces infrastructures vont demeurer pour le bien-être des Sénégalais ».
Le président de la République a tenu aussi à remercier le roi Abdallah d’Arabie saoudite pour « l’aide considérable qu’il accorde au Sénégal ».
Dans ce même chapitre, Me Wade a annoncé que le royaume d’Arabie saoudite vient d’accorder une aide de 11 milliards de FCfa pour l’achat de camions bennes destinés au ramassage des ordures dans les Communautés rurales.
Le Président a aussi ramené dans ses bagages des projets de partenariats « dans divers activités avec deux grands groupes du Golfe persique ». La récente victoire des "Lions" a été aussi abordée par le Président Wade. Il a réitéré ses félicitations à l’équipe nationale et se dit content de la victoire obtenue sur le Burkina Faso.
Auteur: OUMAR NDIAYE
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Afghanistan, grand perdant de la guerre en Irak
Très vite, c'est ben Laden qui est pointé du doigt. L'administraton Bush réclame aux talibans son extradition, mais ils refusent.
L'homme le plus recherché de la planète, dont la tête vaut 50 millions de dollars, avait organisé les attentats du 11 septembre 2001 en Afghanistan, abrité par le régime des talibans. Trente ans de guerre avaient laissé un pays détruit, sans ordre ni loi, livré aux seigneurs de la guerre.
Oublié du monde, l'Afghanistan devient subitement l'avant-poste de la lutte contre le terrorisme. En octobre 2001, les Etats-Unis soutenus par une coalition internationale lancent une campagne de bombardements pour chasser les talibans du pouvoir, forçant ben Laden à s'enfuir. La communauté internationale s'engage à sécuriser et stabiliser le pays, et à aider à sa reconstruction.
Mais près de six ans plus tard, l'Afghanistan a renoué avec ses vieux démons : la culture du pavot, en déclin sous les talibans, a repris de plus belle, ainsi que le trafic de drogues, qui représente 60% de l'économie afghane.
La sécurité, pourtant l'une des priorités de l'ISAF, est loin d'être au rendez-vous. Le nombre croissant d'attentats en est la preuve. Les raisons : les forces de sécurité afghanes sont peu nombreuses et trop corrumpues. Mais surtout les forces internationales de l'ISAF sont insuffisantes pour couvrir tout le territoire afghan.
Les spécialistes considèrent que la décision de George Bush d'envahir l'Irak en mars 2003 a détourné trop de moyens militaires et financiers, de la reconstruction et la sécurisation de l'Afghanistan. Et pourtant malgré cela, 4 ans après l'invasion américaine, l'Irak est incapable d'assurer seul sa sécur
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Les soldats américains en Afghanistan observent une minute de silence pour se souvenir des attentats du 11 septembre
KABOUL - Les soldats américains en Afghanistan ont observé une minute de silence pour marquer le sixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 alors que les drapeaux ont été mis en berne sur les bases américaines de tout le pays.
A Kaboul, le général Robert Cone a déclaré devant la centaine de soldats rassemblés sur la base qu'il n'y avait "aucune alternative" autre que la victoire contre le terrorisme.
"Nous sommes ici, six ans plus tard, non pas en force conquérante, non pas en envahisseur cherchant à soumettre les Afghans mais plutôt pour faire ce qui est juste -trouver et détruire notre ennemi commun", a dit le général Cone. "En tant qu'alliés, nous formerons et équiperont les Afghans. Nous les aiderons pour qu'ils subviennent au besoin de leur peuple parce que nous sommes Américains".
A Bagram, la principale base américaine en Afghanistan, une cérémonie est prévue dans la journée à l'heure exacte (8h46 heure de New York) où le premier avion détourné percutait l'une des deux tours jumelles du World Trade Center. AP
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lundi, 10 septembre 2007
Un Allemand et ses deux enfants disparus au large de Marseille
MARSEILLE (Reuters) - D'importantes recherches ont été entreprises pour retrouver un touriste allemand et ses deux enfants disparus en mer depuis mardi au large de la côte marseillaise, rapportent les services de secours.
"Au large les conditions météo sont sévères et ne jouent pas en faveur des secours", dit-on au Cross-Med. Une quarantaine d'hommes, épaulés par une dizaine de vedettes, deux hélicoptères et un avion, participent aux recherches.
A bord d'un canot pneumatique, l'homme d'une quarantaine d'années et ses enfants âgés de 6 et 11 ans ont quitté mardi la plage de Sainte-Croix, près de la station balnéaire de Sausset-les-Pins, pour une promenade en mer.
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De retour en Angleterre, les parents de la petite Maddie clament leur innocence
ROTHLEY, Grande-Bretagne - Les parents de la petite Madeleine McCann, officiellement considérés comme suspects par la police portugaise dans l'affaire de la disparition de leur fille, sont rentrés dimanche en Angleterre et ont clamé leur innocence.
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L'avion de la compagnie easyJet qui transportait Kate et Gerry McCann s'est posé sur l'aéroport des East Midlands, non loin de leur domicile du centre de l'Angleterre, à 12h15 locales (11h15 GMT). Ils ont ensuite pris place à bord d'un minivan à destination de leur village de Rothley, situé à environ 160km au nord de Londres.
Sur le tarmac de l'aéroport, Gerry McCann a démenti toute implication dans la disparition de sa fille. "Nous n'avons joué aucun rôle dans la disparition de notre fille adorée Madeleine", a-t-il affirmé, avant d'ajouter: "Si cela nous brise le coeur de rentrer au Royaume-Uni sans Madeleine, cela ne signifie pas que nous avons abandonné nos recherches pour la retrouver".
La mère de la fillette, elle, ne s'est pas exprimée à sa descente d'avion. Mais, dans une interview publiée dimanche dans le journal britannique "Sunday Mirror", elle affirme que la police portugaise a fait pression sur elle, lors de son interrogatoire vendredi, pour tenter de lui extorquer des aveux et lui faire dire qu'elle avait tué accidentellement sa fille, qu'elle avait ensuite caché le corps et prétendu à un enlèvement dans une vaste entreprise de dissimulation.
Les policiers portugais "disent en substance: 'si vous avouez que Madeleine a eu un accident et que j'ai paniqué et caché le corps dans un sac pendant un mois puis m'en suis débarrassée dans une voiture de location, j'obtiendrais une peine de deux ou trois ans avec sursis", a déclaré Kate McCann, interrogée vendredi par le "Sunday Mirror" à l'issue de son interrogatoire au Portugal.
Dimanche matin, les époux McCann avaient décollé de l'aéroport portugais de Faro, après avoir quitté la maison qu'ils louaient à Praia da Luz à bord de deux véhicules en compagnie de leurs jumeaux de deux ans. Selon des journalistes présents à bord de l'appareil, deux rangées de sièges avaient été réservées pour le couple et ses jumeaux.
Les époux britanniques sont officiellement considérés comme suspects par les autorités portugaises mais, selon leur avocat portugais, Me Carlos Pinto Abreu, ils disposent d'une "liberté de mouvement totale", aucune inculpation formelle n'ayant été prononcée contre eux.
Un porte-parole de la police portugaise, Olegario Sousa, a confirmé à l'Associated Press que le couple n'avait pas besoin d'une autorisation officielle pour quitter le pays. Les McCann ont fourni aux enquêteurs leur adresse. S'ils envisagent de quitter leur domicile pour plus de cinq jours, ils devront en informer la police.
Quand leur avion a décollé de Faro, une porte-parole des époux McCann, Justine McGuinness, a lu une brève déclaration affirmant que le couple "rentre en Grande-Bretagne après mûre réflexion" et afin de garantir à ses deux autres enfants une vie plus normale. Les parents de la petite Maddie réfléchissent "à la réponse et à leurs futures actions au regard des événements des derniers jours", a ajouté leur porte-parole, réaffirmant qu'"ils n'ont joué aucun rôle dans la disparition de leur fille bien-aimée".
Justice McGuinness a enfin expliqué que Kate et Gerry McCann souhaiteraient pouvoir en dire plus sur la situation, mais que la loi portugaise les en empêchait.
Kate et Gerry McCann avaient prévu avant leur mise en cause de quitter dimanche soir le sud du Portugal, où ils séjournaient depuis la disparition de leur fille le 3 mai dernier. L'affaire avait rebondi vendredi quand le couple a été déclaré officiellement suspect par la police après que des traces de sang ont été retrouvées dans sa voiture de location. AP
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samedi, 08 septembre 2007
Les parents de Maddie soupçonnés par la police portugaise
PRAIA DA LUZ, Portugal (Reuters) - Les parents de Madeleine McCann, la fillette britannique de quatre ans portée disparue il y a quatre mois dans le sud du Portugal, ont été qualifiés de suspects par la police portugaise, apprend-on auprès de leur avocat.
Justine McGuinness, la porte-parole de Kate et Gerry McCann, les parents de la petite fille, a déclaré que tous deux clamaient toujours leur innocence, et que la police, plutôt que de les qualifier de suspects, devrait s'employer à retrouver la petite fille.
Kate McCann, entrée en milieu de journée dans un commissariat de la ville de Portimao pour y être entendue pour la deuxième fois en 24 heures, en est ressortie dans l'après-midi, alors que son époux Gerry arrivait pour être interrogé séparément, avant de le quitter aux alentours de minuit.
Ce rebondissement fait suite à l'analyse des prélèvements effectués dans l'appartement de Praia da Luz, dans l'Algarve, où la famille McCann passait des vacances quand la petite fille a disparu, le 3 mai dernier.
Un ami des McCann a déclaré que Kate lui avait déclaré que la police avait trouvé des traces de sang dans une voiture louée par elle-même et son mari Gerry 25 jours après la disparition de la fillette, mais que rien n'indique qu'il s'agit du sang de Madeleine.
"ABASOURDIE"
Celle-ci a disparu le 3 mai dans la soirée alors que ses parents dînaient à une centaine de mètres de l'appartement qu'ils avaient loué.
"Ils pensent avoir trouvé des preuves montrant que d'une manière ou d'une autre elle est impliquée dans la mort de sa fille, ce qui est bien sûr totalement ridicule", a déclaré McGuinness à la BBC.
Jeudi, Kate McCann avait déjà été interrogée pendant onze heures par la police portugaise.
La disparition de Maddie a suscité un émoi considérable, mobilisant des personnalités de premier plan en Grande-Bretagne, au Portugal et dans d'autres pays. Ses parents ont rencontré le pape Benoît XVI à la fin du mois de mai.
Selon la procédure portugaise, faire des parents de Maddie des suspects indiquerait que les enquêteurs pensent qu'ils sont peut-être impliqués dans la disparition de leur fille mais cela ne signifie pas nécessairement qu'ils seraient alors placés en détention.
Ils pourraient en revanche avoir interdiction de quitter le Portugal et être plus étroitement surveillés par la police.
Ce changement de statut leur conférerait également plus de protection juridique que de simples témoins. Ils auraient notamment le droit de ne pas répondre à des questions.
Un ami du couple, qui a pu s'entretenir avec Kate McCann vendredi matin, a rapporté qu'elle était "abasourdie et déçue". "Déçue non seulement parce qu'elle devient un suspect mais aussi, je crois, parce qu'elle comprend que les enquêteurs ne recherchent pas vraiment Madeleine", a-t-il dit à la BBC.
Le seul suspect identifié jusque-là par la police est un Britannique résidant à Praia da Luz dont la maison a été perquisitionnée à deux reprises par les enquêteurs.
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vendredi, 07 septembre 2007
Dix-neuf morts dans l'attentat à Batna en Algérie
ALGER (Reuters) - Le bilan de l'attentat suicide de jeudi à Batna, au sud-est d'Alger, s'est alourdi à 19 morts et 107 blessés, rapporte l'agence de presse officielle APS qui reprend un communiqué du ministère algérien de l'Intérieur.
Trente-six des blessés ont pu rentrer chez eux après avoir reçu des soins, ajoute le communiqué.
L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est produit peu avant l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika à Batna, ville de près de 200.000 habitants située au pied des Aurès, à 430 km d'Alger.
Le chef de l'Etat, une fois arrivé dans la ville, s'est rendu dans un hôpital au chevet de certains blessés et a imputé cet acte à des islamistes armés, qu'il a qualifiés de "criminels".
"Réagissant à la bombe qui a fait des victimes cet après-midi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a stigmatisé les criminels qui tentent de saboter le processus de paix et de réconciliation nationale", a rapporté l'APS. "Les actes terroristes n'ont absolument rien à voir avec les nobles valeurs de l'islam", a dit le chef de l'Etat.
Selon lui, les auteurs de l'attentat "oeuvrent pour le compte de capitales étrangères et de dirigeants étrangers". Il n'a pas donné davantage de précisions.
Dans un message adressé à Bouteflika, le président français Nicolas Sarkozy a dit jeudi soir condamner "sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir".
"Je tiens à vous assurer de la pleine solidarité de la France et de mon soutien indéfectible dans votre lutte déterminée contre le terrorisme", a ajouté Sarkozy.
Il a également téléphoné vendredi matin à Bouteflika "pour prendre de ses nouvelles" après l'attentat.
"Il lui a redit son amitié, sa compassion et la compassion des Français à l'égard des victimes et de leurs familles", a précisé le porte-parole du président français.
SARKOZY TELEPHONE A BOUTEFLIKA
Nicolas Sarkozy a également redit à son homologue algérien "la solidarité des autorités françaises avec le gouvernement algérien dans la lutte qu'il mène contre le terrorisme".
Le Premier ministre français, François Fillon, s'est dit quant à lui "horrifié" par l'attentat. Il a exprimé, dans un message à Bouteflika, son "émotion face à cet acte terroriste inacceptable que je condamne avec force".
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a dit dans un communiqué son "horreur" et son "indignation" après cet "attentat barbare".
Des habitants de Batna ont raconté qu'une partie des morts et des blessés se trouvaient parmi un rassemblement qui attendait l'arrivée du chef de l'Etat.
"Une personne suspecte, parmi la foule, a tenté de franchir le cordon de sécurité. Refoulée par un agent des forces de sécurité, cette personne est partie en courant. Immédiatement après s'est produite l'explosion", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni.
Bouteflika a déclaré dans une allocution à la télévision nationale, au début de sa visite à Batna, qu'il ne renoncerait jamais à sa politique de réconciliation nationale, laquelle vise à mettre fin à 15 années de combats entre les forces de sécurité et les groupes qui cherchent à instaurer un Etat islamique pur et dur.
Les violences politiques ont diminué ces dernières années en Algérie mais un noyau dur de 500 islamistes armés, regroupés au sein de l'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb islamique, poursuit la lutte, essentiellement en Kabylie, à l'est d'Alger. Ces violences ont fait, de 1992 à aujourd'hui, dans les 200.000 morts.
L'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué le triple attentat suicide qui avait fait 33 morts le 11 avril dernier à Alger. Elle a également revendiqué l'attentat au camion suicide du 11 juillet, qui avait tué huit soldats à l'est de la capitale.
15:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |