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lundi, 07 janvier 2008

Baisse de Sarkozy dans les sondages: trop de Carla, pas assez de pouvoir d'achat, selon la presse

PARIS (AFP) - La presse dans sa majorité revient sur la baisse de la cote de confiance de Nicolas Sarkozy que la plupart des éditorialistes attribuent à une vie privée volontairement sur-exposée et à un manque de résultats sur l'augmentation du pouvoir d'achat.
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Très critique, Laurent Joffrin dans Libération voit en Sarkozy "un Poutine soft". "Dans la vie publique comme dans la vie privée, tout part d'un seul homme et tout y revient" estime le patron du quotidien qui évalue le président et évoque "la fin de lune de miel dans les sondages". "Nous sommes dans une royauté cathodique", s'agace-t-il encore.

"En ce début d'année, le PS se rue sur ce qu'il croit être le point faible du président: la forme, la façon, la manière d'être. Le baril de pétrole flirte avec les cent dollars et Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni". "Tout est dit", écrit Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro estimant que "c'est un peu court". "Le grand enjeu de 2008, ce n'est pas de savoir qui le chef de l'Etat emmènera en vacances à Pâques, mais vers quoi il entraînera le pays", tranche-t-il.

Pour Marc Chevanche de Nice-Matin, "le sarkozysme (...) est en effet un +style+ qui pourrait se dégrader en +starkozysme+".

"Les Français ne l'ont pas élu pour qu'il soit une rock star", souligne Pierre Taribo dans L'Est Républicain.

Patrick Fluckiger de L'Alsace estime que la "+peopolitique+ a ses limites" et pense que "l'exhibition de la vie privée du chef de l'État n'est sans doute pas étrangère à la chute de sa cote de confiance". Il a la solution pour une remontée dans les sondages: "Ce ne sont pas des photos sur papier glacé, mais des résultats économiques qu'il devrait offrir."

Jacques Camus dans La République du Centre croit également que "si le pouvoir d'achat n'était pas en berne, (...) les Français se moqueraient bien des fariboles de Sarkozy et de la date de son éventuel mariage".

Dans La Provence, Philippe Larue plaisante, "dans la corbeille de mariage des Français avec la politique gouvernementale, il y aura donc du travail, toujours du travail, des efforts, des restrictions et des ceintures à serrer".

"Une partie non négligeable de l'opinion a visiblement du mal à suivre les avatars de la vie privée de notre hyper-président, et plus encore à admettre leur volontaire médiatisation", affirme Jean-Claude Roussel dans l'Union. L'éditorialiste attend de la conférence de presse élyséenne une réponse à la question: "Allons-nous être mangés, et si oui, à quelle sauce?"

De son côté, Christine Clerc se demande dans Le Télégramme comment Sarkozy pourrait "renoncer au mouvement perpétuel et à une mise en scène hollywoodienne de sa vie publique et de sa vie privée?" et craint que la "nouvelle (...) d'un mariage avec Carla Bruni" ne relègue "au second plan, une fois de plus, les questions si graves du pouvoir d'achat, des délocalisations et de la place de la France dans le monde".

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dimanche, 06 janvier 2008

Pas de commentaires à l'Elysée sur un mariage Sarkozy-Bruni

PARIS (Reuters) - L'Elysée a refusé dimanche de commenter les informations de presse selon lesquelles Nicolas Sarkozy épouserait début février la chanteuse et ancien top model Carla Bruni.

"On ne fait aucun commentaire", dit-on à l'Elysée sur cette information publiée par le Journal du Dimanche.

L'hebdomadaire, qui s'appuie sur "plusieurs sources" non identifiées, croit savoir que le couple, qui a passé le week-end en visite privée en Jordanie, convolerait en justes noces le vendredi 8 ou, plus probablement, le samedi 9 février.

Le président de la République, qui a divorcé en octobre de sa seconde femme, Cécilia, a officialisé sa relation avec la chanteuse en se laissant photographier avec elle à la mi-décembre à Disneyland Paris.

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dimanche, 30 décembre 2007

Un photographe de l'AFP blessé par la police égyptienne en couvrant un jogging de Sarkozy

CHARM EL-CHEIKH (AFP) - Un photographe de l'AFP, Thomas Coex, a eu le coude gauche cassé par un policier égyptien alors qu'il prenait des photos de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner en train de faire un jogging à Charm el-Cheikh samedi.
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Alors que le président français et son ministre des Affaires étrangères faisaient vers 18H00 (16H00 GMT) un jogging sur une artère très fréquentée de la station balnéaire égyptienne où ils passent leur congés, ils ont été vus par des journalistes.

"On se baladait, il faisait déjà noir. Le temps de sortir un appareil et de courir un peu vers eux, j'étais vraiment derrière, je suis arrivé à peut-être 10 mètres du président", a témoigné le photographe de l'AFP.

Un policier égyptien en civil, qui courait derrière les responsables français et leurs gardes du corps, s'est dirigé vers le photographe de l'AFP alors que le reste du groupe continuait à courir.

"Il m'a fait une sorte de croche-pied et m'a poussé. J'ai fait un vol plané. Je suis tombé sur le bras, mon appareil a volé et s'est fracassé", a témoigné Thomas Coex.

Le policier l'a alors plaqué et maintenu au sol en lui faisant une clé de bras et en pointant son arme de service sur sa tête, selon le témoignage du photographe et d'un autre journaliste de l'AFP arrivé alors sur les lieux.

Un autre homme en civil a aidé le premier policier à maintenir au sol le photographe pendant plus de cinq minutes, au milieu d'un groupe de badauds, avant que n'arrive un gradé en uniforme.

Le photographe de l'AFP a alors été conduit au poste de police et retenu une vingtaine de minutes, avant d'être autorisé à se rendre à l'hôpital, accompagné d'une collègue française et d'un policier égyptien.

Au cours de l'incident, le photographe a appelé à l'aide un garde du corps français qui suivait Nicolas Sarkozy. Ce garde du corps s'est retourné avant de continuer sa route derrière le président et M. Kouchner, dont le photographe blessé ne pouvait dire s'ils avaient eux-mêmes remarqué l'incident.

Le photographe a été admis à l'hôpital de la station balnéaire d'où il est ressorti dans la soirée avec le bras gauche dans le plâtre.

Vendredi, les forces de sécurité égyptiennes avaient tiré en l'air pour empêcher des photographes de s'approcher du bateau où se trouvaient le président et sa compagne Carla Bruni au large de Charm el-Cheikh.

"C'est un chef d'Etat, il est normal que les mesures de sécurité soient draconiennes", avait expliqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

A Louxor (sud), où ils avaient entamé mardi leurs vacances égyptiennes, M. Sarkozy et Carla Bruni s'étaient prêtés facilement au jeu des photos avec les touristes.

samedi, 29 décembre 2007

Un rêve d'enfant réalisé, c'est fou....plusque de la racaille

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Sarkozy ignore la polémique et poursuit sa noce sous protection en Egypte

CHARM EL-CHEIKH (AFP) - Faisant fi de la polémique née en France, Nicolas Sarkozy a poursuivi ses vacances en Egypte avec Carla Bruni, à Charm-el-Cheikh, placé sous haute sécurité, qu'il avait rejoint jeudi en utilisant le jet de l'homme d'affaires Vincent Bolloré.

Entre deux bains de soleil, le président français a rencontré vendredi matin son homologue Hosni Moubarak, un habitué de la station balnéaire des bords de la mer Rouge, pour évoquer notamment la situation au Pakistan après le décès à la suite d'un attentat de Benazir Bhutto, selon l'Elysée.

Les deux chefs d'Etat se retrouveront dimanche matin au Caire pour une visite officielle et express --24 heures-- de M. Sarkozy, qui sera accompagné de son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Après Louxor (sud), les mesures de sécurité ont été renforcées à Charm el-Cheikh, dernière étape de la visite privée de M. Sarkozy, afin notamment de tenir à distance journalistes et photographes, jusque-là peu gênés dans leur travail.

Les forces de l'ordre ont ainsi procédé vendredi à des tirs en l'air en pleine mer pour éloigner des paparazzi qui tentaient de s'approcher du bateau où se trouvait le président français.

Un journaliste de France 24 a été interpellé jeudi et sa carte mémoire effacée après avoir pris en photo la villa de vacances de M. Sarkozy, dont les abords ont été bouclés. Des photographes se sont aussi vu confisquer leur matériel.

Le durcissement du dispositif a été voulu par les autorités égyptiennes, indique-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat français, dans une ville frappée par un attentat en 2005 qui avait fait une soixantaine de morts.

Depuis leur arrivée dans la ville côtière, M. Sarkozy et son amie n'ont pas été vus ensemble en public, contrairement à Louxor où ils ne sont jamais cachés des médias, et ce dès l'aéroport.

L'utilisation par le chef de l'Etat d'un avion prêté par M. Bolloré a déclenché une avalanche de protestations de l'opposition, qui s'est notamment interrogée sur les "contreparties" que pourrait en attendre le milliardaire.

Jeudi, M. Sarkozy n'a pas souhaité répondre à la presse qui voulait notamment le solliciter sur ce thème.

Les commentaires désapprobateurs portent aussi sur le choix par le président et ses proches de loger dans une suite d'un 5 étoiles à Louxor, le Old Winter Palace, à 850 euros la nuit pour l'option "présidentielle", jusqu'à 1.250 euros pour la version "royale".

A Charm el-Cheikh, la "Baie des princes", Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont isolés dans une villa, sur la baie de Naama. La résidence somptueuse, en lisière d'un immense complexe hôtelier de 20 hectares du groupe Accor, dispose d'un accès direct à la mer.

Au lendemain d'un dîner privé sous une tente dressée spécialement face au temple de Louxor illuminé, le couple avait profité jeudi de sa dernière matinée pour visiter la Vallée des Reines, site des sépultures des épouses de pharaons.

M. Sarkozy et Carla Bruni, toujours main dans la main ou se tenant par la taille, ont exploré deux tombes. Celle de Néfertari, l'épouse préférée de Ramsès II qui a régné 67 ans et dont le couple avait visité la veille un temple érigé à sa gloire, a été exceptionnellement ouverte.

Nicolas Sarkozy, en chemise kaki, s'est une fois de plus prêté facilement au jeu des photos-souvenir, acceptant même de poser une fois avec Carla Bruni, chemisette noire et jean moulants.

Alors que, jusque-là, la visite "glamour" du président n'avait pas fait de vagues en Egypte, un député indépendant a protesté, estimant que "le pays qui abrite al-Azhar" (la plus haute instance de l'islam sunnite) aurait dû refuser des comportements "libertins".

vendredi, 28 décembre 2007

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni la noce continue sur les bords de la mer Rouge

CHARM EL-CHEIKH, Egypte (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy, accompagné de son amie Carla Bruni, a poursuivi à Charm el-Cheikh, cité balnéaire du bord de la mer Rouge, des vacances égyptiennes qui suscitent la polémique.
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Il est arrivé en début de soirée de Louxor à bord du jet privé du milliardaire français Vincent Bolloré, qui l'avait déjà amené de France en Egypte mardi, a rapporté un photographe de Reuters.

Si les reporters présents ont été informés de son arrivée, des mesures de sécurité suffisantes ont cette fois été déployées pour empêcher toute prise de vue. Les images du début de semaine ont suscité une vague d'articles interloqués dans la presse européenne.

Le chef de l'Etat français devait s'installer en compagnie de sa suite dans une villa située sur la baie de Naama, avec un accès direct à la mer, qui appartiendrait cette fois au cheikh d'Abou Dhabi, émirat pétrolier du Golfe persique, croit savoir Le Canard enchaîné.

Le magazine satirique affirme aussi que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner serait parmi les convives de la résidence de luxe. A Paris, l'Elysée se refuse à tout commentaire.

Au début de ce séjour privé, Nicolas Sarkozy et la chanteuse et ancien mannequin s'étaient prêtés avec décontraction au jeu des paparazzi, souvent main dans la main, au fil de visites de sites archéologiques ou de promenades encadrées de gardes du corps.

Le fait qu'une partie du voyage soit financée par Vincent Bolloré a suscité la réprobation de l'opposition de gauche.

JEGO VANTE LA "RUPTURE"

La polémique fait écho à celle déclenchée en mai dernier lorsque l'homme d'affaires, qui dirige un très important groupe international de transports, d'énergie et de communication, avait prêté son yacht au chef de l'Etat pour une croisière au large de Malte avec Cécilia Sarkozy.

L'ex-candidate PS à l'élection présidentielle Ségolène Royal a accusé le chef de l'Etat de "mettre en cause l'indépendance et la dignité de la fonction présidentielle", lui demandant de cesser de "provoquer par son comportement ostentatoire."

D'autres critiques portent sur le style "people" de la présidence française, le quotidien le Monde citant des remarques peu amènes de la presse européenne.

Le porte-parole de l'UMP, Yves Jégo, a répliqué jeudi que le style des vacances de Nicolas Sarkozy était, comme dans d'autres domaines, la marque de la rupture, de la transparence et de la modernité.

"Le président de la République a voulu là aussi jouer la rupture et ne rien cacher. Ce qui ne se disait pas, ce qui ne se montrait pas, aujourd'hui fait l'objet d'une volonté de transparence", a-t-il dit sur Europe 1.

Ses vacances achevées, Nicolas Sarkozy entamera le 30 décembre au matin une visite officielle au Caire, où il sera reçu par le président Hosni Moubarak.

Il regagnera ensuite Paris le 31 décembre pour présenter ses premiers voeux de Nouvel an aux Français.

Par ailleurs, l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia, prépare deux mois après son divorce un livre d'entretiens avec une journaliste, avance jeudi Le Figaro littéraire.

"Le secret est aussi bien gardé que les clés du code nucléaire", écrit le quotidien, précisant que l'ouvrage sortirait début janvier.

Gérard Bon, à Paris

dimanche, 02 décembre 2007

Bogota et les FARC évoquent un rôle à jouer pour Nicolas Sarkozy

BOGOTA/PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy s'est entretenu samedi avec son homologue colombien, Alvaro Uribe, pour lui demander de parvenir rapidement à un accord humanitaire en faveur des otages détenus en Colombie.

L'appel du chef de l'Etat intervient au lendemain de la diffusion par le gouvernement colombien d'images prouvant pour la première fois depuis 2003 que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et 15 autres otages des Force armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sont en vie.

En Colombie, le gouvernement mais aussi les FARC ont laissé entendre qu'ils souhaitaient voir le président français jouer un rôle accru dans le processus en cours concernant le sort des otages de la guérilla.

"J'ai eu ce (samedi) matin une nouvelle conversation avec le président français Sarkozy pour mettre en oeuvre une nouvelle initiative en vue de la libération des otages, voyons ce qui pourra être fait en explorant cette voie avec le président Sarkozy", a déclaré à Bogota le président Uribe.

Les FARC, qui réclament notamment un échange entre leurs otages et plusieurs centaines de leurs membres emprisonnés par les autorités colombiennes, ont estimé de leur côté que le président français pouvait jouer un "rôle crucial" dans cette affaire.

"Le président Sarkozy peut jouer un rôle crucial pour que le processus d'échange reprenne son cours initial qui produisait les meilleurs résultats avec Chavez", a déclaré Ivan Marquez, l'un des principaux commandants de la guérilla, cité par l'Agence bolivarienne de presse.

Uribe, qui avait mandaté en août son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour une médiation avec les FARC, y a brutalement mis un terme il y a dix jours en accusant son homologue vénézuélien d'avoir outrepassé le cadre de sa mission et d'avoir dévoilé publiquement des éléments de discussions privées.

SARKOZY VEUT "REDOUBLER D'EFFORTS"

Dans un communiqué, l'Elysée précise que Nicolas Sarkozy a fait part à Alvaro Uribe de "son soulagement, mais aussi son inquiétude, celle de la famille et du peuple français dans son ensemble devant la précarité évidente de l'état de santé de notre compatriote Ingrid Betancourt et de son désespoir".

"Il a souligné auprès de son homologue colombien qu'il y avait urgence à agir, qu'il entendait lui-même redoubler d'efforts pour que soit mis fin au calvaire des otages, et qu'il comptait sur l'aide du gouvernement colombien pour parvenir rapidement à un échange humanitaire", poursuit le communiqué.

Nicolas Sarkozy a également renouvelé son appel aux FARC à libérer les otages sans délai.

Dans une lettre à sa famille, dont des extraits ont été diffusés samedi par des proches, Ingrid Betancourt explique qu'elle et les autres otages détenus dans la jungle vivent "comme des morts".

"Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", explique l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne.

Selon Ingrid Betancourt, "la vie ici n'est pas la vie, c'est un gaspillage lugubre de temps".

"Je n'ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l'unique réponse à tout est 'non'. Il vaut mieux donc, n'avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs", ajoute-t-elle.

vendredi, 30 novembre 2007

Sarkozy ! Pour le PS, les Français ne verront aucun euro de plus...La cigale ayant passé tout l'été à chanter, la fourmi revient et vous dit il n'y a plus rien", a ironisé Hollande.

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a jugé que l'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir à la télévision, censée fournir des réponses sur le pouvoir d'achat, n'aura pas rapporté un seul euro à un seul Français.
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"On attendait des annonces et on a eu des répétitions, des redites, de nouveau le thème du travailler plus pour gagner plus", a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande.

"Ceux qui pouvaient espérer un euro de plus, soit pour consommer, soit pour épargner, soit pour investir (...) ils n'auront eu rien de concret, rien d'immédiat", a-t-il dit sur France 3.

François Hollande a rappelé que le gouvernement avait choisi de faire adopter au Parlement en juillet ce qu'il est convenu d'appeler "le paquet fiscal", ce qui le prive de marge de manoeuvre pour agir sur le pouvoir d'achat.

"Les caisses de l'Etat sont vides, mais qui a dépensé 15 milliards d'euros (...), a donné sept milliards de cadeaux fiscaux aux plus favorisés ?," s'est-il interrogé.
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"La cigale ayant passé tout l'été à chanter, la fourmi revient et vous dit il n'y a plus rien", a-t-il ironisé.

François Hollande a toutefois relevé que les mesures envisagées sur le logement - lier l'augmentation des loyers au coût de la vie et le système des cautions - étaient de bonnes idées, avancées d'ailleurs a-t-il dit par les socialistes.

Avant la réaction du chef du PS, le secrétaire national à l'Economie et à la Fiscalité du parti, Michel Sapin, avait, comme lui, déploré l'absence de mesure forte susceptible de favoriser le pouvoir d'achat.

"Les 45 minutes d'intervention du président n'auront pas rapporté un seul euro à un seul Français", a-t-il dit.

L'essentiel des mesures suggérées par le chef de l'Etat (monétisation des heures supplémentaires, dérogations aux accords d'entreprise) "sont déjà en place depuis plusieurs années et ont démontré leur inefficacité", a-t-il fait valoir.

"Depuis six ans, l'UMP n'a en effet eu de cesse de réduire à néant les 35 heures sans que cela soit suivi d'effets sur l'emploi et le pouvoir d'achat", ajoute Michel Sapin.

Pour le reste, dit-il, le président de la République "s'en remet 'au bon coeur' des entreprises, puisqu'elles seules décideront de l'attribution des primes ou d'augmentation du nombre d'heures travaillées, ce à quoi la conjoncture n'incite guère".

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jeudi, 29 novembre 2007

Sarkozy devant sa propre France

PARIS (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy, rattrapé par les violences urbaines en région parisienne, réunit ce jeudi 1.800 policiers et gendarmes à La Défense (Hauts-de-Seine) afin d'adresser un "message fort au pays" sur la sécurité.
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Cette "grand-messe", qu'il affectionnait quand il était ministre de l'Intérieur, était prévue le 15 novembre à la grande arche de La Défense et avait été reportée. Elle a lieu sur fond de malaise parmi les forces de l'ordre, chez les gendarmes notamment, et après que 82 policiers ont été blessés, dont certains au plomb de chasse, dans la nuit de lundi à mardi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) lors d'affrontements avec des jeunes.

Une violence, qui a "franchi un cran", selon les syndicats de police. Le président est ainsi rattrapé par l'actualité des violences urbaines qu'il a côtoyées de près en 2005, durant les émeutes urbaines en France, alors qu'il était en poste place Beauvau.

M. Sarkozy entend, selon son entourage, "adresser un message fort" aux forces de l'ordre et au pays "sur la sécurité", ce qui était son "ambition initiale". En raison du regain de violences urbaines, il devrait "marteler" ce message, mais "un peu différemment" de ce qu'il escomptait avant les événements survenus à Villiers à la suite du décès dimanche de deux adolescents lors d'une collision entre leur mini-moto et un véhicule de police.

Il doit également, selon son entourage, aborder les "grands chantiers" en cours ou à venir au ministère de l'Intérieur.

Nicolas Sarkozy a prévu de dévoiler notamment des aspects de la loi d'orientation et de programmation de la sécurité intérieure, la "Lopsi II", que prépare la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Il l'avait promise lorsqu'il était à Beauvau et durant la campagne présidentielle. Elle vise à moderniser police et gendarmerie avec, par exemple, le renforcement de la télésurveillance ou la création d'un "commissariat virtuel" permettant aux victimes de déposer des plaintes en ligne.

Il sera aussi question, dans cette Lopsi, de "management" et des "plans de carrière" des policiers et des gendarmes. M. Sarkozy pourrait "faire des annonces", précise son entourage, par exemple en direction des gendarmes dont le moral est au plus bas et qui l'expriment sur internet et, de manière anonyme, auprès des médias. Les gendarmes ont un statut militaire et une obligation expresse de réserve. Ils réclament plus de liberté d'expression, selon plusieurs d'entre eux, "moins de tâches indues" et les "mêmes avantages" que leurs collègues policiers.

Chez les policiers, les officiers grognent aussi notamment contre leur passage au statut de cadre en 2008. Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) les a appelés à une manifestation nationale le 8 décembre à Paris sur ce sujet.

Toujours selon son entourage, le chef de l'Etat pourrait s'exprimer sur un sujet sensible: le rapprochement police/gendarmerie.

La gendarmerie devrait passer "pour règlement et pour emploi" sous la coupe de l'Intérieur. Elle l'est actuellement uniquement "pour emploi" (utilisation des gendarmes dans les missions de sécurité). Les gendarmes conserveront, néanmoins, leur statut de militaire.

Enfin, le président évoquera la réforme du renseignement, déjà en chantier, ainsi que l'organisation de la police territoriale pour mieux l'adapter aux violences urbaines et rendre les policiers plus mobiles en cas de troubles.

mercredi, 28 novembre 2007

Banlieue Villiers-le-Bel: Sarkozy annonce aux familles l'ouverture d'une information juficiaire

PARIS - Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi aux familles des deux mineurs tués à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) l'ouverture d'une information judiciaire, selon l'avocat des familles, Me Jean-Pierre Mignard.

Les parents de Moushin et Laramy, morts dimanche dans une collision avec une voiture de police, ont été reçus mercredi matin à l'Elysée par le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy "a indiqué qu'une information judiciaire serait ouverte et qu'un juge d'instruction serait désigné", a déclaré Me Mignard à l'issue de cette rencontre. Il a salué une "décision juste", "un geste de justice et un geste d'apaisement dont nous voudrions (...) qu'il soit compris partout pour que la paix, le calme et la tranquillité reviennent dans les esprits".

"Les familles ont exprimé une demande: c'est que, pour que toute la lumière soit faite, un juge d'instruction soit nommé (...) Le président de la République a répondu à cette demande", a confirmé le maire (PS) de Villiers-le-Bel Didier vaillant, reçu en même temps que les parents.

Cela "permettra aux parents des victimes, à leurs avocats de participer activement à la connaissance de la vérité. Rien ne sera donc caché", a estimé l'avocat.

Le chef de l'Etat a par ailleurs "manifesté sa sympathie et présenté ses condoléances aux parents des victimes". Selon Me Mignard, il "les a longuement entendus" et a "partagé son souci (...) que toute la vérité soit faite dans cette affaire".

Par ailleurs, M. Vaillant a "demandé au président de la République que, dans les jours qui viennent, nous puissions avoir des réunions de travail avec ses collaborateurs, dans un premier temps pour réparer, et dans un deuxième temps pour que soient prises en compte les difficultés que rencontrent les villes de banlieue". AP

co/mw

dimanche, 11 novembre 2007

Sarkozy à l'Arc de Triomphe pour une prise de parole inhabituelle

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a présidé dimanche sous l'Arc de Triomphe la cérémonie du 89e anniversaire du 11 novembre 1918 au cours de laquelle il a pris la parole, une première dans l'histoire d'une cérémonie traditionnellement silencieuse.

Nicolas Sarkozy a célébré la construction européenne, "un grand rêve de paix", dans la première allocution présidentielle jamais tenue à l'occasion d'une cérémonie nationale du 11 novembre.

"Aujourd'hui, en nous souvenant, nous célébrons l'avenir, un avenir de paix et de fraternité entre les nations, un avenir de compréhension et de solidarité entre les peuples", a lancé le chef de l'Etat depuis une tribune dressée au pied de l'Arc de Triomphe. "Cet avenir, nous lui avons donné le nom d'Europe", a-t-il conclu au terme d'une brève allocution prononcée devant un parterre de jeunes, sous un soleil moins parcimonieux qu'à l'accoutumée.

"En ce 11 novembre, nous ne rendons pas seulement l'hommage de la nation à tous les morts sur le champ de bataille", avait-il déclaré auparavant, "nous nous souvenons aussi que de tant de sang et de larmes est né un grand rêve de paix".

Le président Sarkozy avait entamé ce discours par une "pensée" pour "les deux derniers survivants de la plus atroce des guerres". Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que ces deux anciens combattants âgés de 109 et 110 ans. Un seul devait participer aux cérémonies cette année, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où il réside.

Les diverses inflexions imprimées au rituel de cette cérémonie anticipent de nouveaux bouleversements l'an prochain, pour le 90ème anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre.

Le secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants Alain Marleix entend la placer sous le signe de l'Europe, alors que la France présidera l'Union européenn Deux collégiens ont lu des lettres de Poilus avant le discours du chef de l'Etat devant un parterre de jeunes. D'autres inflexions ont été apportées au rituel de cette cérémonie nationale, comme la projection d'images d'archives de la Grande Guerre sur deux écrans géants disposés de part et d'autre de l'Arc de Triomphe et huit drapeaux européens pour flanquer le grand pavois tricolore qui flotte au centre du monument.

La Musique des Armées et le Choeur de l'armée françaiseont interprété plusieurs chansons contemporaines de la Première Guerre mondiale, tantôt martiales, tantôt plus lestes: Le père de la victoire, Quand Madelon, Le rêve passe, la Fille du régiment, Auprès de ma blonde...

Autre première: la cérémonie est diffusée en direct sur France 3 et les chaînes d'information en continu. Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que deux survivants, âgés de 109 et 110 ans, dont un seul devait participer aux cérémonies cette année, au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où il réside.

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mardi, 30 octobre 2007

L'interview de Sarkozy qui scandalise New York

La bande annonce de l'émission « 60 minutes » qui est diffusée dimanche soir sur CBS, montre le président français interrompre brusquement l'interview et quitter la pièce suite à une question sur sa vie privée.On peut voir, donc sur Europe Horizon la bande annonce de l'émission.

vendredi, 27 octobre 2006

Paris Banlieues: marche à Clichy en mémoire des deux jeunes électrocutés dans un transformateur il y a un an

CLICHY-SOUS-BOIS (AP) - Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler ce vendredi matin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) afin de rendre hommage à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux jeunes électrocutés il y a un an jour pour jour, alors qu'ils s'étaient réfugiés dans un transformateur électrique au cours d'une poursuite avec des policiers.
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Ce drame avait été suivi par plusieurs semaines de violences urbaines dans les quartiers dits "sensibles" de nombreuses banlieues en France.

Un an après vendredi matin, les habitants de Clichy, dont beaucoup de jeunes des cités de la ville, mais également des personnes venues de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et même de Sartrouville (Yvelines), ont quitté la place de la mairie peu avant 10h pour une marche silencieuse.

Derrière une banderole sur laquelle on peut lire sous forme de tag "Morts pour rien", les membres des familles des deux jeunes décédés ont pris la tête du cortège qui doit faire le tour de la ville avant qu'une stèle à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré ne soit dévoilée à proximité de la mairie en fin de matinée.

C'est l'association "Au-delà des mots", créée par des jeunes de Clichy juste après la mort de deux d'entre eux, qui a organisé l'évènement.

Ils sont d'ailleurs nombreux à porter les T-shirt blancs distribués par l'association et sur lesquels on peut lire en noir les noms de Zyed et Bouna, avec ce commentaire: "Morts pour rien". AP