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mercredi, 03 novembre 2010

RALLIEMENT AU PDS : Les jeunes de l’Apr de Belgique démentent

Depuis la dernière visite du ministre des affaires étrangères, Madické Niang, au mois de mai, la vie politique dans cette partie de l’Europe s’avére plus qu’agiter. En effet, on note une querelle entre militants du Pds et ceux de l’Apr. Si les responsables du mouvement de soutien dénommé « Dental Diappalé Wade en 2012 » basé à Bruxelles, soutiennent qu’il y a eu ralliement de plusieurs militants de l’Apr au Pds, dans un communiqué, Ousmane War, responsable des jeunes et chargé de la propagande au Benelux et ses amis ont affirmé le contraire et parlent de tentative de manipulations de la part de politiciens en quête de légitimité. macky.jpg

Après la France et l’Italie, l’axe Benelux (Belgique-Pays Bas-Luxembourg) demeure de plus en plus un enjeu électoral pour certains partis politiques. Ainsi, en quelques mois, plusieurs responsables y sont passés pour tenter de renforcer leurs bases en vue de l’élection présidentielle prochaine. Ousmane Tanor Dieng du parti socialiste, Cheikh Bamba Diéye du Fsd/Bj, le ministre des affaires étrangères, Madické Niang y compris plusieurs responsables du Pds. Si, lors d’un meeting tenu au mois de septembre dernier, le président du mouvement de soutien « Dental Diappalé Wade en 2012 », en l’occurrence Issa Mbaye Sow avait annoncé le ralliement au Pds de plusieurs militants du parti de Macky Sall en Belgique, réunis le week end passé, ses responsables établis dans la ville d’Anvers ont sorti un communiqué pour fustiger ce qu’ils appellent de la « manipulation » de la part de souteneurs en perte de vitesse, mus par des intérêts personnels.

A en croire, Ousmane War, responsable des jeunes par ailleurs chargé de la propagande : « l’évidence est que le Pds ne mobilise plus dans la diaspora, et c'est le temps des hommes inconséquents dépourvus de civisme qui profitent de l'impopularité du parti au pouvoir pour demander de l’argent pour faire des meetings afin de tenter une remobilisation des masses au détriment des populations sénégalaises qui croupissent actuellement dans les eaux pour des quotidiens d'enfer » laisse entendre l’ancien libéral. Dans leur communiqué, ils ont aussi dénoncé la « tentative de récupération » du secrétaire général des jeunesses Wadistes, Mamadou Massaly de passage en Belgique le 20 octobre dernier. A les en croire, ce dernier aurait tenté d’utiliser les images de la rencontre de Youssou Ndour à des fins de propagande. Ainsi, avec le meeting du 05 prochain pour soutenir la réélection du Président de la République Abdoulaye Wade à Bruxelles qui sera présidé par le député Doudou Wade, président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique, c’est le syndrome « Sada Ndiaye » qui planerait sur la manifestation, selon les jeunes de l’Apr.

Bitimrew.net



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mardi, 31 août 2010

La DSE de l'APR apprécie le spectacle au Festival de Francfort à Hessen

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jeudi, 26 août 2010

Déclarations de Madame Dieng et Fa Lobate Diallo de l'APR

dimanche, 16 mai 2010

VISITE PROCHAINE DE MACKY SALL A PIKINE : L’Apr défie le Pds

macky_grosplan_2.jpgEntre L'Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall et le parti démocratique sénégalais (Pds) d'Abdoulaye Wade, on ne fait pas de cadeaux dans la bataille pour le contrôle de la banlieue de Dakar. Et l’Apr soutient déjà être en position de force. C'est en tout cas, ce que croient les responsables de l'Apr à Pikine ouest. Ils étaient en conférence de presse, jeudi, pour préparer la visite de leur leader attendu dans la zone le 29 mai prochain. « L’Apr est devenue aujourd'hui une force incontournable ici à Pikine, voire dans la banlieue. Car, chaque jour que Dieu fait, elle gagne du terrain», a déclaré Mamadou Ndiaye, le responsable du Mouvement d'appui aux actions du président de l'Apr

(Maap/Apr) lors d'une réunion d'information qui s'est tenue à la cité Police de Pikine ouest. Mieux, a-t-il insisté, «personne ne peut nier cela. Nos adversaires libéraux ne nous démentiront pas.» Et Abdoulaye Timbo, le coordonnateur départemental de poursuivre : « L’Apr est en train de prendre une position forte ici à Pikine. Elle est devenue puissante, car quotidiennement avec le processus de massification de notre parti, nous enregistrons des adhésions.» Avant de poursuivre : «Ceux qui disent le contraire n'ont rien compris. Parce que nous ne sommes pas dans une logique de polémique. Pour nous, les choses se déroulera sur le terrain politique et non ailleurs.»

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mercredi, 02 décembre 2009

SENEGAL:1er DÉCEMBRE 2008 - 1er DÉCEMBRE 2009 : Il y a un an Macky Sall créait l’Apr

 La formation politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale souffle aujourd’hui sa première bougie. Un parti qui est né après que son leader a été contraint de quitter son perchoir et démissionner  du Parti démocratique Sénégalais. Suite à la fameuse proposition de loi Sada Ndiaye qui a réduit le mandat du président du Parlement de cinq à un an.

Voilà un an jour pour jour que Macky Sall fondait son parti politique l’Alliance pour la république (Apr). C’est  lors d'une conférence de presse aux allures d'un véritable meeting politique, marqué par une impressionnante démonstration de force qu’il déclare que l’Apr  confirme une option: celle d'une totale adhésion aux valeurs démocratiques et aux principes de la République dont la Constitution est le socle inoxydable. Un parti qui met l’accent sur les attentes des citoyens qui constituent le principal enjeu de l'engagement politique. Macky Sall, ancien numéro deux du Pds, appelle les Sénégalais à une «nouvelle convergence». Il crée un directoire dirigé par Me Alioune Badara Cissé, ancien secrétaire général du gouvernement. Cette structure se charge de toutes les orientations politiques qu’il a à prendre. Avec la naissance de sa formation politique, le maire de Fatick prend alors ses distances vis-à-vis du pouvoir. Après avoir quitté le Pds et fondé son parti, l’ex-Premier ministre de Wade fait aujourd’hui partie du camp de Benno Siggil Sénégal, une coalition des partis de l’opposition. Un départ du navire libéral qui ressemble à bien des égards à celui d’Idrissa Seck, ancien Premier ministre et numéro deux du parti de Wade qui a créé par la suite Rewmi.

mackysall_ex.jpgMacky Sall, ancien président de l’Assemblée nationale a été destitué du Parlement à la suite d’une réforme de l’article 62 de la Constitution. Son mandat est ainsi passé de cinq à un an renouvelable. Cette réforme a permis alors au groupe parlementaire libéral et démocratique de la majorité de mettre en branle une pétition et une résolution du règlement intérieur du Parlement pour le démettre de ses fonctions de président le 09 novembre 2008. Vœu qui sera exaucé après une résolution votée à 111 voix contre 22 par les députés. La proposition de loi porte le nom de son instigateur, Sada Ndiaye. Il avait été récompensé à travers sa nomination comme président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Par la suite, il avait été nommé ministre des Sénégalais de l’extérieur. Cette réforme qui officiellement avait pour but de réduire le mandat du président de cinq à un an fut différemment interprétée. Beaucoup d’observateurs l’ont considéré comme un moyen pour liquider politiquement le président de l’Assemblée nationale et maire de Fatick, Macky Sall. Qui a pris la lourde décision de convoquer le président de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) et non moins fils du président de la République, Karim Wade, à venir s’expliquer devant les députés de l’Assemblée nationale sur sa gestion de l’Anoci. Provocant du coup la colère de bon nombre de personnalités issues de la majorité.

La suite sera une série de pression de la part des libéraux siégeant à l’Assemblée pour pousser Macky Sall à la démission. Il sera d’abord débarqué du poste de numéro deux du Pds après avoir gagné l’élection présidentielle en tant que directeur de campagne, mais aussi après avoir  gagné les législatives en tant que tête de liste. Mais cela n’a pas beaucoup pesé sur la balance car il sera débarqué régulièrement avec la majorité mécanique qui siège à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, Me Wade fait des pieds et des mains pour le faire revenir. Mais apparemment l’homme ne voit pas son avenir aux côtés de Wade et d’Idrissa Seck.

  Auteur: MAMADOU ALPHA SANÉ    

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dimanche, 15 novembre 2009

Présidentielle 2012 : Macky Sall fait attendre Bennoo sans aller chez Wade

Macky Sall, n’est pas près de retourner au Pds, ainsi que l’appel lui en été lancé par Me Abdoulaye wade, mais le secrétaire général de l’Alliance pour la République (APR) ne semble pas non plus disposer à s’aligner derrière un candidat unique de l’opposition, au premier tour de la présidentielle de 2012.

Invité samedi à RFM, l’ex Premier ministre de Wade et ancien numéro  2 du Parti démocratique sénégalais, a clairement et tout aussi poliment, décliné l’offre de son ancien patron, estimant que retourner au PDS équivaudrait à « trahir les milliers, voire les millions de Sénégalais », qu’il dit croire en lui.  
«Ma décision est de poursuivre mon chemin dans l’APR»,  a dit Macky Sall, affirmant n’être  « pas libre aujourd’hui »,  de décider tout seul de son retour à son ancienne formation politique. «  C’est pourquoi, je décline l’offre», a-t-il déclaré. L’ex-Premier ministre, arrivé en disgrâce en novembre 2004, a également remercié le Chef de l’Etat de lui avoir tendu la main. «Je tiens à remercier le président du fait qu’il m’a toujours considéré comme membre de la famille libérale. Je ne saurais renier cette famille», a encore déclaré Macky Sall.

Le Président Abdoulaye Wade avait lancé, le 04 novembre dernier, un appel aux retrouvailles de la famille libérale, s’adressant à cet égard, nommément à Macky Sall et Me Alioune Badara Cissé de l’APR et à Jean Paul Dias, leader du Bloc des Citoyens Gaindé (BCG), tous anciens militants  responsables au PDS. Me Wade venait de sceller les retrouvailles avec Idrissa Seck, qui l’avait reçu à Thiès à l’occasion de la (deuxième) inauguration de l’usine de montage de véhicules, Senbus.

Parlant de la présidentielle de 2012, Macky Sall a exprimé son option pour la pluralité de candidatures, au premier tour, ce qui permettra de « mesurer le poids de chacun », avant de passer aux alliances pour la suite. En cas de second tour, a-t-il indiqué, il travaillerait à renouer les alliances avec les composantes de Bennoo, s’il arrivait en tête.

 

 

  Auteur: Guy Moréno    

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samedi, 14 novembre 2009

VISITE DE MACKY SALL A ROME « Le fils n’appartient plus à soi-même, mais il appartient désormais au Sénégalais»

Le Président de l’Alliance pour la République Yakaar, Macky Sall, dans le cadre de sa tournée européenne, a animé hier un grand meeting dans la “Casa lmacky_apr.jpga Salle” de Rome sis à la via Aurelia. La communauté sénégalaise s’est déplacée massivement pour répondre au Maire de Fatick qui a confirmé ses intentions de succéder à Wade devenant ainsi le 4ème président de la République du Sénégal.

 C’est parti pour Macky Sall ! Ceux qui attendaient l’enfant de Fatick laisser son parti noyer sur le Pds comme c’est le cas avec Rewmi d’Idrissa Seck et GC de Karim Wade vont rester sur leur faim. Car l’un des membres influents de la coalition «Benno», après ses résultats encourageants aux dernières législatives, compte poursuivre son travail avec l’APR Yakaar. Plusieurs questions dont notamment l’appel solennel lancé par le Président de la République, Me Wade, sur les retrouvailles de la famille libérale ont été à l’ordre du jour. Tout d’abord, l’ancien président de l’assemblée nationale a remercié son ancien chef pour l’appel mais selon lui «cette question du retour au PDS n’est plus une affaire entre le père et son fils mais une question du Sénégal et des Sénégalais», confesse t-il. Et d’enfoncer le clou «le fils n’appartient plus à soi-même mais il appartient désormais au Sénégalais. Après tout ce que j’ai vécu et ce que les Sénégalais ont fait pour fonder ce parti, je ne peux plus retourner. Si je le faisais, je trahirais. Et moi, je ne veux jamais trahir». Pour l’heure, son souhait c’est le travail pour le suivi du parti qui n’aura qu’un an dans les jours à venir et qui suscite beaucoup d’espoir pour les Sénégalais.

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samedi, 07 novembre 2009

RETROUVAILLES LIBERALES : Macky Sall dit encore niet à Wade

Les retrouvailles entre le président de la République Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, leader de l’Alliance pour la République (APR), peuvent encore attendre. Pour le maire de Fatick, « parler de cette question relève tout simplement d’un débat dévalorisant ». L’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds) s’exprimait à l’Institut municipal d’Actions culturelles (Imac) de la ville d’Lleide située à près de 100 km de Barcelone.  wade_macky_marchent_1.jpg

 

 

Macky Sall s’est d’ailleurs refusé de disserter sur le sujet, se contentant juste de rappeler sa position maintes fois réitérée, marquée par un refus catégorique de « regarder dans le rétroviseur ». « Je ne vais pas m’épancher là-dessus. Je ne me suis jamais inscrit dans une logique de polémique et de diatribes. Je ne compte pas aujourd’hui déroger à cette règle pour alimenter des supputations ». Et de poursuivre : « je veux qu’on me juge sur les actes que je pose et non sur ce que pensent les autres qui ne sont toujours forcément animés par de bonnes intentions. J’ai choisi une autre voie et personne ne va me distraire au point de m’écarter de ce chemin éclairé par l’éclat des valeurs républicaines qui forgent les fondements de notre parti politique », a-t-il déclaré.. Après avoir salué les immenses efforts consentis durant la dernière décennie par les pouvoirs publics, refusant d’une certaine manière de jouer au nihiliste, l’ancien Premier ministre estime toutefois qu’  « à l´heure actuelle, il y a les moyens de faire mieux que la politique mise en œuvre par le pouvoir en place ».  

Il a aussi affiché ses ambitions : « je ne suis pas du genre à promettre la lune mais compte-tenu de l’expérience riche que nous avons dans la gestion des affaires publiques, nous sommes persuadés que la nouvelle politique cohérente que nous avons conçue de l’Apr, peut amener le Sénégal à sortir de l’ornière », a soutenu M. Sall devant les sénégalais d’Espagne.

  Auteur: Harouna Fall    

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mercredi, 04 novembre 2009

[INTERVIEW] MACKY SALL (ANCIEN PREMIER MINISTRE) : ''Mon retour au Pds n'est pas à l'ordre du jour''

A quelques jours de la célébration de son Appel du 9 novembre et du premier anniversaire de son parti, l'Alliance pour la République (Apr) le 1er décembre prochain, Macky Sall qui était à Tunis pour les besoins d’un symposium du Rcd, entame le 5 novembre une tournée européenne pour rencontrer la Diaspora sénégalaise. Il décline, dans l’entretien qu’il nous a accordé, sa feuille de route pour alterner l'alternance au Sénégal. Il a, également, dégagé en touche les allégations du Colonel Cissé annonçant son retour auprès de Me Wade, tout en minimisant les retrouvailles d'Idrissa Seck avec le Pape du Sopi.macky.jpg

Fadjri : Quel commentaire faites-vous sur le retour annoncé d'Idrissa Seck auprès de Me Wade ? Macky SALL : C'est son choix. Il est libre d'agir comme il le veut, comme je suis libre d'agir comme je veux. Je constate simplement que le retour pourrait être effectif ou serait effectif. Je ne peux donc pas le commenter.

Wal Fadjri : On sait qu'Idy vous avait contacté pour reconstituer ce qu'on a appelé la grande famille libérale. Qu’en est-il ?

Macky SALL : Lors des élections locales, il avait initié une démarche dans ce sens, parlant de la famille libérale. Mais, évidemment, nous n'avions pas les mêmes opinions là-dessus. Encore une fois, chacun fait ce que bon lui semble et qu'il croit être la bonne voie. Il faut donc accepter que les uns et les autres puissent emprunter leur chemin. Ce que je ne peux pas accepter, par contre, c’est qu’on me refuse le droit d’avoir mon chemin. Mon choix actuel est de faire avancer le Sénégal et j'ai la conscience que nous pouvons bien faire mieux.

Wal Fadjri : Faire mieux, dite-vous, cela voudrait-il dire que la société sénégalaise n'est pas sur de bons rails ?

Macky SALL : Il faut reconnaître que beaucoup de choses utiles ont été faites. Mais, dans la marche d'un système, vous avez, comme on le dit dans le jargon ferroviaire, le déraillement ou les sorties de route pour les véhicules. Il y a eu des déraillements et des sorties de route. Qu'est-ce qui l’a provoqué ? Qui a été à l'origine ? Là-dessus, chacun peut donner son avis. Mais, ce qui se passe aujourd'hui, ne devrait pas se passer. C'est ce qu'il faut rectifier.

Wal Fadjri : Donc, alterner l'alternance ?

Macky SALL : Oui, il faut alterner l'alternance. Il faut rectifier l’alternance pour faire renaître l’espoir. Beaucoup de militants du Pds sont dans cette perspective. Beaucoup pensent que nous devons corriger ce qui est apparu comme des déviations. Je ne lancerai pas un débat idéologique sur la déviation ou autre, mais en tous les cas, le Sopi devrait faire mieux que ce qu'il fait aujourd'hui.

Wal Fadjri : Vous voulez devenir président du Sénégal comme d'autres dans l'opposition. Quel rôle allez-vous personnellement jouer pour renverser Me Wade ?

Macky SALL : Je ne suis pas un révolutionnaire pour renverser qui que ce soit. Il faut faire partir Abdoulaye Wade dans le cadre d'une élection démocratique. Dans une élection où les règles du jeu sont respectées. Bien sûr, je comprends la pression que vivent les Sénégalais. Je comprends également l’empressement avec lequel, ils veulent mettre un terme à son régime, mais nous avons un calendrier républicain. Mon parti s'appelle l'Alliance pour la République. Nous sommes des républicains. De ce point de vue, nous n'avons pas toujours la même terminologie que certains de nos camarades de l'opposition. Je parlerai plutôt d'alterner l'alternance. C'est l’Alternance qui a été le processus de changement du Parti socialiste (Ps) qui a géré le Sénégal pendant quatre décennies. Aujourd'hui, il faut aussi changer le régime du Sopi dans le cadre d'élections libres, démocratiques et transparentes où on ne changerait pas les règles du jeu. Il ne faut pas non plus qu'on modifie la Constitution pour donner la chance au Pds.

Wal Fadjri : Il a été beaucoup question d'ailleurs d'un projet du Pds tendant à la suppression du deuxième tour de l'élection présidentielle. Y êtes-vous favorable ?

Macky SALL : La suppression du deuxième tour ne peut pas se faire. Ce n'est pas acceptable. Je l'ai déjà dit à Touba. Personne ne l’acceptera. Pour moi, ce débat est clos. Je ne crois quand même pas que le président Wade puisse en arriver là. Ce n'est pas possible que le Sénégal recule autant. Il faut sauver le peu qui reste de l'image du Sénégal. Ce sont des esprits excités qui veulent entraîner le président dans cette descente. Ma conviction est qu'il n'acceptera pas de se laisser entraîner à ce niveau. Et s'il était tenté de le faire, le peuple ne l'accepterait pas, de même que les acteurs politiques. Ce serait vraiment créer le désordre dans le pays et nous n'en avons pas besoin.

Wal Fadjri : Comment vous situez-vous par rapport au landernau politique sénégalais ?

Macky SALL : Depuis que j’ai quitté la majorité, je suis dans l’opposition. Soit on est dans la majorité, soit on est dans l'opposition. Je me bats pour la conquête démocratique du pouvoir avec l'ensemble des militants et sympathisants de l'Alliance pour la République (Apr), avec les militantes et militants de Bennoo Siggil Senegaal, cette grande coalition de l'opposition, pour justement alterner l'alternance.

Wal Fadjri : Pouvez-vous revenir sur les raisons de votre brouille avec le président Wade ?

Macky SALL : Le 9 novembre, bientôt une année jour pour jour, j’avais expliqué les raisons qui m’ont poussé à quitter le Pds. Il y a des pratiques que je condamne fermement et qui font que je ne pouvais plus continuer le compagnonnage. Là-dessus, toute l'opinion nationale et internationale est édifiée. Je ne voudrais pas, outre mesure, revenir sur les circonstances de cette rupture. Du reste, la vie continue. C’est sans haine que j’ai quitté. Je voudrais me focaliser sur l'avenir du Sénégal et je continue mon chemin.

Wal Fadjri : Mais avec le recul, ne vous dites-vous pas, comme le prétendent certains, que vous avez été évincé à cause du ‘projet monarchique’ prêté à Me Wade qui veut installer son fils Karim au pouvoir ?

Macky SALL : Oui, beaucoup l'ont dit. Mais en tout état de cause, le constat est là, j'ai été évincé, comme vous le dites. Ce qui est fait, mais pour des motifs qui sont à géométrie variable. Tantôt, on m'avait accusé d'avoir convoqué quelqu'un que je ne devais pas convoquer, dans une République. Tantôt, c'est parce que j'étais pressé, semble-t-il, pour m'emparer d'un parti dont le fondateur était encore là. On ne sait pas trop, mais ce n'est pas l'essentiel. Aujourd'hui, je suis dans une autre dynamique et dans une autre perspective, c'est-à-dire celle de travailler pour le Sénégal et de faire en sorte que tout ce qui ne va pas, puisse être mis de côté. Il s'agit d'inventer des solutions nouvelles pour améliorer le quotidien des Sénégalais. C'est cela ma préoccupation fondamentale.


Wal Fadjri : Malgré tout, les spécialistes du Palais ont annoncé que votre retour auprès de Me Wade n'est qu'une question de calendrier...


Macky SALL : Vous savez, on ne peut pas empêcher les gens de dire ce qu'ils veulent. De toutes les manières, il n’a jamais été question d’un quelconque retour. Je vois même à la télévision, parfois, ou dans les journaux, des personnes qui se sont fait spécialistes de débauchage ou, en tous les cas, qui se donnent des missions de médiation, tenir de tels propos. L'ordre du jour, ce n'est pas mon retour au Pds, ni je ne sais où. L'ordre du jour est ailleurs, c'est de travailler à la massification de l'Apr qui compte des centaines de milliers de sympathisants, d'adhérents et de militants. L'ordre du jour enfin est de travailler avec toutes les forces vives, les forces de progrès pour que notre pays sorte des difficultés dans lesquelles il se trouve. C'est cela le plus important et nous nous donnons les moyens d'apporter un renouveau au Sénégal et un changement qualitatif pour un changement véritable des conditions de vie de nos populations.

Wal Fadjri : Parmi ces médiateurs, il y en a un qui ne se cache pas, c'est le Colonel Cissé, qui a déclaré qu’il avait discuté avec vous des contours de votre retour au Pds. A l’en croire, c’est inévitable. Est-ce vrai ?

Macky SALL : Permettez-moi de ne pas répondre sur ce type d'arguments. C’est très loin de la réalité. Le Colonel Cissé, depuis que j'ai quitté la majorité, je ne l’ai rencontré qu'une seule fois et à sa demande faite avec beaucoup d'insistance. Et nous étions très loin de ce qu'il a dit. Peut-être qu'il songe à cela ou c'est un rêve. Il est libre, mais cela ne peut pas m'engager.

Wal Fadjri : L'ordre du jour, c'est donc de massifier l'Apr. Est-ce la raison pour laquelle vous entamez une tournée en Europe ?

Macky SALL : Ah oui, cela a été une très forte demande de la communauté sénégalaise vivant à l'extérieur, particulièrement en Europe. Le 1er décembre prochain, nous allons fêter le premier anniversaire de l’Apr. C'est un parti très jeune mais, en une année, il s'est passé beaucoup de choses et beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Je vais donc me rendre sur la demande de la diaspora, à la fin du Symposium de Tunis, dans différents pays européens. Je me rends ainsi en Espagne du 5 au 10 novembre. J'aurai beaucoup de rencontres avec la communauté et des partenaires espagnols. Ensuite, du 10 au 15 novembre, je visiterai une vingtaine de villes en Italie. Nous allons y échanger et discuter avec la communauté sénégalaise. Il y a une grande effervescence. Ce qui montre le soutien de nos compatriotes basés dans ces pays à mon action. Je serai également en France du 15 au 22 novembre pour visiter un certain nombre de localités.

Wal Fadjri : Et l'Afrique ?

Macky SALL : Rappelez-vous également que j'ai sillonné quelques pays africains. Parmi lesquels le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, etc. Il me reste à faire certains pays comme la Mauritanie, la Gambie, le Gabon, le Congo... Je me rendrai aussi aux Etats-Unis d'Amérique. Les migrations apportent énormément au Sénégal, non seulement en termes de devises, mais aussi, d'équilibre dans la vie sociale de notre pays. N’eût été l’argent des émigrés, il y aurait eu beaucoup de drames. Les émigrés constituent une catégorie de citoyens qui, par leur contribution, méritent une prise en charge plus forte, méritent une considération plus importante, car agissant plus que l’aide publique au développement. On ne peut pas ne pas en tenir compte. C'est pour cette raison que, dans le programme que l'Apr proposera, les émigrés auront une place de choix. Non pas seulement pour des raisons politiques, mais c'est une conviction. Avec les jeunes et les femmes, les émigrés constitueront les leviers sur lesquels nous allons bâtir le moteur de développement du Sénégal.

Wal Fadjri : Pouvez-vous nous parler de l'intérêt du symposium du Rcd sur la crise économique ?

Macky SALL : Le Rcd organise annuellement, en marge de la célébration de l'anniversaire du Changement survenu le 7 novembre, un symposium autour d’une thématique majeure qui intéresse le monde. Je voudrais remercier le président Ben Ali, président du Rcd, et son secrétaire général qui m’ont fait l’amitié de m’inviter. Je suis donc ici pour échanger sur l'actualité mondiale, sur des sujets qui touchent à la fois à l’économie, au social, à la globalisation mais, également, à la nécessaire solidarité entre les peuples pour assurer une harmonie dans la marche du monde. Pour un monde plus compétitif, mais aussi plus social afin que la stabilité du monde soit garantie et que la solidarité entre les peuples soit une réalité. C'est dans ce contexte que j'ai présenté une contribution sur le sujet pour dire que les peuples ont un droit au développement et que le système global tel qu'il est vécu, présente une asymétrie très grave entre les pays du Nord qui, en tous les cas, tirent leur épingle du jeu, et les pays du Sud qui sont plus ou moins victimes du mécanisme de la mondialisation. C'est dire que nous devons réinventer l’humanisme et recentrer l'homme au cœur de l'activité humaine. Nous devons, également, agir pour les générations futures. Comme le disait un certain penseur, faire l’Histoire, c'est surtout faire l'histoire du futur. Il s'agit pour ce qui concerne l'Afrique d'assurer une contribution dans la marche du monde. Oui, pour une économie libéralisée et compétitive mais nous sommes pour une compétition saine et régulée, et sur une base sociale. Quarante pour cent des Africains et 30 % des Asiatiques vivent avec moins d’un dollar par jour. Au même moment, ce sont des milliards de dollars qui transitent dans les télématiques de façon instantanée et permanente, alors que plus de la moitié de l'Humanité vit dans la pauvreté et dans une situation précaire.

Il faut donc que l'on réinvente des mécanismes qui permettent au monde globalisé de vivre une harmonie et surtout une stabilité. Il ne saurait y avoir de stabilité lorsque l'écrasante majorité vit dans la pauvreté. Cela est encore plus criard dans nos Etats, puisque là aussi, les disparités sont énormes. Vous avez toujours une minorité qui a accès à tout (soins, éducation, crédit) et une écrasante majorité qui n'a accès à rien (ni eau, ni électricité, ni système sanitaire adéquat, ni éducation pour leurs enfants). C'est dire que devant de telles fractures, les risques de confrontation sont réels.

Wal Fadjri : En attendant de réinventer l'humanisme, comment expliquez-vous le fait que certains pays d'Afrique s'en sortent mieux que d'autres ?


Macky SALL : Il n'y a pas de secret. Dans la vie, seul le travail paie. Ceux qui s'en sortent mieux que d'autres, ont été plus entreprenants. Ce sont des pays qui ont pu anticiper la crise et qui ont défini des mécanismes qui leur ont permis d'amortir les chocs. Ce sont des pays, en un mot, actifs et dynamiques. De l'autre côté, les pays qui ont été passifs, qui n'ont pas eu, malheureusement, des actions appropriées ou qui ont passé leur temps dans des gesticulations, subissent de plein fouet les effets de la crise, conjugués naturellement aux effets endogènes. C'est-à-dire ceux ne relevant pas de la mondialisation et qui dépendent de nous-mêmes, de notre capacité à gérer les deniers publics et anticiper sur les chocs exogènes.

Propos recueillis à Gammarth (Tunisie) par El Hadji Gorgui Wade NDOYE (ContinentPremier.Com)

Source: Walfadjri

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dimanche, 06 septembre 2009

Entretien avec Macky SALL

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jeudi, 23 avril 2009

Sénégal:TIRANT UN BILAN SATISFAISANT AUX LOCALES ,L’Apr réaffirme son ancrage dans l’opposition

Pour avoir contrôlé 18 Collectivités locales au sortir des élections locales du 22 mars dernier, l’Alliance pour la République a tiré un bilan satisfaisant de sa participation. Elle va continuer sur la voie de l’opposition, selon son porte-parole, Seydou Guèye.
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Après avoir tiré un bilan satisfaisant de sa participation aux élections locales, du 22 mars dernier, l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall a réaffirmé son ancrage dans l’opposition.

« Le retour à la case départ, c’est l’obstination des journalistes. Chaque fois qu’on a eu l’occasion, nous avons apporté des réponses claires, puisque le projet de l’Apr n’est pas une perspective libérale », a déclaré, hier, lors d’un point de presse le porte-parole Seydou Guèye.

Citant le leader de son parti, M. Guèye insiste : « nous ne regardons pas dans le rétroviseur », soulignant que « l’Apr est un parti qui est porteur de transformations sociales et économiques ».

Les responsables de l’Apr sont manifestement dopés par les résultats du scrutin du 22 mars dernier. Dans le cadre de la coalition Bennoo Siggil Sénégal où elle était présente, l’Apr a, dans son escarcelle, 4 Collectivités locales. Elle contrôle 14 institutions locales à travers la Coalition « Dekkal Ngor » qui a été une « option secondaire » pour sa participation aux élections.

C’est pour cette raison que le porte-parole estime que le poids de l’Apr ne peut pas se résumer aux résultats de Dekkal Ngor. Et Seydou Guèye d’ajouter que l’Apr et l’effet Macky Sall ont été des facteurs-clé de succès dans ces résultats. Ce fut le cas à Fatick et Matam.

« Sur 8 collectivités locales où nous étions présentes, nous avons remporté les 6 ». M. Guèye pense que les résultats sont « un bon point d’appui pour continuer le travail d’implantation de l’Apr au niveau national ». S’agissant des contestations au sein de la Coalition Bss, Seydou Guèye minimise. « Ce sont des choses ordinaires qui arrivent. C’est le propre des coalitions. Il y a toujours des difficultés à gérer de façon concertée un pouvoir qui a été conquis », a-t-il dit. Toutefois, il tient à rassurer : « des évaluations seront faites afin d’apporter les rectifications puisque Bennoo était un cadre stratégique pour aller à la conquête des suffrages ».



Auteur: Babacar DIONE


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lundi, 23 mars 2009

LES TENDENCES DONNENT LA COALITION SOPI 2009 PERDANTE: Macky Sall invite Wade et son régime à démissionner

NETTALI.NET- Après les premières tendances du vote pour les locales 2009 qui sont défavorables à la coalition Sopi 2009, Macky Sall a invité Wade et son régime à tirer les conséquences de cette situation. L’ancien Premier-ministre qui s’exprimait sur les ondes de Sud Fm, considère que le pouvoir doit tout bonnement démissionner.


De l’avis du candidat à la mairie de Fatick, ce résultat traduit le choix irréfutable des populations qui ont voulu lutter contre l’injustice. Se réjouissant de sa victoire dans la commune et la région de Fatick, Macky Sall dira : "ces résultats prouvent que les populations ont repris leur souveraineté". Mieux, soutient l’ancien Premier-ministre, "malgré les tonnes de riz et les sommes importantes d’argent distribuées, la coalition Sopi a été battue à plate couture à Fatick".

"Les populations ont montré qu’on ne peut pas les acheter", fait-il remarquer avant d’inviter Wade et le régime à tirer les conséquences de ce rejet en démissionnant. "Ils doivent partir, si les Sénégalais n’ont plus confiance en eux" conclut Macky sall qui soutient que Wade a fait de ces élections , un référendum en s’impliquant personnellement dans la campagne.

Par ailleurs, M. Sall s’est prononcé sur la menace brandie par l’Agence de régulation des postes et télécommunication concernant les radios et télévisions privées ayant des arriérés de redevances. De l’avis de l’ancien Premier-ministre, ce procédé est inélégant et inapproprié et mal venu. A son avis, le pouvoir cherche à détourner l’opinion de l’ampleur de sa défaite. Déplorant que cette menace soit brandie durant cette journée électorale, M. Sall estime que le régime est gêné par les radios en ce sens que ces dernières l’empêchent de frauder.

Il a invité l’Artp a trouver un compromis avec les entreprises de presse lui devant des redevances. "Les radios doivent être aidées et appuyées et non fermées", martèle-t-il.

ZAHRA

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