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mercredi, 04 juin 2008

Barack Obama 0n Letterman

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lundi, 26 mai 2008

Obama n'hésite plus à riposter à ses détracteurs

CHICAGO (Reuters) - Barack Obama, qui semble proche d'obtenir l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre, a tiré une leçon de l'échec de John Kerry en 2004: quand on l'attaque, le sénateur métis de l'Illinois riposte sans délai.bada3d5245aa3fefbaae0450d6f4278b.jpg

On l'a vu ainsi ces derniers temps contrer George Bush, défier sa rivale Hillary Clinton et réagir rapidement à des critiques du candidat républicain, John McCain.

"Si quelqu'un vous attaque, il faut répondre, et il faut le faire immédiatement. On ne peut pas perdre de temps", explique Robert Gibbs, qui dirige la communication du candidat démocrate.

En 2004, John Kerry, investi par le Parti démocrate pour affronter George Bush, avait tardé à riposter à la campagne lancée par un groupe d'anciens combattants minimisant les états de service du sénateur du Massachusetts pendant la guerre du Viêtnam.

Obama n'a pas oublié ce développement de la campagne 2004. Et s'applique à ne pas reproduire l'erreur de Kerry, quel que soit son détracteur.

Lorsque, en visite en Israël pour le soixantième anniversaire de la création de l'Etat juif, Bush déclare à la tribune de la Knesset que vouloir parler avec des ennemis de l'Amérique s'apparente à la politique d'apaisement avec l'Allemagne nazie que prônaient certains avant la Deuxième Guerre mondiale, Obama, qui prend la phrase comme une attaque contre son programme en matière de diplomatie, réplique aussitôt.

"C'est exactement le genre d'attaque écoeurante qui a divisé notre pays et nous a aliéné le reste du monde", dit-il pendant une réunion de campagne dans le Dakota du Sud. "George Bush et John McCain ont bien des comptes à rendre", ajoute-t-il en faisant aussi porter sa charge sur le candidat républicain.

TRANSFORMATION

Le sénateur de l'Illinois n'a pas toujours été aussi prompt à se défendre. Quand il s'est lancé dans la course, il y a quinze mois, ses partisans redoutaient même que ses réticences à rendre coup pour coup n'altèrent ses chances. Ces inquiétudes appartiennent définitivement au passé.

"Il dit: ça suffit. C'est comme s'il traçait une ligne sur le sable. Même si c'est un gentil garçon, il démontre aussi que c'est un dur qui ne restera pas assis et qui ne laissera pas de fausses informations courir", s'enthousiasme Lorian Williams, 45 ans, rencontrée lors d'un meeting d'Obama à Tampa, en Floride.

La mue s'est accélérée pendant l'interminable duel qui l'oppose à Hillary Clinton.

Daniel Smith, professeur à l'Université de Floride, date à la fin février le tournant de cette transformation. L'équipe de campagne de Clinton, qui devait alors impérativement s'imposer dans les primaires du Texas et de l'Ohio, diffuse un spot télévisé mettant en doute la capacité d'Obama à gérer une situation de crise.

Ce spot dit "du téléphone" montre des enfants endormis dans leur lit. "Il est trois heures du matin et vos enfants dorment paisiblement. Mais un téléphone sonne à la Maison blanche. Il se passe quelque chose dans le monde. Votre vote déterminera qui va répondre à cet appel", dit la voix off.

"Je ne considérerai jamais la menace du terrorisme comme un moyen d'effrayer les électeurs", répond alors Obama qui contre-attaque en affirmant que le débat sur la légitimité des candidats a été tranché en 2002 lorsque Clinton, à la différence de lui-même, a voté en faveur de l'intervention militaire en Irak.

"UN 'NOUVEAU TYPE' DE POLITIQUE ?"

Pour Daniel Smith, la réponse cinglante apportée à Bush illustre l'évolution d'Obama et reflète son nouveau statut. "En réagissant rapidement, Obama donne l'impression d'être le démocrate aux commandes, celui auquel le parti a remis les rênes", analyse-t-il.

Au stade actuel des primaires, alors que les chances de nomination de Clinton se sont nettement réduites, Obama concentre sa campagne sur McCain.

Les deux hommes s'affrontent à distance à intervalle régulier. La semaine dernière, McCain s'en prenait au fait qu'Obama n'avait pas fait de service militaire, à quoi le second avait répliqué en déplorant "les diatribes sans fin et les sarcasmes de cour d'école" du premier. Les relations avec Cuba ont également opposé les deux sénateurs.

"Barack Obama assène des attaques partisanes avec régularité", dit Tucker Bounds, porte-parole de McCain. "Il semble tout à fait à l'aise dans ce rôle d'homme politique implacable en campagne. Mais ce faisant, il se démarque grandement de ses propres appels à un 'nouveau type' de politique."

Version française Henri-Pierre André

17:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 20 mai 2008

Obama répond à Mc Cain

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vendredi, 16 mai 2008

Yes we can, yes we work

12:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 12 mai 2008

Obama est un Phénomène

17:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 07 mai 2008

Sen Barack Obama fait une démonstration de son expérience au" Clan Clinton" dépassé par les événements

RALEIGH, Caroline du Nord - Avec une victoire confortable en Caroline du Nord et une courte défaite dans l'Indiana, Barack Obama s'est donné mardi un nouvel élan face à Hillary Rodham Clinton qui le met plus que jamais en position de devenir le premier candidat noir crédible à la Maison Blanche. Même si tout n'est pas joué.
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Selon un décompte établi par l'Associated Press, le sénateur de l'Illinois demeure largement en tête en termes de délégués avec 1808,5 délégués contre 1.665 pour Mme Clinton. Il en faut 2.025 pour s'assurer l'investiture lors de la convention de Denver en août prochain.

Au total, 187 délégués étaient en jeu mardi dans les deux primaires de l'Indiana et de la Caroline du Nord. Dans ces deux Etats, Obama obtenait 63 délégués contre 57 à Clinton alors qu'il en restait 67 à attribuer.

Après sa défaite en Caroline du Nord et une victoire étriquée dans l'Indiana, Hillary Clinton voit fondre ses chances de réduire l'écart qui la sépare de son rival.

Mais la sénatrice de New York a d'ores et déjà exprimé son intention d'aller jusqu'au bout. En passe de remporter la primaire de l'Indiana, qui prenait de fait des allures d'ultimatum pour la sénatrice de New York, Mme Clinton s'est adressée à ses partisans réunis à Indianapolis: "Grâce à vous, c'est cap sur la Maison Blanche à toute allure", s'est-elle exclamée, réaffirmant sa détermination à lutter jusqu'au bout dans une campagne qui dure depuis plus de 15 mois et s'est déjà déployée dans la quasi totalité des 50 Etats américains.

Son rival qui s'exprimait à Raleigh en Caroline du Nord, s'est exclamé: "Ce soir, nous sommes à moins de 200 délégués de l'investiture pour l'élection présidentielle des Etats-Unis". Il a qualifié sa victoire en Caroline du Nord de victoire contre la "politique de division et la politique de distraction".

Le sénateur de l'Illinois a affirmé à ses partisans qu'il était capable de dépasser la politique politicienne qui consiste à marquer des points plutôt qu'à résoudre les problèmes. Ce que veulent les Américains, a-t-il dit, "ce ne sont plus des pirouettes, mais des réponses honnêtes".

Il a ajouté qu'Hillary Clinton avait gagné dans l'Indiana. Plusieurs milliers de bulletins restaient toutefois à comptabiliser dans des comtés clés.

Barack Obama, sénateur de 46 ans inexpérimenté mais au verbe lyrique, a surpris le monde politique américain en gagnant 11 primaires d'affilée en février. Il est alors apparu en mesure de battre Hillary Clinton, donnée au départ comme la probable future candidate du parti démocrate à l'élection présidentielle de novembre. Mais l'ancienne première dame, un moment au bord de l'élimination a su rebondir en remportant des primaires cruciales en mars et en avril.

Les difficultés rencontrées par Obama pour consolider définitivement son avance avaient fini par instiller le doute sur sa capacité à séduire l'électorat ouvrier blanc sans lequel le parti démocrate ne peut espérer ravir la Maison Blanche. AP

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dimanche, 27 avril 2008

Obama Change We Can Believe In Results

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Michael Moore et le financial times soutiennent Barack Obama

L'empêcheur de tourner en rond du cinéma américain s'était bien gardé jusqu'ici de donner son avis sur l'élection présidentielle. Dans une lettre postée sur son site, il avoue préférer Barack Obama à Hillary Clinton.

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Michael Moore soutenant John Kerry en 2004, Pangalactic Gargleblaster, Flickr, licence CC
"Fahrenheit 9/11 " : on se souvient du titre du brûlot anti-Bush de Michael Moore, sorti sur les écrans quelques mois avant la réélection du président américain en 2004. Tentative échouée d'influencer le cours d'une élection présidentielle, malgré une Palme d'Or à Cannes.
Moore s'est donc fait très discret depuis juin 2007, date de la sortie de son docu sur le système de santé, Sicko.
Aujourd'hui, il sort du silence dans un post intitulé "Mon vote va à Obama" publié sur son site internet. Aux Etats-Unis, Michael Moore est souvent perçu comme un agitateur qu'on aime ou qu'on déteste. Ce nouveau soutien aidera-t-il le candidat Obama ? A vous d'en juger. En attendant, quelques extraits de la lettre de Moore :

"Je ne peux pas voter pour les primaires cette année. J'habite dans le Michigan. (...)

Donc, si vous habitez en Pennsylvanie, pourriez-vous me faire une faveur ? Pourriez-vous voter mardi pour le sénateur Barack Obama ?

Je n'ai pas exprimé en public ma préférence jusqu'à présent, principalement pour deux raisons : 1) Qui cela intéresse-t-il ? 2) Moi (et la plupart des gens que je connais) n'en avons rien à foutre du nom qui sortira des urnes en novembre tant qu'il y a un dessin de JFK ou de Roosevelt sur un âne en haut du bulletin de vote, ainsi que le mot "Démocrate" à côté du nom du candidat. (...)

Enfin, cela allait l'an dernier, mais depuis deux mois, les actions et les paroles d'Hillary Clinton sont passées de décevantes à vraiment repoussantes. (...)

Il y a ceux qui disent qu'Obama n'est pas prêt ou qu'il s'est trompé en votant pour ceci ou cela. Mais c'est regarder les arbres et non la forêt. Nous ne sommes pas seulement témoins d'un candidat nouveau, mais aussi d'un mouvement massif et profond pour le changement. Mon soutien va au Mouvement pour Obama plus qu'au candidat Obama lui-même."
Le Financial Times apporte son soutien à Barack Obama
Après avoir comparé minutieusement les deux candidats démocrates, le quotidien économique a fait son choix. "Les démocrates doivent choisir Obama" proclame-t-il à 48 heures de la primaire de Pennsylvanie. Extraits.
L'essentiel de l'édito du Financial Times:
"Mr Obama and Hillary Clinton are both strong candidates and each appeals powerfully to distinct segments of Democratic support. This has heightened the risk of bitter division.
(...)

Mr Obama has fought a brilliant campaign, out-organising his opponent, raising more money, and convincing undecided Democrats as well as the country at large that he was more likeable, more straightforward and more worthy of trust.
On form, he is a spell-binding orator and holds arena-sized audiences in thrall. He is given to airy exhortations, it is true, but genuinely seeks consensus and has cross-party appeal.
Mrs Clinton's campaign, in contrast, has been a shambles. She and her team expected to have it all sewn up long ago; they made no plans for a long struggle, ran short of money and had to reorganise on the run.
(...)

samedi, 19 avril 2008

Obama fait peur au clan Clinton

22:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 14 mars 2008

Edward Norton produit un film sur Barack Obama...

Le comédien, réalisateur et producteur Edward Norton, qui soutient activement Barack Obama depuis plusieurs années, produit actuellement un documentaire sur le candidat à l'investiture démocrate.
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La star d'American History X et de La 25ème Heure, que l'on retrouvera dès le 23 juillet à l'affiche de L'Incroyable Hulk, finance ce documentaire via sa société Class 5 Films.
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Lors d'une interview accordée au journal Variety, il revient sur ses motivations : "Nous avons été conquis par le discours de Barack Obama lors de la convention de 2004. Il était excitant de voir quelqu'un de notre génération, et non de celle de nos parents, faire en sorte que sa seule présence nous inspire. Cela m'a rappellé les sensations décrites par mon père quand Kennedy prononça son discours d'inauguration."

Les caméras d'Amy Rice et Alicia Sams suivent Barack Obama depuis environ un an, et continueront de tourner jusqu'à la convention démocrate en août, voire la présidentielle en novembre.

C'est ce qui s'appelle savoir miser sur le bon candidat.

Plus d'infos et voir les photos sur Purepeople.com

12:24 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama, usa2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 21 décembre 2007

Barack Obama regrette les dérives de la campagne démocrate interne

ROCHESTER, New Hampshire - A moins de deux semaine des premiers caucus, dans l'Iowa, Barack Obama a regretté jeudi certaines dérives dans la campagne interne démocrate, tout en soulignant qu'il parvenait à protéger son entourage des "attaques personnelles" dont il s'estime victime.
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Au cours des dernières semaines, la principale rivale d'Obama, la sénatrice de New York Hillary Rodham Clinton, a durci le ton à l'encontre du sénateur de l'Illinois. Un de ses plus proches collaborateurs a ainsi démissionné après avoir évoqué la consommation de drogue par Obama dans sa jeunesse, et un autre l'a accusé d'avoir suivi les cours d'une "madrassa laïque". Enfin, Clinton et Obama sont engagés dans une bataille de courriers au sujet de leurs projets respectifs en matière de santé.

"Jusqu'ici, je pense que les tentatives négatives qui ne sont pas basées sur la politique se sont retournées contre les personnes qui ont pris cette direction", a estimé jeudi le sénateur de l'Illinois lors d'un entretien à l'Associated Press. "Si les gens débattent de mon projet, cela fait partie de la politique, et c'est équitable".

Barack Obama a également assuré que ses spots de campagne -dont un critique le projet de soins médicaux universels de Clinton- ne parlent que de politique et font partie du jeu de la campagne. Il a en revanche souligné qu'il entendait rester agressif dans sa stratégie de confrontation entre son projet et celui de son adversaire.

"Je ferais la distinction entre les spots qui déforment mes positions mais qui traitent de politique, et les attaques personnelles ou tentatives de viser ma personne. Dans ce dernier cas, j'y répondrai promptement et sincèrement si elles sont fausses, et je ferai confiance aux électeurs", a-t-il expliqué.

Le sénateur a également affirmé que la campagne n'affectait pas ses deux filles, Malia et Sasha, en partie parce qu'elles sont "encore jeunes". Lui et son épouse Michelle pensent avoir réussi à "créer un espace où elles vivent simplement leur vie normalement, comme des petites filles". Ses deux filles sont âgées de neuf et six ans.
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Barack Obama, Hillary Clinton et l'ancien sénateur John Edwards sont dans un mouchoir de poche en vue des caucus de l'Iowa, le 3 janvier. Obama est en revanche devancé par Clinton (38% contre 26%, selon un dernier sondage pour CNN) dans le New Hampshire, Etat où se tiendront les premières primaires le 8 janvier. AP

11:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 04 décembre 2007

Obama et Huckabee pourraient déjouer les pronostics dans l'Iowa

DES MOINES, Iowa (Reuters) - Un mois avant que l'Iowa ne donne le coup d'envoi du marathon de la présidentielle américaine, le démocrate Barack Obama et le républicain Mike Huckabee menacent de déjouer tous les pronostics.

Hillary Clinton, côté démocrates, et Mitt Romney, côté républicains, semblaient bien installés en tête des sondages dans l'Iowa mais leurs concurrents ont refait leur retard, ce qui promet une bataille très ouverte pour les investitures démocrate et républicaine dans cet Etat du Midwest.

"Tout change constamment mais je ne vois personne sortir du lot", explique Mark Smith, président de la fédération syndicale AFL-CIO de l'Iowa.

"Mais tout peut encore changer. Certaines personnes commencent seulement maintenant à se demander pour qui elles vont voter et beaucoup ne se sont pas encore décidés", a-t-il ajouté.

Un sondage publié dimanche dans le quotidien Des Moines Register donnait Obama légèrement en tête devant Clinton et John Edwards tandis qu'un sondage Pew Research Center/AP plaçait l'ex-First Lady en tête lundi.

Chez les républicains, Huckabee distançait légèrement Romney dans le sondage du Des Moines Register, alors que l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, en tête dans les sondages au niveau national, ne pointait qu'à la troisième place.

Le scrutin est d'autant plus ouvert que la moitié des électeurs de l'Iowa disent qu'ils pourraient encore changer d'avis d'ici le caucus du 3 janvier qui lance la bataille des primaires.

Ces chiffres reflètent les résultats d'autres sondages au plan national, qui montrent que les écarts se resserrent entre les candidats.

A cause de ces chamboulements dans les sondages, l'atmosphère est devenue électrique entre les candidats des deux camps et les petites phrases fusent.

"Tout commence ici dans l'Iowa", a déclaré Obama à la presse, dimanche, attribuant les récentes piques lancées par Hillary Clinton contre lui à sa montée dans les sondages.

La sénatrice de New York a une nouvelle fois dirigé ses attaques contre lui, lundi, l'accusant de manquer de courage politique.

"Un président ne peut pas esquiver les combats importants", a-t-elle déclaré lors d'un meeting à Clear Lake, dans l'Iowa.

L'IOWA, UN SCRUTIN CRUCIAL POUR LES DEMOCRATES

Le résultat de l'Iowa pourrait se révéler déterminant pour les démocrates. Une victoire de Clinton, en tête des sondages au niveau national, renforcerait l'idée que la candidate est en marche vers l'investiture et que rien ne peut l'arrêter. En revanche, une défaite pourrait briser cette dynamique et le vainqueur du caucus de l'Iowa pourrait apparaître comme une alternative crédible à la sénatrice de New York.

Edwards, l'ancien sénateur de Caroline du Nord qui avait fini second dans l'Iowa lorsqu'il s'était présenté à la Maison blanche en 2004, a absolument besoin d'une victoire pour rester dans la course.

Du côté des républicains, les principaux candidats, Giuliani, l'ancien sénateur Fred Thompson et le sénateur John McCain se concentrent sur les primaires qui arriveront plus tard dans l'année, laissant Romney et Huckabee occuper le terrain dans les premiers Etats qui voteront.

"Il y a beaucoup de candidats avec beaucoup de stratégies différentes. Tous les républicains ne misent pas sur l'Iowa", explique Steve Roberts, membre d'un Comité national républicain. "Les démocrates, eux, ils jouent tous pour gagner".

Romney est celui qui a le plus à perdre dans l'Iowa. L'ancien gouverneur du Massachussetts s'est beaucoup plus investi dans cet Etat qu'Huckabee qui effectue une ascension spectaculaire dans les sondages.

Mais l'ancien gouverneur de l'Arkansas est soutenu par les conservateurs religieux, qui ont généralement une organisation très efficace par le biais des églises.

"Ce serait un coup dur pour Romney s'il ne terminait pas premier là-bas", estime Dennis Golford, analyste politique à l'université Drake de Des Moines.

Le caractère particulier du caucus de l'Iowa - les électeurs devront se déplacer par une nuit d'hiver et dire publiquement devant leurs voisins quel candidat ils soutiennent - fait que le rôle des équipes de campagne sera particulièrement important.

Obama, Clinton et Edwards ont déployé des moyens importants pour identifier leurs partisans potentiels et les mobiliser pour aller voter. Chez les républicains, c'est Romney qui a déployé le plus d'efforts pour mobiliser les électeurs.