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samedi, 17 janvier 2009

L'investiture d'Obama, tentation et risque pour le marketing

L'espoir incarné par Barack Obama lui vaut une cote de popularité sans précédent, sur laquelle des entreprises comme Pepsi ou Ikea n'hésitent pas à surfer dans leurs messages publicitaires à la veille de l'investiture du nouveau président américain
Toutefois, ce type d'association comporte un risque et n'en vaut pas toujours la chandelle.

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"En vous associant à l'investiture, vous approuvez implicitement le président élu, qui est un démocrate", note Paul Argenti, professeur à la Tuck School of Business de l'université de Dartmouth (New Hampshire). "Le risque de mécontenter le reste de la population est très élevé."

Pepsi a couvert Washington (D.C.) de panneaux d'affichage, de décorations murales et de publicités pour autobus voués à la cause de l'ESPOIR en prévision de la cérémonie d'investiture de mardi. La compagnie a aussi engagé l'actrice Eva Longoria et le musicien will.i.am pour une campagne médiatique nationale dont la phrase clé est "Dear Mr. President".

"Cet investissement est sensiblement inférieur à ce que nous dépenserions pour le Super Bowl. Nous pensons néanmoins que son impact égalera ou dépassera peut-être même celui du Super Bowl", indique Frank Cooper, vice-président des services de marketing de Pepsi.

Selon Cooper, Pepsi voit dans l'investiture une occasion de tirer parti du climat d'optimisme qui s'y attache en dépit de la crise économique, et de conférer une visibilité plus grande au nouveau style et au nouveau logo de la compagnie.

"Nous sommes toujours attentifs à toute perte susceptible d'affecter notre clientèle de base", dit Cooper. "Mais tant que nous restons fidèles à ce qu'est réellement la marque, je ne pense pas qu'on bascule dans le champ politique."

L'entrée en fonctions du premier président afro-américain - qui est en outre jeune et familier d'internet - est un événement alléchant pour les fabricants de produits de consommation.

Les spécialistes du marketing estiment que jamais un tel nombre d'entreprises n'ont cherché à s'aligner sur un message politique ayant le vent en poupe.

DE LA BIÈRE AUX ÉTAGÈRES

John Sweeney, professeur de publicité à l'université de Caroline du Nord, n'y voit pour elles qu'un risque relatif: "Cela irritera la base du Parti républicain, mais il me semble que ce sera oublié en mars."

Par ailleurs, les républicains qu'irriterait le matraquage publicitaire de Pepsi n'iront pas nécessairement voir du côté de chez Coca-Cola en grand nombre. "De toute façon, les conservateurs sont submergés par l'Obama-mania", note Michael Franc, vice-président du département des relations politiques à la Heritage Foundation, groupe de réflexion de Washington.

Les entreprises commerciales et la politique n'ont pas toujours fait bon ménage.

Les brasseries Coors, qui font partie du groupe Molson Coors Brewing Co, sont associées de longue date aux milieux politiques conservateurs. L'ex-président républicain Gerald Ford faisait embarquer plusieurs caisses de bières Coors à bord d'Air Force One et certaines pratiques sociales de la marque ont suscité des boycotts à l'échelle nationale.

"Ils ont subi d'énormes contrecoups en raison de leur politique conservatrice", note le Pr Argenti.

D'autres marques ont eu des liaisons plus brèves avec le monde politique.

La démocrate Geraldine Ferraro, première femme désignée par un grand parti américain pour la vice-présidence, était apparue dans une publicité de Pepsi light dans les années 1980. L'ancien sénateur républicain Bob Dole s'était quant à lui mis au service du Viagra, médicament contre les troubles de l'érection.

A l'approche de l'investiture de mardi, un large éventail de marques se sont accrochées aux basques d'Obama - d'Uno Chicago Grill avec ses "Obama Pizzanality Pizzas" aux bières Budweiser dont les affiches évoquent une "InaugurALE". Mais les experts n'y voient un intérêt commercial que s'il existe un lien sensé entre telle firme et l'investiture.

Le suédois Ikea, groupe de mobilier et décoration de maison, a créé une réplique du Bureau ovale de la Maison blanche avec meubles Ikea et personnel habillé en agents du Secret Service. Ce décor a été planté à Union Station, gare ferroviaire historique du Capitole de Washington.

"A mes yeux, c'est un pas dans la bonne direction parce qu'ils fabriquent de facto des éléments destinés à un bureau", commente Stephen Greyser, professeur à Harvard et spécialiste des stratégies commerciales.

Version française Philippe Bas-Rabérin

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jeudi, 18 décembre 2008

L'homme de l'année: Barack

Le célèbre hebdomadaire américain Time magazine, qui a nommé sans surprise Barack Obama personnalité de l'année, publie des photos inédites du futur résident de la Maison Blanche, du temps où il était étudiant à Los Angeles.1980.
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Lisa Jack, une photographe en herbe, demande à un de ses petits camarades de prendre la pose pour réaliser une série de clichés en noir et blanc. Clope au bec, chapeau sur la tête, le jeune homme s'exécute. Nul ne se doute alors qu'il deviendra 28 ans plus tard le premier Président afro-américain des Etats-Unis.A l'occasion de son numéro de fin d'année, où est désignée la personnalité de l'année, Time magazine est parvenu à mettre la main sur ses 36 photos oubliées, que Lisa Jack avait retrouvées durant la campagne présidentielle et soigneusement cachées de peur qu'elles soient utilisées contre Obama. Avec l'élection de ce dernier, elles peuvent désormais être diffusées sans crainte. "On voit qu'au début il se contente de poser, puis au fur et à mesure de la séance, il commence à se sentir à l'aise", se souvient Jack, interrogée par le Time. "A l'époque, il était déjà très charismatique."Derrière l'incontournable Obama, qui succède à Vladimir Poutine, le classement des personnalités de l'année place le secrétaire d'Etat au trésor Henry Paulson, auteur du plan du même nom, à la seconde place, juste devant le président français Nicolas Sarkozy, loué pour avoir "remis la France sur la carte". Suivent la candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis, Sarah Palin, et le cinéaste chinois Zhang Yimou.Voir la série de photos sur le site du Time

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jeudi, 13 novembre 2008

iT's A New Day

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mercredi, 12 novembre 2008

L'effet 4 novembre dope les ventes de livres d'Obama

Les livres écrits par Barack Obama sont en train de devenir des best-sellers depuis la victoire du candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine du 4 novembre. Lire la suite l'article
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Le futur président des Etats-Unis est l'auteur de deux ouvrages, relativement confidentiels à l'origine, "Les rêves de mon père" paru en 1995 et "L'audace d'espérer: une nouvelle conception de la politique américaine" publié en 2006.

Le site de vente en ligne, AbeBooks.com, spécialisé dans les ouvrages rares, d'occasion ou épuisés, a annoncé avoir vendu 20 exemplaires autographés par le président élu.

Le premier prix était de 500 dollars et un collectionneur a déboursé 5,500 dollars pour une édition originale des "Rêves de mon père".

Obama avait écrit "Les rêves de mon père" à l'âge de 33 ans alors qu'il était encore avocat et enseignant. Il y raconte sa vie jusqu'à son entrée à la prestigieuse faculté de droit d'Harvard.

"L'audace d'espérer" est un ouvrage de réflexions politiques. Ce livre était classé en deuxième position sur Amazon.com mardi et occupait la troisième place du classement des best-sellers du New York Times juste devant "Les rêves de mon père".

Belinda Goldsmith, version française Pierre Sérisier

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samedi, 01 novembre 2008

Wall Street parie sur Obama, à contre-coeur

A quelques jours de l'élection présidentielle américaine, l'affaire semble pliée à Wall Street: sans hésitation, les investisseurs parient sur une victoire de Barack Obama, même s'ils ne verraient pas d'un mauvais oeil son concurrent républicain l'emporter.Evènement
"Vu l'avance d'Obama dans les sondages, le nom du prochain président est assez clair", relève Owen Fitzpatrick, de la Deutsche Bank. Du coup, pour Mace Blicksilver, directeur de Marblehead Asset Management, "pour beaucoup d'investisseurs, une victoire d'Obama est déjà intégrée par le marché".

Sur le site Intrade, un mini-marché internet où l'on peut acheter des titres sur tel ou tel candidat, Barack Obama est donné vainqueur de l'élection à 84,5%, John McCain à seulement 16,6%. En septembre, M. McCain avait effectué une percée au-dessus des 50%.

De leur côté, les économistes de IHS Global Insight ont calculé que le candidat démocrate allait l'emporter à 53,1% contre 46,9% pour son adversaire, ce qu'ils jugent "pas surprenant, vu la faiblesse de l'économie". Sam Stovall, stratégiste de Standard & Poor's, s'en remet aux statistiques: historiquement, si le marché baisse entre août et fin octobre avant une élection (ce qui est le cas cette année), le pouvoir passe d'un parti à l'autre.

Sur les six fois où la situation s'est présentée, depuis 1928, la règle n'a souffert qu'une seule exception: la réelection du républicain Dwight Eisenhower en 1956.

Préparée à une victoire démocrate, la première place financière mondiale s'y plierait néanmoins à contrecoeur. "Si Obama gagne avec une avance considérable, je peux vous assurer que mercredi sera une journée très difficile" pour Wall Street, prévient Mace Blicksilver. "Les investisseurs savent que les taxes sur les plus-values vont augmenter et ils vont vendre, ils vont se dire: +Je ne veux pas payer un tiers de taxes en plus+", ajoute le stratégiste. Selon une analyse de l'institut Brookings, Barack Obama veut augmenter le taux maximum d'imposition des plus-values à 20%, contre 15% jusqu'à présent.

En revanche "si McCain gagne, le marché va bondir de 10% à l'ouverture et rester dans le vert toute la séance", pronostique M. Blicksilver. John McCain avait pourtant dénoncé, pendant sa campagne, "l'imprudence de Wall Street", responsable selon lui des difficultés de l'économie américaine, et avait promis de réformer la place financière.

"Le marché aime le libre-échange, des taxes basses sur le capital. Si McCain accède à la Maison Blanche, on verra le marché monter", affirme Lindsey Piegza, de FTN Financial. "Si on se dirige vers plus de protectionnisme, plus --entre guillemets-- de mesures socialistes des démocrates, je ne suis pas sûre que ce soit considéré comme positif", poursuit-elle.

"Le marché préfère en général les républicains, mais la plupart des gens achètent des actions pour le long terme, et les transmettent à leurs enfants. Ils ne vont pas vendre parce que le pouvoir passe d'un parti à l'autre", relativise Sam Stovall.

D'autant que Wall Street a historiquement connu des années plus fastes sous les présidents démocrates, avec une progression annuelle moyenne de 10,7% contre 6,4% sous les présidents républicains, relève l'analyste.

"Le marché déteste l'incertitude", note Owen Fitzpatrick. "Historiquement, le marché monte après les élections". Même opinion pour Al Goldman, de Wachovia Securities. "Il faut s'attendre à un peu d'hésitation lundi et mardi avant les élections, mais à une hausse après, quel que soit le vainqueur". "Le prochain problème du marché sera dans deux à quatre semaines, quand le président élu commencera à dire ce qu'il a en tête pour 2009", juge-t-il.

Sceptique, Donald Ratajczak, de Morgan Keegan, s'interroge: "Est-ce que McCain va rétablir la confiance? Avons-nous besoin d'un guerrier ou d'un intellectuel? Pourquoi Obama continue de parler de répartir les richesses alors que la richesse s'effondre?"

"Avant de changer la manière dont on coupe le gâteau, il doit s'assurer que le gâteau est sur la table", souligne l'analyste.

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mercredi, 29 octobre 2008

La vision américaine de OBAMA

Ce lundi, Barack Obama et John McCain ont tous les deux décidés de se rendre dans l’Ohio, l’un des Etats-clés les plus importants pour remporter l’élection présidentielle américaine. Les évènements principaux de cette journée furent les discours prononcés par les deux prétendants à quelques kilomètres d’intervalle.

Selon les conseillers de la campagne de Barack Obama, il s’agissait du dernier grand discours du candidat avant le scrutin du 4 novembre. Après 21 mois de campagne acharnée, et à tout juste une semaine de l’élection, le sénateur de l’Illinois a décidé de boucler la boucle. Barack Obama a structuré son intervention autour de deux idées directrices. La première fut celle de l’unité nationale : « dans une semaine, vous aurez l’occasion de mettre un terme à la politique qui divise une nation uniquement pour remporter une élection, qui essaie de monter une région contre une autre, un républicain contre un démocrate […] dans une semaine nous pourrons choisir l’espoir plutôt que la peur, l’unité plutôt que la division, dans une semaine nous pourrons ne faire qu’une nation, qu’un peuple et choisir un meilleur avenir ».

mardi, 28 octobre 2008

Présidentielle américaine: Obama lance son plaidoyer final, McCain résiste

Le temps presse désormais pour les deux candidats à la Maison Blanche qui devaient passer la dernière semaine de campagne dans une poignée d'Etats clefs où se jouera la présidentielle américaine.papapa.jpg

Dans une semaine, vous pourrez mettre fin à une politique qui cherche à diviser le pays dans le but de gagner une élection, qui essaie de dresser une région contre une autre, une ville contre une autre, les républicains contre les démocrates, qui joue sur la peur quand nous avons tant besoin d'espoir", a dit M. Obama dans la ville industrielle de Canton (Ohio, nord) dans un discours présenté par son équipe comme le plaidoyer final de sa campagne présidentielle.

A huit jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate a choisi de reprendre les thèmes de l'espoir et du changement sur lesquels il avait lancé sa campagne en février 2007.

M. Obama et le républicain John McCain faisaient campagne lundi dans l'Ohio, l'Etat qui fit la différence en 2004. Tout au long de la semaine, les deux candidats devaient se croiser dans une poignée d'Etats clefs où se jouera l'élection du 4 novembre.

M. McCain veut convaincre les Américains que l'élection de M. Obama représenterait un risque pour le pays en raison de l'inexpérience supposée de son adversaire. Il dépeint aussi M. Obama comme un partisan de l'interventionnisme étatique et d'une hausse généralisée des impôts.

Lundi, à Dayton, M. McCain a utilisé un discours prononcé par M. Obama en 2001 sur la radio publique NPR, où le jeune parlementaire du Sénat de l'Illinois qu'il était alors, aurait qualifié, selon lui, de "tragédie" le fait que la Cour suprême n'ait pas garanti la distribution de la richesse aux Etats-Unis.

"Dans un entretien à une radio révélé aujourd'hui, (M. Obama) a dit que la tragédie du mouvement des droits civiques était de ne pas avoir réussi à assurer la redistribution des richesses dans notre société", a dit M. McCain.

"C'est Barack le Redistributeur. Il veut vous prendre votre argent pour le redistribuer à d'autres", a ajouté M. McCain devant environ 2.000 de ses partisans. "Il est plus intéressé dans le contrôle des richesses que dans leur création, il veut redistribuer l'argent plutôt que d'augmenter les occasions de s'enrichir", a-t-il dit.

En fait, selon la retranscription intégrale de l'entretien, M. Obama constatait simplement que la plus haute juridiction ne s'était pas exprimée sur la question de la redistribution de la richesse. Ce qu'il considérait comme une "tragédie" était le fait que le mouvement des droits civiques ait surestimé le pouvoir de la Cour suprême de combattre les inégalités économiques.

L'équipe de M. Obama a qualifié de "fausse controverse" les attaques de M. McCain et souligné qu'elles se basaient sur des informations tronquées relayées par des médias de droite et d'extrême droite. "Apparemment, M. McCain a décidé de terminer sa campagne avec les mêmes attaques erronées et désespérées qui ont échoué ces derniers mois", a indiqué Bill Burton, un porte-parole de M. Obama.

Le sondage quotidien publié lundi par le Washington Post et ABC News accordait 7 points d'avance à M. Obama (52% contre 45%). Les baromètres quotidiens de Rasmussen, Gallup et Zogby donnaient quant à eux une avance de 5 à 10 points au candidat démocrate.

La journée de lundi a par ailleurs été marquée par la révélation de l'arrestation de deux jeunes néonazis, mercredi dans le Tennessee (sud), pour avoir proféré des menaces de mort contre M. Obama dans le cadre d'un projet de tuerie raciste, ravivant la crainte d'un attentat contre le sénateur noir.

Déjà menacé, M. Obama bénéficie --comme son rival John McCain-- depuis le début de la campagne de la protection des agents du Secret Service (USSS), l'agence fédérale chargée de la sécurité du président des Etats-Unis et des hautes personnalités.

samedi, 25 octobre 2008

Obama milite dans et pour les jeux vidéo

Alors qu'il amorce la dernière ligne droite de sa course à la Maison Blanche, le candidat démocrate est loin de se reposer sur ses lauriers. Désireux de ne pas faire mentir les sondage récents annonçant sa victoire, Barack Obama ne néglige ainsi plus aucune piste pour rassembler les suffrages le jour J. Sa dernière trouvaille : envahir l'univers des jeunes mâles américains de 18 à 34 ans hermétique à la télévision et aux journaux (si si ça existe) mais jouant aux jeux vidéo.

Pour ce faire, son équipe a mis en place une large campagne publicitaire directement dans les jeux préférés des jeunes américains (Skate, Guitar Hero 3, Need For Speed, L'Incroyable Hulk et bien sûr presque toute la gamme sport US d'Electronic Arts NASCAR 09, NHL 09, NBA Live 08, NFL Tour...) faisant la promotion du site www.voteforchange.com
L'objectif avoué des démocrates avec cette plateforme reste honorable puisqu'il servira à renseigner les futurs électeurs sur les modalités d'inscription sur les listes électorales de leur Etat.

Se félicitant de cette opération novatrice, les éditeurs de jeux n'ont pas manqué toutefois de souligner qu'il n'affichait aucun favoritisme particulier à un parti. La directrice de la communication d'entreprise chez EA, Holly Rockwood, déclarait récemment à GigaOm :"Comme la plupart des télés, radios et afficheurs, nous acceptons la pub de la part des candidats politiques crédibles. Comme les spots politiques sur les chaînes de télé, ces pubs ne sont pas représentatives des règles politiques de EA ni des opinions des équipes de développement.". A noter en outre que le même dispositif aura été proposé au camp Mc Cain (qui a refusé l'offre commerciale).

Voilà en tout cas une action surprenante et audacieuse de la part du candidat démocrate qui souligne une fois de plus son intérêt pour la place des jeux vidéo dans notre société. Rappelons qu'en Mai dernier, il s'était distingué dans ce domaine notamment via une vidéo qui illustrait sa position sur ce média. En effet, lors d'une intervention dans une école, il avait mentionné le rôle des parents dans l'éducation des enfants vis-à-vis de leur perception des mondes virtuels (violents ou pas) comme celui par exemple de GTA. Un exemple de lucidité étonnant qu'on aimerait servir comme exemple à certains de nos politiciens en France...


vendredi, 24 octobre 2008

INDIANAPOLIS VOTE OUI POUR OBAMA

10:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 20 octobre 2008

Ecouter David Plouffe

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dimanche, 19 octobre 2008

Obama: soutien de Colin Powell et somme record récoltée pour sa campagne

A 16 jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a reçu dimanche le soutien de poids de l'ancien secrétaire d'Etat du républicain George W. Bush, Colin Powell au moment où sa campagne annonçait avoir récolté la somme record de 150 millions de dollars en septembre.obq.jpg

Ces deux événements semblaient de nature à stimuler les démocrates dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle alors que les sondages accordent en moyenne 5 points d'avance à M. Obama au niveau national.

L'ancien chef d'état-major des armées américaines et héros de la première guerre du Golfe, a loué sur la chaîne NBC le "caractère réformateur" du candidat démocrate et sa campagne "fédératrice".

Une présidence Obama "provoquerait l'enthousiasme du pays et du monde", a assuré le général à la retraite. "Obama a démontré de la fermeté. Il a démontré de la vigueur intellectuelle. Il a une façon de gérer ses affaires qui nous sera profitable", a-t-il estimé.

Son soutien tombe à pic pour M. Obama alors que l'équipe de campagne du candidat républicain l'accuse de se situer à l'extrême gauche de l'échiquier politique américain et met en doute sa capacité à rassembler les Américains au-delà de son camp.

"J'ai toujours admiré et respecté le général Powell. Nous sommes amis de longue date. Ce n'est pas une surprise", a réagi avec dépit M. McCain.

Au cours du même entretien, M. McCain a publiquement évoqué la possibilité d'une défaite.

"Je ne m'apesantis pas la-dessus. Mais, j'ai eu une vie merveilleuse. Je peux retourner vivre en Arizona, et représenter (mes administrés) au Sénat", a-t-il dit.

M. Powell est le premier poids lourd de l'administration Bush à apporter son soutien officiel au candidat démocrate.

L'équipe de campagne de M. Obama a fait savoir que le sénateur de l'Illinois avait appelé M. Powell pour le remercier de son appui. "M. Obama est impatient de recevoir ses conseils au cours des deux prochaines semaines et, si possible, au cours des quatre prochaines années", a dit Robert Gibbs, directeur de la communication du candidat démocrate.

Secrétaire d'Etat durant le premier mandat de George W. Bush (2001-2005), avocat de la guerre en Irak à l'ONU avant de dénoncer les "mensonges" qui ont entraîné les Etats-Unis dans cette guerre, M. Powell n'a cessé de prendre ses distances avec l'administration républicaine tout en refusant de rompre les ponts avec sa famille politique.

M. Powell était républicain et demeure républicain. Il est ami avec John McCain et garde des liens avec de nombreuses personnalités de l'époque où George Bush père était président, notamment le ministre de la Défense d'alors et actuel vice-président Dick Cheney.

Au cours de sa longue carrière, M. Powell, 71 ans, a été conseiller pour la sécurité nationale de Ronald Reagan. Ancien combattant de la guerre du Vietnam, il a été chef d'état-major interarmée de 1989 à 1993 et s'est illustré notamment durant l'opération "Tempête du désert" après l'invasion du Koweït par l'Irak de Saddam Hussein en 1991. En 1996, il avait brièvement envisagé d'être candidat à la Maison Blanche contre le démocrate Bill Clinton.

Juste avant l'intervention de M. Powell, l'équipe de campagne de M. Obama a annoncé que le sénateur avait engrangé 150 millions de dollars en septembre. Jamais M. Obama n'avait récolté autant d'argent en un seul mois.

Depuis le lancement de sa campagne, M. Obama a récolté 605 millions de dollars.

Cet afflux d'argent devrait permettre à M. Obama de mener une campagne agressive dans plusieurs Etats clefs notamment dans plusieurs Etats considérés comme des fiefs républicains comme la Virginie et la Caroline du Nord.

M. McCain a accepté de recevoir de l'argent public et est soumis à un plafond de dépense de 84 millions de dollars d'ici le 4 novembre. Il peut néanmoins compter sur l'aide du parti républicain qui a engrangé 66 millions de dollars en septembre.

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samedi, 18 octobre 2008

Présidentielle américaine: Obama reçoit le soutien de trois grands quotidiens

Trois grands quotidiens américains, le Washington Post, le Los Angeles Times et le Chicago Tribune, ont apporté vendredi leur soutien au candidat démocrate Barack Obama pour devenir le prochain président des Etats-Unis.
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Dans un éditorial, le Washington Post précise que son soutien "est sans équivoque", et fait l'éloge de "l'intelligence et des talents politiques" de Barack Obama malgré sa relative inexpérience, en s'en prenant à l'inverse à son rival républicain John McCain, 72 ans.

"Le choix est facilité en partie par la campagne décevante menée par M. McCain et, avant toute chose, par son choix irresponsable d'un colistier qui n'est pas prêt pour être président", indique le journal, basé dans la capitale fédérale, en évoquant la gouverneure de l'Alaska Sarah Palin, 44 ans.

Selon le Post, en revanche, "M. Obama a le potentiel de devenir un grand président". "Oui, nous avons des réserves et des inquiétudes, presque inévitablement, étant donné la relativement courte expérience de M. Obama dans la politique nationale. Mais nous avons aussi de grands espoirs", ajoute le Post. Le Washington Post avait apporté son soutien aux candidats démocrates Al Gore et John Kerry lors des deux dernières présidentielles, remportées par le républicain George W. Bush.

Sans surprise étant donné son inclination progressiste, le Los Angeles Times a également soutenu le candidat démocrate dans un éditorial publié vendredi sur son site internet. Selon le grand quotidien de la côte Ouest, M. Obama répond aux besoins d'un "dirigeant qui fait preuve de sang-froid". "Le Times soutient Barack Obama sans hésitation pour (devenir) président", ajoute le journal, se disant impressionné par sa "constance et (sa) maturité".

"Obama est cultivé, éloquent, sobre et excitant, constant et mature. Il représente le pays comme il est, et comme il aspire à être", poursuit le LA Times, qui a fait écho au Washington Post pour décrier le choix de Mme Palin comme colistière par John McCain, "brillant sur le plan tactique, mais irresponsable". "Cette décision pose la question de savoir quel genre de réflexion, si ce mot peut s'appliquer, s'exercerait à la Maison Blanche lors d'un mandat McCain", a ironisé le Times.

Le Chicago Tribune a également apporté son soutien à M. Obama. C'est la première fois depuis... 1847 que ce journal soutient un candidat démocrate à la présidentielle.

Dans un éditorial intitulé "Barack Obama comme président", le Chicago Tribune écrit: "le 4 novembre nous allons élire un président pour nous diriger au cours d'une période périlleuse et restaurer une foi commune dans un objectif national". "Le meilleur candidat pour accomplir cela est Barack Obama. Le Tribune est fier de lui apporter aujourd'hui son soutien pour devenir président des Etats-Unis".

"Beaucoup d'Américains affirment qu'ils ne se sentent pas à l'aise avec Obama. Il est assez nouveau pour eux. Nous pouvons les rassurer. Nous connaissons Obama depuis qu'il s'est lancé en politique il y a une dizaine d'années. Nous l'avons observé, travaillé avec lui, nous l'avons critiqué (...) nous avons une confiance immense dans sa rigueur intellectuelle, son sens moral et sa capacité à prendre des décisions justes, réfléchies et prudentes. Il est prêt", a affirmé le quotidien de Chicago.

M. Obama a également reçu le soutien vendredi du San Francisco Chronicle.

Au total, le candidat démocrate est soutenu par une cinquantaine de journaux et magazines contre 16 qui ont apporté leur soutien au républicain John McCain, selon le syndicat des éditeurs de presse. La diffusion des journaux qui soutiennent Obama atteint 5,8 millions d'exemplaires contre 1,5 million pour ceux qui soutiennent le candidat républicain.

Parmi les titres prestigieux qui soutiennent M. Obama figurent le Boston Globe ou le New Yorker. Il devrait probablement recevoir le soutien du New York Times.

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dimanche, 05 octobre 2008

connaitre mieux Barack Obama

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lundi, 29 septembre 2008

Barack's Press Conference

vendredi, 26 septembre 2008

L'attitude de McCain énerve le présentateur David Letterman

C'est sur le Late Show de David Letterman que John McCain avait lancé sa campagne pour l'investiture républicaine en février 2007. Mercredi 24 septembre, le sénateur de l'Arizona était à nouveau l'invité de l'émission télévisée de CBS, mais il a annulé sa participation à la dernière minute pour se rendre le plus rapidement possible à Washington. Au final, M. McCain ne s'est pas rendu tout de suite à la capitale, mais a décidé d'accorder un entretien à Katie Couric, journaliste de la même chaîne, pour lui expliquer sa démarche. Le tout sans en avoir informé David Letterman.

Il n'en fallait pas plus pour que le présentateur s'en prenne longuement au candidat républicain pendant son émission, le moquant pour ses revirements et son annonce dramatique. "Il ne peut plus faire campagne parce que l'économie s'effondre ? Ok, alors il faut qu'il fasse entrer son remplaçant, Sarah Palin. Elle est où ?", s'est exclamé le présentateur sous les rires nourris de l'audience.

"On ne peut pas suspendre une campagne. Cela ne sent pas bon. Les héros ne se comportent pas comme ça, a ensuite ironisé David Letterman. Vous allez faire quoi si vous êtes élu et que les choses se compliquent ? Suspendre la présidence ? On a déjà un mec comme ça !" Letterman a poussé le vice jusqu'à diffuser des images internes à CBS montrant John McCain dans la salle de maquillage avant l'enregistrement de son émission avec Katie Couric. "Cela ne ressemble pas à quelqu'un qui doit se rendre à l'aéroport à tout prix, n'est-ce-pas ?", s'est-il enfin interrogé.

David Letterman moque John McCain sur son émission


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mardi, 29 juillet 2008

De retour aux USA, Barack Obama défend sa tournée à l'étranger

CHICAGO (Reuters) - De retour aux Etats-Unis, le sénateur Barack Obama a défendu dimanche sa tournée d'une semaine à l'étranger vivement critiquée par John McCain, son rival républicain dans la course à la Maison blanche.
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Ce voyage a été "utile" pour être un "président efficace", a jugé le candidat démocrate à l'élection présidentielle, rejetant l'idée que son périple ait été excessivement ambitieux.

"J'ai établi des relations et un certain lien de confiance avec d'importants dirigeants du monde qui ont pris la mesure de mes positions et de la manière dont je fonctionne", a encore estimé Obama devant un groupe de journalistes à Chicago.

Obama, ovationné par 200.000 personnes à Berlin, a bénéficié d'une couverture médiatique bienveillante lors de son voyage qui l'a emmené en Irak, en Afghanistan, au Proche-Orient et en Europe.

Mais il a reconnu douter de l'impact de cette tournée sur la politique intérieure et la compétition serrée qui l'oppose à John McCain.

"Une semaine à me concentrer sur les questions internationales ne se traduit pas nécessairement ici aux Etats-Unis par une hausse dans les sondages parce que, de manière compréhensible, les Américains sont préoccupés par les conséquences de l'économie sur leur vie quotidienne", a-t-il dit avant d'ajouter: "C'est de cela que nous allons parler maintenant."

Un sondage quotidien réalisé par l'institut Gallup montre toutefois que l'avance d'Obama sur McCain a augmenté au cours de la semaine écoulée de trois à neuf points. La plus récente enquête a été effectuée de mercredi à vendredi, après son discours de Berlin.

L'IRAK TOUJOURS

Alors que le sénateur de l'Illinois s'apprête à reprendre en main les dossiers économiques, John McCain a continué de l'attaquer sur l'Irak.

Dans une interview à l'émission "This Week" d'ABC, le sénateur républicain a accusé Obama d'avoir appelé à un retrait des troupes américaines d'Irak dans les 16 mois à la seule fin de remporter les primaires démocrates.

L'équipe du candidat républicain a par ailleurs ironisé sur l'annulation d'une visite d'Obama à des soldats américains blessés dans une base en Allemagne, en laissant entendre que le sénateur ne s'était pas déplacé parce qu'il n'avait pas réussi à attirer les médias avec lui. Dans un spot de campagne, le commentateur déclare: "Il semble que le Pentagone ne l'a pas autorisé à apporter des caméras."

Dimanche, Barack Obama a défendu sa position sur le retrait d'Irak, estimant qu'il n'avait pas manqué de jugement comme l'en accuse McCain. Il a au contraire rétorqué que son adversaire, partisan convaincu de la guerre d'Irak, avait manqué de jugement en votant pour l'invasion de mars 2003.

"Je continue d'être persuadé que la seule manière pour nous de stabiliser la situation en Irak (...) est que les parties parviennent à fixer des arrangements politiques", a-t-il dit.

Quant aux attaques de son rival concernant sa tournée à l'étranger, Obama a rappelé que McCain s'était rendu récemment au Mexique, en Colombie et au Canada.

"Penser que ce que nous faisons est différent de ce que fait le sénateur McCain ou de ce qu'ont fait un bon nombre de candidats à la présidence par le passé me rend perplexe", a déclaré le sénateur de l'Illinois.

Avec David Wiessler, version française Jean-Stéphane Brosse

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mardi, 08 juillet 2008

OBAMA LA Chance de l'América

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vendredi, 06 juin 2008

Un résumé sur Obama

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jeudi, 05 juin 2008

Yes we can, tout le reste est inutile!

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