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mardi, 10 février 2009

Sarkozy en IRAK

Nicolas Sarkozy est arrivé, dans la matinée mardi 10 février, à Bagdad pour une visite surprise au cours de laquelle il doit rencontrer le président irakien, Jalal Talabani, a fait savoir l'Elysée.
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M. Sarkozy a été accueilli par M. Talabani, puis salué par une garde d'honneur. Il doit également rencontrer le premier ministre, Nouri Al-Maliki. Il s'agit de la première visite jamais effectuée par un président français en Irak, selon l'ambassade de France à Bagdad.

'Pour des raisons de sécurité, cette visite n'a pas été annoncée', a précisé la présidence française. 'Le président est accompagné du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. C'est aussi la première visite d'un dirigeant occidental non membre de la coalition internationale depuis l'intervention de 2003' qui, sous la conduite des Etats-Unis, a renversé le président Saddam Hussein, a ajouté l'Elysée. Le président est également accompagné d'Hervé Morin, ministre de la défense.

M. Sarkozy se rendra ensuite à Oman, Bahrein et au Koweït. La visite du président français vise à renforcer la position de la France dans ces trois pays du Golfe, où l'influence américaine est très forte. En 2008, M. Sarkozy s'était déjà rendu en Arabie saoudite et au Qatar.

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lundi, 20 octobre 2008

Des escrocs ont piraté le compte bancaire de Nicolas Sarkozy

Des escrocs ont effectué des prélèvements sur le compte personnel de Nicolas Sarkozy après avoir réussi à se procurer les coordonnées bancaires du président français, a révélé le Journal du Dimanche.
L'Elysée a confirmé à l'hebdomadaire que Nicolas Sarkozy avait porté plainte courant septembre et que, "dans la plus grande discrétion", le procureur de la République de Nanterre (région parisienne), Philippe Courroye, avait aussitôt saisi la brigade criminelle de Paris ainsi que la brigade financière.

Le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel a de son côté déclaré dimanche qu'une enquête était en cours et n'a pas exclu des "sanctions" au sein de la banque s'il y avait eu "mauvaise utilisation des données personnelles".

"Nous verrons en fonction des résultats de l'enquête s'il y a eu dysfonctionnement ou non dans l'utilisation de ces données personnelles". Il "n'est pas exclu" qu'il y ait des sanctions, si une "mauvaise utilisation" de ces données était avérée, a-t-il ajouté.

"Objectif, écrit le JDD, retrouver les auteurs pour le moins audacieux de ce piratage présidentiel". "En vain pour l'instant, preuve que les escrocs ne sont pas des amateurs", poursuit le journal dominical.

Selon une source proche de l'enquête, citée par le JDD, seules "de petites sommes" ont ainsi été dérobées.

Les escrocs qui ont piraté le compte "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président", a, quant à elle, déclaré dimanche soir à l'AFP une source également proche de l'enquête.

Selon cette source, qui a demandé à ne pas être identifiée, le ou les auteurs se sont servi des coordonnées bancaires du chef de l'Etat notamment pour souscrire à un ou à plusieurs abonnements de téléphones portables.

Il s'agit "d'un classique piratage informatique, sans doute dû à un ou des escrocs de faible envergure", a-t-on précisé de même source, en ajoutant que les investigations allaient se poursuivre.

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lundi, 28 avril 2008

Sans l'Afrique que fera Sarkozy

TUNIS (Reuters) - La France doit parapher ce lundi soir un accord de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie et Airbus signer avec Tunis Air la vente de 16 avions, au premier jour de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy à Tunis.
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Les organisations de défense des droits de l'homme, très sévères pour le pouvoir tunisien, attendent pour leur part un geste du président français, arrivé en fin d'après-midi à Tunis avec son épouse Carla et sept ministres et secrétaires d'Etat.

Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a accueilli ses invités à leur descente d'avion. Il leur avait réservé un "accueil populaire" sur l'avenue Bourguiba, la principale artère de la capitale tunisienne - 20 minutes montre en main.

Les deux chefs d'Etat, la délégation française et Carla Bruni-Sarkozy en robe bleu nuit et cheveux en queue de cheval, ont descendu cette avenue ombragée entre deux haies d'habitants de Tunis contenus par des barrières métalliques et strictement encadrés par les forces de sécurité, au son des you-you et d'un concert tonitruant de tambours et de bombardes ("zokra").

La foule agitait des petits drapeaux français et tunisiens et des portraits des deux présidents mais scandait surtout le nom de Zine el Abidine Ben Ali, qui achève son quatrième mandat et pourrait se représenter en 2009. Toutes les rues voisines avaient été bouclées et pratiquement vidées de leurs passants.

Les deux présidents ont eu ensuite un premier entretien, avant la signature d'accords et un dîner.

La France devait parapher un accord cadre de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie, comme ceux qu'elle a déjà paraphés avec la Libye, le Maroc et l'Algérie, susceptible d'ouvrir la voie à la fourniture d'une centrale nucléaire.

Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, qui est du voyage, devait pour sa part signer des accords sur la gestion concertée des flux migratoires, comme ceux que la France a déjà signé avec le Gabon, le Sénégal, le Congo et le Bénin.

Deux accords commerciaux devaient par ailleurs être annoncés à la même occasion, selon une source diplomatique française : la vente par Airbus de dix A320 et de trois A350 ferme et de deux A320 et d'un A350 en option, pour un montant total d'un milliard d'euros ; la fourniture par Alstom d'une centrale électrique thermique pour 360 millions d'euros.

DROITS DE L'HOMME

Nicolas Sarkozy évoquera les relations économiques entre les deux pays mardi devant 500 entrepreneurs français et tunisiens.

Le projet d'Union pour la Méditerranée (UPM) est également un des grands thèmes de sa visite.

La France milite pour que le secrétariat de la future UPM, initiative d'origine française reprise par l'Union européenne pour renforcer la coopération entre les deux rives du bassin méditerranéen, ait son siège dans un pays de la rive sud.

La Tunisie et le Maroc sont candidats, avec, semble-t-il, une préférence de Paris pour la première.

Cette perspective fait grincer les dents des défenseurs des droits de l'Homme, qui accusent le pouvoir tunisien d'attenter aux libertés fondamentales sous couvert de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme islamique et souhaitent que Nicolas Sarkozy fasse pression sur le président tunisien.

"En juillet 2007, quand le président Sarkozy avait effectué une visite éclair à Tunis, il avait totalement ignoré la société civile tunisienne. Nous aimerions que ce ne soit pas le cas cette fois", déclarait samedi dans Le Monde le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Mokhtar Trifi.

"M. Sarkozy pourrait user de son amitié pour rappeler que la démocratie en Tunisie est de l'intérêt de tous", ajoutait-il.

Le même jour, le rédacteur en chef et le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Al Mawkef, organe du Parti démocratique et progressiste, parti d'opposition, annonçaient qu'ils entamaient une grève de la faim illimitée pour protester contre les tracasseries dont ils se disent victimes.

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, aussi du voyage, rencontrera des "représentants de la société civile" tunisienne, dont Mokhtar Trifi et d'autres défenseurs des droits de l'Homme, dit-on de source diplomatique française.

"S'agissant des droits de l'Homme, naturellement le président de la République en dira un mot public, d'abord parce que nous estimons juste de souligner les acquis réels de deux générations d'indépendance de la Tunisie", dit pour sa part l'Elysée.

"Pour le reste, le président aura à coeur d'évoquer un certain nombre de dossiers lors de son tête-à-tête avec le président Ben Ali", ajoute-t-on de même source.

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vendredi, 15 février 2008

L'historien Henry Rousso critique l'idée de Sarkozy sur la Shoah

PARIS (Reuters) - L'historien Henry Rousso, spécialiste de l'Occupation, critique vivement vendredi la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève français de CM2 un enfant français victime du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.

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"La nouvelle initiative apparaît incongrue, jetée dans l'espace public comme d'autres annonces présidentielles. le bruit médiatique vient, une fois de plus, troubler le respect et le silence des morts de l'histoire", écrit-il dans Libération.

Il estime qu'il n'y avait nul besoin de relancer le travail de mémoire sur cet épisode de l'Histoire en France, où beaucoup a déjà été fait à ce titre. Par ailleurs, selon l'historien, la méthode présidentielle est morbide et inutile.

"Le choix des enfants juifs exterminés pour être nés juifs n'est édifiant en rien, sinon de l'immense barbarie du XXe siècle", écrit-il.

"Une fois encore, seule émerge du passé une mémoire mortifère, seule est digne d'être remémorée avec éclat une histoire criminelle (...) le passé est devenu un entrepôt de ressources politiques ou identitaires, où chacun puise à son gré ce qui peut servir ses intérêts immédiats", conclut l'historien.

Thierry Lévêque

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samedi, 12 janvier 2008

Ségolène Royal s'en prend à Nicolas Sarkozy "l'exhibitionniste"

SAINT-BRIEUC, Côtes d'Armor (Reuters) - À deux mois des municipales, Ségolène Royal a revendiqué samedi son engagement dans la "France vraie" face à un président "exhibitionniste (...) qui vit comme un milliardaire".
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À Saint-Brieuc pour son premier déplacement politique de l'année, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle a dénoncé un pouvoir central "fait d'improvisation, de désinvolture" ne s'occupant plus de trouver des solutions pour les Français.

"L'enjeu des municipales, il est national" et doit permettre "de montrer une gauche volontaire, offensive, imaginative", a-t-elle déclaré aux côtés de Danielle Bousquet, candidate socialiste à la mairie en mars prochain.

"La lutte contre la vie chère, les solidarités qui doivent se recréer, la bataille pour l'emploi, ça doit se jouer ici sur les territoires", a ajouté Ségolène Royal, en visite dans cet ancien bastion de la gauche rocardienne tombé aux mains de l'UDF en 2001.

Elle a fustigé "un président désinvolte, qui improvise, exhibitionniste". "On voit un président qui vit comme un milliardaire et je crois qu'il n'a plus du tout conscience de ce que nous attendons: des réponses sur la vie chère, sur la précarisation du travail", a poursuivi la présidente de Poitou-Charentes.

"Moi, à la désinvolture, j'oppose le respect. C'est la République du respect que j'appelle de mes voeux", a-t-elle ajouté, reprenant l'une de ses antiennes de campagne présidentielle.

"Je crois que mon engagement dans les municipales est très important, parce que c'est une forme de défense d'une politique morale", a-t-elle ajouté, se félicitant d'être du côté de "la France vraie (...) la France authentique, la France sérieuse".

ESQUIVE

À l'heure où l'UMP réunit son conseil national à Paris pour lancer la bataille des municipales, où Nicolas Sarkozy doit prononcer un discours, la dirigeante socialiste a expliqué qu'elle préférait être sur le terrain. "Les batailles se conduisent auprès des candidats", a-t-elle lancé.

Quant à la présence du travailliste britannique Tony Blair à la tribune de la droite, "il faut attendre de voir ce qu'il va dire", a-t-elle expliqué. "Mais sa présence est quand même surprenante. C'est sa liberté".

Pendant sa rapide tournée du marché, Ségolène Royal a été interpellée par des militants dénonçant la position des socialistes sur le traité européen simplifié qui brandissaient des pancartes "Boycotter Versailles, c'est empêcher le référendum".

La direction du PS a décidé cette semaine une démarche en deux temps: boycott du congrès devant modifier la Constitution pour permettre la ratification du traité par voie parlementaire mais vote positif sur le traité per se.

Pendant la campagne présidentielle, Ségolène Royal avait pris l'engagement d'une ratification par référendum, une position réaffirmée pendant les législatives par tous les socialistes.

"C'était une promesse. Que pensez vous du boycott?", lui a demandé un jeune homme. "Et vous, que pensez-vous de ce nouveau traité", lui a répondu Ségolène Royal, sans se prononcer sur la stratégie prônée par le premier secrétaire, François Hollande.

En buvant un café au "Bistrot de la poste" auparavant, elle avait également manié l'esquive.

À un homme venu lui poser une "question de citoyen à citoyen" sur le concept de "laïcité positive" énoncé par Nicolas Sarkozy en décembre, elle a demandé "qu'est-ce que vous en pensez vous alors?".

"Si j'avais dit quelque chose comme ça, vous imaginez ce qu'on aurait dit", a-t-elle toutefois ajouté.

Avant de retrouver militants et journalistes dans les rues de Saint-Brieuc, Ségolène Royal s'était recueillie en début de matinée dans la chapelle ardente dressée pour les marins disparus de "La p'tite Julie".

Laure Bretton

jeudi, 20 décembre 2007

Nicolas Sarkozy sera fait "chanoine d'honneur" au Vatican

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy sera ce jeudi en visite officielle au Vatican, où il doit être intronisé "chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran", un titre décerné aux plus hauts dirigeants français, rois compris, depuis Henri IV.
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Le chef de l'Etat, qui est catholique, entamera sa visite par une audience en tête-à-tête avec le pape Benoît XVI.

Nicolas Sarkozy a fait savoir la semaine dernière qu'il avait l'intention d'inviter le souverain pontife en France, "notamment à Paris, pas simplement à Lourdes", où Jean Paul II avait effectué son dernier voyage en France, en août 2004.

La dernière visite en France de son successeur remonte au mois de juin 2004. Le cardinal allemand Joseph Ratzinger avait assisté aux cérémonies du 60e anniversaire du débarquement à Caen en tant qu'envoyé spécial du pape.

Nicolas Sarkozy doit également être reçu par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du pape et camerlingue - cardinal chargé de gérer les biens et les droits temporels du Saint-Siège entre la mort du souverain pontife et l'avènement de son successeur.

Selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, ce déplacement d'une journée sera "l'occasion pour le président de redire son respect et son attachement, non à une religion en particulier, même si bien entendu la religion chrétienne tient une place importante en France de par l'histoire et l'actualité, mais de façon générale, à la question spirituelle, puisqu'il a toujours considéré qu'elle était au coeur de la vie de nos concitoyens, quelle que soit leur confession".

DIPLOMATIE ACTIVE

Plus petit Etat du monde avec ses 44 hectares où vivent moins d'un millier de personnes, le Vatican a "une diplomatie extrêmement active et influente", a rappelé le porte-parole de l'Elysée.

"C'est un partenaire qui compte et c'est un allié de poids pour un grand nombre de sujets" dont le Liban ou le conflit au Proche-Orient, a-t-il fait remarquer.

Le Saint-Siège était par exemple représenté à la conférence de la mi-novembre d'Annapolis, aux Etats-Unis, qui a permis une relancer du processus de paix israélo-palestinien en panne depuis sept ans.
Jeudi au Vatican, Nicolas Sarkozy visitera les fouilles de Saint-Pierre, avant de participer à une "cérémonie pour la France" à l'archibasilique Saint-Jean de Latran, siège de l'évêché de Rome.

Lors de cette cérémonie, qui a lieu tous les ans à cette époque de l'année, Nicolas Sarkozy prendra possession de sa stalle de chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran et prononcera un discours.

Si aucun président français n'a jusqu'à présent refusé le titre, Georges Pompidou et François Mitterrand n'étaient pas allés à Saint-Jean de Latran pour le recevoir officiellement.

Charles de Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac avaient, eux, pris possession de sa stalle, qui confère théoriquement le droit d'entrer à cheval dans la basilique.

Nicolas Sarkozy terminera sa journée à Rome, où il rencontrera le président italien Giorgio Napolitano.

Il dînera ensuite en compagnie du président du conseil italien, Romano Prodi, et du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.

Au menu des discussions : le projet d'Union méditerranéenne, proposé à l'origine par Nicolas Sarkozy. Le président français souhaite que la Turquie y joue un rôle central, au lieu d'adhérer à l'Union européenne.

L'Espagne estime pour sa part que la future Union méditerranéenne devrait se doter d'institutions à part entière, à l'instar de l'UE.

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vendredi, 27 octobre 2006

Paris Banlieues: marche à Clichy en mémoire des deux jeunes électrocutés dans un transformateur il y a un an

CLICHY-SOUS-BOIS (AP) - Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler ce vendredi matin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) afin de rendre hommage à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux jeunes électrocutés il y a un an jour pour jour, alors qu'ils s'étaient réfugiés dans un transformateur électrique au cours d'une poursuite avec des policiers.
medium_sarko2.jpg Le vilain méchant loup
Ce drame avait été suivi par plusieurs semaines de violences urbaines dans les quartiers dits "sensibles" de nombreuses banlieues en France.

Un an après vendredi matin, les habitants de Clichy, dont beaucoup de jeunes des cités de la ville, mais également des personnes venues de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et même de Sartrouville (Yvelines), ont quitté la place de la mairie peu avant 10h pour une marche silencieuse.

Derrière une banderole sur laquelle on peut lire sous forme de tag "Morts pour rien", les membres des familles des deux jeunes décédés ont pris la tête du cortège qui doit faire le tour de la ville avant qu'une stèle à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré ne soit dévoilée à proximité de la mairie en fin de matinée.

C'est l'association "Au-delà des mots", créée par des jeunes de Clichy juste après la mort de deux d'entre eux, qui a organisé l'évènement.

Ils sont d'ailleurs nombreux à porter les T-shirt blancs distribués par l'association et sur lesquels on peut lire en noir les noms de Zyed et Bouna, avec ce commentaire: "Morts pour rien". AP