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mercredi, 05 septembre 2012

Pour contrer Kabila;Abdou Diouf assigné devant le Tribunal de Grande instance de Paris

Ldiouf.jpg’actuel Secrétaire général de la Francophonie et ancien chef de l’Etat sénégalais est assigné devant le Tgi (Tribunal de Grande Instance) de Paris, demain. Ce, suite à une procédure déposée par un organisme hostile au pouvoir du Président congolais, Joseph Kabila, et qui cherche vraisemblablement à faire sa publicité

Avant-hier seulement, le porte-parole du chef de l’Etat, Abou Abel Thiam, révélait au «Quotidien» que le Sénégal voulait organiser le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) en 2014, pour rendre hommage à l’actuel Secrétaire général et ancien chef de l’Etat sénégalais. Il se trouve qu’au même moment, une vaste campagne, aux allures de cabale, est menée à Paris contre Abdou Diouf. L’affaire est d’autant plus sérieuse que le Secrétaire général de l’Oif a été assigné devant le Tgi (Tribunal de Grande Instance) de Paris. L’auteur de la procédure ? L’association Convergence pour l’émergence du Congo (Cec) qui veut empêcher la tenue du sommet de l’Oif, du 12 au 14 octobre prochain, à Kinshasa, au motif que le Président Kabila n’a pas organisé des élections transparentes.

Parfum de cabale

Dans sa requête, la Cec demande au juge français, en plus de l’annulation du sommet, la nomination d’un…Administrateur judiciaire pour remplacer Abdou Diouf qu’elle accuse de collusion avec Kinshasa !
Il ne faut pas en rire, mais en pleurer, puisque l’affaire a été appelée devant le Tribunal de Grande instance de Paris, jeudi dernier, avant d’être renvoyée à demain, 06 septembre, pour plaidoirie. Pour le moment, l’Oif et son Secrétaire général ont refusé de décharger l’assignation qui leur a été servie. Pour beaucoup d’observateurs dans la capitale française, cette procédure - hélas enregistrée par la Justice française - n’est qu’une campagne de plus pour déstabiliser Abdou Diouf. Ce qui n’est pas une première, puisqu’il y a de cela quelques années, un rapport de la Cour des Comptes française sur le fonctionnement de l’Oif s’était retrouvé sur la place parisienne alors qu’elle était encore provisoire.

Cheikh Mbacké Guissé

lundi, 05 juillet 2010

RDC : « Joseph KABILA » a choqué ses invités par son discours à la fête de cinquantenaire. ..

Joseph KABILA, alias, Rais CHEGUEVARA, President de la République démocratique du Congo (RDC)

L’ambassadeur d’un pays occidental n’a pas tenu sa langue et a posé la question à deux de ses collègues à la sortie: «Kabila connaît-il seulement les réalités de ce pays ou il se moque plutôt de nous ? ».

« Joseph Kabila » a lui-même ouvert la boite de Pandore ! Son discours a choqué ses invités et provoqué la réprobation
A l’issue du discours décousu et surréaliste que « Kabila » a prononcé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, les invités d’honneur, les délégués comme les nombreux diplomates accrédités à Kinshasa qui ont été conviés à cette scène à la fois comique et dramatique ont eu beaucoup de peine à cacher leur sentiment de déception teinté de dégout. L’ambassadeur d’un pays occidental membre de l’Union Européenne dont nous taisons l’identité n’a pas tenu sa langue et a posé la question à deux de ses collègues à la sortie: «Kabila connaît-il seulement les réalités de ce pays ou il se moque plutôt de nous ? ». Poser cette question c’est y répondre. Déjà dans la salle, beaucoup d’invités n’ont pas manqué de noter l’attitude on ne peut plus méprisante du président rwandais Paul Kagamé en plein discours. L’homme fort de Kigali et de Kinshasa n’a pas trouvé mieux que de feuilleter ostensiblement un bouquin qu’il avait en main, pendant que son « représentant en RDC » , « Joseph Kabila », s’époumonait tant bien que mal à débiter publiquement le texte d’un discours sophistiqué que ses « profs» lui ont rédigé, et dont il a subi plusieurs longues séances d’élocution, de prononciation et de rhétorique. L’attitude hautaine et méprisante de Paul Kagamé durant toute cette cérémonie a prouvé aux nombreux invités et délégués présents que c’est bien lui qui est le vrai patron de la RDC. Il a exprès décollé de Kigali juste à l’heure où devait débuter les cérémonies officielles à Kinshasa. Conséquence : son avion a atterri à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa deux heures après. Deux longues heures pendant lesquelles tous les invités VIP et des diplomates broyaient du noir à la tribune d’honneur, car « Kabila » ne pouvait commencer les cérémonies avant l’arrivée de son « Boss »! Ceux qui avaient encore des doutes ont été bien édifiés, car les faits parlent souvent mieux que les discours.

Après le calvaire du défilé, ce fut celui du discours. Avant de bénéficier d’un lunch très tardif, les invités de « Kabila » ont d’abord eu droit à ingurgiter des propos indigestes d’un discours insipides et surréalistes sur le bilan des 50 ans de la RDC. Après avoir distribué des points par-ci, et des cartons par-là à tous ses illustres prédécesseurs, le soldat rwandais à la tête de la RDC ne présente aucun bilan de ses 9 ans à la tête du pays, soit un cinquième de la période du cinquantenaire. Il s’est contenté de proclamer ex-cathedra « une révolution morale » en guise de promesse. Pour rire? Personne n’applaudit dans la salle. Et pour couronner le cynisme hitlérien de son ironie, « Kabila » lance un appel à «punir le viol»! Alors que c’est vers lui que le peuple congolais naïf et ignorant lance désespérément chaque jour des cris de détresse sans écho en retour!

Effet boomerang sur «Kabila» ? Karel de Gucht revient à la charge !

Mais cette fois-ci il n’est plus seul! La coupe de la tolérance a débordé, même pour certains « protecteurs» inconditionnels de «Kabila». L’infamie, l’arrogance et l’outrecuidance ont chacune leur seuil du tolérable que l’imposteur a allégrement franchi. Les langues se délie à Bruxelles où certains lobbies kabilistes affichés ont mis le paquet, comme on dit, pour forcer le voyage du roi des belges en RDC. Mais cette « victoire » de très courte durée leur revient comme un boomerang en pleine figure. Les inepties d’un discours provocateur et moqueur, des frasques et des extravagances d’une luxure arrogante au milieu d’un peuple croupi dans la misère la plus noire au monde, tout cela ne pouvait que produire un sentiment de réprobation et de rejet de la part des invités à la fête.

C’est ce qui fait sortir le très discret premier ministre belge Yves Leterme de sa réserve habituelle pour emboîter le pas au « pugiliste » Karel de Gucht, bien connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Quelques heures seulement après le discours de « Kabila », le Commissaire européen a ouvert les hostilités ce même mercredi sur le plateau de Terzake où il a réitéré, par des mots encore plus durs que d’habitude, ses critiques sur le pouvoir d’occupation à Kinshasa au sujet de la corruption et du manque de gouvernance. « Tout le monde sait que la corruption est extrême en Afrique, et certainement aussi en RDC. Et la corruption débute toujours au sommet. », lâche-t-il, «Mais ce pays souffre également de manque de gouvernance. Il y a de grandes parties du monde où la corruption est présente, mais où une économie peut quand même être bâtie. C’est ce qui manque en RDC car il n’existe pas de gouvernance. » Et de Gucht se tourne vers son roi et lui reproche son silence devant autant de misère du peuple congolais. « Pas un discours cinglant » précise-t-il, « Mais un discours qui aurait été un soutien pour les Congolais ». Mais cette fois-ci, Karel de Gucht n’est pas isolé comme avant. Ses déclarations ont obtenue le soutien d’un témoin oculaire. Et pas n’importe lequel. Car il s’agit du premier ministre belge Yves Leterme qui a accompagné le roi Albert II à Kinshasa. Répondant aux journalistes qui lui demandaient ses impressions sur les fastes déployées par « Kabila » pour cette fête, il a répondu : « Vu les moyens mis en oeuvre, on pourrait peut-être utiliser cet argent pour les Congolais qui souffrent ». A chacun son style, mais la vérité exprimée est la même.

Bref rappel à « Kabila » de la dégradation du pays sous son occupation

Comme d’habitude, nous nous attendons à ce que « Kabila » lâche ses chiens aboyeurs, si ce n’est pas déjà fait, pour une énième crise avec la Belgique, et masquer la vraie problématique qui reviendra chaque fois sur le tapis. La rédaction de L’oeil du Patriote se fait le devoir de rappeler à l’imposteur rwandais la réalité de la régression que connaît la RDC depuis l’occupation rwandaise et qu’on déverse tout sur la 2e République, 13 ans après, comme pour se faire donner bonne conscience. Quelques chiffres tirés des sources autorisées et compétentes par des chercheurs patriotes congolais dont principalement l’analyste Jean-Jacques Wondo Omanyundu. Voici quelques faits qui parlent d’eux-mêmes:

1. Dans le domaine de la scolarisation : « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté », dans la livraison du mois de juillet 2006 à la page 37, a publié les résultats de ses recherches qui confirment une régression drastique du tau de scolarisation en en RDC qui est passé de 92% en 1972 à 64% en 2002.

2. Dans le domaine de la croissance économique: La République du Zaïre occupait, en 1980, la 81e place sur 183 pays ; tandis que selon « Doing business » de 2010, la République Démocratique du Congo occupe la 182e place sur les 183 pays. Soit l’avant dernière place! Pour réaliser un investissement et lancer légalement une activité économique sous le pouvoir de « Kabila », les investisseurs étrangers doivent affronter l’épreuve de 13 procédures à accomplir, et cette gymnastique peut durer en moyenne 155 jours , car chaque procédure exige des montants exorbitants pour corrompre les ministres et autres agents d’exécution. Pour exécuter un simple contrat par contre, l’enquête de « Doing business 2010» révèle que cela exige 51 procédures et 909 jours en moyenne pour y parvenir, sans oublier des sommes importantes à débourser pour la corruption à chaque étape de la démarche! « Il faut être fou pour vouloir aujourd’hui aller investir en RDC », a confié à notre rédaction l’attaché commercial d’une ambassade de pays occidental à Kinshasa. « Ceux qui viennent, se sont les mafiosi qui connaissent les méthodes et les circuits frauduleux qui leur font gagner beaucoup d’argent sur le dos de l’État congolais », a-t-il conclu.

3. Dans le domaine de la santé : l’enquête de « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté » (DSCRP) du juillet 2006, p 38, classe la RDC 178e sur 183 pays en ce qui concerne l’espérance de vie. En effet, 126 enfants sur 1000 meurent avant l’âge de 1 an ! Tandis que sur 100 000 naissances vivantes, DSCRP a enregistré 1289 cas de mortalité maternelle.

4. S’agissant justement de la gouvernance qui constitue la pomme de discorde entre Kinshasa et Bruxelles, la Fondation Mo Ibrahim, cité par le quotidien congolais Le Potentiel n° 4442 du 7 octobre 2008, classe la RDC 47e sur 48 pays de la Communauté centrale avec un score global de 29,8 sur cent. Tandis que dans la Communauté de l’Afrique centrale, La RDC est classée 10e parmi les 10 pays de la région. Ce n’est pas tout. Au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique australe, la RDC est classée 16e sur les 16 pays de la région. Ce n’est pas Karel de Gucht qui fait ou influencé ces classements de la honte !

5. S’agissant d’accès à l’eau potable : dans son rapport devant le Sénat congolais le 26 novembre 2008, l’ADG de la Regideso a publiquement reconnu la régression drastique d’accès à l’eau dont le pourcentage est passé de 70% en 1990 (sous la 2e République) à 35 % en 2008 (sous le pouvoir d’occupation).

6. Quant à la démocratie et le respect des droits humains : l’enquête approfondie de «Freedom House », en rapport avec les droits politiques et les libertés civiles en Afrique, qualifie le statut de la RDC de « pays non libre » ! Cette conclusion a été étayée par les derniers rapports de la FIDH et de l’International Crisis Group.

La liste est plutôt longue. Très longue ! « Kabila » et ses chiens aboyeurs et collabos peuvent abasourdir les oreilles des Congolais avec leurs « Vuvuzela » qui ne crachent que des mensonges et des injures à longueur des journées, ils n’arriveront pas à effacer des chiffres têtues et indélébiles de la vérité qui sont là, sous leurs yeux !

Ceux qui ont chanté victoire avec le voyage du monarque belge l’ont fait trop tôt. Des journalistes qui ont accompagné les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas fait que filmer les tables garnies du banquet royal. Certains ont pris le temps de circuler d’aller dans la profondeur de « Kin-la-poubelle» pour palper la vraie misère et entendre la voix de la colère d’un peuple à bout de patience ! « Kabila » a lui-même ouvert sa boite de Pandore.
Par Candide OKEKE

 

11:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kabila |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 24 avril 2008

Kabila dit Halte ! à la Belgique

EXCLUSIF: PRÉCIS, CARRÉ, SANS CONCESSION. Joseph Kabila, le président congolais, remet les pendules à l'heure avec la Belgique après la visite ministérielle conduite par Karel De Gucht à Kinshasa. « Il est inacceptable de venir à Kinshasa pour donner des leçons », se fâche-t-il. Entretien exclusif au « Soir ».

8b283fcb1cc72c7b5413616b9aae5721.jpgBarbe poivre et sel, cheveux drus, regard brillant, le président Joseph Kabila s'est donné un look de maquisard, de « freedom fighter », illustrant peut-être les combats qui se mènent en ce moment avec pour enjeu la souveraineté et le décollage économique du Congo.

Ces dernières semaines, depuis qu'il exerce la présidence de la Communauté des Etats d'Afrique centrale, il a multiplié les voyages : Zambie, Afrique du Sud, Inde, une réunion à New York au Conseil de Sécurité dont il était rentré un jour plus tôt que prévu pour recevoir lundi la délégation belge, composée du ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, des ministres de la Défense Pieter De Crem et de la Coopération Charles Michel.

Un agenda chahuté, les Belges ayant pris comme une offense le fait que le rendez-vous qu'eux-mêmes avaient suggéré pour lundi matin soit déplacé en fin d'après-midi… Au cours des deux rencontres avec le trio belge, mené par Karel De Gucht, les échanges furent parfois rudes, à la limite de l'incident.

« Le partenariat belgo-congolais est vraiment très fort, il devrait survivre à ces tensions », devait conclure Pieter De Crem avant de repartir pour la Belgique alors que ses deux collègues s'envolaient pour l'est du pays.

Au lendemain de son dernier entretien, mené durant une heure quarante avec la délégation belge, le président Kabila a accepté de répondre aux questions du Soir.

Au-delà des péripéties liées à l'agenda proprement dit, quel bilan tirez-vous de la visite de la délégation belge ?

Il me semble que la mission n'était pas très bien organisée, parce qu'au départ il n'était question que de la visite du ministre de la Défense, invité par son homologue Chikez pour faire le point sur le partenariat militaire que nous apprécions beaucoup et entendons bien continuer. Les ministres De Gucht et Charles Michel ont décidé ensuite de venir ensemble. J'ai donc reçu la délégation dirigée par le ministre De Gucht qui m'a délivré un message au nom du gouvernement belge. Mais quel message ! Un message que je n'ai pas du tout apprécié et je le lui ai dit. Pour moi, l'essentiel, c'est que la Belgique doit se décider à propos du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec la République démocratique du Congo. Soit de bonnes, de très bonnes relations de partenariat adulte avec un Etat souverain et indépendant, soit des relations de maître à esclave. Le gouvernement belge doit lever l'option sur ce point et construire une relation sur la base de son choix.

Estimez-vous qu'au cours de cet entretien avec vous, c'est le Congo qui aurait été traité injustement ?

Il ne s'agit pas de moi, de ma personne. Mais je constate que chaque fois qu'une mission est dirigée par le ministre des Affaires étrangères, c'est avec beaucoup d'arrogance, comme si nos visiteurs venaient ici pour nous donner des leçons. C'est inacceptable. Le Congo n'acceptera jamais cela, et surtout pas moi. Un autre peut-être, mais pas moi. Dans ce pays, on a versé le sang, et pour notre indépendance, et pour notre libération. Je n'accepterai jamais de leçons de la part de qui que ce soit, qu'il s'agisse du ministre des Affaires étrangères belge ou chinois, peu importe. La Belgique doit décider du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec le Congo.

Il est vrai cependant que la Belgique entretient une relation de longue durée avec le Congo ?

Oui, mais la Belgique est d'abord un partenaire. Moi, j'espère bien que la Belgique sera toujours un pays ami, un pays frère, avec lequel je n'ai personnellement aucun problème. Mais une année et demie après les élections, on ne peut pas traiter avec la République démocratique du Congo comme si on était dans les années 90, qui ont été marquées par la conférence nationale souveraine, la transition, les guerres, etc. Il faut savoir que le Congo a complètement changé, et c'est cela le point de départ : il y a ici un pouvoir légitime. Même avant, je ne pouvais pas accepter que les gens puissent traiter avec notre pays comme s'il était encore une colonie…

Votre réaction aux entretiens avec la délégation belge porte-t-elle sur la forme ou sur le contenu de ce qui a été dit ?

Il y avait un problème sur la forme aussi, mais c'est surtout le contenu qui posait problème. Après notre réunion d'hier, j'espérais bien que, sur cette base, nous pourrions tourner la page. Les points de friction portaient entre autres sur le poste de rapporteur pour les droits de l'homme. Nous avons demandé que ce poste ne soit pas reconduit. L'Etat congolais n'est-il pas souverain ? Nous prenons nos décisions en fonction de nos intérêts, de la politique de notre pays et surtout de son développement. Un rapporteur spécial ici ? Mais pourquoi chez nous et pas dans d'autres pays d'Afrique ? La situation est-elle tellement grave ici qu'il faut que quelqu'un soit toujours là à observer, à surveiller ? J'ai suivi les positions des ONG, belges et autres, mais je répète que c'est inacceptable.

Ce que je refuse, c'est qu'une sorte de tutelle continue à s'exercer sur nous. Je ne récuse pas le droit de regard, car ici on applique la transparence. Qu'il s'agisse des droits de l'homme, de la gouvernance, tout le monde peut regarder ce qu'il veut. Je me considère comme le premier défenseur des droits de l'homme. Mais une tutelle, non, c'est inacceptable.

L'incident avec la Belgique est-il clos ?

Il n'y a pas d'incident, car je n'ai pas voulu qu'il y en ait, il n'y a eu que le début d'un incident, quelque chose comme une provocation… Je sais seulement qu'en Angola, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Soudan et ailleurs, si la délégation belge portait un message comme elle l'a fait ici, elle aurait été chassée. C'est la dernière fois que j'ai accepté de recevoir une délégation porteuse d'un tel message. La prochaine fois, il y aura certainement un incident…