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lundi, 05 juillet 2010

RDC : « Joseph KABILA » a choqué ses invités par son discours à la fête de cinquantenaire. ..

Joseph KABILA, alias, Rais CHEGUEVARA, President de la République démocratique du Congo (RDC)

L’ambassadeur d’un pays occidental n’a pas tenu sa langue et a posé la question à deux de ses collègues à la sortie: «Kabila connaît-il seulement les réalités de ce pays ou il se moque plutôt de nous ? ».

« Joseph Kabila » a lui-même ouvert la boite de Pandore ! Son discours a choqué ses invités et provoqué la réprobation
A l’issue du discours décousu et surréaliste que « Kabila » a prononcé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, les invités d’honneur, les délégués comme les nombreux diplomates accrédités à Kinshasa qui ont été conviés à cette scène à la fois comique et dramatique ont eu beaucoup de peine à cacher leur sentiment de déception teinté de dégout. L’ambassadeur d’un pays occidental membre de l’Union Européenne dont nous taisons l’identité n’a pas tenu sa langue et a posé la question à deux de ses collègues à la sortie: «Kabila connaît-il seulement les réalités de ce pays ou il se moque plutôt de nous ? ». Poser cette question c’est y répondre. Déjà dans la salle, beaucoup d’invités n’ont pas manqué de noter l’attitude on ne peut plus méprisante du président rwandais Paul Kagamé en plein discours. L’homme fort de Kigali et de Kinshasa n’a pas trouvé mieux que de feuilleter ostensiblement un bouquin qu’il avait en main, pendant que son « représentant en RDC » , « Joseph Kabila », s’époumonait tant bien que mal à débiter publiquement le texte d’un discours sophistiqué que ses « profs» lui ont rédigé, et dont il a subi plusieurs longues séances d’élocution, de prononciation et de rhétorique. L’attitude hautaine et méprisante de Paul Kagamé durant toute cette cérémonie a prouvé aux nombreux invités et délégués présents que c’est bien lui qui est le vrai patron de la RDC. Il a exprès décollé de Kigali juste à l’heure où devait débuter les cérémonies officielles à Kinshasa. Conséquence : son avion a atterri à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa deux heures après. Deux longues heures pendant lesquelles tous les invités VIP et des diplomates broyaient du noir à la tribune d’honneur, car « Kabila » ne pouvait commencer les cérémonies avant l’arrivée de son « Boss »! Ceux qui avaient encore des doutes ont été bien édifiés, car les faits parlent souvent mieux que les discours.

Après le calvaire du défilé, ce fut celui du discours. Avant de bénéficier d’un lunch très tardif, les invités de « Kabila » ont d’abord eu droit à ingurgiter des propos indigestes d’un discours insipides et surréalistes sur le bilan des 50 ans de la RDC. Après avoir distribué des points par-ci, et des cartons par-là à tous ses illustres prédécesseurs, le soldat rwandais à la tête de la RDC ne présente aucun bilan de ses 9 ans à la tête du pays, soit un cinquième de la période du cinquantenaire. Il s’est contenté de proclamer ex-cathedra « une révolution morale » en guise de promesse. Pour rire? Personne n’applaudit dans la salle. Et pour couronner le cynisme hitlérien de son ironie, « Kabila » lance un appel à «punir le viol»! Alors que c’est vers lui que le peuple congolais naïf et ignorant lance désespérément chaque jour des cris de détresse sans écho en retour!

Effet boomerang sur «Kabila» ? Karel de Gucht revient à la charge !

Mais cette fois-ci il n’est plus seul! La coupe de la tolérance a débordé, même pour certains « protecteurs» inconditionnels de «Kabila». L’infamie, l’arrogance et l’outrecuidance ont chacune leur seuil du tolérable que l’imposteur a allégrement franchi. Les langues se délie à Bruxelles où certains lobbies kabilistes affichés ont mis le paquet, comme on dit, pour forcer le voyage du roi des belges en RDC. Mais cette « victoire » de très courte durée leur revient comme un boomerang en pleine figure. Les inepties d’un discours provocateur et moqueur, des frasques et des extravagances d’une luxure arrogante au milieu d’un peuple croupi dans la misère la plus noire au monde, tout cela ne pouvait que produire un sentiment de réprobation et de rejet de la part des invités à la fête.

C’est ce qui fait sortir le très discret premier ministre belge Yves Leterme de sa réserve habituelle pour emboîter le pas au « pugiliste » Karel de Gucht, bien connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Quelques heures seulement après le discours de « Kabila », le Commissaire européen a ouvert les hostilités ce même mercredi sur le plateau de Terzake où il a réitéré, par des mots encore plus durs que d’habitude, ses critiques sur le pouvoir d’occupation à Kinshasa au sujet de la corruption et du manque de gouvernance. « Tout le monde sait que la corruption est extrême en Afrique, et certainement aussi en RDC. Et la corruption débute toujours au sommet. », lâche-t-il, «Mais ce pays souffre également de manque de gouvernance. Il y a de grandes parties du monde où la corruption est présente, mais où une économie peut quand même être bâtie. C’est ce qui manque en RDC car il n’existe pas de gouvernance. » Et de Gucht se tourne vers son roi et lui reproche son silence devant autant de misère du peuple congolais. « Pas un discours cinglant » précise-t-il, « Mais un discours qui aurait été un soutien pour les Congolais ». Mais cette fois-ci, Karel de Gucht n’est pas isolé comme avant. Ses déclarations ont obtenue le soutien d’un témoin oculaire. Et pas n’importe lequel. Car il s’agit du premier ministre belge Yves Leterme qui a accompagné le roi Albert II à Kinshasa. Répondant aux journalistes qui lui demandaient ses impressions sur les fastes déployées par « Kabila » pour cette fête, il a répondu : « Vu les moyens mis en oeuvre, on pourrait peut-être utiliser cet argent pour les Congolais qui souffrent ». A chacun son style, mais la vérité exprimée est la même.

Bref rappel à « Kabila » de la dégradation du pays sous son occupation

Comme d’habitude, nous nous attendons à ce que « Kabila » lâche ses chiens aboyeurs, si ce n’est pas déjà fait, pour une énième crise avec la Belgique, et masquer la vraie problématique qui reviendra chaque fois sur le tapis. La rédaction de L’oeil du Patriote se fait le devoir de rappeler à l’imposteur rwandais la réalité de la régression que connaît la RDC depuis l’occupation rwandaise et qu’on déverse tout sur la 2e République, 13 ans après, comme pour se faire donner bonne conscience. Quelques chiffres tirés des sources autorisées et compétentes par des chercheurs patriotes congolais dont principalement l’analyste Jean-Jacques Wondo Omanyundu. Voici quelques faits qui parlent d’eux-mêmes:

1. Dans le domaine de la scolarisation : « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté », dans la livraison du mois de juillet 2006 à la page 37, a publié les résultats de ses recherches qui confirment une régression drastique du tau de scolarisation en en RDC qui est passé de 92% en 1972 à 64% en 2002.

2. Dans le domaine de la croissance économique: La République du Zaïre occupait, en 1980, la 81e place sur 183 pays ; tandis que selon « Doing business » de 2010, la République Démocratique du Congo occupe la 182e place sur les 183 pays. Soit l’avant dernière place! Pour réaliser un investissement et lancer légalement une activité économique sous le pouvoir de « Kabila », les investisseurs étrangers doivent affronter l’épreuve de 13 procédures à accomplir, et cette gymnastique peut durer en moyenne 155 jours , car chaque procédure exige des montants exorbitants pour corrompre les ministres et autres agents d’exécution. Pour exécuter un simple contrat par contre, l’enquête de « Doing business 2010» révèle que cela exige 51 procédures et 909 jours en moyenne pour y parvenir, sans oublier des sommes importantes à débourser pour la corruption à chaque étape de la démarche! « Il faut être fou pour vouloir aujourd’hui aller investir en RDC », a confié à notre rédaction l’attaché commercial d’une ambassade de pays occidental à Kinshasa. « Ceux qui viennent, se sont les mafiosi qui connaissent les méthodes et les circuits frauduleux qui leur font gagner beaucoup d’argent sur le dos de l’État congolais », a-t-il conclu.

3. Dans le domaine de la santé : l’enquête de « Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la pauvreté » (DSCRP) du juillet 2006, p 38, classe la RDC 178e sur 183 pays en ce qui concerne l’espérance de vie. En effet, 126 enfants sur 1000 meurent avant l’âge de 1 an ! Tandis que sur 100 000 naissances vivantes, DSCRP a enregistré 1289 cas de mortalité maternelle.

4. S’agissant justement de la gouvernance qui constitue la pomme de discorde entre Kinshasa et Bruxelles, la Fondation Mo Ibrahim, cité par le quotidien congolais Le Potentiel n° 4442 du 7 octobre 2008, classe la RDC 47e sur 48 pays de la Communauté centrale avec un score global de 29,8 sur cent. Tandis que dans la Communauté de l’Afrique centrale, La RDC est classée 10e parmi les 10 pays de la région. Ce n’est pas tout. Au sein de la Communauté de Développement de l’Afrique australe, la RDC est classée 16e sur les 16 pays de la région. Ce n’est pas Karel de Gucht qui fait ou influencé ces classements de la honte !

5. S’agissant d’accès à l’eau potable : dans son rapport devant le Sénat congolais le 26 novembre 2008, l’ADG de la Regideso a publiquement reconnu la régression drastique d’accès à l’eau dont le pourcentage est passé de 70% en 1990 (sous la 2e République) à 35 % en 2008 (sous le pouvoir d’occupation).

6. Quant à la démocratie et le respect des droits humains : l’enquête approfondie de «Freedom House », en rapport avec les droits politiques et les libertés civiles en Afrique, qualifie le statut de la RDC de « pays non libre » ! Cette conclusion a été étayée par les derniers rapports de la FIDH et de l’International Crisis Group.

La liste est plutôt longue. Très longue ! « Kabila » et ses chiens aboyeurs et collabos peuvent abasourdir les oreilles des Congolais avec leurs « Vuvuzela » qui ne crachent que des mensonges et des injures à longueur des journées, ils n’arriveront pas à effacer des chiffres têtues et indélébiles de la vérité qui sont là, sous leurs yeux !

Ceux qui ont chanté victoire avec le voyage du monarque belge l’ont fait trop tôt. Des journalistes qui ont accompagné les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas fait que filmer les tables garnies du banquet royal. Certains ont pris le temps de circuler d’aller dans la profondeur de « Kin-la-poubelle» pour palper la vraie misère et entendre la voix de la colère d’un peuple à bout de patience ! « Kabila » a lui-même ouvert sa boite de Pandore.
Par Candide OKEKE

 

11:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kabila |  del.icio.us |  Facebook | | |

Commentaires

je vous conseille de ne pas mélanger vos passions ou vos sentiments à la raison. ici, vous avez laisser votre coeur parler à la place de votre tête. les efforts fournis en ce peu des temps ne peuvent pas couvrir totalement toutes les failles connues en 50 ans. Le processus de reconstruction n'est qu'à son début. Où sont parties les recettes de la GCM, de la MIBA, de Kilomoto, des douanes et des impôts, etc depuis 1960 ? allez-y repondre et vous saurez qui a amené ce pays là où il est. Le discours de Kabila qui est un rêve aujourd'hui sera une réalité demain pourvu qu'il y est des acteurs avertis et determinés. je ne suis pas kabiliste, mais je soutiens les efforts tant peu soit-ils consentis par le chef de l'Etat et son gouvernement. mon voeux est qu'ils réussissent et amènent progéssivement le peuple congolais au bonheur.

Écrit par : CESCO | mardi, 06 juillet 2010

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