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mardi, 11 août 2009

RDC: Hillary Clinton presse Kinshasa de mettre un terme aux violences sexuelles

 
© AFP
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton visite un camp de réfugiés à Goma, en RDC, le 11 août 2009
© AFP Roberto Schmidt
GOMA (AFP) - mardi 11 août 2009 - 18h21 - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, ardente défenseur des droits de la femme, a demandé mardi à Goma, dans l'est de la RD Congo (RDC), au président Joseph Kabila de faire arrêter et condamner les militaires responsables de violences sexuelles.
Arrivée la veille à Kinshasa, capitale de la RDC, quatrième étape de sa tournée dans sept pays d'Afrique, Mme Clinton s'est rendue mardi quelques heures à Goma, dans l'est du pays, et a promis une aide américaine.
Cette région est déstabilisée par les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA).
Les rebelles, mais aussi des soldats de l'armée régulière (FARDC) commettent régulièrement des exactions contre les civils, en particulier contre les femmes, victimes de viol, utilisé comme arme de guerre.
© AFP
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton visite un camp de réfugiés à Goma, en RDC, le 11 août 2009
© AFP Roberto Schmidt
Selon l'ONU, au moins 200.000 femmes ont été violées depuis 1996 dans l'est de la RDC ravagé par cinq années de guerre régionale (1998-2003) et de guerre civile (2004-2009).
La secrétaire d'Etat a indiqué avoir eu une "discussion très franche" avec le président Kabila au sujet des violences sexuelles. Elle lui a aussi demandé d'arrêter les officiers FARDC responsables de ce type d'exactions.
"Nous pensons qu'il ne devrait pas y avoir d'impunité pour les crimes sexuels (...), qu'il doit y avoir des arrestations, des poursuites et des condamnations" , a déclaré Mme Clinton.
L'entretien avec le chef de l'Etat s'est déroulé sous une tente dans l'enceinte de la résidence du gouverneur de la province du Nord-Kivu, dont Goma est le chef-lieu.
Elle a par ailleurs annoncé un financement de 17 millions de dollars américains pour aider à combattre les violences sexuelles. Cet argent sera redistribué aux ONG locales, servira à la formation de femmes policières, et à l'aide médicale et psychologique pour quelque 10.000 victimes.
Des experts américains en Afrique vont également apporter des conseils sur les moyens de réduire le nombre de viols. "Face à une telle cruauté, partout, les gens de bonne volonté doivent réagir", a affirmé la chef de la diplomatie américaine.
© AFP
Une infirmière s'occupe d'une jeune femme congolaise vistime de viol, dan sune clinique de Goma, le 11 août 2009
© AFP Roberto Schmidt
Lors d'une visite d'un camp près de Goma où sont regroupés près de 20.000 déplacés, elle a échangé quelques mots avec une jeune mère de six enfants. "J'ai rencontré le président Kabila. Je lui ai dit que nous voulons mettre un terme aux violences afin que vous puissiez rentrer chez vous", lui a dit Hillary Clinton.
Les Etats-Unis sont prêts à apporter leur aide pour "professionnaliser" l'armée congolaise, a-t-elle ajouté. En effet, des retards de soldes, l'indiscipline et une logistique défaillante ont poussé ces derniers mois des soldats à piller les populations.
La RDC "a besoin d'une armée bien payée et entraînée, qui protègera la population, et n'éprouvera pas le besoin de se nourrir sur son dos", a estimé Mme Clinton.
La secrétaire d'Etat s'est envolée en fin d'après-midi pour Kinshasa, qu'elle devait quitter en début de soirée pour le Nigeria, cinquième étape de son périple africain.
Il s'agit de la première tournée en Afrique de la secrétaire d'Etat américaine depuis sa prise de fonction en janvier, à la suite de la visite en juillet au Ghana du président américain Barack Obama, qui avait invité l'Afrique à se prendre en main en combattant les pratiques antidémocratiques, la corruption, les conflits et la maladie.
Cette tournée, qui comprend sept pays, a déjà conduit Mme Clinton au Kenya, en Afrique du Sud, en Angola et en RDC. Après le Nigeria, la chef de la diplomatie américaine doit encore se rendre au Liberia et au Cap-Vert.
GOMA (AFP) -La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, ardente défenseur des droits de la femme, a demandé mardi à Goma, dans l'est de la RD Congo (RDC), au président Joseph Kabila de faire arrêter et condamner les militaires responsables de violences sexuelles.
Arrivée la veille à Kinshasa, capitale de la RDC, quatrième étape de sa tournée dans sept pays d'Afrique, Mme Clinton s'est rendue mardi quelques heures à Goma, dans l'est du pays, et a promis une aide américaine.
Cette région est déstabilisée par les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA).
Les rebelles, mais aussi des soldats de l'armée régulière (FARDC) commettent régulièrement des exactions contre les civils, en particulier contre les femmes, victimes de viol, utilisé comme arme de guerre.
© AFP
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton visite un camp de réfugiés à Goma, en RDC, le 11 août 2009
© AFP Roberto Schmidt
Selon l'ONU, au moins 200.000 femmes ont été violées depuis 1996 dans l'est de la RDC ravagé par cinq années de guerre régionale (1998-2003) et de guerre civile (2004-2009).
La secrétaire d'Etat a indiqué avoir eu une "discussion très franche" avec le président Kabila au sujet des violences sexuelles. Elle lui a aussi demandé d'arrêter les officiers FARDC responsables de ce type d'exactions.
"Nous pensons qu'il ne devrait pas y avoir d'impunité pour les crimes sexuels (...), qu'il doit y avoir des arrestations, des poursuites et des condamnations" , a déclaré Mme Clinton.
L'entretien avec le chef de l'Etat s'est déroulé sous une tente dans l'enceinte de la résidence du gouverneur de la province du Nord-Kivu, dont Goma est le chef-lieu.
Elle a par ailleurs annoncé un financement de 17 millions de dollars américains pour aider à combattre les violences sexuelles. Cet argent sera redistribué aux ONG locales, servira à la formation de femmes policières, et à l'aide médicale et psychologique pour quelque 10.000 victimes.
Des experts américains en Afrique vont également apporter des conseils sur les moyens de réduire le nombre de viols. "Face à une telle cruauté, partout, les gens de bonne volonté doivent réagir", a affirmé la chef de la diplomatie américaine.
© AFP
Une infirmière s'occupe d'une jeune femme congolaise vistime de viol, dan sune clinique de Goma, le 11 août 2009
© AFP Roberto Schmidt
Lors d'une visite d'un camp près de Goma où sont regroupés près de 20.000 déplacés, elle a échangé quelques mots avec une jeune mère de six enfants. "J'ai rencontré le président Kabila. Je lui ai dit que nous voulons mettre un terme aux violences afin que vous puissiez rentrer chez vous", lui a dit Hillary Clinton.
Les Etats-Unis sont prêts à apporter leur aide pour "professionnaliser" l'armée congolaise, a-t-elle ajouté. En effet, des retards de soldes, l'indiscipline et une logistique défaillante ont poussé ces derniers mois des soldats à piller les populations.
La RDC "a besoin d'une armée bien payée et entraînée, qui protègera la population, et n'éprouvera pas le besoin de se nourrir sur son dos", a estimé Mme Clinton.
La secrétaire d'Etat s'est envolée en fin d'après-midi pour Kinshasa, qu'elle devait quitter en début de soirée pour le Nigeria, cinquième étape de son périple africain.
Il s'agit de la première tournée en Afrique de la secrétaire d'Etat américaine depuis sa prise de fonction en janvier, à la suite de la visite en juillet au Ghana du président américain Barack Obama, qui avait invité l'Afrique à se prendre en main en combattant les pratiques antidémocratiques, la corruption, les conflits et la maladie.
Cette tournée, qui comprend sept pays, a déjà conduit Mme Clinton au Kenya, en Afrique du Sud, en Angola et en RDC. Après le Nigeria, la chef de la diplomatie américaine doit encore se rendre au Liberia et au Cap-Vert.

 

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