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mercredi, 09 mars 2011

L’AFRIQUE SE REVEILLE

 

Le monde arabe est à la croisée des chemins. Il vient d’être secoué par le vent de la liberté porté par une jeunesse armée d’un outil redoutable et combien positif : l’informatique et les réseaux sociaux.
Cet éveil des conciences qui sonne le glas contre le népotisme criard de monarques véreux et sans scrupule me rappelle le climat contestataire de l’Afrique à la veille des Indépendances.
Chers africains, le monde arabe est dans une phase historique, combien noble et louable, pour se libérer du népotisme intrisèque au fonctionnement de gouvernements indignes et irresponsables.
En regardant ce qui se passe dans les gouvernements subsahariens, je ne peux pas m’empêcher de m’interroger sur l’avenir des pays de l’Afrique noire qui, entre les mains d’incompétants qui ne pensent qu’à s’enrichir ignoblement sur le dos de leur peuple. En effet, tous les signaux sont favorables pour que les africains revendiquent et prennent leur destin en main. Pour ce faire, il va falloir nous séparer de nos dirigeants qui dilapident les biens de notre chère Afrique. Je n’aimerai pas entrer dans une argutie fallacieuse concernant les maux qui étouffent le continent africain mais j’en citerai quelqu’uns : la crise énergétique ubuesque qui gangraine l’économie de nos pays, les innondations, le partage du domaine maritime et les spéculations foncières, en gros la mal gouvernance sont autant de questions qui méritent d’être explicitées.
En Afrique noire, les soi-disantes démocraties, pour ne pas dire les despotismes ténus, doivent impérativement arrêter de se servir du peuple à défaut de pouvoir le servir, comme il devrait en être.
Il est inadmissible et insoutenable de voir la misère quotidienne dans laquelle les africains, en général, et les sénégalais en particulier, sont sciemment plongés par des gouvernants. J’en veux pour preuve le fossé béant entre les soi-disants élites (aveuglés oui par le pouvoir) vivant dans une opulence déconcertante et la misère, voire la pauvreté innommable du peuple qui brave vents et marées pour survivre. Cette question de survie est aggravée, non seulement, par des plans de rigueur économique imposée par les institutions financières internationales, mais aussi et surtout par la cupidité et l’insouciance de nos gouvernements incapables d’entendre les maux du peuple.
Ce dernier, affamé, désemparé et angoissé par un (a) venir sombre, n’hésite plus à s’adonner à des pratiques étrangères à nos moeurs et coutumes, à savoir ces immolations ignobles et récurrrentes que le gouvernement feint d’ingorer. J’invite le peuple à se rappeler de ce proverbe de Kocc « Jambaar digu njooloor lay sap » et de saisir l’opportunité du 26 février 2012 pour remplacer de façon démocratique le gouvernement qui, non seulement est à 2
bout de souffle, mais aussi et surtout est incapable de trouver des solutions idoines aux attentes quotidiennes des sénégalais. Et si par une quelconque combine surréaliste, ces diriegants ne voudraient pas entendre la voix du peuple en traficotant les résultats des urnes, le peuple se mettra en posture de prendre ce qui lui revient de droit.
Une telle surdité gouvernementale constituerait le terreau d’une révolution populaire à l’image de ce qui se passe dans le Magreb. Je suis convaincu que les démocarties africaines sont à l’épreuve de la mondialisation. Une telle globalisation ne peut point ignorer l’impunité et la gabégie des dirigeants africains sans vergogne. Les peuples africains sont fatigués et refusent la résignation.
Peuples d’Afrique, ayons foi dans la foi pour sortir notre cher continent de ce marasme que les riches pays du nord aidés par des assimilés veulent nous maintenir. Je suis sûr et certain que la vie est une action combattive contre toute forme de fatalisme.
Vous me direz que proposez-vous ? Je vous donne rendez-vous dans mes prochains articles qui s’articuleront autour des points suivants :
- l’inefficacité des hausses des salaires vu le pourcentage très faible des fonctionnaires par rapport aux onze millions de sénégalais.
- la misère du monde rurale
- les balises d’un développement endogène
- l’apport indispensable de la femme sénégalaise
- requiem pour un système éducatif
- repenser la politique sénégalaise en mettant l’accent sur la probité morale des politiciens sénégalais.
- diagnostiquer le service public sénégalais
El hadji Abdou DIENG
Responsable CCR Suisse
Genève – Suisse.

 

12:42 Publié dans Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr |  del.icio.us |  Facebook | | |

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