Le 10 mai, en réaction à une proposition du ministre de la Justice Stefaan De Clerck, M. Michaux a indiqué dans un mail adressé à des procureurs qu'il n'était "pas question d'échanger d'informations avec des personnes étrangères à leur mission" et que "les faits doivent être dénoncés au seul procureur du roi". Il se montrait opposé à l'élaboration d'un protocole. "Dès le départ, je voulais remettre non l'Eglise mais les magistrats au milieu du village", a-t-il déclaré. Une note qualifiée par la Commission Adriaenssens de protocole d'accord, concernant notamment la transmission et la gestion des dossiers, a été rédigée en juin par le Collège des procureurs généraux. "J'aurais dû être plus attentif. Je n'avais pas perçu la note comme un protocole d'accord mais d'autres l'ont fait. Si quatre membres du collège sont d'accord, je me rallie à la majorité mais je prends ma part de responsabilité", a-t-il dit. Le procureur général de Mons a toutefois affirmé que le collège des PG n'avait jamais coopéré avec la Commission Adriaenssens. "Je n'ai jamais compris pourquoi des victimes abusées par des prêtres s'étaient adressées à l'Eglise", a-t-il ajouté.
jeudi, 20 janvier 2011
Abus sexuels: le procureur de Mons concède que le protocole est sujet à interprétation
Le procureur général de Mons, Claude Michaux, interrogé mercredi par les députés de la Commission "Abus sexuels" au sujet du protocole d'accord établi entre la Justice et la Commission Adriaenssens, concède que celui-ci est sujet à interprétation. Il s'agit toutefois d'une note et non d'un protocole d'accord, a-t-il précisé.
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