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jeudi, 21 mai 2009

OPPOSÉ AU REMARIAGE DE SA MÈRE : Siaka Konaté « s’asperge » d’essence puis s’immole par le feu

Siaka Konaté, vulcanisateur, marié et père de deux enfants, s’est immolé par le feu après s’être aspergé d’essence dans la nuit du lundi au mardi 19 mai 2009 aux environs de minuit. feu.jpg

La victime, Siaka Konaté, était le fils aîné de sa famille. Âgé de 42 ans, il s’est aspergé d’essence dans la nuit du lundi 19 au mardi, vers minuit, avant de s’immoler. Son corps aurait été complément calciné. Marié et père de deux enfants, Siaka Koné était un homme calme et généreux, selon les témoignages de son entourage. «Mieux, il n’avait pas de problèmes avec le voisinage», a confié un de ses voisins.

Les choses se sont passées très vite. «Nous ne pouvions pas penser qu’il allait accomplir un tel acte. Durant cette même soirée, nous l’avions laissé seul dans la cour et sommes rentrés dans nos chambres. C’est seulement un peu plus tard dans la nuit, aux environs de minuit, que nous avons été alertés par ses cris. Grande fut notre surprise quand nous l’avons vu étaler dans la cour, son corps en flammes», raconte un de ses proches. «Nous avons jeté du sable sur lui pour éteindre le feu», poursuit-on.

Les soldats du feu, alertés, sont aussitôt allés sur les lieux et procédé à l’évacuation du brûlé aux services des urgences du district sanitaire régional. Placé sous soins intensifs, Siaka Koné a finalement rendu l’âme hier à 7h 10. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital régional. Les éléments du commissaire divisionnaire Matar Diop se sont saisis de l’affaire et ont, depuis hier, ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame qui continue de défrayer la chronique dans cette capitale de la région sud. Cependant dans le voisinage proche du défunt Siaka, on avance que ce dernier ne voulait pas du remariage de sa mère avec le frère de leur défunt père. Parce que, avait-il avancé avant sa mort, le frère de leur défunt père n’avait cessé de «les maltraiter lorsqu’ils étaient au Mali».

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