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vendredi, 24 août 2007

Infirmières bulgares: Cécilia Sarkozy ne témoignera pas

PARIS (Reuters) - Le porte-parole de l'Elysée a exclu jeudi la possibilité d'une audition de Cécilia Sarkozy devant la commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares anciennement détenues en Libye.

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David Martinon a expliqué que l'audition de l'épouse du chef de l'Etat, qui s'est impliquée dans cette affaire, était impossible en vertu du principe de séparation des pouvoirs.

"Le président est soucieux de communiquer toutes les informations qu'il a eues et qu'il a en sa possession", a déclaré David Martinon lors de son point de presse hebdomadaire.

"Pour autant il paraît inconstitutionnel qu'il puisse répondre à une commission d'enquête parlementaire. Ce serait une entorse au principe de séparation des pouvoirs", a-t-il rappelé.

"Par extension, madame Sarkozy, puisqu'elle était son envoyée personnelle, tombe sous la même règle", a-t-il ajouté.

David Martinon a en revanche indiqué que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, était près à s'expliquer devant cette commission, qui ne devrait pas voir le jour avant octobre.

"Il est impatient d'éclairer la représentation nationale sur l'histoire de cette mission qui a été un succès éclatant", a-t-il dit.

La femme du président de la République et le secrétaire général de l'Elysée s'étaient rendus fin juillet à Tripoli dans les derniers jours de captivité des cinq infirmières et du médecin d'origine palestinienne et ils étaient rentrés dans le même avion qu'eux.

Les six praticiens hospitaliers accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants libyens ont été libérés après huit ans de captivité, grâce à un accord entre Tripoli et l'Union européenne.

Des députés socialistes ont dit vouloir entendre Cécilia Sarkozy et Claude Guéant, notamment pour savoir si des contreparties ont été accordées aux Libyens, en particulier dans les domaines du nucléaire et de l'armement.

A la question de savoir si Cécilia Sarkozy avait l'intention de s'exprimer publiquement à la rentrée sur son rôle de première dame, David Martinon a répondu qu'il n'y avait "pas de rendez-vous prévu" en ce sens.

"Madame Sarkozy s'exprimera quand elle le souhaitera. Je n'ai pas d'information sur le moment où elle souhaitera le faire. C'est sa liberté, elle n'a de compte à rendre à personne", a souligné le porte-parole, ajoutant jusqu'il ne jugeait pas nécessaire une telle intervention.

"Première dame de France, ce n'est pas une fonction", a-t-il ajouté.

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