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mardi, 30 janvier 2007

José Bové sera candidat... le 1er février

Ce n'est pas encore une déclaration officielle de candidature de José Bové... mais ça y ressemble tout de même fortement. Dimanche, le leader altermondialiste a indiqué qu'il annoncerait sa candidature à la présidentielle... le 1er février. Et il a demandé aux militants d'aller d'ores et déjà à la chasse aux parrainages.

Devant les membres des collectifs unitaires rassemblés à Montreuil, il a souligné : "On est entré dans une dynamique, on est déjà en train de construire cette campagne". Il a indiqué aussi que le bilan de la campagne sera fait "toutes les semaines, pour savoir si on continue ou si on continue pas". Les participants à cette réunion ont décidé en outre de tenir une nouvelle réunion début mars, pour "faire le point" de l'action engagée et "vérifier qu'elle suscite une dynamique populaire". Une quasi-déclaration qui n'est pas du goût du PCF, où l'on souligne qu'une candidature Bové ne ferait qu'ajouter "de la division et de la confusion", alors que celle de Marie-George Buffet a "pour ambition de rassembler".

"Si vous avez envie d'y aller, moi aussi "

La veille déjà, José Bové cachait de moins en moins son intention de s'aligner au départ de la course électorale. Alors que la gauche anti-libérale peine toujours à se rassembler, le leader syndicaliste affirmait déjà son "envie" d'être candidat pour les anti-libéraux. Un aveu fait devant quelque 700 membres des collectifs anti-libéraux créés dans la foulée de la victoire du non au référendum sur l'Europe, réunis à la mairie de Montreuil, alors qu'il était attendu au 7e Forum social mondial qui se tient jusqu'au 25 janvier à Nairobi au Kenya.

En novembre, il avait décidé de retirer "pour l'heure" sa candidature pour représenter le mouvement antilibéral, accusant le PCF et la LCR de "casser la dynamique unitaire". Mais "quelque chose de tout à fait étonnant est en train de se passer", avouait-il samedi. "J'ai un picotement dans le ventre. Si vous avez envie d'y aller, moi aussi j'ai envie d'y aller, on a envie d'y aller ensemble".

Ce week-end, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne a également souligné que le projet des altermondialistes n'était "pas compatible avec le projet socialiste". Pour lui, l'adversaire est "le projet libéral, qu'il soit social-libéral ou de droite". Et de noter : "Si on ajoute les collectifs à ceux qui ont signé la pétition, (en faveur d'une candidature Bové, ndlr), un sacré mouvement s'est mis en marche".

D'après agence

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