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mercredi, 24 janvier 2007

Bush plaide l'unité sur l'Irak en concédant le minimum au Congrès

George W. Bush a proposé mardi à ses adversaires démocrates de coopérer pour surmonter le fossé creusé par la guerre en Irak, tout en persistant dans une stratégie en rupture avec l'opinion américaine lors de son discours annuel sur l'état de l'Union.
Plus impopulaire que jamais, menacé de paralysie politique face à un Congrès où les démocrates sont majoritaires depuis janvier, le président a appelé les Américains à laisser "une chance" à sa nouvelle stratégie pour l'Irak et a mis en garde contre le risque d'un conflit régional en cas d'échec dans ce pays. Il a tendu la main à ses adversaires, leur proposant de travailler ensemble à des initiatives de politique intérieure. Mais il a défendu la décision annoncée moins de deux semaines plus tôt de dépêcher 21.500 soldats supplémentaires pour empêcher l'Irak de sombrer dans le chaos, estimant qu'elle représentait "la meilleure chance de succès". Soucieux de montrer qu'il n'est pas voué à l'isolement voire à l'inaction par la guerre en Irak et la cohabitation avec un Congrès hostile pour ses deux dernières années de mandat, M. Bush a insisté sur les domaines dans lesquels une entente lui semble possible: énergie, santé, immigration et éducation. Il a annoncé son intention de renforcer avec l'appui du Congrès les normes imposées aux voitures particulières et de favoriser les carburants alternatifs et renouvelables, avec pour objectif de diminuer de 20 pc d'ici à 2017 la consommation d'essence. Au nom de la sécurité des approvisionnements, il a annoncé le doublement d'ici à 2027 de la réserve stratégique de pétrole des Etats-Unis. En dépit des appels des alliés des Etats-Unis ou des groupes de pression, il a cependant persisté dans son rejet des quotas d'émissions de gaz à effet de serre. Il a aussi proposé des déductions fiscales pour favoriser l'accès à une couverture médicale dont sont dépourvus plus de 40 millions d'Américains. (NLE)

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