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lundi, 07 mai 2012

La compagne de Hollande

Femme de caractère, celle qui a joué un rôle central dans la campagne de François Hollande dit ne pas avoir défini son nouveau rôle de first lady.

Elle connaît le monde politique pour l'avoir couvert comme journaliste, mais se sent moins à l'aise dès que les projecteurs sont braqués sur elle. Son rôle de première dame, Valérie Trierweiler dit ne pas l'avoir défini. Mais elle sait qu'elle continuera à travailler et s'adaptera.

Ce destin, cette élégante femme de 47 ans, style classique et cheveux châtain, dit que "non, bien sûr" elle ne l'avait pas prévu, quand elle a rencontré pour la première fois François Hollande il y a 23 ans. Et sa nouvelle fonction, elle admet ne pas en avoir une idée déterminée. "Je n'ai pas trouvé l'école de première dame de France", expliquait-elle en janvier à la télévision Canal+. Mais cette journaliste, compagne d'un président qui se veut "normal", sait une chose : elle n'abandonnera pas son métier en mettant les pieds à l'Élysée. "Être financièrement indépendante est pour moi fondamental", a-t-elle confié à la presse à plusieurs reprises.

Issue d'un milieu modeste

Longtemps, Valérie Trierweiler, issue d'un milieu modeste - père invalide, mère ouvreuse dans une patinoire de province à Angers (ouest), cinq frères et soeurs - est restée inconnue du grand public. Mais pas du monde politique : pendant plus de 20 ans, depuis qu'elle a décroché un diplôme en sciences politiques à la Sorbonne, elle a couvert la vie politique française pour l'hebdomadaire Paris Match.

C'est là que la jeune Valérie Massonneau rencontrera celui dont elle porte encore le nom, Denis Trierweiler, collaborateur occasionnel du magazine et surtout traducteur des philosophes allemands, avec qui elle aura trois garçons. Les interviews d'hommes politiques, elle les fera aussi à partir de 2005 sur la chaîne de télévision privée Direct 8. "Le pouvoir, je l'ai (...) Lire la suite sur LePoint.fr